Grenoble et Isère (38)

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10 mai






Festival de la CNT 38, le 13 - 14 - 15 mai 2011

Pour la troisième année consécutive, les syndicats de la CNT 38 proposent des temps d’activités publiques et collectives : une soirée proposée par le Syndicat Unifié du Bâtiment avec Nicolas Jounin, auteur de « Chantier interdit au public », son prochain ouvrage portera sur les luttes des travailleurs et travailleuses sans-papiers – Diffusion du documentaire « Remue-ménage dans la sous-traitance » de Ivora Cusack en présence de la réalisatrice et de camarades du syndicat du nettoyage de la CNT – Débat autour de la lutte contre la réforme de la sécurité sociale - Rencontre et discussion avec le CLEPT autour de la pédagogie et de l’école - Tables de presse – Concert – Repas dans le jardin !.

le programme complet :.

Vendredi 13 mai

19h - apéro/bouffe
20h : projection du film « Étranges Étrangers » de Marcel Trillat, 1970, 1h
21h : intervention de Nicolas Jounin, sociologue du travail. autour de ses 2 bouquins : « Chantier Interdit au public », enquête parmi les travailleurs du bâtiment et « On bosse ici, on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite » (co-écrit avec P. Barron, A. Bory, S. Chauvin et L. Tourette) et discussion autour des moyens de lutte dans le secteur du bâtiment.


Samedi 14 mai

10h30 : proposé par le Syndicat des Travailleurs/travailleuses de l’éducation CNT, avec le CLEPT projection et débats sur d’autres formes d’éducation autour d’expériences concrètes avec la participation du CLEPT de Grenoble (college et lycée élitaire pour tous).

12h30 : pause repas.

14h : discussion proposée par l’UD CNT de l’isère sans attendre la révolution, quelle sécurité sociale voulons nous ? bases pour lutter efficacement contre la réforme de la sécu en cours..

16h : les luttes dans le nettoyage ! projection-débat proposée par l’UD CNT de l’isère. en présence de la réalisatrice et de camarades du syndicat du nettoyage de la CNT. “Remue-ménage dans la sous-traitance” de Ivora Cusack (2008, 70mn). En région parisienne en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d’origine africaine qui vont pour la première fois lutter pour leurs droits. Après un an de lutte, elles sortent victorieuses… Mais en mai 2004, la déléguée syndicale qui avait joué un rôle prépondérant dans la grève, est licenciée. La lutte reprend autour d’elle. Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance..

19h30 : repas.

20h30 : concert - taulard - M.vincent et sa contrebasse - Florence Mékouyensky.


Dimanche 15 mai

12h30 : repas de quartier avec Las Vegan et tables de presses diverses et variées. profiter du jardin du 102, continuer les discussions, les rencontres. on va pas attendre la révolution pour se faire plaisir !.

l’entrée est gratuite à l’exeption du concert / prix libre. le 102 c’est au 102 rue d’alembert à grenoble. wwwle102.net.




18 mai




« Savoirs pour s’émanciper »
Soirée rencontre-discussion avec des militant-es d’Offensive Libertaire et Sociale
A l’occasion de la sortie de la revue Offensive n°29 (mars 2011)

Face à la mutation des institutions traditionnelles de diffusion du savoir (bibliothèques, écoles, formation professionnelle…) qui nous pousse à accumuler sans hiérarchie des connaissances, hier et aujourd’hui, des militant-e-s politiques, des ouvrier-ère-s syndicalistes, des militant-e-s de l’éducation populaire, des travailleur-se-s sociaux, des artistes, des étudiant-e-s ont mis en place des espaces pour apprendre ensemble.
Avec ce dossier, nous avons choisi d’interroger cette éducation qui se joue en dehors des structures d’enseignement, entre adultes, égaux de préférence : une éducation mutuelle et populaire, un apprentissage personnel et collectif, un processus d’émancipation, qui permet d’accroître notre maîtrise sur nos vies dans une perspective d’égalité et de solidarité.
(en présence de militant-es d’OLS ayant contribué à ce dossier)

à 20h, à Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

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23 mai

"Une vie est une vie", (Marche à l’ombre)



à 18h, Maison des associations - 6, rue Berthe de Boissieux Grenoble

Théâtre par la Compagnie irrégulière (Paris) sur la Marche Paris Nice des sans papiers (mai 2010) : une pièce de théâtre à voir absolument par les demandeurs d’asile, les sans papiers, les militants et "bénévoles" des associations solidaires qui les accompagnent et les soutiennent... et tous les citoyens/toutes les citoyennes.

