Librairie Quilombo

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Messagede bipbip » 22 Mai 2016, 11:50

Mercredi 25 mai 2016 à 20h

Rencontre-débat : Notes pour servir à l’histoire de la Commune de Paris en 1871

Rencontre-débat en présence d’Eric Fournier (historien) et de Nicolas Norrito (éditeur), le mercredi 25 mai à 19h45 // à la librairie (23 rue Voltaire, 75011 Paris - m° Rue des Boulets/Nation).

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Il est deux manières de commémorer des événements historiques. L’une consiste à évoquer les morts glorieux, à célébrer pieusement ou tapageusement leur souvenir. L’autre les érige en témoins et juges d’un monde qui n’a pas su réaliser leurs espérances. Chef du personnel de l’administration de Paris, délégué aux Services publics de la Commune, Jules Andrieu (1838-1884) était un homme paradoxal : fonctionnaire froid et méthodique, épris de justice et de poésie, ami de Varlin et de Verlaine. Dans ces Notes rédigées en 1871, il relate la façon dont il a veillé à déjouer la "machine de guerre que le gouvernement de Versailles préparait, celle dont l’effet lui paraissait le plus certain, la brusque interruption des services publics". Il nous introduit au coeur de la besogne anonyme de ceux qui permirent à la Commune de s’écrire au quotidien en assurant la survie matérielle de la cité : acheminement de l’eau, éclairage, organisation des cimetières, entretien des égouts... Mais Andrieu ne s’en tient pas à cela. Il rédige un "manuel pratique des fautes" de la Commune, véritable réquisitoire, parce que la révolution n’est pas morte et qu’il faut analyser "courageusement" les échecs si l’on veut parvenir un jour au rêve des communeux : la république sociale, universelle, libre, juste et fraternelle. Une Commune sans mythe.

http://www.librairie-quilombo.org/Notes ... is-en-1871
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Messagede bipbip » 21 Juin 2016, 10:40

Mercredi 22 juin 2016 à 19h45

Le Gaffeur

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Rencontre-débat en présence de Sebastian Cortès, préfacier & de Geneviève Nakach, postfacière et auteure de Malaquais rebelle (Le Cherche-Midi), le mercredi 22 juin (date définitive) à 19h45 // à la librairie (23 rue Voltaire, 75011 Paris - m° Rue des Boulets/Nation).

De retour chez lui, un employé sans histoire trouve son appartement occupé, sa femme évaporée et finalement son existence complètement niée par une administration toute puissante. S'ensuit le récit insolite et angoissant d'une descente aux enfers, celle d'un réfractaire sur qui l'étau d'une gigantesque bureaucratie va se refermer. D'une rare noirceur, ce roman à la dimension étonnamment prophétique ne pouvait être écrit que par un franc-tireur de la littérature, doublé d'un authentique révolutionnaire. Il constitue un réquisitoire implacable contre le conformisme, la dissolution de l'identité, les réseaux de communication, la mutilation de la conscience…

Quelque part entre Le Procès de Kafka, 1984 d'Orwell, et le film Brazil de Terry Gilliam, Le Gaffeur est l'une des grandes oeuvres qui décrivent un monde imaginaire pour nous aider à ne pas accepter le nôtre.

Juif polonais né en 1908, Jean Malaquais débarque en France en 1926. Autodidacte, ami de Gide, il obtient le prix Renaudot en 1939 pour son premier roman : Les Javanais. Exilé au Mexique et au Venezuela, il écrit Planète sans visa, grande fresque de Marseille sous l'Occupation.
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Messagede bipbip » 20 Sep 2016, 14:32

Paris mercredi 21 septembre 2016 dès 19h45

La poésie sauvera le monde

Présentation-débat en présence de l’auteur, Jean-Pierre Siméon

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Depuis les temps immémoriaux, dans toutes les civilisations, dans toutes les cultures, orales ou écrites, il y eut des poètes au sein de la cité. Ils ont toujours fait entendre le diapason de la conscience humaine rendue à sa liberté insolvable, à son audace, à son exigence la plus haute. Quand on n’entend plus ce diapason, c’est bien la cacophonie qui règne, intellectuelle, spirituelle, morale : le symptôme justement d’un abandon, d’une lâcheté et, bientôt, d’une défaite.
Pour Jean-Pierre Siméon, il est donc urgent de restituer à notre monde sans boussole la parole des poètes, rebelle à tous les ordres établis, moraux, sociaux et politiques. Pas de malentendu : si la poésie n’est pas la panacée, si elle n’offre pas de solutions immédiates, elle n’en est pas moins indispensable, d’urgente nécessité même, parce que chaque poème est l’occasion, pour tous sans exception, de sortir du carcan des conformismes et consensus en tout genre, d’avoir accès à une langue insoumise qui libère les représentations du réel, bref, de trouver les voies d’une insurrection de la conscience.

