Grenoble et Isère (38)

[Pïérô]

Vendredi 13 décembre

Sur la Grèce avec Entre nos mains et Z, REVUE ITINÉRANTE DE CRITIQUE SOCIALE

Rencontre avec l’équipe de Z, la revue de critique sociale et son expérience grecque et les réalisatrices du film Entre nos mains.

Les Grecs sont pris dans la crise financière, économique et politique d’un système dominant à la dérive, qui créé chaque jour plus de misère, de précarité, d’insécurité morale. Les citoyens de nombreux pays, dépolitisés, ont été encouragés depuis des décennies à attendre de l’Etat, du monde politique et du capitalisme qu’ils leur livrent des moyens de subsistance tous faits. Ils se retrouvent donc aujourd’hui désemparés face à la perte d’un emploi, la disparition des prestations sociales ou encore l’écroulement d’un système de santé. Comment faire pour se nourrir, se soigner, accéder à un logement, à l’eau, à l’électricité, quand plus rien ne va de soi ? Quand le système est en échec tel, qu’il ne peut plus fournir à la population aucune de ces ressources primaires ?

Ce documentaire, tourné en mai 2012 à Thessalonique, est le fruit de nombreuses rencontres avec des individus et des collectifs qui ont décidé de s’auto-organiser. Face à la nécessité de re-penser l’accès aux moyens de subsistance, ils explorent l’auto-gestion et la participation par le bas comme moyens d’alternative à la crise. Ils parlent de modes d’organisation, d’inspirations politiques, de la fonction de l’Etat et des politiques dans la crise actuelle. Ils parlent aussi de mouvement vers l’autonomie, de questionnement de la notion de besoin telle qu’elle est pensée par le système capitaliste...

Nous nous proposons dans ce film de rendre compte de la parole de celles et ceux qui créent et font vivre ces nouvelles formes d’organisation, qui donnent peu à peu à la société grecque un nouveau visage.

La projection sera suivie d’un débat, en présence des quatre réalisatrices.

Prix Libre

20h, Café bibliothèque librairie Antigone - 22 rue des Violettes, Grenoble




Samedi 21 décembre

festival du court métrage

Cinéma de la Médiathèque, place de la Halle, Pont en Royans (38)

14h00/15h00
La révolution des crabes
L'homme à la Gordini
Acouphènes
Le repos du Fakir
The Job

15h00/16h00
Le droit chemin
Tout doit disparaître
Luminaris
Shunto
Un dialogue entrer Darwin et Kropotkine
Le Père noël est mort.Mais qui l'a tué?

17h30/18h30
Mangez buvez gavez
The Devil
Aube Dorée et le mouvement
antifasciste en Grèce
Histoire Belge

18h30/19h30
L'ile aux Fleurs

11'09''01
Avant que de tout perdre

19h30/20h30
Omar
Le sida
La foret
Salon du Livre Anarchiste à Merlieux 2013
Viejo Pascuero

http://vercors-libertaire.blogspot.fr/

[Pïérô]

Vendredi 17 janvier 2014

Présentation d’"Anarchisme social et organisation" de la Fédération Anarchiste de Rio de Janeiro par les traducteurs.



A partir de l’expérience au sein des mouvements populaires des militant-e-s de la FARJ, ce texte apporte un regard actuel sur la question de l’organisation au sens le plus large du terme. Une présentation du courant specifiste, vivace en Amérique latine, inspiré des théories développées par Bakounine et Malatesta.

à 20h, à Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble



Samedi 18 janvier

Rassemblements de soutien aux femmes espagnoles victimes de la réforme anti avortement du gouvernement Rajoy

18h à la tronche devant l'ancienne maternité, Grenoble

[bipbip]

Dimanche 19 janvier à 19h

Cinéclub féministe
dans le cadre du cycle OUVRIÈRES EN LUTTES, le cinéclub féministe présente :
Coup pour Coup (Marin Karmitz, 1972)

En solidarité avec une camarade menacée de licenciement, et pour protester contre leurs conditions de travail, les ouvrières d’une petite usine de textile se mettent en grève. Une grève de plus en plus dure, des ouvrières de plus en plus organisées, face au patron, face au syndicat, face aux pouvoirs masculins, jouée par des femmes elles-mêmes ouvrières.

