Bibliothèque-La Rue , Paris

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Messagede bipbip » 09 Mar 2014, 00:55

Jeudi 13 mars à 16h

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'ADN !

L'ADN est "le support de l'hérédité", qu'est-ce que cela veut dire ? Comment fabrique-t'on des OGM, ou Organismes Génétiquement Modifiés ? Que fait-on quand on vous prend vos "empreintes ADN" ?

A toutes ces questions, et à d'autres si vous en posez, il sera répondu le 13 mars à partir de 16h à la bibliothèque La Rue, rue Robert Planquette, Paris 18ème.

Conférence/débat par Franck, du groupe Louise Michel de la Fédération anarchiste
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Messagede bipbip » 30 Mar 2014, 13:17

Vendredi 4 avril à 19h

Conférence sur la Chimie

La chimie est une science qui traite des interactions et des réactions entre les atomes ou les molécules. Les résultats de cette discipline ont, comme on le sait, été appliqués par l'industrie pour former de nouveaux procédés et d'une part satisfaire à la vieille et illusoire injonction de progrès et d'autre part, surtout, à l'accomplissement par l'économie de marché de la recherche du profit.

Aujourd'hui, de nombreux secteurs sont dépendants des procédés chimiques : métallurgie (fer, or, uranium, ...), pétrochimie, agriculture, alimentaire, pharmaceutique, BTP, peinture, textile, papetière, électronique, recyclage.

Or les ouvriers et techniciens de ces entreprises courent un risque, supposément contrôlé par des normes, celui où les produits manipulés interagissent avec leurs corps. En outre, les produits issus de ces industries ne sont pas exempts d'un défaut : la dégradation spontanée des matériaux expose parfois les utilisateurs à des intoxications plus ou moins graves et plus ou moins réversibles. Enfin il faut noter que certaines de ces industries n'hésitent pas à relâcher les déchets chimiques - qui ne leur sont plus d'aucune valeur marchande - dans l'air, l'eau ou les sols, quand ce n'est pas à dessein (par exemple les engrais).

Face à ces problèmes, il est nécessaire de comprendre certaines notions de chimie élémentaire ; c'est ce que le groupe Louise-Michel de la Fédération anarchiste vous propose en assistant à une conférence et en questionnant l'intervenant
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Messagede bipbip » 22 Avr 2014, 23:55

Samedi 26 avril 2014 à 16h

Enjeux scientifiques et philosophiques d'une idée révolutionnaire :
La théorie darwinienne de l'évolution.
Histoire, notions, controverses…

Organisé par le groupe Louise-Michel, présenté par Marc Silberstein, entrée libre.


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Le projet anarchiste de changer radicalement l'organisation de la société, de récuser les rapports hiérarchiques et de domination, etc., se doit d'être pleinement instruit de la façon dont « le monde » est fait et agit : le social et l'économique certes, mais aussi le monde vivant, le monde animal, leur évolution et leur fonctionnement, afin d'admettre les parentés évolutives entre animaux non humains et les humains et sortir de la vieille opposition nature/culture, ou de faire descendre les humains de leur piédestal spirituel, voire théologique, etc. Or, tout cela est redevable d'une description et d'une explication scientifique sans équivalent : la théorie darwinienne de l'évolution, au point que le généticien Theodosius Dobzhansky, l'un des acteurs d'une refondation du darwinisme au XXe siècle, pourra déclarer en 1973 : « Rien en biologie n'a de sens, si ce n'est à la lumière de l'évolution. » Après une conférence sur la vie et la biodiversité, une autre sur l'ADN, le groupe Louise-Michel propose donc une autre séance portant sur le monde vivant, sur les facteurs et mécanismes de l'évolution, mais aussi sur les conclusions philosophiques qu'on peut en tirer : le statut du hasard, le matérialisme constitutif du darwinisme, la fin de la prééminence du religieux au sujet de la vie, de nature humaine, etc.

Durant cette conférence-débat, je montrerai, dans ses grandes lignes (le sujet est vaste…), en quoi consiste la théorie darwinienne de l'évolution, ce qu'elle est, ce qu'elle n'est pas. Cette théorie est contre-intuitive, et sous des dehors simples (l'effet de la sélection naturelle et de la variation des êtres), elle reste toujours, plus de 150 ans après sa formulation initiale, un ensemble d'idées qui bouleverse nos intuitions communes au sujet du vivant - ce qui peut expliquer en partie la pérennité des réticences à son encontre.