http://www.librairie-quilombo.org/la-po ... a-le-monde
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Messagede bipbip » 05 Oct 2016, 13:45

Ce mercredi 5 octobre 2016 à 20h

Projection-débat « Capitaine Thomas Sankara »
Projection-débat autour du film, le mercredi 5 octobre 2016 à 20h // au CICP (21 ter rue Voltaire, 75011 Paris - m° Rue des Boulets/Nation).

Ce documentaire captivant dépeint avec humour la révolution conduite par Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso. De 1983 à 1987, Sankara se bat en faveur de l'indépendance politique du pays, de son désendettement, mais aussi de l'éducation des jeunes, de l'émancipation des femmes et de l'éradication de la corruption. Cette politique intransigeante et les frasques de ce jeune, beau et brillant dirigeant firent trembler le monde des puissants et s'achevèrent en 1987, année de son assassinat. Depuis 25 ans, Christophe Cupelin collecte inlassablement les archives écrites, sonores et audiovisuelles et réussit à travers un montage méticuleux à brosser un portrait exceptionnel de cette icône révolutionnaire.

Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter, rue Voltaire, Paris 11e
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Messagede bipbip » 18 Oct 2016, 00:36

Mercredi 19 octobre 2016 à 20h

Retour sur la Révolution industrielle
(Notes et morceaux choisis n°12)

Présentation-débat autour des derniers numéros des revues « L'Inventaire » et Notes et morceaux choisis - en présence des éditeurs Matthieu Amiech et Nicolas Eyguesier, dès 19h45 dans la librairie (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets)

Après 1815, se forme une doctrine qui célèbre l'organisation sociale fondée sur les stupéfiantes avancées technologiques : l'industrialisme.

Il n'est pas strictement libéral : les saint-simoniens, ancêtres directs du socialisme sont industrialistes, Sismondi, bien que libéral, est anti-industrialiste.

Ainsi, l'industrialisme possède deux faces, l'une libérale, l'autre « organisatrice » (socialiste). Une ambivalence qu'on a aujourd'hui tendance à oublier.


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http://www.librairie-quilombo.org/retou ... ode=calcul
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Messagede bipbip » 07 Nov 2016, 11:53

Mardi 8 novembre 2016 à 19h

CQFD sur le Zinc !

Quilombo Boutique-Librairie

Dans le cadre du Festival des Troquets de Paris, l'équipe de CQFD et certains contributeurs viendront présenter le nouveau numéro du journal dont le dossier est consacré aux bistrots à 19h // à la librairie Quilombo.

Dans le cadre du Festival des Troquets de Paris, festival réunissant bistrots et librairies parisiennes, l'équipe de CQFD viendra présenter son dossier "Bistrots" à la librairie !

En novembre, l'équipe de mensuel CQFD s'accoude aux zincs « pas factices » (comme aurait dit Jacques Yonnet) comme à autant de postes d'observations du monde, pour un dossier spécial « bistrots de la dernière chance ».

Anecdotes de cabaret de la dernière chance ou frissons de bar interlope, légendes de café de bouseux ou baston de bar de péchous, poésie de terrasses ou silence des arrières-salles glauques, juke box kabyle ou concert punk-rock, révolutions de comptoir ou analyses de café du commerce, apéros sportifs en mode rando-bistrot ou fin de piste au vin blanc et aux huîtres, c'est toute la vie sociale qui traverse les bars.

