Les points forts du capitalisme.

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede yves » 26 Jan 2009, 00:07

profitons de sarko pour avancer nos idées le terrain est propice
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede scrash » 07 Fév 2009, 11:05

Le rôle de la télé remplit la fonction que remplissait les églises avant : la confiscation de l'imaginaire, l'appropriation des désirs, la généralisation de l'obéissance à l'autorité...
La télé est plus efficace , en terme de manipulation, que les religions, parcequ'elle déborde l'esprit critique des individus sans le combattre (l'esprit critique). En débordant l'esprit critique, la télé a un accès direct à l'inconscient.
Le maintien de l'esprit critique de chacun entraine un sentiment de controle.

Or il est impossible de controler ce qui est suggéré par des milliers d'images .

Bizarrement je n'ai jamais vu un tract sur la télé, surement parceque beaucoup d'anars pensent justement controler ce qu(ils regardent.

Je rajoute qu'il serait possible de démontrer l'effet hypnotique de la télé, puis de montrer que sous hypnose l'esprit critique s'abaisse.

Le phénomène de plaisir (surement lié en partie à l'état d'hypnose plus ou moins légère induit) lié à la télé, provoque l'accoutumance. En celà aussi, la télé est plus efficace que les religions.

Aujourd'hui le combat se déplace vers internet (you tube...), saurons nous anticiper ce changement ?
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede fu hsang » 07 Fév 2009, 11:13

heu ... je te mets une brochure en ligne http://infokiosques.net/spip.php?article154 sur la tele et le controle social
mais sinon va sur ce site http://infokiosques.net/ il y a des bonnes brochures a lire et a faire circuler ,libre de droit etc etc
ou sur celui la http://www.theyliewedie.org/ressources/biblio/index.php
bon bien sur c est pas des brochures "officielles" mais ça on s en fout nan ???
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede joe dalton » 07 Fév 2009, 13:04

le probleme de la téle, c'est que l'instrument est en mutation(avec internet et sa fausse interactivité), mais la critique de la telé, saute celle de l'ecran !
qu'est ce que c'est que de regarder un ecran, comme point de repaire, comme soi disant fenetre sur le monde, qui tend a devenir dans l'imaginaire le "vraie" monde, et finis par chasser ce qui n'est pas dans l'ecran, comme inexistant !
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 07 Fév 2009, 23:51

Un autre point fort de ce système est le flou qu'il provoque chez les individus qd à la responsabilité de cette situation. Le pouvoir ou l'exploiteur est pas facilement identifiable pour beaucoup de gens.
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede scrash » 08 Fév 2009, 13:07

Pour internet, il y a une lutte de compétences informatiques. Entre l'Etat et les industriels qui veulent tout filtrer ce qui passe sur internet (surveillance p2p, centralisation/fichage google/youyube/facebook...), et des informaticiens qui cherchent à anonymiser les échanges, à favoriser les codes ouverts (contre les logiciels espions...), qui ouvrent des espaces d'autoapprentissage de l'informatique, qui proposent des logiciels libres autonomes des logiciels commerciaux...

A ce propos, je pense qu'une personne très motivée, prête à investir de très nombreuses heures, peut apprendre l'informatique de A à Z sur le forum très actif d'ubuntu (y en a peut-être d'autres...).

Sinon on peut aussi faire tourner des minividéos (à voir comment techniquement) sur le mode de l'humour pour qu'elle se propage d'elle même, et avec des messages....Qu'en pensez vous ?
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Lady_freyja » 19 Fév 2009, 23:41

Il y a deux choses qui n'ont pas été avancées:

-Le présupposé de la valeur de l'argent, du pouvoir qu'il peut donner. Ceci étant rationnellement faux, ce n'est que des ronds métalliques, des bouts de papiers et maintenant, des données informatiques purement virtuelles. Comme cela fait 28 siècles (il parait) que nous utilisons de l'argent, c'est un peu dur à imaginer de pouvoir vivre sans, sauf que c'est possible, mais je ne pense pas que l'argent en lui-même soit spécifiquement un mal, c'est plutôt sa considération...certains ici ont parlé de rêve, rêve basé sur le fait que l'argent est sacré, tout puissant, que limite c'est dieu. La lobotomie capitaliste a réussi à faire croire à énormément de gens que l'argent fait tout, qu'il peut régler tous les problèmes (dès qu'il y a un problème on débloque des fonds non ? Pourquoi ? Ça, on ne nous le dit pas, comme si l'argent en lui-même suffisait...) , or ce n'est pas l'argent qui sauve des vies, mais un bon médecin, ce n'est pas grâce à l'argent qu'on a inventé le feu ou la roue, que la révolution française s'est faite.

