La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 16:51

Jeudi 19 octobre 2017 à 19h

Réunion de présentation du Lyon Antifa Fest

Afin de présenter la programmation et les idées pour l’organisation du Lyon Antifa Fest 2017 nous vous invitons à venir nous rencontrer.
Le Lyon Antifa fest aura lieu le 14, 15 et 16 Décembre 2017 avec en parallèle une manifestation antifasciste et anticapitaliste le 17 Décembre à Lyon.
Sur toute la semaine nous voudrions proposer des conférences, projections, débats autour de ces thèmes.
Venez nous voir à la gryffe le jeudi 19 octobre 2017 à 19h00.

L’orga du Lyon Antifa Fest

https://rebellyon.info/Reunion-de-prese ... tifa-18245
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 26 Oct 2017, 23:26

Samedi 28 octobre à 15h

Rencontre/debat autour du livre "A45 mise en examen"

La librairie La Gryffe vous invite samedi 28 octobre a 15h à une conférence/Débat autour de l’ouvrage "A45 mise en examen" en présence d’une des auteures, Julia Lourd.

"La liaison Saint-Étienne-Lyon a toujours été d’actualité. Aujourd’hui elle est cruciale. Ce bout de route d’une cinquantaine de kilomètres divise et fait couler beaucoup d’encre. L’A45 est ardemment attendue et défendue par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Loire et ses édiles pour qui le développement économique de l’agglomération stéphanoise dépend d’une autoroute aujourd’hui saturée, peu fiable et dangereuse, disent-ils. Cette nouvelle autoroute en doublon de l’existante, entre La Fouillouse et Brignais, est projetée depuis les années quatre-vingt-dix et n’obtient pas, c’est le moins que l’on puisse dire, l’assentiment des communes qui seront sacrifiées au passage, comme La Fouillouse et La Talaudière. Les associations répondent point par point aux arguments avancés et proposent des solutions et alternatives propres à préserver le cadre de vie des habitants et les terres agricoles des verdoyants coteaux du Jarez et du Lyonnais, tout en dynamisant un territoire qui jadis fut à la pointe de l’innovation. L’utilité publique a peut-être été prononcée trop vite à force d’éléments dépassés. Ce livre retrace l’histoire du dossier, analyse les arguments et donne les éléments de réflexion pour l’avenir d’une vallée aujourd’hui en déshérence."

https://rebellyon.info/Rencontre-debat- ... mise-18306
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 01 Nov 2017, 20:15

Samedi 4 novembre 2017 à 15h

"A la hauteur de nos désirs" : un débat et un film sur les squats à la Gryffe

Dans le cadre du mois de Novembre libertaire nous vous invitons à projection du film de Yannick Gallepie "A la hauteur de nos désirs"samedi 4 novembre a 15h a la librairie la gryffe en présence de l’auteur.

Aux douze coups de minuit, un 31 décembre, un grand coup de pied de biche ouvre un accès sur un nouveau lieu, sur de nouvelles possibilités pour cinq squatteureuses. Dans 48 heures, ielles ne pourront plus être expulsé-es sans une décision de justice et des semaines de délai. En attendant, ielles occupent.
A la hauteur de nos désirs est une fiction dans l’univers des squats, une plongée dans un bâtiment vide, une école désaffectée, que cinq personnes veulent faire revivre en l’occupant. Dans 48 heures, elles ne pourront plus être expulsées sans une décision de justice et des semaines de délai. En attendant, elles occupent, créent du quotidien et se projettent dans cet espace.
Entre le teen movie politique et le thriller contemplatif, cette fiction lyonnaise essaie de parler différemment de ce qui se joue dans les pratiques des squats, du politique à l’intime.
C’est aussi une tentative de faire des films autrement, d’écarter l’industrie cinématographique à grands coups de Do It Yourself, de récups en tout genre et de rapports humains.

https://rebellyon.info/Un-debat-et-un-f ... uats-18320
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 19:50

Projection du documentaire « Thala : une autre histoire de la révolution tunisienne » le 2 décembre à 15h