Bouffe vegan à 19h, projection à 20h, à la BAF, 2 chemin des Alpins.

[bipbip]

Samedi 1er Février

Dans le cadre du cycle OUVRIÈRES EN LUTTES, le cinéclub féministe présente :

Sur la planche , un film de Leïla Kilani (2012)

L’itinéraire de quatre ouvrières des usines de Tanger qui travaillent le jour et vivent la nuit. Elles font partie de cette armée de petites mains, qui travaillent dans les usines de crevettes et de vêtements. Mais le soir elles s’inventent une vie et elles se perdent dans un jeu dangereux — toujours en mouvement, elle bougent pour exister.

Bouffe vegan à 19h, projection à 20h, à la BAF, 2 chemin des Alpins, Grenoble.



Dimanche 16 février

Dans le cadre du cycle OUVRIÈRES EN LUTTES, le cinéclub féministe présente :

Eat, sleep, die, un film de Gabriela pichler (2013)

Rasa, ouvrière licenciée en Suède d’origine des Balkans, doit faire face à un système qui ne lui convient pas, celui du chômage. Sans diplôme, sans permis et avec un père à charge, elle ne baisse pas les bras, elle porte ses bottes de couleur et elle arpente les rues de la ville où elle a grandi.

Bouffe vegan à 19h, projection à 20h, à la BAF, 2 chemin des Alpins, Grenoble.

[Pïérô]

Jeudi 6 février

Ciné-club d’Antigone

En préambule , Tre ipotesi sulla morte di Pinelli un court-métrage d’Elio Petri (1970) en VO, 11mn, avec Gian Maria Volonte

Sacco et Vanzetti (Sacco e Vanzetti) un film de Guiliano Montaldo (1971) 120 mn, avec Riccardo Cucciola, Gian Maria Volonte et Cyril Cusack.

New York, 1920. Deux Italiens, Nicolas Sacco, cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti, marchand de poissons anarchiste, sont arretés et accusés du meurtre de deux hommes commis au cours d’un hold-up. Fred Moore, leur avocat, démontre leur innocence mais le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique. Le jury condamne à mort les deux Italiens.
Ce film de Giuliano Montaldo, assistant de Gillo Pontecorvo sur La Larga Strada Azzurra (1957), histoire d’un petit village pris dans une tornade politique, ainsi que sur La bataille d’Alger (1959), est une histoire de pauvreté, d’exclusion et d’intolérance et celle d’un procès symbole de la lutte des classes. Si le film connu un succès mondial surtout avec le contexte du procès d’Angela Davis et la balade de Joan Baez, il reste inédit en DVD et n’a jamais été édité en VHS (!) en France. Un film qui permet aussi d’aborder la représentation de l’anachisme dans le cinéma, un thème qui se prolongera dans les prochaines programmations du Ciné-Club d’Antigone.

20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble







Vendredi 7 février

Réflexions et perspectives sur les luttes radicales

Il y un an, le SCALP-Reflex-Paris annonçait sa dissolution après plus de 25 années d’activisme. Un long texte expliquait les raisons de cette décision. Les deux dernières décennies ont vu de nombreux changements politiques et sociaux. Le fascisme s’est drapé de respectabilité, les mouvements militants traditionnels ont perdu de leur audience quand elles ne sont pas totalement décrédibilisées, les groupes plus radicaux sont souvent dans l’impasse. Pour ses membres, le SCALP-Reflex n’avait plus de raison d’être dans ce contexte. Il n’est pour autant pas question d’abandonner toute volonté de lutte. Il faut peut être simplement réinventer ce que cela veut dire.