-On a les solutions pour vous, ne vous inquiétez pas !
Les gens sont de plus en plus infantilisés (ce qui est, aberrant vu notre niveau d'éducation..), l'exemple que je connais le plus reste "les dangers d'internet" au lieu de responsabiliser la personne, pour qu'elle puisse devenir autonome et éviter les problèmes sur internet, on lui fait installer pleins de logiciel de sécurité, on lui filtre l'accès: éviter que les enfants tombe sur du contenu douteux, il faut surveiller un minimum l'enfant, lui expliquer les choses mauvaises et lui inculquer un certain nombre de savoirs/morales/comportements sécuritaire ? Non, pas besoin de ça, un logiciel de contrôle parental (sic) le fera (mal) pour vous !
N'avez-vous pas remarqué cette sur-facilitation nommée confort et cette décharge du rôle des personnes par d'autres/machines ? Au point que cela nous rend de plus en plus inapte et nous sépare de plus en plus les uns des autres ?


Un autre dernier point, c'est le mythe de la légitimité de notre état, généralement dès qu'un militant arrive avec ces idées, il y a toujours un de ces béni-oui-oui qui vient nous dire que la révolution c'est le mal, ça fait des morts, le sang, ça ne va pas avec tout ce gris de la décoration, faudrait changer la tapisserie, c'est gênant voyez-vous...
Et on nous parle de démocratie, que c'est ça la seule issue raisonnable, certes le principe de l'évolution des mœurs de la société vers un monde meilleur est bien tentante sur le papier, n'aimant pas la violence, j'aimerai bien y croire, vraiment, mais moi, dans la vrai vie, je vois l'inverse justement...
Est-ce utile de parler des mariages républicains ? de la guillotine ? Des aberrations de la guerre d'Indochine ou d'Algérie ? ou par exemple de cette citation d'Henri Laborit:
La vendée, ce pays où on a imposé les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, fraternité surtout, en y faisant plus de 500 000 morts.
Et après on ose nous montrer le livre noir du communisme...
Le but n'étant pas de justifier toutes les exactions que provoquera une hypothétique révolution, mais bien de ruiner le soi-disant bien intrinsèque de notre état dont il se targue...
Lady_freyja
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 19 Fév 2009, 23:56

Lady_freyja a écrit:Il y a deux choses qui n'ont pas été avancées:

-Le présupposé de la valeur de l'argent, du pouvoir qu'il peut donner.


Je crois qu'il ne faut pas mélanger les deux... autant la valeur de l'argent est un présupposé, autant on ne peut renier le pouvoir qu'il donne.
Olé
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Lsd » 20 Fév 2009, 00:40

Le point fort du capitalisme, c'est que c'est la norme, c'est la projection d'un idéal pour l'individu, la réussite. L'essence même du capitalisme, c'est d'avoir et non d'être. Tout ce qui a été dit, évoqué ne sont en fait que des outils, qui véhicule l'idée dominante "si tu n'as pas ... tu n'es pas ..." -ou inversement -.
C'est mon constat et je ne détiens certainement pas toutes les vérités :lol:
Lsd
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 24 Mai 2009, 17:56

Il y a un point qui n'a pas été évoqué ( et malheureusement la réalité nous le rappelle trop...) , c'est la construction rationnelle de la part d'un pouvoir d'un ennemi, intérieur ou extérieur. Cela engendre et conforte l'idée que le pouvoir en question protège la société contre cet ennemi intérieur et/ ou extérieur qui lui veut du mal, qui va contre ses intérêts et contre la liberté. Cela renforce aussi l'illusion " d'intérêt général" entre gouvernants et gouvernés, d'un intérêt commun à se souder, et qui renforce les pouvoirs du groupe dominant par la croyance.
On voit clairement comme cette notion a été de tout temps instrumentalisée sous des formes diverses, avec des avatars nombreux, "la nation", "la démocratie contre le mal". Évidemment les exemples modernes, c'est la lutte contre "le communisme" puis l'islamisme, le terrorisme etc à l'heure actuelle.
Mais ces notions d'ennemis ont existé aussi dans d'autres époques, je pense à la lutte contre "les ennemis de dieu et de la chrétienté" dans les sociétés catholiques médiévales, ou encore à d'autres exemples durant l'antiquité.
Enfin bon je fais très court mais ça mériterait développement.
Olé
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 24 Mai 2009, 19:08