Bien arrimés au zinc, on peut voyager : de Brest à Valparaiso, de Marseille à Mexico, de Belfast à Montreuil. Retrouvez-nous en bonne compagnie : Jack London, Jacques Yonnet, Robert Giraud, Frédéric Ciriez, Thierry « Cochran » Pelletier et tout un tas de piliers de comptoir qui ont « le gosier qu'une armure d'acier matelasse »…

CQFD 148, en kiosques, novembre 2016.
www.cqfd-journal.org
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 10 Jan 2017, 07:44

Mercredi 11 janvier 2017 dès 19h45

Débat - Pourquoi je suis athée

Présentation-débat en présence de l’un des préfaciers, Marieme Helie Lucas, de l’un des postfaciers, Ahmedur Rashid Chowdhury et de l’éditeur le mercredi 11 janvier dès 19h45 dans la librairie Quilombo (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets).

Suite à la sortie des premières livres des éditions L’Asymétrie, la maison d’édition reçoit en janvier 2017 en France les préfaciers du livre Pourquoi Je suis athée, écrit par Bhagat Singh.
Exécuté à 24 ans en raison de ses activités de déstabilisation du régime colonial, il est devenu une icône importante du radicalisme politique indien.
Marieme Hélie Lucas, est une sociologue algérienne, fondatrice et ex-coordinatrice internationale du réseau de solidarité féministe WLUML (Women Living Under Muslim Laws) et du réseau international Secularism Is a Women’s Issue.
Raihan Abir est éditeur. Il est le cofondateur du site de libres penseurs bangladais-es Mukto-Mona (Libre pensée) qui publie des articles tant en anglais qu’en bengali. Il continue d’écrire depuis son exil au Canada.
Ahmedur Rashid Chowdhury dit Tutul (Éditions Suddhashar) a survécu à une attaque dans sa propre maison d’édition. Il vit en exil en Norvège et envisage de développer Shuddhashar comme une organisation internationale défendant tous les blogueurs, écrivains et éditeurs. Il vient de recevoir le prix d’éditeur de l’année 2016, décerné par l’association des éditeurs américains.

POURQUOI JE SUIS ATHEE
Baghat Singh
Ce texte écrit en prison en 1930 par celui qu’on a appelé le Che Guevara indien, le révolutionnaire Bhagat Singh, constitue un brûlot malmenant à la fois les religions, les castes et le colonialisme. Encore très diffusé aujourd’hui en Inde, il exerce une influence toujours déterminante sur les luttes contre tous les fanatismes, notamment celles des blogueurs, éditeurs et libres penseurs d’Asie et du monde arabe. Les bénéfices tirés de la vente de ce livre seront reversés au site Internet Mukto Mona (Libre Pensée) qui héberge les blogs de plusieurs athées Bengladais.

https://paris-luttes.info/debat-pourquo ... athee-7323
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 22 Jan 2017, 17:18

Mercredi 25 janvier 2017 à 20h

Présentation-débat : Le sacrifice des paysans

Présentation-débat de l’ouvrage "Le Sacrifice des paysans. Une catastrophe sociale et anthropologique" publié aux éditions L’échappée. Rendez-vous mercredi 25 janvier dès 19h45 à la librairie Quilombo (Paris 11e, métro Rue des Boulets).

LE SACRIFICE DES PAYSANS
Une catastrophe sociale et anthropologique

Présentation-débat en présence de l’un des auteurs, Pierre Bitoun, dès 19h45 dans la librairie Quilombo (23 rue Voltaire Paris 11e, m° Rue des Boulets).

Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Pour tenter de répondre à ces questions fondamentales, ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s’est étendu à l’ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie. L’époque est aujourd’hui aux fermes-usines et aux usines que l’on ferme ou délocalise, tandis que dominent, partout, finance et techno-science.

Le sacrifice des paysans est l’un des éléments du processus global de transformation sociale dont il faut, au préalable, comprendre les causes. Ainsi, les auteurs analysent le mouvement historique au sein duquel s’est déployé le projet productiviste au cours des 70 dernières années, des « Trente Glorieuses aux Quarante Honteuses ». Puis ils expliquent comment le long travail d’« ensauvagement des paysans » a mené à la destruction des sociétés paysannes et des cultures rurales.