Pour évoquer tous ces sujets, pour imaginer un autre futur, venez rencontrer des membres de l’ex-SCALP Paris au Local Autogéré.

à 19h, au local autogéré, 7 rue Pierre Dupont 38100 Grenoble




Jeudi 13 février

Cycle domination & Santé / opus 2
Définir et contrôler la folie, la psychiatrie comme outil des dominants.

Discussion et débats à partir d’extraits vidéos autour de l’utilisation socio-historique de la psychiatrie comme outil de répression et de gestion ainsi que des moyens de l’affronter radicalement.

En présence de collectifs de lutte contre l’aliénation psychiatrique.

à 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Cycle dominations & santé

La prise en charge de la santé nous concerne toutes tous et pourtant est très personnel. Elle est en même temps sociale et individuelle. Il en est de même pour la maladie, comme pour la folie, comme pour la souffrance, comme pour l’inacceptable. Définir et contrôler la santé, c’est donc définir et contrôler les femmes et les hommes ainsi que la société dans laquelle ils vivent. En ce sens la manière dont « on » réfléchit la santé produit de la domination par l’accaparement par un très petit nombre de ses normes, de ses protocoles, de ses définitions, … Mais la santé est aussi incluse dans une société inégalitaire qui est elle-même traversée par des processus de domination. Domination des hommes sur les femmes, domination des blancs sur les non-blancs, domination entre classe sociale. En ce sens, celles et ceux qui s’occupent pour nous de notre santé reproduisent ces dominations dans leurs discours, leurs techniques, leurs visions des choses. Et cela d’autant plus que la santé est devenue un moyen de contrôle social d’une utilité extraordinaire puisqu’il permet, comme le disait Foucault, de « prendre en compte et de prendre en charge les individus jusque dans leur grain le plus tenu ». Enfin notre état de santé est bien souvent révélateur de notre statut dans les différents processus de domination.

La volonté de ce cycle est de nous amener à réfléchir, repérer, discuter des processus de domination à l’œuvre dans le domaine de la santé ; mais aussi à imaginer collectivement les moyens que nous avons de nous émanciper et de faire évoluer les normes et les processus de contrôle.

[bipbip]

Samedi 1er mars

Dans le cadre du cycle OUVRIÈRES EN LUTTES, le Cinéclub féministe présente :

Rêves d’ouvrières, un documentaire de Phuong Thao Tran (2006).

Entre dossiers et entretiens d’embauche, elles parlent d’elles, de leur manque d’argent et d’espoir, de leurs désirs, de leur détermination. De la condition ouvrièrE dans les usines des sociétés internationales, installées à Hanoï pour remplir leurs ateliers d’une main d’oeuvre flexible venue de la campagne.

Un temps de discussion sera proposé après la projection. Conditions et place des ouvrières dans les usines et les luttes, jonctions des luttes et des discriminations entre sexe, classe, race, revendications autour du travail des femmes, et tout ce dont on aura envie de parler...

Bouffe vegan à 19h, projection à 20h.



Jeudi 6 mars

Ciné club- Cycle palestinien

À partir de 19h, il y aura de quoi boire, se restaurer (tout vegan bien sur) et discuter. Et à 20h, le film débutera.

Film : Slingshot hip-hop, de Jackie Reem Salloum, 2008, 87’

"Ce documentaire retrace l’histoire et le développement du hip-hop dans les territoires palestiniens depuis l’époque de DAM, groupe pionnier de cette forme d’art à la fin des années 1990. Il rassemble les histoires de jeunes artistes palestiniens vivants à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, qui découvrent le hip-hop et l’emploient comme outil pour surmonter les divisions imposées par l’occupation et la pauvreté".



Vendredi 14 mars

Ciné club - Cycle palestinien

À partir de 19h, il y aura de quoi boire, se restaurer (tout vegan bien sûr) et discuter. Et à 20h, le film débutera.

