Librairie libertaire lyonnaise militante depuis 1978
5 rue Sébastien Gryphe Lyon 7e.
Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h.
Tél-fax : 04 78 61 02 25
Site : http://lagryffe.net/
Présentation de la librairie
Née en 1978 l’initiative de libertaires non organisés spécifiquement, La Gryffe est une librairie associative régie par la loi du 1er juillet 1901.
- La Gryffe diffuse en particulier les productions (livres, brochures, revues, journaux, disques, K7 audio et vidéo, CD) qui proposent une critique anticapitaliste et antiautoritaire de la société et rendent compte des luttes sociales. Par ses objectifs et les engagements de ses membres, la librairie est une des composantes du mouvement libertaire, autogestionnaire et anti-autoritaire [1].
- La Gryffe se réfère aux expériences passes et présentes de ce mouvement pour contribuer l’essor des luttes anticapitalistes (qu’elles s’en prennent au capitalisme libéral ou tactique), mais également des luttes antifascistes, antiracistes, antimilitaristes, anticléricales, féministes, écologistes.
- La Gryffe est partie prenante du combat contre toutes les formes de pouvoir et de ce fait refuse l’tat, les chefs et la hiérarchie et les relations induites par les rapports de domination (homme-femme, adulte-enfant, intellectuel-manuel, enseignant-enseigné).
- La Gryffe dispose d’une salle de réunion dans laquelle elle organise des activités (débats avec une ou un auteur, une ou un acteur d’une lutte ; expositions ; soirées vidéo) nourrissant la réflexion et favorisant la discussion.
- La Gryffe dite un trimestriel, La Griffe, qui fait une large place la critique de livres, mais comporte aussi des articles d’information et de réflexion.
- La Gryffe est gérée collectivement par une équipe exclusivement constituée de bénévoles qui se répartissent les taches pratiques : tenue des permanences ; choix et achat des ouvrages ; organisation des activités ; rédaction et réalisation du journal ; comptabilité ; aménagement et entretien du lieu.
Une réunion hebdomadaire permet de traiter les affaires courantes, tandis qu’une assemble trimestrielle est l’occasion de débats plus approfondis sur les orientations de la librairie.
La Gryffe est donc un outil pour le développement, Lyon comme ailleurs, d’un large mouvement libertaire ; un lieu de pratiques, d’changes et d’élaborations d’ides pouvant permettre tous ceux et toutes celles qui subissent et refusent l’exploitation et l’oppression de réfléchir et d’agir pour leur mancipation.
[1] Voir l’article : La Gryffe et la multiplicité des composantes du mouvement libertaire
http://www.lagryffe.net/journal_la_grif ... le162.html
--------------------------------------------------------------------------------
Librairie La Gryffe : 5 rue Sbastien Gryphe, 69007 LYON.
Ouverture du lundi au samedi de 14 19 h
Tel/fax : 04 78 61 02 25.
Pour nous joindre par courriels...http://www.lagryffe.net/article291.html
Mercredi 2 octobre 2013 à 19 heures
Résistances et alternatives en Grèce sous la botte du FMI et de l’EU.
Film et débat avec Y. Youlountas et des camarades grecs
Coorganisé par la librairie et la Fédération Anarchiste
Samedi 5 octobre 2013 à 15 heures
Les caisses de solidarité et de résistance
Face à la crise et aux risques sérieux d’effondrement de l’Etat Providence et de ses vastes appareils bureaucratiques d’assurance et de répartition (retraites, santé, famille, chômage, etc.), on peut observer un peu partout et sous des formes diverses, des tentatives locales et volontairement circonscrites pour établir directement, entre nous, dans des petits groupes, les bases d’une solidarité nouvelle, construite à partir d’une autre logique que celle de l’Etat et prétendant, à la fois, faire face à la jungle capitaliste et lui substituer un monde radicalement différent.
Un premier débat a eu lieu au printemps à la Gryffe. Nous vous proposons d’en tenir un second à partir d’une autre expérience actuellement en cours.
En quoi la constitution d’une caisse de solidarité volontairement restreinte (pas plus de vingt participants), reposant sur des cotisations égales pour tous (dix euros par mois) et dont le fonctionnement repose entièrement sur le consensus (et non sur le vote), peut elle constituer une alternative à la sauvagerie du libéralisme comme aux machines bureaucratiques de l’Etat Providence ? La réponse se résume en un seul mot : Le nombre.
Pas le nombre statistique et anonyme des « adhérents » aux mutuelles et aux grands organismes de retraites, d’assurance et de sécurité sociale, là où l’individu est à la fois tout est rien, un simple numéro, un atome passif et sans pouvoir sur ce dont sa vie dépend.
Mais le nombre des collectifs affinitaires ainsi constitués : une multitude de caisses entièrement autonomes et autogérées, amicales et solidaires ; une multitude de foyers de vie pouvant librement s’associer pour telle ou telle aide ponctuelle ou durable, soutenir tel ou tel projet, dans un cadre où toute décision est discutée dans des groupes restreints, sans appareils centralisateurs ou représentatifs ; des discussions d’autant plus approfondies que chaque décision est prise au consensus, localement et partout, sans que cette démultiplication des caisses ne cesse pour autant de constituer une force considérable :
◾ 1) en raison de leur décentralisation, de l’investissement de leurs membres et de leurs modes de décision ;
◾ 2) mais aussi en raison des conséquences purement financières de cette démultiplication.
Comment construire une alternative à nos impuissances actuelles ? Telle est la question à laquelle nous vous invitons à venir discuter.
Pot de rentrée de la librairie
Samedi 5 octobre 2013 à partir de 18h30
Après la Grèce et ses luttes, les caisses de solidarités et de résistance, nous vous convions au pot de rentrée du collectif sous le mot d’ordre (approximatif) :
"Serrons-nous les coudes, sans oublier de les lever " (avec toute la modération anarchiste souhaitable )