berneri a écrit:n'importe quoi
... Bien sûr qu'on est pour des services publics quand on est libertaire ... mais pas géré par l'état ...
N'est-ce pas exactement ce que dit lepauvre ?
berneri a écrit:n'importe quoi
... Bien sûr qu'on est pour des services publics quand on est libertaire ... mais pas géré par l'état ...
Alors comme il m'arrive de poster des lettres je suis partagé:
Est-ce-que je suis pour que c'est l'état qui continue à les transporter ou bien une société privé.
"des citoyens et non des moutons"
qierrot a écrit:"Non à la privatisation de la poste" (vidéo SOLIDAIRES)
Je trouve la vidéo, plutot bien tournée, en effet mettre en avant les guichetiers-eres qui te réclament de payer des agio (''justifiés'' ou non) ça n'aurait pas été judicieux.![]()
Rejouissons nous, que il n'y ai pas fleurte avec le patriotisme ou le nationalisme (comme deja vu a la cégète cheminot). Non il y a "juste" du citoyennisme.
Besancenot et les postiers s'introduisent en Bourse
Une cinquantaine d’agents de La Poste, accompagnés d’Olivier Besancenot, ont occupé le Palais Brongniart pendant une heure et demie ce matin, pour protester contre le projet de loi transformant l'entreprise en société par actions à capitaux publics.
Le 22 septembre 2009 - par Camille Polloni1 Commentaire(s)ImprimerEnvoyer à un ami
lls n’ont pas fait dans la dentelle, les postiers. Ce matin, une cinquantaine d’entre eux (dont Olivier Besancenot) sont entrés au siège historique de la Bourse à Paris pour protester contre le nouveau statut de la Poste. Devant des vigiles un peu réticents, ils ont employé une vieille tactique de Sioux : quelques uns bloquent, le reste court.
Installés dans une salle à l’étage où ils ont tenu une assemblée générale, les occupants ont entonné « Tout est à nous, rien est à eux » toutes fenêtres ouvertes. Quelques journalistes font le pied de grue en bas et essaient de communiquer. Scène étrange, entre Roméo et Juliette et « Hé Manu, tu descends ? ». Impossible de rejoindre les trublions, le gardien de l’entrée rigole derrière ses grilles fermées (et pointues) : « allez-y, essayez de rentrer… »
Certains postiers se mettent debout sur les majestueuses fenêtres, donnant l’impression d’avoir « pris » la Bourse. Le porte-parole du NPA brandit un feu de Bengale. Des pétards et des slogans dégringolent les marches, faisant un boucan d’enfer qui interpelle les passants. Le dernier vigile en poste juste en dessous s’en va. Une heure et demie d’occupation, puis les facteurs descendent d’eux-mêmes.
« On a fait rentrer cinquante postiers à la Bourse et on a vu ce que ça donnait ! C’est pas pour eux », plaisante Olivier Besancenot. La petite troupe, surtout composée de postiers assez jeunes et arborant des autocollants du syndicat Sud, se réjouit. « Un bel exemple d’action directe ! » lance l’un d’entre eux. « C’était le bordel pour rentrer, je me suis pris un poteau », se plaint un autre.
A la sortie, pas de policiers pour les accueillir. Ceux-ci sont d’ailleurs restés plutôt discrets pendant l’opération. Direction le métro, les postiers partent rue de Vaugirard, au siège de la Poste. La manifestation lancée par l’intersyndicale a lieu cet après-midi.
Besancenot et les postiers s'introduisent en Bourse
Une cinquantaine d’agents de La Poste, accompagnés d’Olivier Besancenot, ont occupé le Palais Brongniart pendant une heure et demie ce matin, pour protester contre le projet de loi transformant l'entreprise en société par actions à capitaux publics.
Le 22 septembre 2009 - par Camille Polloni1 Commentaire(s)ImprimerEnvoyer à un ami
lls n’ont pas fait dans la dentelle, les postiers. Ce matin, une cinquantaine d’entre eux (dont Olivier Besancenot) sont entrés au siège historique de la Bourse à Paris pour protester contre le nouveau statut de la Poste. Devant des vigiles un peu réticents, ils ont employé une vieille tactique de Sioux : quelques uns bloquent, le reste court.
