Ce dimanche 23 avril à partir de 17h
Krutenau, Grande fête contre le cirque électoral
... https://manif-est.info/Grande-fete-cont ... l-195.html
Après le « coup d’état » controlé du 15 juillet 2016, le régime autoritaire d’Erdogan a débuté un état d’urgence. S’en ai suivi immédiatement une purge sans précédent prétextant des arrestations pro-gülenistes. Mais nous n’oublions pas qu’au départ les relations entre Fettulah Gulen et Recep Tayyip Erdogan étaient plus que très proches.
Ces arrestations jettent en prison démocrates, intellectuels, journalistes, académiciens, en conséquence toutes personnes qui s’opposent à ce système autoritaire.
La Turquie compte 159 journalistes emprisonnés. Plus de 42000 détenus politiques depuis la tentative du coup d’état et 110000 salariés ont été suspendus.
La justice passe son temps à défendre l’honneur d’Erdogan : en 2016, 46000 personnes dont 240 mineurs ont été poursuivies pour insulte et outrance contre le Président, et 1080 peines de prison ont été prononcées. 93 maires ont été destitués de leurs fonctions dont 72 sont emprisonnés et tous issues des régions kurdes.
Nous vous rappelons que le référendum du 16 avril 2017 qui visait à renforcer les pouvoirs du président a été volé. Volé par la haute commission électorale ou siégeait des proches d’Erdogan.
Cette même haute commission électorale qui a transgressé son article 2010 et pris en compte les bulletins de votes non tamponnés. En comprenant que le non allait l’emporter Erdogan et ses disciples ont encore trouvé le moyen d’y remédier malgré les avertissements des observateurs internationaux qui ont dénoncés les irrégularités lors du vote.
En réaction à la condamnation à 25 ans d’emprisonnement d’un de ses députés et éditorialiste du principal journal de l’opposition, le Parti républicain du peuple a entamé depuis le 15 juin 2017 une « Marche pour la Justice » qui mènera les opposants d’Ankara à Istanbul.
Au-delà de ce cas individuel, cette initiative vise à la libération des milliers de victimes des arrestations arbitraires et des procès expéditifs, y compris de la douzaine de responsables et députés du Parti démocratique des peuples (HDP).
La « Marche pour la Justice » a commencé en Turquie dans une atmosphère tendue, puisque le Président Erdogan a traité aussitôt les marcheurs de terroristes en les menaçant ouvertement de représailles.
2000 académiciens qui sont signataires d’un appel pour la paix font l’objet d’une enquête, 223 d’entre eux ayant signés cet appel ont été destitués de leurs fonctions. 2 de ces académiciens Nuriye et Semih, qui ont débuté une grève de la faim en vue de regagner leur poste ont un pronostic vital engagé à l’heure actuel.
Depuis maintenant 15 ans, les violences faites aux femmes, les agressions sexuelles, la pédophilie ne cesse d’augmenter en Turquie. La liberté d’expression, la laïcité, la justice, le droit des femmes, la protection de l’enfance sont devenus illusoires en Turquie.
Nous n’arrêterons pas de lutter contre l’obscurantisme, la dictature d’Erdogan.
Nous continuerons à lutter pour nos valeurs et demander Justice pour toutes ces personnes incarcérées abusivement en Turquie
Strasbourg, le 8 Juillet 2017
Collectif de Strasbourg
Marche pour la justice en Turquie
Le mouvement néo-fasciste « Bastion Social », qui a officiellement succédé au GUD, compte tenter à Strasbourg l’ouverture d’un local dénommé « L’Arcadia ».
Son inauguration aura lieu le samedi 9 décembre.
Ne voulant plus se limiter à être un « club de ratonnade », le GUD essaye de sortir de sa situation groupusculaire. Comme le feu Bastion Social de Lyon, le bar identitaire La Citadelle à Lille, la Taverne de Thor dans la Meuse, sous couvert de récupérer la lutte contre la misère sociale et le mal-logement, les fascistes entendent surtout disposer d’un QG pour la préparation d’agressions. Devons-nous rappeler les violences quotidiennes dans le Vieux Lyon ?