Film : Route 60, de Alaa Ashkar, 2013, 72’

« Un périple poétique dans la vie quotidienne des Palestiniens, en Cisjordanie, à la rencontre de rêves et de passions, de l’espoir et du désespoir. Pour la première fois de ma vie de Palestinien citoyen d’Israël, je suis parti pour incarner l’expérience de l’occupation qui, tout au long de ma jeunesse, fut dénaturée... »



Jeudi 20 mars

Ciné club - Cycle palestinien

À partir de 19h, il y aura de quoi boire, se restaurer (tout vegan bien sûr) et discuter. Et à 20h, le film débutera.

Film : 5 caméras brisées, de Emad Burnat et Guy Davidi, 2011, 90’

"Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres. Pendant cinq ans, Emad filme la chronique intime de la vie d’un village en ébullition".



Vendredi 28 mars

Ciné club - Cycle palestinien

À partir de 19h, il y aura de quoi boire, se restaurer (tout vegan bien sûr) et discuter. Et à 20h, le film débutera.

Film : Le Camp, de Tamer Eissa, 2012, 54’

" « Le Camp » est le camp du « Printemps Arabe » pour les enfants qui s’est tenu au Caire et à Nuweiba, sur la Mer Rouge, pendant deux semaines en juillet 2012. Le camp a accueilli des enfants de martyrs morts à Gaza et de martyrs de la révolution égyptienne. Ce film décrit l’expérience de ce camp à travers l’histoire de trois enfants : Siraj, Rizk et Shahd".

[Pïérô]

Lundi 31 mars

Rassemblement contre les expulsions et remises à la rue

à 17h, Place de Verdun, devant la préfecture, Grenoble

Fin mars, comme chaque année, c’est la fin du dispositif d’hébergement hivernal et de la trêve hivernale des expulsions locatives.

A partir du 31 mars, les expulsions vont reprendre, que ce soit des structures d’hébergement d’urgence, des logements sociaux, des squats…Pour des centaines de personnes, demandeurs d’asile, sans papiers, locataires, mal logés et sans logis, c’est l’angoisse d’être jetés sur le trottoir et d’y rester.

Après le rassemblement du jeudi 27 mars, la CISEM appelle à un nouveau rassemblement lundi 31 mars à 17 heures place de Verdun pour interpeller le préfet sur cette situation et lui exprimer notre refus des remises à la rue.

[bipbip]

Mardi 15 avril, à 19h

Concert en soutien aux inculpés du carnaval de la Plaine à Marseille

MARSHMALLOW MUSCHIS (Riot Girls, Dusseldorf)
TOYS’R’NOISE (Indus Expé, Lille)
+ projection de "Vie et Répression d’une fête populaire - le carnaval de la plaine" (10’)

Sur la situation à Marseille :

_ Chaque année, à Marseille est organisé le carnaval de la plaine. Comme le veut la tradition, le caramentran est brûlé à la fin, sur la plaine. Mais cette année les flics ont décidé d’intervenir et d’envoyer les pompiers pour éteindre le feu. Devant le refus des carnavalier-e-s, les CRS ont chargés. En résulte 2 arrestations. Les carnavalier-e-s se sont ensuite rendu-e-s devant le commissariat pour protester. 5 autres personnes ont été embarquées. Au total 8 personnes arrêtées. Dont sept sont passées en comparution immédiate. Celle qui a refusée la comparution immédiate est détention préventive en attente de son procès. Les peines vont de 6 mois de sursis à 2 mois fermes avec en plus 8 mois de sursis !

[Pïérô]

Samedi 26 avril

Hiroshima, Tchernobyl, Fukushima, NUCLEAIRE STOP !