En effet, l'effort erroné de Kropotkine (dans L'Entraide), souvent compris dans le milieu anarchiste comme une alternative crédible au darwinisme, et, simultanément, la caricature de Darwin perçu comme le parangon de l'ordre capitaliste à cause de termes ou d'expressions chargés de connotations prétendument suspectes (« sélection », « survie du plus apte », « lutte pour la vie »), tout cela concourt à périodiquement dévaluer la portée radicalement novatrice de la pensée du naturaliste anglais. Bien sûr, des exagérations, des extrapolations indues existent, et il faut s'en prémunir ; reste que vouloir se débarrasser du darwinisme à cause de ces aberrations ou de telle ou telle tentative d'annexion idéologique demeure une entreprise relevant de l'imposture intellectuelle.

En conclusion, j'espère pouvoir ainsi montrer que ces idées, issues d'une considérable collection de données et d'innovations théoriques depuis 150 ans - donc elles-mêmes évolutives -, sont sans aucun doute profitables à une réflexion anarchiste sur la société et ses déterminants.
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Messagede bipbip » 02 Mai 2014, 01:52

Ce vendredi 2 mai à 19h30

Conférence « Ba Jin, itinéraire d’un anarchiste chinois»
Animée par Ángel Pino et organisée par le groupe Salvador-Seguí de la Fédération anarchiste. 

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Messagede bipbip » 20 Sep 2014, 00:32

Cycle littérature & politique / petit choix anarchiste

Samedi 20 septembre 2014 à 16h

"Et pourtant ils écrivent": les écrivains anarchistes à la fin du XIXe siècle en France

Dans quelle mesure existe-t-il une littérature anarchiste, durant l'apogée intellectuel et social que vécut le mouvement libertaire dans la première époque de la IIIe République, passée la proscription des communalistes ? Quelles en sont les thématiques, les problématiques, les contradictions ?

Caroline Granier présentera lors de cette conférence un panorama non-exhaustif des écrivains anarchistes à la Belle Epoque. Le contexte des attentats anarchistes à partir de 1892 favorise l'émergence de voix littéraires libertaires attentifs à "aller droit à l'attentat futur" (Mallarmé). Attentat poétique certes, mais bien décidé à mettre à mal l'édifice social. Archives à l'appui, on découvrira ces auteurs si surveillés et la plume acérée jugée sur dangereuse par la police.

Une partie de cette conférence sera consacrée à la libertaire André Léo, romancière, journaliste et militante féministe. Moins médiatisée que sa camarade Louise Michel, son œuvre considérable reste encore mal connue.

Pistes de lectures pour préparer la conférence:
• Caroline GRANIER, Les briseurs de formules. Les écrivains anarchistes en France à la fin du XIXe siècle. Ressouvenances, 2008.gb
• Alain DALOTEL, André Léo, La Junon de la Commune, Associations des Publications Chauvinoises, 2004.
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Messagede bipbip » 30 Sep 2014, 23:30

Samedi 4 octobre

Les ruines de Louise Michel ?

Œuvre, projet littéraire, plan d'écriture


Par Claude Rétat, Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (Université Paris-Sorbonne/CNRS)

à 16h,Bibliothèque libertaire La Rue, 10, rue Robert-Planquette, Paris 18e (M° Blanche ou Abesses).
Entrée libre.

Dès la mort de Louise Michel, un monument anthologique à la mémoire de la poétesse a commencé à être érigé par Laurent Tailhade (1905) : l'entreprise est restée inachevée. Depuis, l'œuvre de poésie et de fiction n'a pas manqué de lecteurs ni d'éditeurs, tout en gardant les allures d'un continent englouti, du fait de son volume et des difficultés de maniement. Citons les travaux de référence de Daniel Armogathe, pour la poésie notamment, de Monique Surel-Tupin pour le théâtre, de Xavière Gauthier pour l'autobiographie, pour le roman et pour la reconnaissance générale de l'écrivaine.

Cette conférence se construira à partir de mon expérience de recherche, de lecture et d'édition, pour poser deux questions ouvertes : comment lire Louise Michel, comment éditer les textes ?

J'aborderai la question par ce qui semble, précisément, s'être le plus écroulé : les plans de Louise Michel pour l'architecture de son œuvre. C'est par leur défaut de composition que les livres ont souvent prêté le flanc à la critique, quand ils étaient publiés ; c'est, aujourd'hui toujours, une pierre d'achoppement. Les plans existent pourtant : ils sont nombreux, ambitieux, hardis dans leurs pyramides de chapitres, de sections ou de volumes. Ils peuvent engager aussi bien le contenu d'un volume, qu'échafauder des pyramides de volumes (à la fois avec des volumes déjà existants et des volumes en projet). Que faut-il y voir de la part de leur auteur : un échec ? une vocation à l'inachèvement ? un exercice heuristique de la plume ? le témoignage d'un mode d'écriture ? Le rapport de l'écrivaine à la construction de son œuvre, qui est intrinsèquement un rapport à l'histoire, au présent de l'« époque », nous aidera à mieux savoir ce que l'on lit, quand on lit un texte de Louise Michel, et à nous demander aussi ce que nous demandons au juste à Louise Michel, quand nous la lisons.