Samedi 2 décembre à la Gryffe Projection du documentaire « Thala - une autre histoire de la révolution tunisienne » suivie d’un débat avec les réalisateurs

C’est à partir de la révolte de Thala dans la région de Kassserine en Tunisie que le pouvoir tunisien a commencé à perdre sa guerre sociale contre la population. Malgré une forte répression, les manifestations des habitants de ce village pauvre, les thalois, ont réussi en janvier 2011 à ouvrir la voie à la chute de Ben Ali.
Projection et discussion avec les réalisateurs Paolo Kahn et Aleister Sutton, samedi 2 décembre à la librairie La Gryffe

https://rebellyon.info/Un-film-sur-les- ... olte-18437
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 05 Déc 2017, 20:13

Rencontre/débat autour du livre « L’école du peuple » le 9 décembre à 15h

Samedi 9 décembre à 15h. Rencontre/débat à la Gryffe autour du livre de Véronique Decker, L’École du peuple

Image

Tiré de son quotidien d’enseignante à Bobigny dans une école REP +, le livre de Véronique Decker L’École du peuple est une référence au livre de Célestin Freinet Vers une école du peuple, car elle même utilise cette pédagogie. L’École du peuple est un recueil de petits textes où elle aborde, parfois avec humour, l’éveil au monde par la pédagogie Freinet mais aussi l’injustice que vivent les quartiers populaires. Elle défend là surtout le droit de chaque enfant à apprendre durant son enfance plus que ce que ses parents peuvent lui transmettre. Un droit de plus en plus menacé par des gouvernements successifs qui n’ont cessé d’appauvrir l’école publique en l’arrosant de préconisations contradictoires tout en la privant de moyens et de personnels.

https://rebellyon.info/L-ecole-du-peuple-18464
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Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 18:03

Vendredi 15 Décembre 2017 à 18h

Se défendre et attaquer : discussion sur la nouvelle loi de sécurité intérieure

Le 15 Décembre, 18h-21h, librairie la Gryphe (5 rue Sébastien Gryphe Lyon 7) En présence d’un représentant du Syndicat de la magistrature, de Me Crusoé avocat au barreau de Paris, membre du Syndicat des avocats de France et d’un camarade assigné à résidence pendant la COP21.

L’état d’urgence est mort, vive l’état d’urgence !

A sa place une nouvelle loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » a été promulguée le 30 octobre 2017 sans grande résistance. Le texte permet la transposition dans le droit commun de mesures de l’état d’urgence telles que les interdictions de séjour, les pointages au commissariat et les périmètres de protection, en ayant pris soin de les rebaptiser avec euphémisme. Par exemple, l’idée désagréable de perquisition nocturne est déguisée en « visite » et on nous assure que cela ne concerne que les terroristes.

Mais deux années d’état d’urgence nous ont appris que la notion de terrorisme est élastique, que toutes les catégories « dangereuses » ont leur fiche – qu’elle soit S ou Eurodac, et que la garantie de l’ordre public est le joker de l’exécutif. Terrorisme, notes blanches et ordre public justifient un arsenal de contraintes préventives, à la différence de la sanction qui tombe suite à une condamnation. C’est l’institutionnalisation d’une logique du suspect où le principe de précaution prime sur les libertés. Mais s’agit-il d’un nouveau paradigme ou de la formalisation de pratiques pré-existantes ?

L’enjeu est de savoir ce que cette nouvelle loi fait à nos vies : qui vise-t-elle, risque-t-on plus de répression et que recouvre-t-elle ? Est-il question de lutter contre le terrorisme ou de discipliner la population ?
Par ailleurs, s’il n’y a ni procès, ni jugement, voilà qui pose la question de comment se défendre. Quel recours si l’on est visé ? Maintenant que la loi est passée, pouvons-nous contre-attaquer ?
Pour tenter de construire des réponses collectives à ces interrogations, nous vous invitons à une discussion publique en présence d’un représentant du Syndicat de la magistrature de Lyon, de Me Crusoé, avocat au barreau de Paris et d’un camarade assigné à résidence pendant la COP21. Nous partirons de la thèse qu’il y a une lutte à mener sur le plan juridique, pas tant au nom de la justice ou de l’état de droit, que pour être en mesure
de riposter et d’attaquer sur le terrain du droit dont l’évolution modifie nécessairement nos façons d’agir.
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 25 Jan 2018, 21:31

