Les points forts du capitalisme.

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Communard » 27 Mai 2009, 18:19

Je ne sais pas si à d'autres époques les gens avaient besoin de rêver en voyant la vie d'autres personnes, si la grèce antique ou le moyen-âge avaient leurs "people" et leur euro million


Bah et les jeux du cirque (pour faire court, y'avait pleins d'autres trucs à l'époque) ? Il y avait bien une classe exploitée, les esclaves, les prisonniers de guerre, qui avaient les jeux du cirque comme possible piédestal social, comme chemin possible vers une reconnaissance. Je suis pas calé là-dessus, mais je crois que ça fonctionnait un peu de la même manière. Non ?
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 27 Mai 2009, 18:51

Bah le truc c'est que les gladiateurs volontaires (y'en avait) ils étaient assez peu nombreux, alors que les candidats à loft story ! :lol: Je ne pense pas que les jeux du cirque ait pu jouer un rôle "d'ascenseur social de façade". Par contre c'était un divertissement et un moyen de calmer le peuple oui.
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Dorhinel » 27 Mai 2009, 22:45

Et au Moyen-Âge, la religion est considérable comme un moyen à long terme d'ascension.

En effet, on a un peu le même système : on a le peuple dans sa majorité, très croyant (la plupart des gens, persuadés que le capitalisme est la seule voie). On a des saints, qui se sont élevés au dessus des autres alors qu'ils auraient dû être stigmatisés (les idoles du capitalisme ; Zidane, l'écossaise qui chante...). Si on se comporte bien et normalement (réussite financière, couple moyen, tout ça) on va au Paradis (on vit bien). Si on se comporte super bien (énorme talent), on devient un saint (une idole).

Et posez-vous la question ; combien y a-t-il eu de saints, hors de toute considération genre "C'est fixé arbitrairement par le Pape, qui était le lieutenant de Dieu sur terre (-les publicitaires, les agents du capitalisme)" ?
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede conan » 27 Mai 2009, 23:27

Autre point fort du capitalisme, la capacité à faire croire à chacun qu'il porte et défend le mieux la valeur éthique (largement partagée par tous - y compris la plupart des anarchistes) de la responsabilité individuelle.
Sauf que le capitalisme porte cette valeur éthique à travers la "valeur" travail - défendue comme la valeur des honnêtes gens qui se lèvent tôt parce que eux, ils "assument".
Ecoutons les gens qui votent à droite, beaucoup ne disent pas autre chose que ça. J'ai encore entendu aujourd'hui un type au bistrot du coin, cracher sur les "révolutionnaires" et ajouter "j'ai bossé toute ma vie pour gagner de l'argent, honnêtement, que ceux qui se plaignent se sortent déjà les doigts du fion et là ils pourront parler d'améliorer le monde", ou encore "moi je soutiens les gens qui veulent sauver les valeurs du travail, les branleurs qu'ils aillent se branler dans le Caucase" (j'ai eu beaucoup de mal à réfréner un fou-rire ! décidément le bistro c'est génial !)
Ce type se disait clairement anti-"gauche", et se revendiquait de "droite", disait qu'il ne croyait "qu'au travail". Il avait pas l'air d'un bourgeois, plutôt d'un type qui vient de finir sa journée, avec plein de peinture sur son bleu de travail.
Ca m'a fait cogiter.
Le truc, c'est qu'il n'a pas forcément tort sur son instinct de base : il part d'une valeur éthique communément partagée au sein de la société : c'est en se responsabilisant, individuellement et (si possible) collectivement, qu'on peut changer les choses. En voilà bien, une valeur anarchiste. Fondée sur un instinct porté par plein de monde !
Mais là où il se goure et se fait avoir jusqu'au trognon, là où le capitalisme parvient encore à emporter l'adhésion de lui et de tout plein de gens, c'est que précisément, le travail en société capitaliste consiste, de par ses postulats profonds, de par sa nature même d'exploitation économique et d'aliénation décisionnelle, en une renonciation à la responsabilité individuelle.
Le capital se masque sous la valeur "il nous faut assumer nos vies, en être responsables", alors même qu'il ne se renforce que dans les interstices multiples de la renonciation ; alors qu'il est le renoncement institué. Renoncement à assumer une activité que l'on entreprend, renoncement à tisser une solidarité humaine, repli lâche et peureux sur la relation marchande, sur la délégation du pouvoir etc...
La responsabilité individuelle (chacun doit s'investir pour construire sa vie) n'a bien de sens que dans un projet de vie basé sur la force éthique de la confiance en soi, aux autres, valorisant l'entière possession de ses moyens, décisionnels comme économiques, et que la solidarité est efficace à condition d'associer des gens capables d'endosser cette responsabilité individuelle.
Je crois que sur ce terrain, on peut faire connaître certaines réflexions anarchistes à beaucoup plus de monde qu'on ne le croit, à condition de n'avoir pas peur de prendre du temps pour discuter, à condition de respecter les gens même s'ils sont empêtrés dans la toile des illusions dans lesquelles le système les a conditionnés.
Je discutais encore hier (assez longuement) des grands principes classiques de l'anarchisme avec un gendarme qui bloquait l'accès au medef, lui retournant ses arguments un à un avec calme. Nous avons tort, lorsque nous ne pouvons pas avoir le rapport de force, de ne pas chercher à convaincre et à nous enfermer dans la posture : ce pauvre gendarme n'avait jamais, jamais pensé à tout ce que je lui ai dit. Il est sorti un peu chamboulé de notre entretien, c'était très visible. je suis certain qu'il ne sortira pas sa matraque si vite, la prochaine fois qu'il verra quelqu'un porter un drapeau noir.
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 28 Mai 2009, 13:51