A propos de Louise Michel, Trois romans. Les Microbes humains. Le Monde nouveau. Le Claque-dents, textes établis, présentés et annotés par Claude Rétat et Stéphane Zékian, Lyon, PUL, 2013.

4e de couverture:

Revenue du bagne en 1880, Louise Michel retourne en prison de 1883 à 1886. Elle y échafaude les œuvres très diverses qui feront des années 1886-1890 une période féconde, celle notamment des trois romans qu'elle publie coup sur coup chez Dentu et dont ce volume offre la première édition critique : Les Microbes humains, Le Monde nouveau, Le Claque-dents. Jusqu'alors elle avait écrit des romans en collaboration. Avec ce cycle, elle construit un massif qui lui est propre, trois actes scandant l'écroulement du vieux monde et l'avènement du nouveau. La « série rouge » qu'elle projetait ne voit pas le jour, mais elle sculpte en grand dans la fiction, dans la « légende nouvelle » dont elle veut doter la révolution, dans le langage, dans une rythmique inédite de l'expression.

Dans le contexte du premier centenaire de la Révolution française où socialistes et anarchistes protestent contre sa confiscation par la République bourgeoise, les trois romans saluent, de tout leur contre-pouvoir d'élocution, des insurrections qu'on ne songe guère à célébrer, et annoncent une révolution imminente.

Œuvres de mémoire, germes d'avenir, ces romans de la faillite bancaire, de la névrose, de la pourriture et de la lutte pour la vie s'écrivent avec toutes les nuances du rouge au son vibrant des tocsins.

Ces trois romans sont suivis d'un dossier documentaire comprenant notamment une revue de presse et des documents inédits. Les textes ont été établis, présentés et annotés par Claude Rétat et Stéphane Zékian (UMR LIRE).
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Messagede bipbip » 31 Oct 2014, 09:59

cycle "Autodéfense intellectuelle face aux discours politiques et médiatiques"

Présentation générale :

Si la politique est l'affaire de tous, elle doit être comprise par tous. Or les discours médiatiques comme les arguments politiques sont souvent difficile à décoder pour les citoyens ordinaires, exposés à des messages contradictoires et disposant de peu de temps pour vérifier les raisonnements de chacun. En apportant quelques notions de logique et de statistique, ce cycle de trois conférences a pour objectif de fournir à tous des instruments pour comprendre et contester les discours dominants, qu'ils se basent sur des démonstrations abstraites ou reposent sur l'évidence des « chiffres ».


Samedi 1er novembre à 16h

Séance 1/3 : Notions de logique et de raisonnement

Les dominants (ou ceux qui aspirent à dominer) se parent souvent dans leurs discours des vertus de rigueur associées dans notre société aux mathématiques. Pourtant rares sont ceux qui respectent les règles de la logique mathématique. Connaître les outils logiques des mathématiques permet donc souvent de démasquer facilement les imposteurs.Cette séance comprendra une introduction accessible à tous à la logique formelle (prédicats, implication, équivalence...) permettant de détecter les failles dans un raisonnement apparemment rigide. Puis nous passerons en revue les différents type de sophismes couramment employés dans les discours et échanges politiques, de manière intentionnelle ou non.


Samedi 15 novembre à 16h

Séance 2/3 : L'outil statistique et la visualisation des données

Les statistiques sont omniprésentes dans le discours médiatique et politique. Mais elles sont souvent mal utilisées parce que mal comprises, lorsqu'elles ne sont pas tout simplement manipulées en fonction de l'intérêt de ceux qui s'y réfèrent. Le but de cette séance n'est pas de contester la pertinence de toute mesure chiffrée (la fameuse idée selon laquelle « les chiffres ont leur fait dire ce que l'on veut ») mais plutôt d'essayer de montrer comment interpréter correctement une donnée ou un ensemble de données statistique(s). Après avoir rappelé quelques principes essentiels des pourcentages et des probabilités, nous présenterons les grands outils statistiques (moyenne, mode écart-type…). Nous traiterons ensuite des représentations visuelles des nombres, comme par exemple les graphiques en courbes et les diagrammes circulaires, et des incompréhensions ou erreurs que leur utilisation peut induire.