Samedi 27 janvier 2018 à 15h

Rencontre/débat : Les Trimards et mai 68 à Lyon

Samedi 27 janvier à 15 heures à la librairie La Gryffe, rencontre/débat avec Claire Auzias, autour de son livre Trimards. « Pègre » et mauvais garçons de Mai 68, , préface de John Merriman, ACL, octobre 2017.

Dans ce livre Claire Auzias à l’aide de témoignages et de documents d’archives inédits fait une chronique d’un « mai 68 provincial » qui a eu la particularité d’être marqué par la mort d’un commissaire de police lors d’une nuit d’émeute le 24 mai.
Ce n’est pas une simple chronique c’est aussi une réflexion sur la solidarité active qui s’est tissée entre des révoltés et des étudiants occupant la faculté des lettres et des « trimards » lyonnais. Refusant spontanément l’exploitation sédentarisée, ces « trimards » comme les katangais de la Sorbonne ou les loulous de Grenoble, parfois assimilés à des « beatniks », s’inscrivent dans la longue histoire des marges individualistes de la révolte contre ce monde où ils retrouvent les « hobos » …
À partir de l’histoire de la partie lyonnaise du mouvement du 22 mars, et d’archives privées d’activistes, Claire Auzias, elle-même liée au mouvement lycéen de la période, reprend la chronique de ce qui a été occulté, oublié ou déformé par le récit dominant des évènements. Depuis l’organisation des manifs confrontées aux manœuvres syndicales ou politiciennes des groupuscules gauchistes cherchant à récupérer l’immense espoir de cette fête des sens et des idées, jusqu’à la répression qui s’abat sur les trimards, toute la « geste » des révoltés est encadrée là par un travail d’historienne appuyée sur les archives de la police.
L’analyse ne s’achève pas sur le reflux des années suivantes mais elle s’attarde aussi sur la lutte du Comité lyonnais pour la libération des prisonniers politiques (CLPP) qui avait pour but de libérer les « trimards » emprisonnés pour la mort du commissaire décédé lors de l’émeute du 24 mai. Ce comité isolé mais actif et soutenu par quelques anarchistes et des situationnistes verra quand même en 1970 l’acquittement des inculpés. Il y a dans toute réalisation d’un projet émancipateur des invités imprévisibles, dont les trimards lyonnais constituent une des figures, l’émergence de contradictions que l’analyse collective se doit de mettre à jour et de dépasser. L’aventure subversive ne peut que se confronter au réel.

https://rebellyon.info/Les-Trimards-et- ... Lyon-18616
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 12 Mar 2018, 20:33

Samedi 17 mars 2018 à 15h

Rencontre autour de la pièce « J’ai confiance dans la justice de ce pays »

Samedi 17 mars à 15 heures à la librairie La Gryffe, rencontre/débat autour de la pièce J’ai confiance dans la justice de ce pays , Compagnie Les Alterneurs

J’ai confiance dans la justice de ce pays est une pièce de théâtre documentaire. Les faits sont réels. Et la réalité n’est pas comique. 
Le vendredi 22 février 2002, Hector, un jeune homme d’origine congolaise travaille sur le chantier de la citadelle d’Amiens. D’un coup un pan de mur s’effondre et il meurt écrasé sous 600 kg de pierres. Que vient annoncer à la famille, le soir même du décès une médiatrice de la ville d’Amiens ? « Mieux vaudrait que vous ne portiez pas plainte. » L’omerta est en marche. La justice organise alors l’injustice. 
L’enquête menée par le journaliste François Ruffin dans son livre
« Hector est mort » a servi de base à la construction de la pièce. Des articles de journaux, des rencontres avec les protagonistes, la présence à certaines audiences ont complété la documentation de base.

https://rebellyon.info/J-ai-confiance-d ... pays-18800
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 19 Mar 2018, 18:14

Mercredi 21 Mars 2018 18h30

Comment se défendre depuis les mouvements ? Comment penser la répression comme possibilité d’affirmation politique ?

