Les industriels du disques, qui comme vous le savez défendent la culture ("notre" culture) cette semaine dans la ville populaire de cannes ont décidé de supprimer les drm (direct rights managements) - c'est à dire des bouts de codes intégrés dans les morceaux de musique numérisés par leurs soins, et vendu sur les supports cd's ou via le net. Ces dispositifs anti-piratages, en gros permettant de dénoncer ceux qui n'avaient pas payer pour écouter le morceau avaient le terrible inconvénient de ne pas être interropérables, c'est à dire de ne pouvoir être lu que par un type de logiciel ou matériel. Bref, si vous achetiez un morceau de musique sur le web, vous étiez contraint de l'écouter sur votre ordinateur - impossible de le graver sur un cd pour l'écouter sur votre hi-fi ou dans votre bagnole.
Donc, les industriels de la culture (non ne rigolez pas c'est comme ça qu'ils se présentent), avec en-tête Pascal Nègre le patron d'universal ont décidé de supprimer les drm's - En fait, ne croyez pas qu'il s'agit d'un geste d'appaisement vis à vis des méchants internautes pirates de la culture, mais le bonhomme se fait fort de nous expliquer que la riposte graduée qui devrait être adopté en février par le gouvernement serait une garantie pour préserver efficacement ce patrimoine culturel que notre ami Pascal (l'industriel de la culture, pas le philosophe) et ses amis tiennent à conserver pour notre bien - patrimoine que les pilleurs du net menaçent gravement !
Cependant, il semble que notre ami qui nous veux tant de bien, n'est pas lu l'étude néerlandaise qui a établi la corrélation entre piratage et augmentation des ventes de musique - en gros, plus les pirates pirates, plus ils achètent de musique. Ainsi, grace aux découvertes réalisées via le téléchargement dit illégal, les pirates se transforment en consomateurs de musique "industrielle" (dans le sens commercial bien entendu, pas le style) -> source : http://www.ecrans.fr/Le-piratage-et-ses ... ,6189.html