Le capitalisme n'est pas le seul système a créer un ennemi intérieur/extérieur pour se légitimer et souder les rangs de ses troupes. Mais on assiste avec le capitalisme à un véritable exercice de style dans ce domaine, qui approche de l'art de monter les peuples les uns contre les autres ou contre une partie de lui même jugée néfaste et dangereuse. Je crois qu'une des raison de l'amplification de ce phénomène dans le système capitaliste est en partie dû à la production. Nous produisons trop, il faut dès lors utiliser ce qui est produit quitte à s'en servir pour faire la guerre. Ça me fait penser au concept de guerre perpétuelle d'Orwell, les trois blocs (je crois que c'est 3), s'affrontent continuellement afin de réguler leurs populations et d'utiliser leur production. Il n'y a pas que cette raison (et notamment celles que tu as évoquées), mais je crois bien qu'il y a de ça. Comment expliquer que la guerre soit source de profit ? La fabrication, la vente d'armes et leur utilisation est indispensable au fonctionnement du capitalisme. La guerre doit être permanente.

Concernant l'ennemi intérieur je crois qu'il est aussi très utile pour accroitre le contrôle sur les populations. Ça permet de distinguer le bon citoyen du mauvais, d'encourager la délation et un climat malsain de suspicion. Utile en dictature (capitaliste et libérale).

Là où je ne te suis pas trop c'est quand tu dis que cette construction d'un ennemi est rationnelle. Je ne suis pas sûr que se soit tout le temps rationalisé par le système, du moins dans la conception initiale de l'ennemi, par contre ce qui est sûr c'est que cela joue avec l'irrationnel des populations. Une autre chose aussi c'est que si je ne sais pas si le système "fabrique" rationnellement ses ennemis, il est adroit pour les dénicher et les agiter sous le nez du peuple.
En même temps il est vrai que l'invasion de l'Irak c'était clairement rationnel, le 11 septembre (on va pas polémiquer complot...) pourrait être un élément de ce genre de raisonnement, comme les thèses affirmant que les brigades rouges ont été infiltrées par les services secrets... La question, "à qui profite le crime ?" trouve ici tout son sens.
Polack
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 24 Mai 2009, 20:26

Elle est rationnelle car elle permet de cristalliser la pensée des individus et de la population sur un sujet qui le touche violemment puisqu'il provoque la crainte, la peur en lui et dans un schéma qui élimine de fait tous les autres. Et il n'y a pas d'esprit plus docile que celui qui a peur et qui regarde là ou on lui dit de regarder.
Maitriser une peur, c'est permettre de renforcer son pouvoir oui. Ca fait partie de l'idéologie dominante inculquée par un pouvoir pour perdurer et se renforcer, tout simplement. Et le pouvoir capitaliste n'y échappe pas.
Avoir une ennemi, c'est aussi pouvoir lui mettre sur le dos bien des maux, et détourner les gens de la réalité.
D'ailleurs c'est un débat très vieux. Déjà chez Hobbes, celui ci valide un Etat absolu et tout puissant de la façon suivante: il s'agit pour les individus de confier leur liberté par peur de la mort, particulièrement de la mort violente. C'est déjà une sorte de peur fantasmée ( sauf que lui ne la voit pas fantasmée mais réelle puisque il accepte l'Etat dans ce but) qui engendre une servitude volontaire.
Ici ce n'est guère transposable, puisque la peur ne concerne pas directement la mort, mais déjà l'atteinte aux biens matériels etc.
La servitude volontaire, elle l'est de fait, parce que les gens n'ont pas conscience de cela, dont ils valident leur propre domination parce que leur esprit est préparé à cela et ne se pose même pas la question ( ça rejoint un peu les thèses de bourdieu sur la violence symbolique tout ça).
Bref je m'éloigne un peu...
Olé
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 25 Mai 2009, 20:01

Je crois que ce que tu dis à propos de Hobbes est transposable. Ça me fait penser aux théories de Robert Castel sur l'insécurité sociale. On vit dans une société du risque, on veut le moins de risque et finalement les risques se multiplient de plus en plus car on en trouve toujours de nouveaux (surtout des risques concernant les biens). Résultat : sentiment d'insécurité permanente.

La violence symbolique est ce qui permet à l'état de ne même plus avoir à légitimer son existence. Le rapport de force constitutif de l'imposition des signifiants est occulté, masqué, scotomisé. Ainsi l'ordre établi devient naturel là où il n'y a que de l'arbitraire.