Sur la "valeur travail", je crois qu'il faut sortir de l'impasse du "on ne veut plus bosser du tout !". J'en ai fait la remarque à un pote en manif qui gueulait ce genre de truc. Ça nous fait passer pour des guignols, pour des fainéants, ce qui ne devrait pas à mon sens être le cas. Il faut simplement insister sur le fait que c'est l'association de cette "valeur travail" à la "valeur pognon" que nous remettons en cause, le salariat et la spoliation des moyens de production, la notion de profit. Ça contribue autrement à nous couper des travailleurs, du monde ouvrier etc. Je crois qu'un certain nombre de personnes ne sont pas au clair avec ce sujet et voient dans une société anarchiste une sorte de pays de cocagne. Ce qui est certain tout de même c'est qu'à produire en fonction de nos besoin au lieu de créer de la "demande" pour écouler des stocks (dont on jette une bonne partie), il est envisageable que nous travaillions moins, et même beaucoup moins dans certains domaines. Ça nécessite de clarifier le discours. J'ai moi même mis du temps à comprendre que "cracher sur le travail", c'est con et réducteur, et c'est surtout le fait de quelqu'un de coupé de certaines réalités. Les anarchistes ne devraient pas passer pour des gens contre le travail, mais bien pour des gens qui remettent en cause le travail tel qu'il est organisé actuellement.

Sur la notion de responsabilité, elle va effectivement avec. Là où la plupart des gens pensent qu'être responsable c'est aller voter, bosser pour "nourrir sa famille", "élever ses mômes", et surtout, surtout ne pas faire de vague. Se concentrer sur son petit bonheur privé et tenir l'utopie pour de la rêverie. Je m'emploie régulièrement, par la discussion, par l'écoute, à tenter de mettre en lumière le rôle infantilisant d'une hiérarchie, du cloisonnement, du découpage des tâches... En termes de conditions de travail, d'organisation à petite échelle, je suis souvent compris. Là où les gens commencent à ne plus du tout me suivre c'est quand on cause déresponsabilisation politique, captage de souveraineté par l'état et aliénation décisionnelle bref, l'inverse de la responsabilité individuelle. Il y a ici une déconstruction du discours citoyenniste à mettre en œuvre, et en profondeur ! Les gens (je pense à certains proches surtout), ne font pas le rapprochement entre leur délégation de pouvoir politique et la relation marchande qui s'insinue dans leur travail, dans leur vie privée même. Le salariat est incompatible avec la responsabilité de l'individu, de même que la désignation d'un "représentant" politique. Je crois aussi que le mot politique est devenu quelque chose synonyme de "c'est pas pour moi", "je ne suis pas compétent", "c'est un truc de mecs en costards sortis de l'ENA". Alors que c'est justement tout sauf ça ! C'est l'organisation collective du quotidien, respectueuse de l'individu et de son autonomie. En tous cas c'est ce que j'essaye de mettre en avant.

Je crois que tout ça d'une manière générale a à voir avec "l'ignorance" de la plupart des gens à propos de l'anarchie et de ses grands principes. Ici le dialogue est effectivement, lorsqu'il est possible, notre meilleur atout. C'est presque de pédagogie qu'il faut faire preuve ! Là je pense que beaucoup verrait dans la pratique quelque chose de quasi "naturel", qui coule de source, quand on explique les idées sans parler directement d'anarchie on tombe d'accord ! Mais si on dit le mot là... ça coince.