Samedi 29 novembre à 16h

Séance 3/3 : Comprendre et critiquer les sondages d'opinion

Les sondages d'opinion font partie de notre quotidien. Les médias de toutes sortes en usent et en abusent pour nourrir leurs commentaires de l'actualité, et en particulier de la politique. C'est lors des périodes électorales que les sondages tiennent la place la plus importante, conduisant bien souvent les observateurs à se concentrer sur la course (qui est en tête, qui perd du terrain ?), plutôt que sur les idées défendues. Désormais, on commente les sondages, on parle au nom des sondages, et on gouverne en fonction des sondages. Mais comment s'est développé cette technique statistique, quels intérêts sert-elle et quel intérêt représente-t-elle pour le grand public ? L'objet de cette séance est de répondre à ces questions, et de montrer sous quelles conditions une enquête par sondage peut avoir une validité, bien que le concept d'« opinion publique » lui-même soit sujet à caution.
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 18 Jan 2015, 12:50

Samedi 24 janvier 2015 à 16h

L’appropriation de l’élection ou comment les citoyens sont devenus des électeurs

Il s’agira dans cette séance de raconter l’histoire et d’expliquer les aspects sociologiques du processus qui a transformé des sujets en citoyens.

Ce cycle propose de revenir, selon une approche historique et sociologique, sur la façon dont le gouvernement basé sur la représentation du peuple s’est mis en place dans les sociétés industrielles développées, en prenant comme exemple principal la France. L’objectif est donc d’aborder des problématiques actuelles : participation et abstention, « crise de la représentation », coupure entre citoyens et professionnels de la politique, à travers une analyse de la façon donc le gouvernement représentatif s’est imposé face au principe de démocratie directe et ce que cela a impliqué en termes d’action politique, du point de vue des citoyens « de base » comme de celui des dirigeants. In fine, il s’agit de fournir les éléments de réflexion pour une critique de ce que l’on appelle – sans se rendre compte de l’oxymore – la « démocratie représentative ».

Séance 1 : L’appropriation de l’élection ou comment les citoyens sont devenus des électeurs

Il s’agira dans cette séance de raconter l’histoire et d’expliquer les aspects sociologiques du processus qui a transformé des sujets en citoyens. Mais lorsqu’à la fin du 17e et au 18e siècle on fait, progressivement, le choix de donner au peuple un rôle politique institutionnalisé, c’est en lui déniant toute capacité à se gouverner seul. A mesure que le droit de vote a été accordé à une plus large part de la population, les nouveaux électeurs se sont familiarisés avec une pratique politique inédite et bien spécifique. L’acquisition de la citoyenneté a consisté en l’apprentissage du fonctionnement d’un système de gouvernement dont les règles étaient définies de l’extérieur.

1. Prologue : le rejet de la « démocratie » au profit de la représentation
2. De l’aristocratie au suffrage « universel »
3. L’imposition/appropriation du droit de vote
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 06 Mar 2015, 11:35

Enjeux de la théorie darwinienne de l'évolution,
et apports pour la biologie du développement


L'école de la rue
Une université populaire et libertaire dans le 18e arrondissement de Paris
À la bibliothèque La Rue
Un samedi sur deux, de 16 heures à 18 heures
10, rue Robert-Planquette, 75018 Paris
Entrée libre

Cycle n° 5
Enjeux de la théorie darwinienne de l'évolution, et apports pour la biologie du développement
7 mars 2015 / 21 mars 2015

Le projet anarchiste de changer radicalement l'organisation de la société, de récuser les rapports hiérarchiques et de domination, etc., se doit d'être pleinement instruit de la façon dont « le monde » est fait et agit : le social et l'économique certes, mais aussi le monde vivant, le monde animal, leur évolution et leur fonctionnement, afin d'admettre les parentés évolutives entre animaux non humains et les humains et sortir de la vieille opposition nature/culture, ou de faire descendre les humains de leur piédestal spirituel, voire théologique, etc.

Or, tout cela est redevable d'une description et d'une explication scientifique sans équivalent : la théorie darwinienne de l'évolution, au point que le généticien Theodosius Dobzhansky, l'un des acteurs d'une refondation du darwinisme au XX e siècle, pourra déclarer, en 1973 : « Rien en biologie n'a de sens, si ce n'est à la lumière de l'évolution. »

Après une conférence sur le vivant (13 décembre 2014), une autre sur l'ADN (10 janvier 2015), le groupe Louise-Michel propose donc deux séances sur la théorie de l'évolution et sur les facteurs et mécanismes de l'évolution, mais aussi sur les conclusions philosophiques qu'on peut en tirer : le statut du hasard, le matérialisme constitutif du darwinisme, la fin de la prééminence du religieux au sujet de la vie, de la nature humaine.