Digne des méthodes de charognards, le Bastion Social essaye de tirer profit du désespoir social pour diviser les exploités et les opprimés avec la propagation de doctrines nationalistes, racistes, sexistes, homophobes, islamophobes…
Mais le fascisme n’est pas la solution, il fait partie du problème. Les institutions strasbourgeoises laisseront-elles le fascisme s’implanter encore plus dans notre ville ? Après les tribunes libres concédées aux idéologues du repli identitaire tels Bruno Gollnisch et Eric Zemmour, devrons-nous vivre au quotidien avec la présence d’un local fasciste dans la ville dont l’université est médaillée de la Résistance ?
Le climat est inquiétant : nous pouvons citer la gestion répressive des camps de migrants à Strasbourg, l’impunité des policiers responsables du meurtre du jeune Hocine Bouras à Colmar, les interpellations arbitraires lors de la manifestation contre l’esclavagisme en Lybie. Et comme corollaire, n’oublions pas que trois militants fascistes - responsables d’agression armée contre une manifestation le 7 mai dernier - ont été récemment relaxés par le Tribunal de Strasbourg.
Il n’est pas trop tard pour riposter : à l’heure où les fascismes relèvent la tête partout dans le monde, barrons-leur la route !
Pas de solution identitaire à la misère sociale !
Pas de local fasciste à Strasbourg comme ailleurs !
Signataires : BAF Strasbourg, AFA Strasbourg, Solidaires Alsace, CNT STP 67, Collectif d’ailleurs nous sommes d’ici 67, Collectif Contre la Répression Alsace, Zin pour les femmes, Centre Démocratique des Peuples Kurdes de Strasbourg, MJCF 67, UEC Strasbourg, NPA 67, OCL Strasbourg, OCML-VP, AG des étudiant.e.s en lutte - Strasbourg, CGT Mosaïque Action Sociale 67, UJFP Alsace, Groupe Antifasciste Anticapitaliste Haut-Rhin, Front Social 67, Front Social 68, Jeunes La France Insoumise Strasbourg.
L’Arcadia, local/bar du mouvement néo-fasciste « Bastion Social » qui a officiellement succédé au GUD, a été inauguré à Strasbourg le 9 décembre. Le même jour, une manifestation forte de 400 personnes avait alors défilé dans les rues de la capitale alsacienne pour refuser l’implantation de ce local. Nous soulignions alors qu’en prétendant lutter contre la misère sociale, les fascistes entendaient surtout disposer d’un QG pour la préparation d’agressions.
Et nous avions malheureusement raison : le soir même de l’inauguration, un jeune homme d’origine algérienne a été violemment agressé par un groupe de vingt personnes. Deux ont été arrêtées et jugées : l’une d’elle, Thomas Beauffet, une figure de premier plan du Bastion Social à Strasbourg, a été condamné à huit mois de prison ferme.
En plus de cela, même si le doute plane encore puisque aucun agresseur n’a été retrouvée, une agression homophobe a eu lieu le même soir selon le même mode opératoire. Dans la même semaine, une épicerie arabe quartier gare a vu sa vitrine taguée d’insultes racistes.
Au moment où nous assistons à un recul sans précédent des droits sociaux en France, et alors que les thèses du Front National et de l’extrême droite gagnent du terrain partout et surtout dans le champ de la politique institutionnelle (dernier exemple en date, une circulaire ministérielle en date du 12/12, impulsée par Gérard Collomb, prévoit de mettre fin à l’hébergement d’urgence inconditionnel pour les sans-papiers), le « Bastion Social » essaye de tirer profit de ce climat toxique et du désespoir social pour diviser les exploité-e-s et les opprimé-e-s avec la propagation de doctrines nationalistes, racistes, sexistes et homophobes ou islamophobes.
Organisons la riposte dès maintenant, retrouvons-nous en masse le 20 janvier pour barrer la route au « Bastion Social » et fermer l’Arcadia ! Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos !
Fermons l’Arcadia, local fasciste à Strasbourg
Rendez-vous le samedi 20 janvier 2018 à 14h, place de Zurich à Strasbourg
La journée du 8 Mars est impulsée par Clara Zetkin en 1910, dans le cadre de luttes d’ouvrières internationalistes pour un droit de vote universel et gratuit pour tout.es.
Pourquoi faut-il encore se battre pour les droits des femmes ?
Les inégalités salariales perdurent et les femmes ont un salaire inférieur à compétences égales.
