Samedi 5 décembre à 14h30 à la librairie La Gryffe
Rencontre débat autour du livre Le Mali rêvé en présence de son auteur
Rencontre Débat autour du livre Le Mali rêvé. Essai (2015, L’Harmattan, coll. Points de vue) en présence de son auteur Mohamed Amara
« Dans cet essai sur les racines de la violente crise politique qui agite le Mali depuis 2012 l’auteur démontre que l’une des premières causes réside dans les fragiles soubassements du système politique malien. Depuis les années 1960, il est en proie aux visions fantaisistes et aux promesses démocratiques illusoires de représentants irresponsables, corrompus et acteurs directs du narco-terrorisme. Loin d’être un cri de désespoir, cette analyse vise à panser les blessures d’un pays riche et multiculturel ». Le Mali rêvé est la métaphore pour dire qu’un autre Mali est possible. Le « Mali rêvé » c’est donc celui qu’on projette, non pas comme un mirage mais bien comme un pays qui construit sa démocratie, inspirée de ses traditions sociales. Un pays qui valorise ses traditions locales et ses richesses au bénéfice politique de tous. Un pays unifié, juste, laïc, pacifiste, digne et libre.
Samedi 5 décembre à 17h30
Projection du film documentaire "Les années suspendues, chronique d’une figure de l’autonomie ouvrière en Italie"
LES ANNEES SUSPENDUES est un film documentaire de Manuela Pellarin
Ce film est inclus dans l’ouvrage :
« Pouvoir ouvrier à Porto Marghera.
Du comité ouvrier à l’assemblée régionale (Vénétie 1960-1980). »
La projection sera précédée d’une présentation et suivie d’une discussion avec la présence d’un des traducteurs de l’édition française.
Après la Fiat et la Magneti Marelli, voici la chronique d’une troisième figure de l’autonomie ouvrière italienne : le Comité de la Montedison à Porto Marghera (près de Venise), monté avec l’aide du groupe Potere Operaio, qui se transformera en Assemblée autonome à partir de novembre 1972 et étendra son influence à une partie de la Vénétie.
Cet épisode d’autonomie ouvrière dépassa dans ses formes et son contenu tant les syndicats que les partis politiques et prolongea son influence hors de l’usine pour affronter tous les aspects de la domination capitaliste. En replaçant ce conflit dans une vague de rébellion qui a secoué l’Italie pendant une dizaine d’années : des usines aux universités, des quartiers populaires aux collèges, cette secousse sociale et politique repose sur des mouvements de grève le plus souvent sauvages et très durs (cortège interne, refus de la délégation, attaque des jaunes et du commandement d’usine, grèves articulées) mais aussi sur un mouvement d’auto-réduction des loyers et des prix (alimentation, électricité, transports publics, etc…).
Tant dans la description que l’analyse, le film documentaire « Les années suspendues » et l’ouvrage « Pouvoir ouvrier à Porto Marghera » permet à toutes et tous de se faire une idée de la richesse de ce mouvement et des questions qu’il a soulevées d’autant que les questions concrètes posées par la lutte de cette époque n’ont été résolues ni hier, ni encore aujourd’hui.