Mercredi 22 octobre 2014
projection: "Mari Chi Weu" + débat
en présence de deux intervenant·e·s.
à 19h, Centre Culturel Autogéré de Nancy, 69 rue de Mon-Désert, Nancy
Vendredi 24 octobre
Projection du film
"Yo decido. El tren de la libertad."
(Je décide. Le train de la liberté.)
à 19h30, Centre Culturel Autogéré de Nancy, 69 rue de Mon-Désert, Nancy
mobilisation internationale pour le droit des femmes de disposer de leurs corps
Ce documentaire, signé par 80 réalisatrices, revient sur les grandes actions contre le projet de loi anti-avortement du gouvernement Rajoy, en Espagne et ailleurs, début 2014.
Formidable exemple de luttes féministes ou plutôt de victoire féministe… le 23 septembre dernier, le projet de loi a été retiré, avec en prime la démission du ministre de la justice qui portait cette réforme abjecte.
Prenez le train et fêter ce grand moment le : vendredi 24 octobre 2014 à 19h30 au CCAN – 69 rue Mon Désert à Nancy
Entrée libre
Formule auberge espagnole ! chacun.e apporte un truc à grignoter et partager
"Yo decido. El tren de la libertad."
Espagne, 2014, 55min, VOSTFR
Février 2014.
Chus Gutiérrez, Gracia Querejeta, Mabel Lozano, Ana Diez, Georgina Cisquella… Une soixantaine de professionnelles de tous les secteurs du cinéma espagnol, réalisatrices, productrices, scénaristes, monteuses… unissent leurs forces pour réaliser Yo decido / El Tren de la Libertad sur la marche contre la réforme de la loi sur l’avortement.Une quinzaine d’équipes ont filmé l’énorme rassemblement à Madrid, point d’arrivée du Train de la Liberté parti des Asturies. Des femmes cinéastes ont aussi tourné à Barcelone, Valladolid, Séville, Valence…
Iciar Bollaín était à Édimbourg, Laura del Sol à Paris, d’autres manifestations de solidarité avec les femmes espagnoles ont eu lieu à Buenos Aires, Bruxelles, Amsterdam, Rome ou encore Lisbonne.
Mardi 28 octobre
Projection: 69 - Ungdomshuset
20h, Centre Culturel Autogéré de Nancy, 69 rue de Mon-Désert, Nancy
69 - Ungdomshuset
Film danois de Nikolaj Viborg, 2008. « 69 » raconte « de l’intérieur » les derniers mois du squat Ungdomshuset (littéralement « la maison des jeunes » en Danois) à Copenhague. Cette « maison des jeunes », occupée par des activistes depuis 1982, fait office de salle de concert autogérée et de centre politique et social.
Devant l’intransigeance de la mairie de Copenhague qui souhaite revendre le bâtiment à un groupe fondamentaliste religieux, la résistance s’organise et les manifestations de solidarité se multiplient dans toute la ville à la fin de l’année 2006. Les habitant-E-s font preuve d’une énergie et d’une inventivité exceptionnelle pour défendre leur lieu.
Pourtant, avec des moyens démesurés, les forces anti-terroristes expulsent les jeunes le 1er mars 2007. S’ensuivront des émeutes d’une intensité jamais encore observée au Danemark. Ungdomshuset deviendra le symbole du refus du tournant conservateur de la politique danoise, et un exemple de ténacité dans la révolte, redonnant un élan aux espaces autogérés et aux luttes qu’ils portent au-delà des frontières.
Comme l’indique une habitante de la maison de la jeunesse : « Les figures politiques ont déclaré qu’il y avait deux groupes dans cette maison. Un qui organise des concerts et un autre habillé en noir dans la cave en train d’attendre le moment pour se battre avec la police. Il n’y a pas deux groupes différents à la maison de la jeunesse. Il y a un grand groupe de jeunes, créatifs et plein de ressources qui vit pour créer un principe culturel dont tout le monde peut bénéficier. D’autres n’ont pas à se justifier de cette façon. Pourquoi y a-t-il de la place pour un opéra mais pas pour une scène punk ? Pourquoi y a-t-il de la place pour les agents immobiliers, alors que personne ne peut se permettre d’acheter leur maison ? Pourquoi y a-t-il de la place pour une chaîne de fast-food mais pas pour notre restaurant ? Pourquoi y a-t-il de la place pour les riches mais pas pour les pauvres ? Ce soir, réfléchissons à quel genre de ville nous voulons. Bonne année. »
Projection gratuite, discussions, table de presse...
Mercredi 29 octobre
SOIRÉE DÉBAT
à 20h, au Centre Culturel Autogéré de Nancy
- 69 rue de Mon Désert 54000 Nancy -
sur le thème :
Violence, non-violence, de quoi parle-t-on ?
Quels outils pour construire un autre monde ?
Le CCAN (Centre Culturel Autogéré de Nancy) invite le MAN Nancy (Mouvement pour une Alternative Non-violente) pour co-animer cette soirée discussion avec tou-te-s les membres du CCAN et toutes les autres personnes intéressées.
En dehors de jugements moraux et d'injonctions (dans un sens ou dans l'autre), l'objectif est d'avoir un vrai débat de fond sur les possibilités de modes d'actions qui s'offrent aux militant-e-s :
- en interne, au sein de nos collectifs (rapports relationnels, gestion de conflit...)
- en externe, lors d'actions publiques (de la désobéissance civile à la révolte armée...)
- au niveau philosophique, et notamment par rapport à la théorie anarchiste...
Pour cela, nous définirons d'abord les termes (qu'est-ce que la violence ? la non-violence ?) et nous présenterons quelques modes d'action.
Ensuite nous discuterons de nos questionnements sur les 3 niveaux cités ci-dessus (par exemple : Comment s'exerce la domination / l'oppression ? Comment y résister activement ? Quels nouveaux rapports humains souhaitons-nous mettre en place par nos actions politiques ?...)
Cette soirée est ouverte à tou-te-s. Vous pouvez apporter à manger - pour les boissons, il y aura le bar du CCAN.