Série de discussions autour de la Justice : « la connaître, y faire face, vivre sans »

Il y a 10 ans, l’ « affaire de Tarnac » défrayait notre actualité. Depuis un cycle d’affrontements s’est rouvert au travers de la libération d’espaces (ZAD, maisons, quartiers, bois et jardins occupés) ou de l’expression de luttes autonomes, plus ou moins liées aux contextes de mouvements sociaux. Et l’arsenal policier et juridique s’est considérablement renforcé. Si on cherche aujourd’hui à interroger cette espèce de trajectoire contre-insurrectionnelle, ce n’est pas pour le plaisir de la généalogie ou par une passion à la fois morbide et critique qui magnifierait la toute puissance du système et l’impuissance des dominés. C’est parce que tout ce bazar pose des problèmes tactiques et stratégiques aux mouvements.

Il y a 10 ans, l’ « affaire de Tarnac » défrayait notre actualité : une grosse offensive médiatico-policière contre « l’ultra-gauche », pilotée depuis les plus hautes instances de l’État. Affaire qui a tourné en relatif fiasco pour l’institution judiciaire comme pour le gouvernement de l’époque, notamment grâce à la constitution d’un vaste mouvement de soutien aux inculpé-es et à une stratégie de contre-attaque systématique sur le plan juridique et médiatique.

Pendant ces 10 années un cycle d’affrontements s’est rouvert au travers de la libération d’espaces (ZAD, maisons, quartiers, bois et jardins occupés) ou de l’expression de luttes autonomes, plus ou moins liées aux contextes de mouvements sociaux. Et l’arsenal policier et juridique s’est considérablement renforcé. Si on cherche aujourd’hui à interroger cette espèce de trajectoire contre-insurrectionnelle, ce n’est pas pour le plaisir de la généalogie ou par une passion à la fois morbide et critique qui magnifierait la toute puissance du système et l’impuissance des dominés. C’est parce que tout ce bazar pose des problèmes tactiques et stratégiques aux mouvements. Quels sont les nouveaux outils de surveillance et de répression auxquels on a eu affaire dans telle ou telle lutte, récemment, ailleurs en Europe, sous la forme d’une justice d’abattage ou d’une grosse affaire ? Qu’est ce que ça implique de détester la police, de ne plus y faire appel dans nos vies ? Pourquoi s’indigner d’une surveillance totalitaire à l’âge du profilage généralisé et de la géolocalisation permanente d’Amazon à Facebook ? Et puis comment rejoindre les gens qui sont sensibles à ces questions parce qu’ils croient en l’état de droit, en la démocratie ? Ces problèmes et ces enjeux doivent pouvoir être affrontés collectivement ; c’est tout le sens de cette invitation à trois soirées de discussion, organisées autour de trois séries de questions :

-* Qu’est ce qu’on a en face ? Antiterrorisme, justice administrative et notes blanches.
En présence de J.C BERLIOZ, membre du syndicat de la magistrature, de J.P. FOEGLE, chercheur au centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux, et Me CRUSOE, avocat au barreau de Paris et membre du syndicat des avocats de France.

Mercredi 21 Mars, 18h30 à la librairie la Gryphe, 5 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7
-* Comment se défendre depuis les mouvements ? Comment penser la répression comme possibilité d’affirmation politique ?
En présence de Guillaume Guidon, auteur de la thèse De la défense révolutionnaire. Une lecture transversale des années 1970 italiennes à travers le prisme du Soccorso Rosso, et des membres du Forum Civique Européen.

https://rebellyon.info/Serie-de-discuss ... tice-18817
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 05 Avr 2018, 14:59

Samedi 7 avril à 15h

Rencontre/débat autour du livre « Mai-68 à Lyon, Retour sur un mouvement d’insubordination »

7 avril 2018 à 15 heures à la librairie La Gryffe, rencontre /débat autour du livre Mai-68 à Lyon. Retour sur un mouvement d’insubordination, A plus d’un titre éditions, en présence de l’auteur Jacques Wajnsztejn.