Une pièce conçue au moment de la Marche des Sans papiers Paris-Nice en mai 2011, avec les sans papiers eux mêmes...

Soirée organisée par la Coordination iséroise de soutien aux sans papiers, le CSRA, le CIIP et Maroc Solidarités Citoyennes

Participation libre aux frais



24 mai

Conférence-débat
Pour mettre fin à l’impunité d’Israël et dénoncer la colonisation
campagne internationale BDS Boycott – Désinvestissement – Sanction
Quelles stratégies ? Quels succès ? Quelles actions ?
à 20h30 Maison des Associations de Grenoble 2 rue Berthe de Boissieux

Intervenants : José-Luis MORAGUES (CCIPPP, Coalition contre Agrexco) et Gilles DEVERS, avocat

En 2005 la société civile palestinienne lance un appel pour une campagne internationale de Boycott – Désinvestissement – Sanctions contre Israël et pour le respect du droit international. Boycott économique des entreprises israéliennes qui participent à la colonisation, appel des sociétés internationales à retirer leurs investissements d’Israël et de ses colonies, sanctions internationales contre Israël pour qu’enfin le droit international soit appliqué. Dans la perspective BDS, comment pouvons nous, simples citoyens, participer à cette campagne ? Nos collectivités locales sont elles impliquées ? De quels moyens disposons nous pour faire pression ? Quels sont les produits fabriqués par les entreprises israéliennes qui participent à la colonisation ? Dans quels magasins sont ils vendus à Grenoble ? Pouvons nous agir contre ces ventes ? Qu’en est il du mouvement de boycott culturel, sportif ou académique mené par certains et critiqué par d’autres ? Quelles chances le mouvement a t-il de prendre de l’ampleur pour faire comprendre aux citoyens israéliens qu’ils cesseront de craindre le boycott quand l’État d’Israël respectera le droit international ? Nous aborderons ces questions à travers les exemples des campagnes contre les entreprises françaises Dexia, Véolia et Alstom, contre les entreprises israéliennes Carmel-Agrexco, Ahava, Soda Stream, Keter, à travers la décision de l’Université de Johannesburg (Afrique du Sud), et à travers les engagements de personnalités politiques, d’artistes, d’universitaires et de personnalités du sport...

Participation aux frais -

A l’initiative de : Afps 38 (Association France Palestine Solidarité), UJFP (Union Juive Française pour la Paix), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Les Alternatifs, CIIP (Centre d’Information Inter Peuples), Echirolles Palestine Solidarité.



27 mai

Rencontre-discussion-projection
Avec Charlie Bauer

Autour des enfermements, de la révolution, de la lutte armée, de l’intox, de la manipulation et de l’ignorance, la première des ignorances.
Né en 1943, Charlie Bauer, enfant des quartiers Nord de Marseille, fut militant aux Jeunesses communistes dans les années cinquante. Il a rompu les amarres quand le PCF a voté des crédits militaires pour mener une guerre coloniale en Algérie. En toute logique, il soutiendra le combat du FLN algérien. Armes au poing, Charlie, adepte de la « propagande par le fait », va aussi attaquer des trains, des banques et des bijouteries pour redistribuer le butin à des gens dans la dèche.
Arrêté en 1962, Charlie Bauer va ronger son frein pendant vingt-cinq ans en prison, dont neuf en Quartier de haute sécurité (QHS). C’est là qu’il rencontra Jacques Mesrine, « l’ennemi public n°1 », avec qui il luttera contre le système carcéral. Une action qu’il mena de front avec des études supérieures. En prison, Charlie a passé une licence en psychologie, une autre en philosophie et un doctorat d’anthropologie sociale. Libéré en 1988, l’insoumis a publié deux ans plus tard une ardente autobiographie, Fractures d’une vie, réédité chez agone.
Si les mots ont remplacé les balles, Charlie Bauer reste fidèle à ses combats révolutionnaires et à sa haine des prisons.