Mais pour revenir à la fabrication de l'ennemi par le système, je ne disais pas exactement que ça ne fonctionnait pas de manière rationnelle, mais plutôt je me pose la question de savoir si le pouvoir en place fabrique systématiquement et de manière consciente cet ennemi. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas où c'est réfléchit, rationnel et conscient (armes de destructions massives de sadam par ex), mais je me demande dans quelle mesure c'est systématique. Je crois surtout qu'il y a une faculté à rebondir sur ce qui "représente" une menace, et que cette faculté ne résulte pas d'un raisonnement clair de la part des personnes au pouvoir. Car à un moment donné LE pouvoir c'est bien des personnes qui l'exercent. Ces individus sont autant pris dans les mécanismes de violence symbolique, d'habitus... Ce que je cherche à dire avec difficulté c'est que je crois que quand MAM se jette sur l'affaire Tarnac (du moins au début), elle y croit ! Ces gens croient eux mêmes à leur ennemi intérieur/extérieur, ils ne se contente pas de le fabriquer pour légitimer l'ordre établit.
Polack
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 25 Mai 2009, 20:38

Tout à faire d'accord Polak.

Je me permets de mettre un extrait de l'itw de julien coupat, qui je pense rentre un peu dans ce débat:

"Le flou qui entoure la qualification de "terrorisme", l'impossibilité manifeste de le définir ne tiennent pas à quelque provisoire lacune de la législation française : ils sont au principe de cette chose que l'on peut, elle, très bien définir : l'antiterrorisme dont ils forment plutôt la condition de fonctionnement. L'antiterrorisme est une technique de gouvernement qui plonge ses racines dans le vieil art de la contre-insurrection, de la guerre dite "psychologique", pour rester poli.

L'antiterrorisme, contrairement à ce que voudrait insinuer le terme, n'est pas un moyen de lutter contre le terrorisme, c'est la méthode par quoi l'on produit, positivement, l'ennemi politique en tant que terroriste. Il s'agit, par tout un luxe de provocations, d'infiltrations, de surveillance, d'intimidation et de propagande, par toute une science de la manipulation médiatique, de l'"action psychologique", de la fabrication de preuves et de crimes, par la fusion aussi du policier et du judiciaire, d'anéantir la "menace subversive" en associant, au sein de la population, l'ennemi intérieur, l'ennemi politique à l'affect de la terreur.

L'essentiel, dans la guerre moderne, est cette "bataille des cœurs et des esprits" où tous les coups sont permis. Le procédé élémentaire, ici, est invariable : individuer l'ennemi afin de le couper du peuple et de la raison commune, l'exposer sous les atours du monstre, le diffamer, l'humilier publiquement, inciter les plus vils à l'accabler de leurs crachats, les encourager à la haine. "La loi doit être utilisée comme simplement une autre arme dans l'arsenal du gouvernement et dans ce cas ne représente rien de plus qu'une couverture de propagande pour se débarrasser de membres indésirables du public. Pour la meilleure efficacité, il conviendra que les activités des services judiciaires soient liées à l'effort de guerre de la façon la plus discrète possible", conseillait déjà, en 1971, le brigadier Frank Kitson [ancien général de l'armée britannique, théoricien de la guerre contre-insurrectionelle], qui en savait quelque chose."

Je trouve ça lucide. eh oui, quand un pouvoir n'a plus d'autorité, il est fragilisé et devient bcp plus violent.
Olé
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 27 Mai 2009, 17:39

Je pensais à un truc là. A propos des points forts du capitalisme dans sa dimension de propagande médiatique : La faculté de faire croire que "tout est possible si l'on s'en donne les moyens, ou si on a de la chance, qu'on croit en sa bonne étoile". Cela masque les inégalités de départ entre les individus (inégalités sociales j'entends). Les exemples sont nombreux, on met en avant un jeune "issu de la diversité" (j'adore cette expression, très imagée... :mrgreen: ) qui est devenu chef d'entreprise, le gagnant de la star ac', dernièrement cette anglaise dont j'ai perdu le nom qui est moche, pauvre et qui chante comme Mireille Matthieu, mais qui malgré tout passe à la télé ! (c'est y pas magnifique ! et surtout ça en dit long sur les codes à respecter pour faire "carrière" dans la chanson) Le loto comme espoir de changer de vie, zinédine zidane comme modèle de trajectoire de réussite et hop ! Nous voilà avec un système dans lequel tout le monde peut devenir riche et/ou célèbre, ou rien n'est impossible etc. Ces caches misères sont très utiles au système capitaliste.

Ce que j'ai du mal à comprendre c'est qu'ils sont rarement perçus comme ça. Je ne sais pas si à d'autres époques les gens avaient besoin de rêver en voyant la vie d'autres personnes, si la grèce antique ou le moyen-âge avaient leurs "people" et leur euro million... Ça m'a l'air assez neuf comme manière de faire. Un nouvel instrument du pouvoir qui joue sur l'espoir (futile) de "réussir" par ces biais ?
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