Samedi 7 mars, de 16 à 18 heures

« Comprendre les enjeux scientifiques et philosophiques d'une idée révolutionnaire : la théorie darwinienne de l'évolution. Histoire, notions, controverses »


par Marc Silberstein

Cette première des deux a conférence-débat montrera dans ses grandes lignes en quoi consiste la théorie darwinienne de l'évolution, ce qu'elle est, ce qu'elle n'est pas. Cette théorie est contre-intuitive, et sous des dehors simples (l'effet de la sélection naturelle et de la variation des êtres), elle reste toujours, plus de 150 ans après sa formulation initiale, un ensemble d'idées qui bouleverse nos intuitions communes au sujet du vivant - ce qui peut expliquer en partie la pérennité des réticences à son encontre.

En effet, l'effort de Kropotkine (dans L'Entraide), souvent compris dans le milieu anarchiste comme une alternative crédible au darwinisme, et, simultanément, la caricature de Darwin perçu comme le parangon de l'ordre capitaliste à cause de termes ou d'expressions chargés de connotations prétendument suspectes (« sélection », « survie du plus apte », « lutte pour la vie »), tout cela concourt à périodiquement dévaluer la portée radicalement novatrice de la pensée du naturaliste anglais.

Bien sûr, des exagérations, des extrapolations indues existent, et il faut s'en prémunir ; reste que vouloir se débarrasser du darwinisme à cause de ces aberrations ou de telle ou telle tentative d'annexion idéologique demeure une entreprise relevant de l'imposture intellectuelle.

En conclusion, on espère pouvoir ainsi montrer que ces idées, issues d'une considérable collection de données et d'innovations théoriques depuis 150 ans - donc elles-mêmes évolutives -, sont sans aucun doute profitables à une réflexion sur la société et ses déterminants


Samedi 21 mars 2015, de 16 à 18 heures

« Les apports des théories darwiniennes de l'évolution à la biologie du développement »


par Franck Bourrat

La seconde conférence de ce cycle sera consacrée à présenter les grandes lignes et idées d'une discipline scientifique relativement récente : l'évolution du développement ou « évo-dévo ». La biologie du développement classique, souvent appelée embryologie, s'attache à décrire, expliquer et interpréter les mécanismes qui conduisent à la formation d'un organisme vivant « complexe » (ici entendu au sens de pluricellulaire, c'est-à-dire dont le corps est composé d'un grand nombre de cellules, unité de base du vivant) à partir d'une cellule unique, l'œuf.

L'intégration de la pensée évolutionniste darwinienne à la biologie du développement, au début des années 1980, a ouvert des perspectives fascinantes. Elle a considérablement renforcé l'idée d'une unité profonde du vivant, en montrant par exemple que des animaux (ou des plantes) à première vue très différents utilisaient des mécanismes semblables au cours de leur développement. Elle a également permis d'aborder, sur une base strictement matérielle, testable et accessible à l'expérience, la ou les question(s) des mécanismes qui génèrent la diversité, notamment morphologique, que nous observons au sein du monde vivant.

L'essor de cette discipline témoigne de la richesse et de la pertinence des concepts évolutionnistes de Darwin, plus de 150 ans après leur formulation initiale.
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 06 Avr 2015, 01:44

Tuer pour la démocratie :
droit de résistance et tyrannicide dans l'antiquité gréco-romaine


L'École de la Rue, une université populaire et libertaire dans le 18e arrondissement de Paris

Conférence-débat organisée par le groupe Louise Michel et la Bibliothèque La Rue.

Cycle "Faut-il tuer les tyrans ? Droit de résistance et lutte contre la tyrannie dans l'histoire des idées politiques"

Ce cycle présentera le droit de résistance tel qu'il a été défendu (ou décrié) par les philosophes à travers les siècles, notamment dans l'Antiquité gréco-romaine, puis au Moyen-âge et pendant les guerres de religion du XVIe siècle. Mais au-delà de la théorie, il s'agira aussi de montrer le lien entre la philosophie et la mise en œuvre concrète de ce droit.

Le but sera donc de comprendre comment les thèmes de la désobéissance aux lois et de la lutte contre les gouvernants illégitimes sont apparus à des époques où le pouvoir et ses détenteurs étaient perçus comme sacrés et inviolables. Il sera possible d'évaluer dans quelle mesure l'insoumission a finalement trouvé sa place dans la philosophie politique, alors même que celle-ci s'est développée initialement en faveur de l'ordre absolu et de la stabilité institutionnelle.