à 20h, à Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Discussion précédée de la projection du film « Charlie BAUER, Rouge Bandit », par Fred K. Nicolas (2009, 54 mn).

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1er juin

Alternative Libertaire vous invite à une
projection – débat

D’Égal à Égales
Portraits de femmes migrantes et syndicalistes

à 20h A Antigone, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

En présence de Christophe Cordier réalisateur Suivi d’un débat sur le thème :
Le syndicalisme est-il encore un outil d’émancipation collective ?

Le film
Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité. En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ». Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Par–delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».
un film documentaire de Corinne Mélis et Christophe Cordier production Canal Marches - 2010

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15 juin

Identifier et combattre le masculinisme
Dans le cadre du cycle d’analyses féministes.

Soirée d’information et de discussion ludique pour apprendre à identifier les thèmes chers aux masculinistes, décortiquer leur discours et construire ensemble nos arguments.
« Les pères divorcés sont opprimés par la justice »
« Les hommes sont discriminés »
« Les féministes sont allées trop loin »
« Les femmes ont pris le pouvoir »…
Ces phrases qu’on entend de plus en plus autour de nous, participent au retour de bâton que connaît le féminisme depuis plusieurs années. Ce soir, nous proposons de faire un petit tour d’horizon de la mouvance masculiniste, des groupes hommes et de leurs idéologies. Nous analyserons leurs arguments réactionnaires et nous les discuterons afin d’apprendre à mieux les combattre collectivement.

L’équipe qui organise la soirée est mixte et les personnes qui sont conviées à y participer aussi.

Prix Libre

à 20h, à Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble



16 juin

La Zététique et les "complots"

Les attentats du 11 septembre 2001 ont engendré un nombre impressionnant de thèses qui prétendent s’opposer à la « version officielle ».
Ces thèses sont souvent défendues par des personnes qui affirment rechercher une vérité qu’elles estiment cachée : pour cette raison, ces personnes se font appeler truthers aux Etats-Unis. Elles ont constitué un mouvement pour la vérité sur le 11 septembre particulièrement actif sur internet.

A l’aide, entre autres, des outils de la zététique, et sans entrer dans des considérations géopolitiques, cette conférence sera l’occasion d’examiner le niveau de crédibilité de quelques unes de ces thèses alternatives.

Prix Libre

à 20h, à Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble
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Ce mercredi 22 juin

Audience au tribunal administratif de Jean-Yves Le Gall, opposant à Base élèves

Tribunal Administratif de Grenoble (2 rue Marcel Benoît, place de Verdun)
Le SNUipp-FSU, le PAS 38, SUD éduc, La LDH et le CIRBE appellent à soutenir Jean Yves Le Gall lors de l’audience au Tribunal Administratif de Grenoble (2 rue Marcel Benoît, place de Verdun) le mercredi 22 juin 2011 à 9h 30.

Jean-Yves Le Gall a été démis en 2009 de son emploi de direction par l’Inspectrice d’Académie de l’Isère, parce qu’il refusait de ficher les élèves de son école dans Base Elèves.

Ce mercredi 22 juin à 9h 30, le Tribunal Administratif (TA) de Grenoble examinera en audience les deux recours de Jean-Yves Le Gall réunis (retrait d’une journée de salaire et retrait d’emploi de direction). La décision du TA sera connue ultérieurement.

C’est la première audience sur le fond d’un TA en France pour un retrait d’emploi de direction d’école à cause du refus du fichage.

Elle intervient à un moment où le CNRBE, Collectif National de Résistance à Base Elèves, relance fortement la lutte contre le fichage et obtient de précieux soutiens : nouvelles plaintes contre X de parents d’élèves (saisine d’un juge d’instruction), nouvelles demandes massives d’exercer son droit d’opposition à Base Elèves, recours en TA pour le droit d’opposition, motion de l’Assemblée corse, résistances d’écoles dans de nombreux départements, travail sur le boycott du Livret Personnel de Compétences etc.