De ce véritable ethnocide, qui a empêché l’alternative au capitalisme dont une partie des paysans était porteuse, nous n’avons pas fini, tous, de payer le prix.

https://paris-luttes.info/presentation- ... ifice-7387
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 13 Fév 2017, 11:22

Mercredi 15 février 2017

Les luttes et les rêves
Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours

Présentation-débat en présence de l'auteure, Michelle Zancarini-Fournel, dès 19h45 au CICP
Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter, rue Voltaire, Paris 11e

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1685, année terrible, est à la fois la date de la révocation de l'édit de Nantes, qui a exclu les protestants de la communauté nationale, et de l'adoption du Code noir, fondement juridique de l'esclavage « à la française ». Choisir d'en faire le point de départ d'une histoire de la France moderne et contemporaine, c'est affirmer que celle-ci doit être écrite du point de vue des subalternes, et pas seulement des puissants et des vainqueurs. C'est cette histoire de la France « d'en bas », celles des classes populaires et des opprimé.e.s de tous ordres que retrace ce livre monumental : une histoire des résistances, des révoltes et des rébellions face à l'ordre établi et aux pouvoirs dominants, une histoire qui restitue le champ des possibles non aboutis dans leur contexte politique, économique et social, mais qui passe aussi par l'histoire du quotidien, de l'intime et du sensible, attentive aux émotions, aux bruits et aux sons. Pas plus que la « France » ne remonte, comme phénomène historique, à « nos ancêtres les Gaulois », son histoire ne saurait se réduire à celle de l'Hexagone.

Les colonisés - des Antilles, de la Guyane et de la Réunion en passant par l'Afrique, la Nouvelle-Calédonie ou l'Indochine - prennent ici toute leur place dans le récit, de même que les migrant.e.s qui, accueilli.e.s « à bras fermés », ont façonné ce pays. Cet ouvrage de synthèse, écrit dans une langue précise, simple et accessible à tous, s'appuie sur des travaux existants ainsi que sur des documents d'archives, et s'attache constamment, sous les grands mouvements historiques, à mettre en exergue les vies singulières qui animent une histoire incarnée.

http://www.librairie-quilombo.org/les-l ... -les-reves
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 28 Mar 2017, 11:25

Mardi 28 mars 2017 à 19h30

Débat autour de
« Le Centre du monde » et « Soeurs volées »

Image . . . . . Image

Le Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan) et la Librairie Quilombo s'associent afin d'organiser une présentation des ouvrages "Sœurs Volées : Enquête sur un féminicide au Canada" et "Le centre du monde" de l'auteure et journaliste indépendante Emmanuelle Walter de passage à Paris afin de promouvoir son nouveau livre sur les Cree de la Baie James. Elle a travaillé pour Libération, Arrêt sur images, Le Nouvel Observateur, ARTE Radio et Terra eco. Elle vit à Montréal depuis plusieurs années et travaille notamment sur les peuples autochtones.

Rencontre avec Emmanuelle Walter
(cette rencontre débutera par une courte vidéo d'une performance réalisée au Canada en hommage aux plus de 1200 Amérindiennes assassinées ou disparues au Canada dans l'indifférence quasi totale)

Au début de l'été 2015, Emmanuelle Walter a sillonné la Baie-James québécoise, guidée par un enfant du pays, le leader cri Romeo Saganash. Ce rescapé des pensionnats, négociateur de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, artisan de la Paix des Braves et député d'une circonscription presque aussi grande qu'un continent s'est raconté et a raconté sa région sur fond de musique country.

Récit d'une virée en pick-up, de Val-d'Or à Radisson et retour, avec des escales dans une douzaine de villes et de communautés, ce livre dépeint un vaste territoire, essentiel pour le Québec et pourtant inconnu. Se révèle une terre défigurée par l'extractivisme et la crise climatique, mais repensée, partagée, négociée activement par un gouvernement régional paritaire unique au Canada, formé de Cris et de Jamésiens. Grâce à son guide, l'auteure découvre un paysage en mutation, un laboratoire politique insoupçonné, des personnages étonnants : celles et ceux qui bâtissent, sur le socle minéral du bouclier canadien, une nouvelle cohabitation complexe et effervescente.

http://www.librairie-quilombo.org/le-centre-du-monde
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 09 Avr 2017, 17:28

Mercredi 12 avril 2017

Présentation-débat : Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes

Dans le cadre du festival Colères du présent, présentation-débat en présence de l’auteur, Thomas Giraud, dès 19h45 à la librairie (23 rue Voltaire Paris 11e, m° Rue des Boulets)

En imaginant ce qu’ont pu être certains épisodes de la vie d’Elisée Reclus (1830-1905), avant qu’il ne devienne l’auteur d’Histoire d’un ruisseau et Histoire d’une montagne, ce premier roman nous met dans les pas d’un personnage atypique et toujours d’une étonnante modernité.