Plus précisément, ce cycle s'intéressera aux différentes conceptions de la tyrannie dans l'histoire des idées et surtout à la question très discutée et controversée du « tyrannicide », c'est-à-dire la mise à mort du tyran. Plusieurs exemples (assassinats d'Hipparque, de César, d'Henri III, etc.) permettront de mieux saisir le rapport entre philosophie et action politique.


Samedi 11 avril 2015, de 16 à 18 heures Séance 1

« Tuer pour la démocratie :droit de résistance et tyrannicide dans l'antiquité gréco-romaine »


A quelques exceptions près, la philosophie politique antique est une pensée de l'ordre et de l'obéissance aux lois. Seuls les sophistes incarnent une forme de rejet, souvent individualiste et élitiste, de la Cité et de ses gouvernants. Contre eux, la pensée de Platon et d'Aristote privilégie la stabilité constitutionnelle, le respect des institutions et se montre réticente face à la contestation et aux révoltes.

Cependant, à partir du VIe siècle av. JC, la vie politique athénienne et ses crises politiques offrent un tout autre visage : l'affrontement entre partisans de l'oligarchie et de la démocratie produit des mécanismes juridiques (privation de droits civiques, ostracisme...) qui sont l'expression d'un espace public profondément clivé.

Dans ce contexte, le camp démocrate en vient à valoriser non seulement le droit de résistance à la tyrannie, mais aussi l'assassinat du tyran (le « tyrannicide ») comme un acte héroïque, patriotique et pieux. Au fil des coups d'Etat et des révolutions, la législation athénienne finit ainsi par admettre la violence comme un mode légitime de lutte contre les excès de pouvoir.

Cette conférence visera à décrire ce cheminement longtemps contradictoire et opposé des philosophes et de la vie politique. Puis il s'agira de montrer comment s'est effectuée après plusieurs siècles la convergence des deux : à l'occasion du meurtre de César par Brutus, Cicéron réconcilie la philosophie et le tyrannicide.



2ème séance: Samedi 18 avril 2015, de 16 à 18 heures

« Dieu contre les tyrans : droit de résistance et tyrannicide dans la pensée politico-religieuse »


Cette seconde conférence retracera l'évolution du droit de résistance et de la lutte contre la tyrannie à des époques (notamment du Moyen-âge jusqu'au XVIe siècle) où théologie et philosophie sont entremêlées.

Dès l'Empire romain, le christianisme développe une relation contradictoire avec le pouvoir. Pour estomper la dimension subversive de cette religion vis-à-vis de l'ordre impérial, Paul de Tarse puis Augustin d'Hippone inaugurent une tradition de pensée qui exalte la soumission des croyants aux gouvernants.

Plus tard, à l'inverse, Jean de Salisbury et Thomas d'Aquin, puisant dans la tradition judaïque, admettent au contraire la légitimité de la résistance aux tyrans, voire de leur mise à mort. Sans compter qu'à partir du XIe siècle, la réforme grégorienne donne aux papes le droit de destituer les rois et donc d'incarner la « résistance » aux souverains jugés défaillants.

Mais c'est au cours des guerres de religion issues de la réforme protestante que les thèmes du droit de résistance et du tyrannicide connaissent une large diffusion : catholiques et protestants s'en emparent pour dénoncer mutuellement les rois « blasphémateurs » des deux camps. Les meurtres d'Henri III et d'Henri IV incarnent en France l'apogée de cette évolution.

Il s'agira donc ici de décrire le contexte dans lequel la théologie et la philosophie ont valorisé la révolte et la violence politiques, avant que la monarchie absolutiste, avec Bossuet en principal idéologue, vienne prendre le contrepied de ces idées et tente en vain de les disqualifier.
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede Pïérô » 18 Déc 2015, 12:44

Samedi 19 décembre 2015 à 16h

Médias et féminisme :

L'Ecole de La Rue, Cycle n°1 : Médias et féminisme, deuxième séance.

Ce premier cycle vise à interroger les liens entre médias et féminisme. Quelles sont les relations entre les deux ? La presse et internet peuvent-ils être les vecteurs des luttes antisexistes ? A l'inverse, dans quelle mesure les logiques propres à ces médias sont-ils parfois source de domination ou de violences à l'encontre des femmes ? Autant de questions auxquelles ces conférences tenteront de donner une réponse.