Les compétences retirées de Base Élèves en 2008 reviennent en force dans le Livret Personnel de Compétences électronique. "On" nous a souvent dit qu’il n’y avait plus rien dans la Base Élèves et qu’il n’y avait pas d’interconnexions. Mais nous savons aujourd’hui que la traçabilité des élèves se poursuit dans l’ombre de la Base Élèves grâce à l’immatriculation des élèves, qui reste LE problème.


Pour plus d’infos, voir le blog du CNRBE : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

sur le forum : viewtopic.php?f=77&t=4259

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28 juin, Place de Verdun Grenoble

Grand Pique-nique solidaire et partagé
En solidarité avec les demandeurs d’asile, les sans papiers, les Roms

18H30 : Accueil ( stands, expos, premiers contacts…)
19H ! : Prises de parole au nom de l’ensemble des organisations, du syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers, d’un demandeur d’asile…
19H30 : chants solidaires par la Chorale des Barricades
19H50 : lancer de ballons par l’APARDAP pour le 1000° « filleul » des parrainages républicains
20H15 : pique-nique solidaire et partagé… avec des temps musicaux

Ce grand pique-nique : un MOMENT FORT de fraternité et de solidarité avec les étrangers victimes d’une politique inhumaine et totalement INACCEPTABLE. Pour un monde sans discrimination, sans exclusion, pour le rétablissement d’un véritable DROIT D’ASILE, pour la régularisation des étrangers demandeurs d’un titre de séjour, pour le DROIT A UN TOIT POUR TOUS

La Coordination iséroise de soutien aux sans papiers, avec le soutien de l’APARDAP [Association de parrainage républicain de demandeurs d’asile et de protection], de la CIMADE, du CIIP, du Collectif La patate chaude, du CSRA [Collectif de soutien aux réfugiés algériens], de SOLEX, de RESF et RUSF 38, de Roms Action, de la Ligue des Droits de l’Homme, du syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers CGT



30 juin

Ciné débat
Viva mexico !
en présence du réalisateur Nicolas Defossé






¡ Viva Mexico !
Nicolas Défossé - 120 min. - Mexique - 2010
Los Angeles, États-Unis. Au coeur de la ville, des émigrés mexicains sont pourchassés par la police et luttent pour survivre sans renoncer à leur culture. De l'autre côté de la frontière, dans les montagnes du sud-est mexicain, le jour se lève au milieu de la brume. Nous sommes le 1er janvier 2006, des milliers d'indiens zapatistes fêtent le départ de leur porte parole, le Sous-commandant Marcos. Sa mission: parcourir durant 6 mois le pays pour écouter les paroles de résistance de mexicains et mexicaines qui luttent pour un Mexique plus juste. Ainsi commence un voyage qui se fixe pour horizon d'atteindre la frontière nord avec les États-Unis et qui prend le pari de "commencer à construire le miroir que nous sommes, ceux d'en bas." Ce pari ne va pas sans risques… Ce qui commence comme un murmure isolé grandit comme le cri de centaines de milliers: Viva México! Quelle sera la réponse du Pouvoir?
http://www.vivamexicofilm.com/index.html

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Soutien à la flotille pour Gaza

6 juillet, Grenoble, 18h Place Félix Poulat

infos ici : viewtopic.php?f=79&t=4617&start=15#p62156

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La contre révolution informatique

Le 4 novembre, à 20h, Antigone, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Rencontre-discussion avec des militant-es d’Offensive Libertaire et Sociale à l’occasion de la sortie de la revue Offensive n°31 (septembre 2011) sur la contre révolution informatique

On entend souvent dire que c’est l’omniprésence des réseaux sociaux et d’Internet qui auraient notamment permis l’organisation et le succès des récentes révolutions arabes. C’est par ce genre de discours que se propage l’idée que la « révolution » informatique est non seulement universelle et incontournable mais qu’en plus, elle est auréolée de valeurs émancipatrices. Pourtant, loin de ces aspirations, la « révolution informatique » est surtout menée de front par les industriels et les gouvernants, soutenus par les médias dominants. Après que l’informatique a envahi toutes les entreprises et les chaînes de production et ainsi transformé l’organisation même du travail, puis la sphère privée avec le développement d’Internet, ce sont maintenant tous les aspects de notre vie qui tendent à être numérisés et rationnalisés.
Le numérique s’immisce partout, dans les transports, dans les écoles… et son utilisation en est toujours plus discrète avec le développement des nanotechnologies. Si nous parlons aujourd’hui de « contre révolution », ce n’est pas seulement pour dénoncer les dérives que seraient le fichage généralisé ou l’observation des communications par telle entreprise ou tel Etat, mais parce qu’il est également nécessaire d’enrayer cet idéal du tout-numérique et de développer une critique radicale.