>14H30 : manifestation place Victor Hugo, Grenoble

>16H30 : spectacle écolo-coaching
https://www.youtube.com/watch?v=jp3aRDZ ... load_owner
https://www.facebook.com/pages/Ecolo-co ... 4160753153
« Loulou, professeur de Français émérite, en arrêt maladie -pour dépression- transcende son désespoir face à la catastrophe écologique en proposant une séance d’écolo-coaching pour que ses concitoyens puissent devenir acteurs du changement… »
Au café de la table ronde, 7 place saint André, Grenoble

>18H : Projection/débat/buffet bio-local

Action commune groupe local de Greenpeace et Sortir du nucléaire 38

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Vendredi 16 mai 2014 à 18h

Infotour de l’ABC Biélorusse : présentation/discussion + concert de soutien

L’Anarchist Black Cross est une organisation révolutionnaire dont le travail entre dans le cadre plus général de l’abolition définitive du système carcéral. Les prisons jouent un rôle fonctionnel dans l’hégémonie du capitalisme et sont un élément fondamental du maintien des inégalités sociales. Le combat contre la prison s’inscrit donc dans une lutte anticapitaliste plus globale.

« Cette année, l’Anarchist Black Cross Belarus fait une tournée d’information en Europe. Nous avons plusieurs objectifs. Nous voulons présenter la semaine de Solidarité avec les prisonnierEs anarchistes qui aura lieu fin août 2014. C’est le projet de plusieurs groupes ABC européens qui veulent unir leur efforts pour soutenir nos camarades en prison. Nous voulons aussi partager des informations à propos du mouvement anarchiste en Biélorussie. Nous espérons que les histoires des luttes d’autres endroits vous aideront dans vos propres luttes. Il est impossible de parler de mouvement anarchiste en Biélorussie sans mentionner les répressions auxquelles le mouvement fait face et comment on y réagit. Nous souhaiterions discuter de votre expérience de la répression et de ce qui vous aide à y faire face. Le fonctionnement de l’ABC nécessite constamment de l’argent, aussi, nous souhaiterions collecter des fonds pour aider les prisonniers, en payant leurs avocats, des livres et de la cantine. Nous avons aussi besoin d’argent pour imprimer de la propagande. »

18h - Présentation du mouvement anarchiste en Biélorussie et de la situation actuelle de sa répression. Discussion sur l’antirépression et le travail de solidarité au sein du mouvement anarchiste.

20h - Bouffe vegan

21h - Concert :
Os Replicantes (punk, Brésil)
Bozhe moï ! orkestra (surf/grenoble)



Samedi 31 mai 2014 à 19h30

Soirée autour des luttes féministes à Barcelone

A partir de 19h30 : Resto Chic et Classe, venez déguster un merveilleux repas vegan (sans produits issus de l’exploitation animale) dans une BAF transformée pour l’occasion en vrai restaurant avec terrasse !

Suivi d’une projection de courts métrages DIY faits par des camarades espagnoles qui évoquent avec humour des thèmes autour du féminisme et du lesbianisme, puis d’une discussion avec deux militantes de Barcelone.

Et pour finir en beauté : une BOUM !
En non-mixité meufs/gouines/trans.

Prix Libre

Soirée en soutien à des rencontres d’auto-défense féministe.

[Pïérô]

Mardi 13 mai

Des nouvelles de la Centrafrique.

Exposé de Yanis Thomas, membre de Survie Isère, sur la situation en Centrafrique. Que se passe-t-il ? Quelles sont les causes de la crise ? Quelles sont les perspectives ? Quel est le rôle de l’État français et de l’Armée française dans ce conflit ?

à 19h, à la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère, 5, place Bir Hakeim, près de la place Verdun, Grenoble

Yanis Thomas a publié des articles sur la Centrafrique dans le mensuel Billets d’Afrique. Ces articles sont disponibles en ligne sur : http://survie.org/billets-d-afrique/201 ... de-ni-4637




Jeudi 15 mai

Le Ciné-club féministe présente : RévolutionnairES : Libertarias

à 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Soirée en non mixité femmes, lesbiennes, trans.
* 19h repas Végan à prix libre
* 20h Libertarias, un film de Vincente Aranda, 1996.