Installés dans une salle à l’étage où ils ont tenu une assemblée générale, les occupants ont entonné « Tout est à nous, rien est à eux » toutes fenêtres ouvertes. Quelques journalistes font le pied de grue en bas et essaient de communiquer. Scène étrange, entre Roméo et Juliette et « Hé Manu, tu descends ? ». Impossible de rejoindre les trublions, le gardien de l’entrée rigole derrière ses grilles fermées (et pointues) : « allez-y, essayez de rentrer… »
Certains postiers se mettent debout sur les majestueuses fenêtres, donnant l’impression d’avoir « pris » la Bourse. Le porte-parole du NPA brandit un feu de Bengale. Des pétards et des slogans dégringolent les marches, faisant un boucan d’enfer qui interpelle les passants. Le dernier vigile en poste juste en dessous s’en va. Une heure et demie d’occupation, puis les facteurs descendent d’eux-mêmes.
« On a fait rentrer cinquante postiers à la Bourse et on a vu ce que ça donnait ! C’est pas pour eux », plaisante Olivier Besancenot.
Mobilisons-nous contre la privatisation de La Poste!
Pas de cadeaux pour le capital !
Le gouvernement a décidé de transformer La poste en Société anonyme à l'automne, soi-disant pour la préparer à l'ouverture à la concurrence qui aura lieu en 2010.Que les dividendes des actions soient destinés à des propriétaires publics dans un premier temps, privés demain, ne change rien sur le fond. La logique d'une société en action est de dégager le plus de profits possible pour distribuer des dividendes attractifs aux actionnaires. Cela signifierait forcement une dégradation majeure des conditions de travail pour les salarié-e-s
de la Poste, comme une intensification des cadences, encore plus de pression à la vente et au chiffre d'affaire, mais aussi, de nouvelles suppressions d'emplois.
Cette dégradation toucherait également les usagers, particulièrement les plus pauvres, avec la fermeture des bureaux non rentables en zone rurale et dans les quartiers populaires, la marchandisation des rares services encore rendus gratuitement, l'augmentation du prix de tous les services payants... et la dégradation du service rendu !
Privatiser la Poste serait une nouvelle victoire pour les tenants du libéralisme qui, n'ayant pas retenu les leçons de la crise, considèrent toujours que tout est marchandisable. Cela ferait également reculer l'idée que les intérêts collectifs et les choix de sociétés nous appartiennent. La privatisation, loin de faire baisser les prix pour les usagers, ne peut qu'apporter une dégradation des prestations rendues et des pratiques peu scrupuleuses, comme le montre l'exemple de la libéralisation du secteur de l'énergie.
La lutte contre la privatisation nous concernent toutes et tous et dépasse l'organisation d'une « votation citoyenne » sans lendemain ou d'une simple pétition, fut-elle nationale. A nous tous d'appuyer les grèves de postier-es, d'élargir les manifestations pour imposer aujourd'hui à l'État l'abandon du projet de loi de privatisation. Soutenir les postiers aujourd'hui et lutter avec eux, c'est défendre nos intérêts immédiats (on voit le résultat de la privatisation à France Télécom) face à ceux d'une minorité de patrons et de dirigeants, c'est défendre nos intérêts de classe pour contrer ce nouveau recul social orchestré par la bourgeoisie.
En plus de répondre au mauvais coup que représente la privatisation, si nous voulons défendre durablement nos intérêts, nous ne devons pas nous satisfaire de la gestion des services publics par l'État. Loin d'être le garant de l'égalité, l'Etat est la force organisatrice des inégalités au service du capitalisme.
C'est lui qui organise le glissement vers le marché, de l'ensemble des activités vitales pour la société, santé, éducation, énergie, culture, communication.
C'est lui organise pour les classes dirigeantes, économique et politique, le hold-up social sur le dos de la population.
Pour une réelle égalité et pour la satisfaction des besoins de tous, nous devons promouvoir une gestion collective non-étatique des services publics. Pour rompre avec les inégalités, à la Poste, comme dans tous les domaines de l'économie, nous militons pour que les travailleurs et les usagers gèrent directement toute la production (socialisation) des biens et services ainsi que leur répartition égalitaire.
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La Coordination des Groupes Anarchistes défend l'idée d'une société communiste libertaire, sans classes ni Etat, basée sur la démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme.
Pour nous contacter : www.c-g-a.org ou cga.tours@gmail.com
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