Cameroun : la guerre cachée aux origines de la Françafrique

Le 9 novembre, 20h, Maison des associations 6 rue Berthe de Boissieux, quartier Caserne de Bonne

C’est une guerre totalement absente des manuels d’histoire. Une guerre terrible, menée par l’Armée française au Cameroun, de 1948 à 1971, pour mater les indépendantistes. Une guerre fondatrice, qui permet de comprendre les piliers du néocolonialisme français en Afrique, aujourd’hui encore.

Pendant six ans, trois journalistes, Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa ont recueilli des centaines de témoignages et fouillé dans les archives, en France et au Cameroun. Le résultat : "Kamerun !, la guerre cachée aux origines de la Françafrique", publié aux éditions La découverte début 2011.

L’un des trois journalistes, Thomas Deltombe, sera sur Grenoble pour une conférence exceptionnelle le mercredi 9 novembre, à 20h, à la Maison des associations

Évènement organisé par l’association Survie Isère et le CIIP Plus d’infos sur http://www.survie-isere.org




Petite histoire des offensives contre 68, Atelier de coformation

Le 15 novembre, 19h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Michael Christofferson, dans Les Intellectuels contre la gauche, a expliqué comment les révoltes et espoirs révolutionnaires des années 60 ont été habilement captés puis vidés de leur sens par une certaine intelligentsia française. Sous couvert d’antitotalitarisme, ceux qui sont passés « du col mao au col rotary » ont développé leur pouvoir en se convertissant à de multiples formes de « journalisme philosophique ». En questionnant transfuges et trahisons, nous gratterons le vernis de respectabilité qui recouvre les intérêts de ceux pour qui la révolution néocapitaliste est devenu un « dîner de gala ».

Dans le cadre des mardis d’Antigone
Les Mardis d’Antigone, c’est un cycle de soirées qui se déroule, comme son nom l’indique, tous les mardis (hors vacances scolaires) à Antigone. Appelez ça comme vous voulez — cours, université populaire, partage de savoirs — le principe est qu’une personne ou un collectif qui maîtrise un sujet vienne le partager avec d’autres, sous une forme agréable à suivre (coformation, ateliers participatifs, etc.), et que l’on en ressorte plus intelligent qu’on y est entré.e.

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Introduction à la Françafrique / Survie Isère

Le 29 novembre, 19h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Nous vous proposons :
. de partir de textes pour creuser des sujets vieillots mais toujours à la mode tels que : l’armée française en Afrique, le pillage des ressources, la dette, les origines de la Françafrique, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, la coopération décentralisée grenobloise, Bolloré…
. ou d’apprendre à expliquer ce qu’est la Françafrique autour de vous, grâce à des mises en situation.

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Autogestion ?

Le 13 décembre, 19h, Antigone, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Coformation par Faranches

C’est bien beau de critiquer, mais vous proposez quoi ? Réponse : l’autogestion… Ce terme ponctue un certain nombre de tracts et de discours, d’une certaine gauche, en passant par les écolos, il désigne tantôt un idéal social, tantôt le moyen d’y parvenir. L’autogestion, c’est le but, c’est le moyen, c’est le projet, c’est la méthode… mais concrètement, ça ressemblerait à quoi ?

Le groupe Faranches, coopérative libertaire d’idées et d’actions, propose une soirée de présentation et d’échanges sur certains aspects concrets de l’autogestion anarchiste juste pour voir ce qu’on trouve quand on ose s’aventurer derrière les mots et les slogans.