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https://paris-luttes.info/presentation- ... avant-7872
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 12 Mai 2017, 20:20

Samedi 13 mai 2017

Balade, débat
« La commune n'est pas morte ! »


• 14h30 balade au Pere-Lachaise autour de la Commune de Paris
avec Jean-Manuel Traimond, guide professionnel de Paris
Point de départ mairie du 20e, Place Gambetta
Arrivée aux alentours de 17h30 librairie Quilombo
PAF : 8 € (nombre de places limité à 30).
Réservation obligatoire sur quilombo@globenet.org
• 18h au cœur de la forêt cachée : quelques écrivains parisiens oubliés
Discussion avec Michèle Riot-Sarcey, militante et professeur émérite d'histoire contemporaine et d'histoire du genre à l'université Paris-VIII-Saint-Denis, préfacière de Souvenirs d'une morte vivante, de Victorine Brocher (Libertalia, 2017) et auteure de Le procès de la liberté (La découverte, 2016).
Quilombo, 23 rue Voltaire, 11e
• 20h Lever de coude
➸ La Cascade, 57, avenue Philippe Auguste, 11e


Souvenirs d'une morte vivante
Une femme dans La Commune de 1871
Victorine Brocher
Préface et appareil critique de Michèle Riot-Sarcey

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En 1909, Victorine Brocher décide de publier ses souvenirs de la Commune de Paris, elle est alors âgée de 71 ans. Elle s'adresse à Lucien Descaves, ami politique, heureux d'aider cette « fille du peuple » dont le sacrifice à la cause « Commune » est devenu légendaire parmi ses compagnons anarchistes. Cantinière, puis ambulancière d'un bataillon de fédérés, toujours aux avant-postes, elle fut condamnée à mort en 1871 par les Versaillais. Dans leur hâte, ils fusillèrent sur place, comme ils fusillèrent Varlin, une autre pétroleuse quelque peu ressemblante à celle qu'ils pourchassaient. « Morte vivante », comme elle se nomme, elle a échappé à la répression en s'exilant en Suisse. Mariée à l'artisan cordonnier Jean Rouchy, condamné le 14 février 1872 à deux ans de prison et dix ans de surveillance, elle ne le reverra plus. En 1887, elle épouse, à Lausanne, Gustave Brocher, libre-penseur.
Trente-huit ans après l'événement, Lucien Descaves accepte la proposition de Victorine Brocher afin de restituer la mémoire au peuple, victime de l'opprobre public entretenu par des écrivains de renom comme Maxime Du Camp ou Alexandre Dumas fils dont on connaît le trait ordurier : « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. » La nécessité d'une réponse s'imposait d'autant plus, qu'au-delà de l'outrage, la légitimité d'un combat était en cause et la défense de la République en jeu.

République, le mot est au centre du récit de Victorine B. ; mot magique, mot sacré. À l'en croire, elle lui doit son existence ; il guiderait ses pas et fixerait son destin. Elle lui consacre ses Mémoires, car le passé républicain n'est pas unanimement reconnu ni définitivement établi. Objet de conflit, il est un enjeu d'autant plus important que l'institution repose sur un socle de ciment frais aux assises incertaines. Entre libéralisme et socialisme, la République donne l'impression d'osciller ; en tout cas, des républicains pensent possible d'infléchir son cours du côté de la justice sociale, à condition, toutefois, d'écrire son histoire au plus près du peuple combattant. La République sera-t-elle sociale ou libérale ? Question du moment, question récurrente, sans cesse ravivée par les antagonismes sociaux. Les communards se sont rangés du côté de la Sociale. Ils s'inscrivent en faux contre les Sand, Flaubert ou Zola qui accusent la Commune d'avoir compromis la République. Victorine B. soutient la thèse des représentants du peuple, celle d'Édouard Vaillant qui, en 1894, dans un discours prononcé à la Chambre des députés, érige la Commune en événement fondateur de la République :

« C'est grâce à la Commune que la République existe. S'il y a actuellement la République en France, c'est à la Commune que vous la devez. Mais la République n'est que nominale, et c'est nous les communeux, les socialistes, les révolutionnaires qui fonderont, dans sa vérité politique et sociale, cette république que nous avons sauvée en 1871. »

