Samedi 6 février 2016
Mobilisation - Contre l'état d'urgence ! Pour nos libertés ! 14 h - Place Fernand Lafargue, Bordeaux
Stop au coup d'état d'urgence ! Nous ne braderons pas nos droits !
Ce rassemblement dans notre espace public est le fruit de quatre rencontres créatives d'individu-e-s, de collectifs et d'associations.
Nous souhaitons qu'il soit informatif, ludique, solidaire et unitaire, en toute autonomie et autogestion.
Venez échanger avec nous et partager :
- Un concert de casseroles (débutant-e-s accepté-e-s !!!)
- Une auberge espagnole
- Une soupe
- Des stands associatifs (il y a de la place, venez !!!)
- Des lectures de témoignages
- Des lectures d'œuvres littéraires
- Une zone de libre expression (profitez-en, ça risque de ne pas durer !!!)
- Une zone de gratuité
- De la musique
- Du théâtre de rue
- Un photomaton
- Un atelier « casseroles »
- Et toutes les idées que vous aurez à partager …
En cas d'averses, amenez vos parapluies, le concert de casseroles sera maintenu !!!
http://clap33.over-blog.com/2016/02/bor ... ertes.htmlSéance débat LE DERNIER CONTINENT
Deux ans sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes Projection suivie d'un débat avec le réalisateur Vincent Lapize
à 21h, ciné LE MAGIC 14, rue de Mondenard 33240 ST ANDRE DE CUBZAC
Pour son premier long métrage, Vincent Lapize a posé pendant deux ans sa caméra au beau milieu de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il propose un regard ouvert sur l'expérience politique vécue par les opposants au projet de l'Aéroport Grand-Ouest.
La ZAD, c'est 2000 hectares de forêts et de prairies appelés « Zone à Défendre » par ceux qui y vivent et « Zone d'Aménagement Différé » par l'État et les promoteurs. Plusieurs centaines de personnes y partagent un quotidien et luttent ensemble « contre l'aéroport et son monde ». D'anciens habitants, des paysans, des sympathisants, des constructeurs et des activistes y inventent des modes d'organisation pour dépasser la simple opposition au projet d'aéroport. Au travers des réussites et des impasses, l'expérience politique se réinvente chaque jour.
L'entreprise est de taille, gigantesque comme la ZAD, et on peut dire dès les premières images du film que Vincent Lapize sait planter son décor. Ne sacrifiant jamais la forme sur l'autel de l'artifice descriptif ou d'un parti pris militant, il dépeint avec bienveillance le quotidien de ce lieu et ses habitants.
On ne peut pas s'empêcher de penser à Christian Rouaud et son génial Tous au Larzac quand on visionne Le Dernier Continent, tout comme il est impossible de ne pas tirer de parallèles entre les deux zones géographiques et les combats conséquents. Toutefois, là où Christian Rouaud traitait son sujet avec le recul des années, Vincent Lapize profite de l'immersion du temps présent comme d'un procédé cinématographique qui nous rapproche de ses protagonistes - nos contemporains - et donne une dimension supplémentaire à notre assimilation du récit.