Film de fiction inspiré de l’histoire des Mujeres Libres, combattantes féministes et anarchistes pendant la révolution espagnole de 1936. Quelques semaines après l’échec du coup d’état franquiste du 18 juillet, Maria doit quitter son couvent, réquisitionné par les milices républicaines. Elle rejoint un groupe de combattantes libertaires, composé en majorité d’anciennes ouvrières du textile et d’anciennes prostituées. Ensemble, elles partent avec la colonne Durruti sur le front de l’Ebre. Elles y rêveront une société meilleure jusqu’à, pour certaines, en mourir. Et elles prendront part, chacune et ensemble, aux grandes problématiques de cette histoire : stratégies militaires et révolutionnaires, place des femmes au front, machisme des militants syndicalistes et libertaires, luttes féministes au sein de mouvement...






Vendredi 16 mai

Immigration et Islam : vieux débats, vieux démons
avec Olivier Le Cour Grandmaison

à 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble

Olivier Le Cour Grandmaison est historien et travaille sur la question coloniale et le code de l’indigénat, qui a permis la pratique du racisme d’Etat.

Immigrés, “clandestins”, Roms, Islam, viande hallal et menaces diverses supposées peser sur la France en raison de la présence de “trop nombreux étrangers” réputés mal intégrés à la société : vieille antienne. En mai 2007, c’est elle qui a justifié la création d’un ministère ad hoc doté de compétences multiples qui vont de la « gestion » de l’immigration à la défense de l’identité nationale en passant par l’intégration et le co-développement. Vaste programme. Cette nouvelle administration, et ceux qui l’ont dirigée, se sont surtout fait connaître par les expulsions massives d’étrangers en situation irrégulière. La disparition de cette administration n’a rien changé aux orientations mises en œuvre. Pire encore, la nomination de Claude Guéant au ministère de l’Intérieur et les pratiques de nombreuses préfectures ont, à l’époque, témoigné d’une radicalisation toujours plus importante des orientations mises en œuvre. Rupture comme l’affirmait l’ancien président Nicolas Sarkozy ?

A rebours de ce bruit politico-médiatique, on s’interrogera sur les origines républicaines d’un racisme et d’une xénophobie d’Etat que l’on découvre dans les années 1920. De même pour l’islamophobie élitaire qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prospère sous la plume de spécialistes connus. Quant aux colonisés-immigrés, présents en métropole après 1945, ils furent longtemps victimes de discriminations systémiques relatives au travail, au salaire et au logement, et déjà relégués en banlieue. En ce qui concerne les Roms enfin, stigmatisés par l’actuel ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui, en 2013, a fait procéder à la destruction de près de 20 000 places de logements jugés insalubres – un record –, ils sont jugés dangereux parce qu’ils sont réputés inassimilables. Classique rhétorique qui légitime aujourd’hui la politique que l’on sait.

Olivier Le Cour Grandmaison. Universitaire. Dernier ouvrage paru : De l’Indigénat. Anatomie d’un « monstre » juridique : le droit colonial en Algérie et dans l’empire français, La Découverte/Zones, 2010.

Prix Libre

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Vendredi 20 juin

Pédagogie sociale : pour une véritable émancipation de tout-e-s

Dans le cadre des soirées causeries de la CNT, les syndicats de l’éducation et santé sociale proposent une rencontre autour de la pédagogie sociale.

Plus qu’une technique c’est un véritable mouvement qui fédère dans leurs pratiques des enseignant.e.s, des animateurs/trices et des éducateurs/trices autour d’idées simples : ne plus accueillir mais rejoindre, ne plus accompagner mais « être avec », ne plus raisonner en distance mais en proximité. La pédagogie sociale est une pédagogie militante, inscrite dans un combat social émancipateur. Elle repose sur le principe d’un accueil inconditionnel, d’une recherche de l’autonomie et la production d’outils spécifiques : pratiques de conseils ou d’assemblées, journaux, correspondance, organisation communautaire, etc. Elle investit les espaces délaissés de la ville, la rue, avec un souci acharné de l’entraide et de la convivialité. Si la pédagogie sociale a été élaborée et popularisée par une pédagogue polonaise, Hélène Radlinska, elle est aussi influencée par des auteurs/instituteurs/éducateurs, tels que célestin Freinet, Janus Korczak ou Paulo Freire.