Récit précis des évènements qui, des grèves de la Rhodiacéta en 1967 à la reprise du travail aux usines Berliet après le 20 juin 1968, ont caractérisé à Lyon un mouvement « d’insubordination » inédit dans l’histoire sociale, le livre Mai-68 à Lyon restitue en 182 pages le caractère collectif, spontané et anonyme d’une jonction éphémère entre les mouvements ouvrier et étudiant. Jacques Wanjnsztejn, alors membre du « Mouvement du 22 mars », décrit bien dans cet ouvrage le déroulement des évènements tout en en analysant les caractéristiques sociales et politiques de cette « insurrection » provinciale, ses potentialités et ses limites.

https://rebellyon.info/Mai-68-a-Lyon-18929
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 26 Avr 2018, 22:55

Le Socialisme sauvage : un livre de Charles Reeve en débat à la Gryffe, samedi 28 avril

Rencontre/débat à la Gryffe autour de « Le socialisme sauvage. Essai sur l’auto-organisation et la démocratie directe dans les luttes de 1789 à nos jours » en présence de l’auteur Charles Reeve. Samedi 28 avril à 15 h.

Cet essai de plus de 300 pages de Charles Reeve n’est pas une histoire des luttes d’émancipation depuis la révolution française c’est surtout un bilan théorique de tous les surgissements de ce « socialisme sauvage » que l’auteur met en évidence dans différents épisodes révolutionnaires ou mouvements récents. Si les principes du socialisme sauvage sont la démocratie directe et une action de base indépendante des partis, il s’agit aussi de montrer comment pendant certains épisodes historiques l’auto-organisation a permis de poser les questions essentielles non seulement de la production mais aussi de la distribution et de la consommation sous le contrôle de la collectivité. Questions posées mais pas forcément résolues que l’on retrouve dans la révolution des soviets, la révolution des conseils en Allemagne et en Russie de 1905 à 1921, dans les collectivités d’Aragon pendant l’expérience révolutionnaire espagnole de 1936-1937 ainsi qu’en mai 1968 ou pendant l’épisode « apartidaire » du Portugal en 1974-1975. Chaque fois en s’appuyant sur les récits et les témoignages des participants et sur les textes théoriques qui les ont accompagnés ou suivis, Charles Reeve montre les richesses, les « possibles émancipateurs » et les limites de ces moments. En France en dehors de groupes assez restreints on connaît assez peu le mouvement des Conseils ouvriers en Allemagne de 1918 à 1921 qui a été caractérisé par des tentatives d’autogouvernement visant l’abolition des séparations, en particulier celle de la politique et de l’économique. Si en Russie et en Allemagne cet « esprit des conseils » s’est heurté au léninisme et à la social-démocratie, on le retrouve à l’œuvre dans le communisme libertaire espagnol. Il s’agit pour Reeve de montrer le fil invisible qui relie ces expériences avec les nouveaux mouvements tels celui de 2010 en Espagne, Indignados, Occupy aux USA ou Nuit Debout en 2016. Les courants anarchistes ont bien joué un rôle dans ces mouvements mais ceux-ci ne sont pas « anarchistes » car ils sont aussi empreints de contradictions et d’ambiguïtés.
En effet ces mouvements se nourrissent d’abord de la crise de la représentation, le système de délégation de pouvoir dans le capitalisme contemporain ne suscitant que des oppositions représentant des nuances morales ou conceptuelles d’un même projet libéral. Ils correspondent également à la dislocation de l’ancien mouvement ouvrier et à la prise de conscience de l’appauvrissement des classes moyennes.
Partant de ces constats Reeve questionne dans cet ouvrage la pertinence des nouvelles analyses politiques, qui se développent à partir des échecs ou des limites des théories marxistes ou en termes de « luttes de classes » depuis le Comité invisible, le Zapatisme ou « la production du commun ».
Par exemple sous l’appellation « production du commun » il y a une diversité de contenus qui comprennent des initiatives installées dans les interstices du capitalisme et cherchant à échapper à la barbarie de l’économie néolibérale mais surtout « un principe politique d’action collective, un terrain de luttes, entre autres contre les effets du libéralisme et de la privatisation de biens communs » comme l’air et l’eau. Il y a bien là une façon nouvelle de contester le capitalisme et même d’envisager son dépassement mais les auteurs (Dardot, Laval) qui défendent cette analyse sous estiment ou ignorent les expériences historiques d’auto-gouvernement et de démocratie directe, que Reeve a rassemblé sous le terme de « socialisme sauvage ».
Il y a dans cet essai de Charles Reeve la volonté de montrer les similitudes entre les mouvements libertaires et les différents courants du communisme ant-autoritaire qui demeurent après l’effondrement du communisme d’état les seules références d’un avenir possible. Pour lui il s’agit désormais de penser au présent « l’idée des conseils » sans fétichisme de la forme « conseil ».