Mon petit exemple de "pédagogie" sur nos idées. (j'en ai peut être déjà causé sur un autre post) Avant le départ d'une manif (celle de janvier je crois), on déplie notre banderole "des barricades aux ateliers organisons nous !", A cerclés, drapeaux noirs et compagnie... Un groupe de quatre lycéens s'approche et entame la discussion, "c'est quoi vos idées ?". Là où je crois qu'ils pensaient tomber sur un chien fou qui gueule "à mort l'état !", "on va tout péter !", ils sont tombés sur un type calme qui leur disait qu'il n'y avait pas besoin de chef pour s'organiser. En face ça n'allait pas loin "bah si y'a besoin d'un chef !", mais au bout de la discussion je crois avoir semé une petite graine dans leur esprit (est-ce prétentieux ?). Je leur ai même filé une référence de bouquin à lire (un vrai prof ! héhé). Il faut changer le regard des gens sur l'anarchie, clarifier notre discours (même si ça demande de revoir nos arguments à leur base la plus réduite), le plus difficile étant de démontrer "qu'en pratique ça marche".
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede abel chemoul » 28 Mai 2009, 15:17

Plutôt que les mécanismes complexes du système (offre/demande/innovation/accumulation du profit et autres) je crois que c'est sa nature très basique qui permet au capitalisme de se perpétuer.
A mon avis le capitalisme survit surtout parce que qu'il n'est rien d'autre qu'une codification de la loi de la nature, il est dans la continuité directe de la vie animale et que ça contente nos instincts animaux.
Contrairement à l'anarchisme ou autre système égalitaire il ne demande pas à l'Homme de dépasser sa nature animale, c'est un peu la solution de facilité. La hiérarchie, la concurrence, l'assujetissement de l'autre, etc, c'est très animal tout ça.
Sauf que l'humanité l'a codifié, le développement de l'intelligence et la vie en sociétés numériquement importantes nous y a forcé. Il y a des "règles" et des "principes" qui assurent la "justice" à tous y compris au plus faible: l'égalité des chances, le mérite, toutes choses qui donnent un verni à la loi du plus fort.
C'est du moins l'illusion que ça donne au plus grand nombre. Pour moi la société capitaliste c'est la loi de la jungle + l'illusion de justice. Tant qu'on aura pas brisé cette illusion chez les gens ils ne s'intéresseront pas à un autre système. On le voit bien, le capitalisme ne vacille que lorsque ce verni est trop attaqué par la réalité des faits.

Mais en fin de compte on peut résumer tout le capitalisme à des notions animales, en définitive Sarkozy n'est que le mâle alpha de la meute française.

Dans une optique évolutionniste le capitalisme peut être vu comme une phase normale des sociétés humaines, simplement il serait temps que l'évolution fasse un bond en avant!
Et pour ça il faut favoriser l'accès à la culture et à la connaissance qui éloignent l'homme de son statut de simple animal. Mais comme le capitalisme empêche cet accès à une part significative de la population...

Ah! Et j'y pense, le capitalisme a quand-même pondu une évolution par rapport à la loi de la jungle classique, la reproduction sociale.
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede conan » 28 Mai 2009, 21:40

C'est pas faux, mais la nature humaine ce n'est pas que ça quand même, c'est aussi des trésors de ressources, de créativité et d'entraide en cas de galère (bombardement, tremblement de terre, inondation...). Et la nature ne s'exprime pas tant par la compétition que par l'inscription dans une harmonie -cf Kropotkine, ou La loi du plus faible, de J-Marie Pelt.
Et la nature humaine, c'est aussi, comme tu le dis, le besoin permanent de légitimer par l'éthique. Même l'assassin s'en cherche une. Tout le monde essaie de se justifier.
Je ne sais pas s'il est possible de définir l'humain comme un animal compétitif par nature, d'autant que les animaux ne sont pas plus compétitifs que ne le réclame leur survie.
Je crois que l'homme est riche de potentiels immenses, d'empathie, de capacité à inventer, à s'ouvrir aux autres et au monde... tout autant qu'il est capable de la bêtise la plus crasse, du repli le plus égoïste, du délire fanatique le plus sidérant, de la sclérose la plus triste.
Je crois que l'éducation des individus aux schémas qui régissent les rapports humains joue un rôle déterminant dans l'éthique complexe d'une société.
Dans la nôtre, il s'agit encore de plier chaque individu, dès sa naissance, à la hiérarchie, à l'obéissance intégrée, au sein de la famille dès le début de la vie -les torgnoles sont moins données spontanément mais la morale chrétienne père-fouettarde-geignarde-frustrée à la papa est toujours aussi prégnante. Puis très vite, de l'école, puis du taf. Le temps et l'espace sont, contrairement à la nature, artificiellement clos, en une projection délirante d'abstractions, de concepts étriqués appliqués au réel. En cadrant et en enfermant temps et espaces en une succession d'éléments clos, il s'agit d'atomiser l'individu en l'enfermant à jamais dans les clapiers économiques et mentaux. En canalisant toute forme de liberté dans le choix misérable de quoi consommer et de quoi voter, grâce à la télé, grâce au vedettariat de la coolitude, grâce aux cravatards qui nous invitent à la mascarade électorale... partout, il s'agit de mettre en avant le signe, le signifiant, le spectacle, plutôt que la vie.
L'argent est l'aboutissement de la tyrannie du signe, de l'aliénation abstraite. Représentant la peur d'autrui qu'implique la marchandisation des rapports, la légitimation de l'arnaque consubstantielle à toute économie privée, c'est le règne de la duperie matérialisée, de l'irréel pris pour le réel ultime.
Toute cette propagande est diffuse, mais globale, notre cerveau est si impregné de tout ça, que malgré sa souplesse et son infinie capacité à inventer, il suit en automate, parce que toutes les dimensions de la vie infligent comme une évidence à l'homme, né pour être libre, qu'il doit accepter et perpétuer l'aliénation... comme une nécessité. Cette évidence de la duperie néanmoins demeure, et toute incartade, toute manifestation de liberté réelle provoque une telle gêne honteuse chez les serfs volontaires qu'ils projettent leur aigreur et leur honte sur ce qui leu renvoie l'image de leur lâcheté.
La réussite du pouvoir capitaliste, c'est d'intégrer transcendance, signe, hiérarchie et marchandisation de tout, tels un logiciel dans chaque individu. De sorte que chaque individu devienne acteur de sa propre dégradation, devienne lui-même le bourreau, le castrateur.
Pas facile d'être anar... l'anarchie a pour paradoxe l'impossibilité de révolutionner globalement les consciences autrement qu'en renversant le système global, mais l'évidence que ce renversement ne peut être construit et porté à ses débuts que par des personnes assez fortes pour changer d'elles-mêmes leur conscience.
conan
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Olé » 29 Mai 2009, 14:02