Pour la découvrir, en causer, nous accueillerons Mélody Dababi, pédagogue sociale, de l’association Mme Ruetabaga de Grenoble, et Laurent Ott , pédagogue social, philosophe, chercheur en travail social, de l’
association Intermèdes Robinson à Longjumeau.

à 19h30, entrée libre, 102 rue d’alembert / Grenoble

http://grenoble.indymedia.org/2014-04-2 ... -veritable



Mercredi 25 juin

Concert de soutien NO TAV

Soirée de soutien aux camarades en prison en italie accuséEs d’avoir attaqué le chantier du TAV (tgv Lyon-Turin)

Depuis décembre dernier, 4 NO TAV italiens sont en prison, sous le coup de nombreux chefs d’inculpation susceptibles de les laisser à l’ombre pendant pas mal d’années. lls/elles sont accusé-e-s d’une attaque incendiaire contre le chantier de la ligne à haute vitesse qui doit notamment traverser le val di Susa, la Maurienne, le Grésivaudan ou encore la Chartreuse. Leur procès vient de s’ouvrir le 6 juin dernier à Turin. Alors que les actions de solidarité se sont multipliées ces derniers mois dans toute l’Italie (visant notamment de nombreuses permanences du Partito Democratico, un des soutien politique d’envergure du Lyon-Turin), il semble que l’écho trouvé côté français reste encore limité, hormis quelques gestes de solidarités, suite à un appel à défaire l’anti-terrorisme.

En taule nos camarades ont besoin de pas mal de fric, pour cantiner (acheter des produits en prison où les prix sont démesurés) et pour se défendre face à la justice. Alors pour faire résonner cette lutte ici aussi et apporter notre solidarité à ceux et celles qui résistent, une soirée pizza-concert de soutien à prix libre est organisée le 25 juin au 102 rue d’Alembert.

Ce concert est un simple outil pour aider d’un point de vue pécunier. mais cela peut être un moyen de se trouver et discuter de la lutte près de chez nous.

Rendez-vous est donné à 16h pour un match de foot dans le city stade (no arbitre, no winner, no fifa) ;

A 18h nous commencerons à lancer les premières pizzas del famoso "P38" , acompagnées de leurs cocktails de saison.

A 19h début de la coupe du monde de rap grenoblois avec en lice : LE YU ET MUDA, LE WAZA CREW ; DIALECTIC MUSIC, SOUND STEREOTYP ET ROSHBANTU, ET AUTRES ÉQUIPE SECONDAIRES.

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Indymedia Grenoble a dix ans

Samedi 28 juin, journée des médias libres

Indymedia Grenoble a dix ans !

Le site a en effet commencé son activité en juin 2004.

Pour autant, on ne va pas en faire des tonnes. Il y a eu des périodes plus fastes que la période actuelle, où le collectif Indymedia Grenoble ne se contentait pas de modérer les contributions envoyées au site, mais éditait aussi un agenda papier, organisait des projections de films, animait des soirées de modération publique... Hélas ! Un édito paru fin 2012 sous le titre "Indymedia Grenoble : péripéties et perspectives" http://grenoble.indymedia.org/?debut_ed ... ion_editos rappelait les difficultés rencontrées depuis la plainte déposée en 2008 par des "journalistes" du Daubé, suivie d’une série d’autres, notamment de Brice Hortefeux, alors ministre de l’intérieur.

Et pourtant, on est toujours là. Même si l’engouement autour des Indymedias a globalement baissé (certains Indymedias français ayant même disparu), même si la modération provoque toujours insatisfactions et débats, le site reste un outil très utilisé par les militant-e-s locaux, et lu bien au-delà du seul milieu militant.