L'objectif est clairement défini, le récit autobiographique participe d'un projet collectif qui consiste à réinsérer l'épopée communarde dans l'histoire de la République.

http://www.librairie-quilombo.org/souve ... te-vivante
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 30 Aoû 2017, 19:46

Jeudi 7 septembre 2017

Le Totalitarisme pervers

Présentation-débat en présence d'Alain Deneault, dès 19h45 dans la librairie

Peut-on parler de « totalitarisme » quand il s'agit de nommer le pouvoir des multinationales tel qu'il s'est construit et imposé depuis le début du xxe siècle ? Avec ce texte court, Alain Deneault démontre avec une grande finesse philosophique les processus qui permettent de l'affirmer.

Alors que la pratique politique moderne voudrait que les sujets d'une collectivité obéissent aux lois, non aux puissants, on assiste à un renversement pervers : ce sont les multinationales, aujourd'hui, qui soumettent la délibération des assemblées politiques à d'autres « lois », supérieures, qu'elles s'assurent de rendre efficaces : la « loi » du marché, la « loi » de la concurrence, la « loi » universelle de l'offre et de la demande. Tout est affaire de confusion.

En s'appuyant sur le cas d'école que constitue l'entreprise Total, le philosophe insiste sur le fait que les sociétés privées se réclament en permanence de la loi pour fonder sur elle leur autorité et la jouissance même de leur domination sociale. Mais que signifie au fond « c'est légal » quand les actes ainsi autorisés par des législations complaisantes - le travail forcé des enfants au Myanmar, la pollution meurtrière du delta du Niger, etc. - choquent à ce point la conscience commune ?

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http://www.librairie-quilombo.org/le-to ... me-pervers
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 19 Sep 2017, 10:26

Vendredi 22 septembre 2017 à 19h

Présentation-débat « Camarade Lune »

de Barbara Balzerani - Éditeur : Cambourakis

Présentation-débat en présence de l'auteure, Barbara Balzerani dès 19h00 dans la librairie (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets ou Nation).

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Barbara Balzerani a été l'une des rares femmes membres des dirigeants des Brigades rouges. Dans l'enceinte de la prison haute sécurité où elle a été incarcérée pendant de nombreuses années, elle a eu tout loisir de réfléchir à son parcours, à ses origines, de réexaminer les réflexions politiques et les questionnements philosophiques qui l'ont conduite à un tel engagement. C'est ce qu'elle fait dans cet ouvrage incontestablement autobiographique où elle développe un style narratif extrêmement personnel qui lui permet de combiner monologue intérieur, introspection et analyse affûtée et lucide du contexte politique agité des années 70. Un portrait de femme juste, bouleversant et poétique en même temps qu'un témoignage de l'intérieur de la période des années de plomb, qui a radicalement changé l'histoire de l'Italie contemporaine

http://www.librairie-quilombo.org/camarade-lune
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Re: Librairie Quilombo

Messagede bipbip » 26 Oct 2017, 06:17

jeudi 26 octobre 2017 à 20h

Débat « Ce qui ne fut pas »

Boris Savinkov

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A l'occasion de la parution de Ce qui ne fut pas de Boris Savinkov et du Bestiaire de Guillaume Apollinaire, venez rencontrer l'éditeur du mois, les éditions Prairial // dès 20h00 à la librairie (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets ou Nation).

« Ce qui ne fut pas », c'est la révolution russe de 1905 - répétition générale de celle de 1917 matée par un mélange de violences, de trahisons et de concessions du régime tsariste. Boris Savinkov, fascinant auteur-aventurier qui y prit part en tant que terroriste au sein du parti socialiste-révolutionnaire, la raconte à travers l'histoire de trois frères dans ce second roman, ici donné dans une traduction entièrement revue et corrigée par Michel Niqueux.

S'il développe les mêmes motifs que Le cheval blême - et notamment le problème de la justification morale du terrorisme -, le journal intime fait cette fois place à une épopée à travers Moscou insurgé, la campagne russe immobile et les caches des conspirateurs à Saint-Pétersbourg.

http://www.librairie-quilombo.org/ce-qui-ne-fut-pas
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