« L'outil internet dans la lutte antisexiste » par Tan

http://www.polyvalence-mp.com

Tan, blogueuse féministe, viendra nous parler de son blog Polyvalance et du rôle d'internet dans la lutte antisexiste et dans la dénonciation des violences faites aux femmes en milieu conjugal ou professionnel, à école ou sur les réseaux sociaux.

http://paris.demosphere.eu/rv/43624

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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 11 Fév 2016, 17:57

Samedi 13 février 2016 à 16h

Conférence-débat « Qu'est-ce que l'ADN ? »

Deuxième séance du cycle "Quelques notions de biologie" de l'Ecole de La Rue

La « Vie » est souvent invoquée comme argument ultime par toutes sortes de discours à visée politique ; avec beaucoup de contradictions.

Les réactionnaires épris de morale religieuse n'hésitent pas à revendiquer la valeur supérieure - et transcendante - que serait la vie pour empêcher l'application du droit à l'avortement par exemple. Au passage, cette vie dont ils se disent préoccupée est exclusivement la vie de l'être humain, car ils ne sont pas opposés à des pratiques nécessitant la destruction d'autres vies (pour ne parler par exemple que des animaux élevés pour l'alimentation).

A l'autre bout d'un spectre, le capitalisme autoproclamé vert, invite sournoisement à mettre sur le même plan des quantités de vie indifférenciées, lorsqu'il laisse croire qu'un programme de plantation d'une dizaine d'épicéas dans le Cantal équilibrerait les conséquences d'un trajet intercontinental en avion !

Enfin, les détenteurs du Pouvoir sont prompts à nous vanter le caractère salutaire pour l'Humanité de certaines manipulations du vivant : les OGM (organismes génétiquement modifiés), ou encore le transhumaniste avec l'image de l'homme « augmenté ».

Pour nous prémunir contre tous ces abus argumentatifs, et les tromperies politiques qu'ils portent, il est nécessaire de revenir sur des éléments clairs de définition et de description du vivant. C'est l'ambition de ce cycle, où il ne sera pas question d'avortement, de bilan carbone, ou de transhumanisme, mais des notions de base sur lesquelles repose aujourd'hui la biologie, pour définir la vie et son matériaux de base l'ADN.


Samedi 13 février 2016, de 16 à 18 heures

« Qu'est-ce que l'ADN ? »


par Franck Bourrat

On entend souvent parler d'ADN dans les médias, souvent des contextes pas toujours bien définis, voire frauduleux (« c'est dans son ADN de faire ceci ou cela… »). Cette conférence-débat aura pour objet de préciser ce qu'est l'ADN, molécule universelle du vivant, et ce que l'on entend par des expressions comme « L'ADN est le support de l'hérédité ».

Seront présentés les principes des méthodes mises en œuvre pour fabriquer des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés), et également des techniques qui permettent d'utiliser la variabilité de cette molécule à des fins d'identification (« empreintes génétiques » par exemple).
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 12 Mar 2016, 14:44

Ce samedi 12 mars 2016 à 16h

Avortement et mouvements anti-avortement aux Etats-Unis

Conférence débat dans le cadre de l'Ecole de La Rue, petite université populaire du groupe Louise Michel de la Fédération Anarchiste

Aux Etats-Unis, l'avortement est un droit constitutionnel depuis 1973. Malgré cela, le droit des femmes à disposer de leur corps n'a jamais cessé de subir des assauts d'une incroyable violence de la part de fanatiques religieux lourdement armés, de groupes de pression d'extrême droite et de gouverneurs républicains qui mettent en oeuvre un véritable harcèlement juridique pour rendre l'avortement quasiment impossible dans leurs états. Dans ce contexte, l'accès à l'IVG et à la contraception va constituer l'un des enjeux majeurs des élections présidentielles de novembre 2016.

http://www.groupe-louise-michel.org/L-a ... Etats-Unis
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 22 Sep 2016, 12:10

Dimanche 25 septembre 2016

Projection débat : « Nous les gosses »

à 17h, Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette, 75018 Paris

Film réalisé par Louis Daquin en 1944.

Dans une école primaire pour garçons de la proche banlieue parisienne, au cours d’un match de football dans la cour de récréation, le ballon atterrit dans la grande verrière et la démolit. Le responsable du coup de pied fatal est un enfant issu d’une famille pauvre. Les grandes vacances sont proches, ses camarades d’école décident de se solidariser pour l’aider à rembourser le prix de la restauration d’une nouvelle verrière en travaillant pendant l’été.