https://rebellyon.info/Le-Socialisme-sa ... rles-19064
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 08 Mai 2018, 19:24

Mercredi 9 mai à 19h

conférence, suivie d’un débat, de Michael Seidman autour de son livre Ouvriers contre le travail : Barcelone et Paris pendant les fronts populaires, éd. Senonevero, 2010

La résistance au « travail » est de plus en plus nécessaire et même dans des contextes où la classe du travail est censée être représentée dans l’état, pendant les gouvernements de Fronts populaires (1936-1937) en France ou en Espagne, des ouvriers par des refus directs ou indirects ont manifesté leur opposition au salariat. Édité en 2010 le livre de Michael Seidman montre dans ces cas historiques la faillite pratique et théorique des différents « programmes » qui prétendaient imposer un contrôle ouvrier sur les moyens de production.
Michael Seidman est professeur d’histoire dans une université de Caroline du nord et a publié depuis 2002 des ouvrages sur l’histoire sociale.

https://rebellyon.info/Les-ouvriers-con ... at-a-19144
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 26 Mai 2018, 11:36

Samedi 26 mai à 15h.

Fred Alpi en présentation-concert à la Gryffe !

Fred Alpi sera en présentation/concert de son livre « 5 ans de métro » à la librairie la Gryffe le samedi 26 mai à 15h.


Image

« Ce roman, à caractère autobiographique, s’inspire de mon expérience de cinq années passées à chanter dans le métro à Paris. Tout ce qui y est raconté n’est donc pas vrai, ou ne s’est pas passé exactement comme cela est relaté, ou au même moment. Pourtant, tout n’y est pas faux, loin de là, et les reflets blafards des néons qui ont éclairé cette époque nous illuminent encore aujourd’hui. »

En 1989, Fred Alpi arrive à Paris après avoir passé plusieurs années à Berlin. Sans le sou, il trouve un poste dans une agence de communication. Très vite, il démissionne, et, pour assurer le loyer, prend sa guitare et descend dans le métro.
En 17 chapitres, qui portent tous le titre d’une chanson de Brel, Dutronc, Piaf, etc., Fred Alpi nous entraîne dans les méandres du métro de Paris, où il côtoie une multitude d’êtres hors norme. Une série d’histoires et d’anecdotes qui reflètent le monde tel qu’il va, avec sa dose de sexisme, de racisme, de solidarité parfois, de rire et de tristesse.
À travers ce roman d’apprentissage, l’auteur nous livre le récit d’une vie trépidante sous terre, avec une bonne dose d’humour, d’analyse et d’espoir.

L’auteur
Fred Alpi, né en 1962, est un chanteur franco-suédois qui vit et travaille à Paris. Il joue et chante dans le trio rock The Angry Cats. Cinq ans de métro est son premier roman. Il a traduit, pour les éditions Libertalia, Pirates de tous les pays et Les Forçats de la mer de Marcus Rediker.

https://rebellyon.info/Fred-Alpi-en-pre ... a-la-19235
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 09 Juin 2018, 13:36

Vivre sans se vendre, pour des provisions communes dans le lyonnais : présentation/débat le 9 juin

Présentation par des membres de la Coopération Intégrale du Berry (CIB) et du Jardin de Kodu (Oullins/St-Genis-Laval). Samedi 9 Juin 2018 15h, à Librairie La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryffe, 69007 Lyon

Présentation par des membres de la Coopération Intégrale du Berry (CIB) et du Jardin de Kodu (Oullins/St-Genis-Laval).