Et pour preuve qu’Indymedia Grenoble continue de compter, un collectif constitué de personnes diverses et variées, militant-e-s de divers horizons, s’est créé cette année pour organiser des événements à l’occasion des dix ans du site : les "Ami-e-s d’Indymedia Grenoble". Il organise un premier événement public, une "journée des médias libres", le 28 juin au 102 rue d’Alembert, à Grenoble.

Pendant la journée, des ateliers et discussions publics autour de l’auto-fabrication de médias auront lieu, et à partir de 19h, une soirée de retour sur dix ans de luttes dans l’agglomération grenobloise à travers les médias libres locaux de tous types, avec des projections de films, des écoutes d’extraits d’émissions de radio, une exposition d’affiches et une table de presse.

Vous trouverez dans l’agenda des infos plus détaillées sur cette journée des médias libres. En espérant qu’elle vous donnera l’envie de ne plus vous contenter de critiquer les médias, mais d’être les médias !

Journée des médias libres, samedi 28 juin 2014, au 102, rue d’Alembert

Journée (10h-19h)

Ateliers et discussions publics autour de l’auto-fabrication de médias (le programme est appelé à encore évoluer).
- 10h : editing : écrire un chapeau/un titre pour un article
- 13h30-16h30 : atelier montage vidéo avec le logiciel libre Kdenlive (sous Linux)
- 14h : présentation de sites d’info alternatives : Paris-luttes, la Rotative, Rebellyon
- 16h : présentation du rôle d’une radio communautaire dans une lutte au Mexique
- 18h : les rapports entre mouvements radicaux et médias main-stream

Soirée (19h-23h)

À partir de 19h : buffet + buvette Soirée de retour sur dix ans de luttes dans l’agglomération grenobloise à travers les médias libres locaux de tous types, avec :
- des projections de films,
- des écoutes d’extraits d’émissions de radio,
- une exposition d’affiches,
- une table de presse/infokiosque.

Participation libre à l’entrée pour couvrir les menus frais.

Pour avoir des infos sur la journée ou vous inscrire à un atelier (à tout hasard) : ladig@autistici.org

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Vendredi 11 juillet

Rassemblement "Urgence Palestine"

STOP À LA RÉPRESSION MEURTRIÈRE DU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN

Face à la complicité de la "Communauté Internationale",
rassemblement contre la répression engagée par le gouvernement israélien,

à l’appel de l’AFPS et du Collectif isérois pour la Palestine

à 18H, Rue Félix-​​Poulat à Grenoble

[Pïérô]

Jeudi 24 juillet

APPEL A RASSEMBLEMENT

pour le procès opposant la préfecture aux habitant-e-s de Verlaine

ce jeudi 24 juillet à 13h30 au tribunal administratif

Depuis le mois de mars, nous sommes mobilisé-e-s contre la fermeture des dispositifs d’hébergement d’urgence, contre les expulsions locatives et de squats et contre les remises à la rue, dans une agglomération où plus de 2000 personnes sont sans solution pérenne d’hébergement. Ces dernières semaines, c’est autour du site de Verlaine que la lutte s’est focalisée.

Ce jeudi 10 juillet, en faisant couper l’eau et l’électricité et en mettant fin à la convention passée avec l’AREPI pour gérer le lieu, la préfecture a bafoué son obligation légale d’assurer la continuité de l’hébergement d’urgence et a placé la soixantaine de personnes, alors encore hébergées, en situation d’occupation illégale.

La préfecture a ensuite lancé une procédure d’expulsion envers tou-te-s les habitant-e-s de Verlaine et l’audience aura lieu ce jeudi 24 juillet à 14h au tribunal administratif de Grenoble.

Nous comptons sur vous pour relayer l’information et être présent-e-s auprès des habitant-e-s


CE JEUDI 24 JUILLET à partir de 13h30

RENDEZ VOUS AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

2 place Verdun, à Grenoble