Elles sont sur-représentées dans les secteurs les moins rémunérés et sont les plus directement touchées par les politiques actuelles de casse du code du travail.
Dans la sphère familiale, les femmes assument le travail domestique non rémunéré.
Les femmes racisées, trans, âgées et handicapées sont davantage exploitées dans les professions genrées et non déclarées, ou sont tout simplement exclues du travail salarié et surexposées à la précarité.
Les femmes sont victimes d’agressions sexistes autant dans la sphère publique que privée : harcèlement au travail, violences dans la sphère familiale, harcèlement de rue.
Elles sont très souvent victimes de rapports de pouvoir : économiques ou affectifs. Les violences et agressions sexuelles envers les femmes se produisent dans tous les milieux sociaux.
Les politiques menées par les gouvernements successifs ne réduisent pas ces violences et inégalités, mais conduisent à les aggraver :
réformes du code du travail qui augmentent la précarité et le chômage des femmes ;
baisse des financements alloués aux associations d’aide aux femmes ;
recul sur la question de la PMA pour les couples lesbiens.
Nous revendiquons :
- l’égalité des salaires et des conditions de travail.
- l’accès libre et gratuit à la contraception et l’IVG.
- l’accès libre et gratuit à la PMA pour les couples lesbiens.
- l’ouverture d’un débat public sur la GPA.
- la sensibilisation, dès l’école, aux questions de genre, orientation sexuelle et transidentité.
Nous encourageons l’auto-organisation et l’auto-défense des femmes, notamment celles de la confédération démocratique et féministe du Rojava (nord de la Syrie) et des combattantes des YPJ (unités de défense des femmes).
Nous affirmons donc notre soutien aux kurdes d’Afrin (ouest du Rojava) face aux bombardements du gouvernement turc.
Suite aux mouvements féministes internationaux actuels et aux libérations de paroles permises par #MeToo et #BalanceTonPorc, organisons-nous.
Ne nous limitons pas à un féminisme institutionnel, instrumentalisé par des politiques néolibérales, racistes, islamophobes, lgbtiphobes et putophobes.
Rapellons-nous que le patriarcat va de pair avec un système d’exploitation capitaliste et raciste, qui bénéficie à une classe dirigeante restreinte (blanche, masculine et bourgeoise).
Construisons un féminisme soutenant les combats des personnes concernées par le port du voile, le travail du sexe ou la transidentité ; un féminisme de lutte, internationaliste et inclusif !
Signataires :
NPA Strasbourg, MJCF 67 - Jeunes Communistes du Bas-Rhin, Zin pour les femmes, ACAP - Anti Capitalisme Anti Patriarcat, Alternative Libertaire Alsace , Les Jeunes insoumis.e.s Strasbourg, Baf - Brigade Antifasciste de Strasbourg
Le capitalisme ne cesse de porter la crise qu’il se vante pourtant de dépasser. Depuis 2008 les gouvernements successifs n’ont fait que réduire les droits sociaux, détruire les services publics, privatiser le bien commun tout en facilitant les licenciements et en multipliant les cadeaux au patronat… Partout en Europe les mêmes logiques sont à l’œuvre.
Pourtant élu par défaut face au Front National l’année dernière, Macron, outre amplifier le train des réformes néo-libérales de ses prédécesseurs, applique aujourd’hui le programme de l’extrême droite : Il durcit les conditions d’accueil des réfugié.es et détruit le droit d’asile. De plus, il n’hésite pas à écraser par la répression les mouvements de contestation à sa politique partout où ceux-ci s’organisent : dans les facs, sur la ZAD, dans les grèves, dans la rue…
En Afrique et au Moyen-Orient les forces impérialistes dont l’Etat français est partie prenante continuent de semer la désolation que ce soit en Syrie, en Libye, en Palestine, au Mali, formant des alliances stratégiques avec les éléments les plus réactionnaires pour protéger leurs intérêts.
Ce premier mai, à l'occasion de la journée internationale des travailleuses et travailleurs, c'est bien la lutte des classes que nous devons mettre à l'honneur. Avec le capitalisme, il n'y a pas d'arrangements : il faut rompre avec. Maintenant !
Pour un printemps de lutte, le 1er mai rejoins le cortège libertaire !
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