Une provision commune est une sorte de revenu d’existence en nature ; hors économie, hors monnaie. Nous souhaitons créer un droit à la vie tout simplement. Nous invitons tous les collectifs qui le souhaitent à y participer.

Des membres de la Coopération Intégrale du Berry seront là pour nous parler de la provision commune qu’ils ont mise en place près de Bourges, depuis 2016. Le jardin de Kodu réunit depuis 2017 des personnes sur Oullins/St-Genis-Laval, ayant également lancé une provision commune, comportant un terrain cultivé, une cantine de quartier, des ateliers de transformation.

Cette présentation fait suite à la réunion qui s’est tenue en avril dernier.

https://rebellyon.info/Vivre-sans-se-ve ... ions-19308
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Re: La Gryffe, librairie libertaire lyonnaise

Messagede bipbip » 04 Sep 2018, 23:44

Vendredi 7 Septembre 2018 à 19h

Rencontres avec des camarades libertaires d’Exarcheia

Le vendredi 7 Septembre aura lieu une rencontre avec des révolutionnaires Grecs-ques à la librairire la Gryffe.
Le film de Youlountas « L’amour et la Revolution » sera diffusé et nous nous retrouverons autour d’un apéritif de rentrée militante.

Projections, rencontres, débats et repas partagés en présence de camarades libertaires et antifascistes venus d’Exarcheia qui ont participé au film L’Amour et la Révolution.

Seront présent-e-s :

- GIORGOS DU GROUPE ANARCHISTE ROUVIKONAS
Basé au cœur d’Exarcheia et très célèbre en Grèce, ce groupe anarchiste multiplie les actions coup de poing contre tous les pouvoirs depuis plusieurs années et fait souvent la une des journaux télévisés. Malgré la propagande inquiétante contre lui, il bénéficie d’une grande popularité parmi les opprimés et donne une image courageuse et solidaire de l’Anarchisme. Beaucoup de ses membres sont également impliqués dans la lutte contre Aube Dorée au centre d’Athènes et dans des initiatives solidaires autogérées.

- MIMI DU SQUAT DE MIGRANTS NOTARA 26
Premier squat historique de la crise des réfugiés en 2015 au centre d’Athènes, le Notara 26 occupe un immeuble appartenant au ministère du travail dans le nord-ouest du quartier. En 2016, il a été victime d’une attaque incendiaire fasciste, mais a rapidement été reconstruit. Au total, il a accueilli plus de 6000 migrants de 15 nationalités différentes, dont beaucoup d’enfants, dans l’autogestion, la solidarité et la démocratie directe.

- PERSEUS ET KINIMATINI DU CONTRE-MÉDIA PERSEUS 999
Contre-média réputé en Grèce et au-delà, Perseus 999 est une chaîne youtube qui propose un autre regard sur les résistances libertaires et antiautoritaires à Athènes : vidéos au cœur des émeutes, actions antifascistes, musiques rebelles, comptes-rendus d’événements politiques et preuves irréfutables de la répression.

- LE RÉALISATEUR YANNIS YOULOUNTAS
Militant libertaire et antifasciste proche des trois collectifs ci-dessus, initiateur d’actions solidaires et de convois vers Exarcheia, Yannis est aussi l’auteur d’un livre sur le quartier (Exarcheia la noire aux Éditions Libertaires) et le réalisateur de la trilogie Ne vivons plus comme des esclaves, Je lutte donc je suis et L’Amour et la Révolution. Il diffusera des extraits du troisième film montrant Rouvikonas, Notara 26 et Perseus 999 en actions et aidera à la traduction durant les échanges.

Organisé par La Gryffe, le Groupe Antifasciste Lyon et Environs, l’équipe du film l’Amour et la Révolution et ELAFF du Tarn (écolos libertaires antifascistes et féministes).

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