Daquin Louis

Né en 1908 dans une famille bourgeoise, Louis Daquin fait des études de droit et de commerce mais s’oriente vers une carrière cinématographique. Assistant-réalisateur dans les années 1930, notamment de Jean Grémillon, Louis Daquin passe à la réalisation pendant la guerre avec "Nous les gosses" (1941), "Madame et le mort" (1942), "Le Voyageur de la Toussaint" (1942) et "Premier de cordée" (1943). Il entre au PCF en 1941 pour résister à l’Occupation et rejoint la section cinéma du Front national en 1942. Dès la création du Comité de Libération du cinéma français (CLCF), Louis Daquin s’investit pour préparer la libération du cinéma français : il est nommé président du CLCF en septembre 1944. A l’automne 1944, il devient président de la Coopérative générale du cinéma français, la CGCF. Dans l’Après-guerre, Louis Daquin s’implique particulièrement dans le combat syndical sous la bannière de la CGT spectacle en tant que secrétaire général du Syndicat des techniciens du film. Militant communiste actif, Louis Daquin tente de concilier ses aspirations politiques et cinématographiques avec des films comme "Patrie" (1945), "Les Frères Bouquinquant" (1947), "Le point du jour" (1949) ou "Maître après Dieu" (1950). Il coordonne parallèlement la réalisation de courts-métrages militants pour le PCF ("Nous continuons la France" en 1946, "Au service de la France et de la République" en 1947), la CGT ("La grande lutte des mineurs", 1948), le Mouvement de la paix ("La bataille de la vie", 1949). Au début des années 1950, en raison du climat de Guerre froide, Louis Daquin rencontre de multiples difficultés professionnelles. Il est donc obligé de se tourner vers des activités telles que l’adaptation française de films d’Europe de l’Est. Louis Daquin est ensuite sollicité pour participer à des coproductions avec l’Europe de l’Est : en 1954 il réalise "Bel ami" en Autriche, qui subit les affres de la censure en France. En 1957, Louis Daquin part tourner "Ciulinii Baraganului" ("Les chardons du Baragan") en Roumanie puis, en 1959, "Trube Wasser" ("Les arrivistes") en Allemagne de l’Est. Au début des années 1960, il dirige de nouveau un film en France, "La foire aux cancres" (1963), qui est son dernier long-métrage. Pour la municipalité communiste de Gennevilliers, il exécute "Naissance d’une cité, Gennevilliers" en 1964. De 1970 à 1977, Louis Daquin est directeur des études à l’IDHEC ; en 1978, il est élu coprésident de la Société des réalisateurs.
En outre, Louis Daquin est l’auteur de deux ouvrages inspirés par son itinéraire dans le monde du cinéma, Le cinéma, notre métier (1960) et On ne tait pas ses silences (1980). Il décède en 1980.

http://www.groupe-louise-michel.org/Nou ... uis-Daquin
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Re: Bibliothèque-La Rue , Paris

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 12:51

Dimanche 16 octobre 2016 à 17h

Projection débat « Liquidation »

Documentaire de Mourad Laffitte

Organisée par La Lanterne Noire, le ciné club du groupe Louise-Michel.

Après «La mort en bout de chaîne », Mourad Laffitte propose un nouveau film retraçant l'ensemble du conflit qui oppose la direction de la multinationale Goodyear-Dunlop aux salariés de l'usine Amiens-Nord.

Fruit d'une longue enquête, ce film documentaire est avant tout le temps de la réflexion. Mourad Laffitte revient sur la lutte de ces ouvriers pour défendre leurs emplois. Une véritable plongée au cœur de ce conflit loin des discours et des images qui criminalisent et condamnent de manière hâtive.

Durant 9 ans, le réalisateur a accompagné les ouvriers tout au long de leur lutte - grèves, blocages d'usine, tribunaux, manifestations, réunions, comités de soutien - réalisant ainsi près de 11 000 photos et des centaines d'heures d'entretiens et d'images.

Dans le même temps, il met en parallèle le combat mené par 1200 ouvriers d'une usine Continental située à 80 km d'Amiens. Dans un cas comme dans l'autre, malgré l'invalidation de plusieurs plans sociaux par les tribunaux et des bénéfices colossaux, ces 2 multinationales ont délocalisé leur production, mettant sur le carreau 2500 ouvriers.

Ceci n'est pourtant pas une fatalité. Ce documentaire donne à voir et permet de comprendre les stratégies économiques qui se jouent réellement dernière la façade d'une crise prétendue, ainsi que le cynisme et l'arrogance d'une multinationale avec lesquels elle anéantit la vie des salariés pour toujours plus de profits.

Nous avons choisi de faire ce documentaire tel un ciné-tract pour dire, montrer ce que la voix du pouvoir tait ou travestit en laissant entendre que la violence et l'irresponsabilité appartiendrait à celles et ceux qui se mobilisent.


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