Quelles alternatives à la Françafrique ?
Débat

Le 15 décembre, 20h, Antigone, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Nous rêvons à un monde sans Françafrique, sans dictatures, sans exploitation des ressources africaines au détriment des populations locales, sans base militaire... mais comment combattre, ici et là-bas, ce système ? Par quoi le remplacer ? Y-a-t-il des alternatives à la Françafrique ?
Nous vous invitons à venir en débattre avec nous, en expérimentant plusieurs formes d’échanges.

Avec Survie Isère




Soirée-discussion sur la situation actuelle en Egypte.

11 mois après le déclenchement de la "Révolution du Nil", qui a vu la chute de Moubarak, et alors que les élections législatives sont encore en cours dans le pays, quelle est la situation actuelle en Egypte ?

A 18h, discussion avec des personnes égyptiennes et des personnes de retour d’Egypte.

A 20h, repas (vegan) à prix libre.

Ca se passe le 18 décembre à la BAF, 2, chemin des Alpins à Grenoble.

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film-débat "Les nouveaux chiens de garde"

Le 6 janvier, 20h15, au cinéma Le Club, Grenoble, en présence de Yannick Kergoat

Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.





Mercredi 11 janvier

Inculture(s) 1 : " L’Education Populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu ! "

Conférence gesticulée par l’orage avec Franck LEPAGE



Une autre histoire de la France démocratique, culturelle, sociale, éducative, politique, civique, citoyenne, décentralisée, partenariale, associative, européenne et mondialisée, bref... une autre histoire du capitalisme.

à 19h30 à la salle Edmond Vigne de Fontaine tarifs : solidaire 15€ / normal 10€ / précaire 5€ / PAS DE RESERVATIONS !!

« …Avant, j’étais prophète... Prophète salarié. Mon travail consistait à dire la vérité. (La vérité officielle). Et puis un jour, je me suis mis à mentir, et ils ont adoré. On me faisait venir de plus en plus souvent. On me disait que cela mettait de l’animation et de la démocratie. Quand ils ont trouvé que j’allais trop loin, ils m’ont viré. Depuis, je suis clown... Clown-consultant ».



Jeudi 12 janvier

Inculture(s) 5 : "Travailler MOINS pour gagner plus...ou l’impensé inouï du salaire" ... une autre histoire du travail et de la protection sociale...

avec Franck LEPAGE et Gaël TANGUY

Cette conférence évoque le potentiel d’action collective que recèle de « droit du travail » : processus d’avancée historique continue de la propriété collective des travailleurs contre la propriété lucrative du capital, symbolisé dans la protection sociale, que l’on veut nous faire passer pour des « charges » !!! Le salaire n’est pas le « prix » d’un travail (version de droite) , mais un « barème » imposé par la lutte, (version de gauche) c’est à dire un rapport de forces par lequel nous obligeons un propriétaire à payer aussi du travail libre à d’autres que nous (retraites, chômage, maladie...et bientôt pourquoi pas la jeunesse via un salaire universel qui nous délivrerait du marché de l’emploi subordonné) ? L’enjeu des retraites n’est pas financier (il n’y a aucun problème de financement des retraites) mais idéologique car ce sont les retraites qui sont en train de rendre visible que le salaire peut payer aussi du temps libre sans aucun danger pour l’économie. Il s’agit donc pour le capital de détruire toutes les formes de protection sociale issues de 1945 (sécurité sociale, retraite, conventions collectives, etc.). Pour y résister il faut des syndicats, c’est à dire d’abord et avant tout des syndiqués ! Réinventer le syndicalisme est le seul moyen. L’atelier se propose de faire le point avec les participants sur leur rapport personnel au syndicalisme, et des moyens de réinventer un syndicalisme efficace et attirant, qui s’emparerait des méthodes joyeusement militantes de l’éducation populaire.

tarifs : solidaire 15€ / normal 10€ / précaire 5€

19h30, Espace Vie Etudiante 701 Avenue Centrale, 38400 Saint-Martin-d’Hères 04 56 52 85 15




Vendredi 13 janvier

Inculture(s) 9 : "Exploiter mieux pour gagner plus" ... une autre histoire du management...

avec Annaïg MESNIL et Alexia MORVAN

9ème opus des Petits contes politiques et autres récits non-autorisés. La loi de 2002 a commencé à étendre au secteur des services publics le cauchemar de l’entreprise : évaluation permanente, productivité accrue, rationalité schizophrène… et la « démarche qualité » comme outil pervers au service de la privatisation. Le management nous a privé de ce qui nous était le plus cher, le sens de notre travail. Nous « participons », ils profitent.

tarifs : solidaire 15€ / normal 10€ / précaire 5€

19h30, La BOBINE 42 boulevard Clémenceau / GRENOBLE Tram A et C (arrêt Chavant) Bus 31 et 34 (arrêt Driant)




Mercredi 18 janvier

film-débat "Les nouveaux chiens de garde".

Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.



à 19h30, au cinéma Le Club, Grenoble, en présence de Gilles Balbastre et Jacques Tolédano




Dimanche 22 janvier

sortir du nucléaire

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Jeudi 26 janvier

Rencontre-débat avec Christian Corouge, auteur de Résister à la chaîne

http://www.agone.org/resisteralachaine

20h. Librairie associative Antigone, 22 rue des Violettes, Grenoble.
Entrée libre



Mercredi 1er février

Qu’est-ce que la Françafrique ?

On entend de plus en plus l’expression Françafrique dans les médias. De quoi s’agit-il exactement ? Depuis quand ce mot existe-t-il ? Que sait-on aujourd’hui de la politique africaine de la France ? Quelles sont les actualités récentes ?

L’association Survie Isère et le CIIP vous invitent à une conférence-débat sur la Françafrique animée par des membres de l’association Survie

à 18h à l’ARSH – Arts et Sciences Humaines – amphi 2, sur le campus SMH, tram B/C bibliothèques universitaires

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Mercredi 8 février

De la servitude moderne ...Un film documentaire de Jean-François Brient

à 19h45, à la MJC Nelson Mandela -FONTAINE 38600



De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires. L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde. Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ... ... Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente. Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats. Jean-François Brient et Victor León Fuentes

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Appel international
Soutien au peuple Grec en lutte.

18 février, Grenoble : rassemblement à 14h, Place Notre-Dame

Liste sur facebook : http://www.facebook.com/events/227967737297954/, https://n-1.cc/pg/pages/view/1171719

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Lundi 5 mars 2012

Elf la pompe Afrique !

Spectacle de/par Nicolas Lambert à partir des vraies paroles du procès de l’affaire Elf ! Une pièce exceptionnelle...

19h30, Amphidice - Stendhal campus SMH, tram B/C bibliothèques universitaires, Grenoble



Jeudi 8 mars

Un pas de coté pour les Roms…

Face à la xénophobie de gouvernement, qui stigmatise l’étranger comme problème, risque, menace… des collectifs, associations, militants se mobilisent afin que des familles forcées de vivre à la rue, aient un logement digne, puissent reprendre leur vie en main et décider elles-mêmes de leur avenir. Ils sont les seuls, en ouvrant des lieux, à offrir une alternative concrète à la rue ou au retour forcé au pays.
Les pouvoir publics eux, se contentent de faire la chasse aux étrangers, de programmer les expulsions, de raser les campements, de vider les immeubles en accusant ces mêmes collectifs de mettre les familles en danger. Les immeubles étant impropre à l’habitation, il serait en effet urgent de remettre ces familles à la rue pour leur propre sécurité ( !).

On connaît la chanson, et pourtant, dans ce bras de fer… Que dire de l’épuisement des militants ? Avec quelles forces organiser les réquisitions, l’entraide, l’autogestion ? Nous proposons une soirée d’échange pour faire le point sur ce qui s’est passé ces derniers mois à Grenoble.

à 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble



Mercredi 14 mars

Conférence de Raphaël Granvaud - auteur du nouveau livre « Areva en Afrique » (éditions Agone, 2012)

20h, Maison du Tourisme – salle de conférence rue de la République, centre-ville de Grenoble

Survie Isère


Présentation du livre par les éditions Agone :

« L’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire est un mythe : l’uranium qui alimente le nucléaire civil et militaire provient pour une large part du sous-sol africain. Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se le procurent au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales.

Comme au Niger, fournisseur historique, pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain.

Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’État français et des réseaux les moins ragoûtants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage.

L’auteur dévoile enfin les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne ternissent pas une image de marque qu’elle voudrait immaculée. »