Avec tout ce qu'il y a là il y aurait de quoi faire un sacré pavé. :)

"Je ne sais pas s'il est possible de définir l'humain comme un animal compétitif par nature"

Moi je sais, c'est non. Dire l'inverse c'est valider hayek et consort, et le postulat d'ou part toute la théorie néolibérale.
A bas l'homoeconomicus et toute pseudo justification de celui ci.
Olé
 

Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Polack » 29 Mai 2009, 15:08

Pas facile d'être anar... l'anarchie a pour paradoxe l'impossibilité de révolutionner globalement les consciences autrement qu'en renversant le système global, mais l'évidence que ce renversement ne peut être construit et porté à ses débuts que par des personnes assez fortes pour changer d'elles-mêmes leur conscience.


ça me fait penser au film matrix... :mrgreen:

sur la question de la nature humaine, je ne crois pas que l'homme soit un animal naturellement "compétiteur", au contraire si l'homme a pu sortir de sa condition d'"animal", c'est par la coopération. La compétition, cette "saine émulation" mise en avant par le libéralisme notamment, a commencé le jour où un type à mis un enclos et a dit : "ce qui est à l'intérieur est à moi !". Il y avait certainement des aspects de compétition au sein des groupes, et il y en aura certainement toujours, on a sans doute un penchant pour ça. Mais ce qui fait la force de l'humanité c'est notre capacité à coopérer d'où l'adage : "l'union fait la force."

Là où le capitalisme est très fort c'est qu'il se donne en principe (entre autre) que : la somme des intérêts individuels concourt à l'intérêt général. théorie de la main invisible etc. Les gens gobent ça, la compétition se généralise et devient même légitime.
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Re: Les points forts du capitalisme.

Messagede Tuxanar » 30 Mai 2009, 23:19

Le capitalisme n'a qu'une seule et unique force : celle d'être le système dominant. Les gens n'ont pas envie naturellement de sortir de leur quotidien : de mettre en danger leur famille, leur survie (si la révolution rate, alors le(a) révolutionnaire a tout perdu). Ils(elles) ne le font qu'uniquement s'il(elles) pensent que le jeu en vaut la chandelle, qu'ils(elles) ont plus à gagner qu'à perdre.

Si on vivait dans un monde libertaire et anarchiste organisé, qu'il ne semblait n'y avoir aucune alternative, seuls une minorité se révolterait et serait pris pour des rigolos.

Après, on peut citer une certaine cohérence idéologique vis à vis de la liberté qui est opposable devant la justice, donc seuls ceux qui ont le temps et les connaissances peuvent la sauvegarder que ce soit contre l'État ou contre les particuliers.
On peut encore dire qu'il satisfait une partie des instincts des êtres humains : esprit de compétition, égocentrisme...

Mais tout cela n'est de la rhétorique, des arguties intellectuelles devant la principale raison de sa forme : le fait même d'être une réalité qu'on peut sentir partout : publicité, travail, médias (films, infos, cours...). C'est pour ça qu'il survit, les gens ont trop peur d'aller au bout de leur révolte et de détruire le système.

C'est à nous de convaincre la population que l'anarchisme est une alternative crédible. Le travail sera dur, pénible. Il faut reconstruire des idées qui ont été détruite pendant les 20 dernières années.
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