Dimanche 13 mars 2016 à 16h
Projection « On A Voulu Nous Rendre Con C'est Raté ! » Nous vous proposons un retour sur le mouvement contre la réforme Devaquet en 1986, à l'heure où la jeunesse se mobilise contre la loi Travail. Un groupe de lycéens, Les lascars du LEP électronique, vont alors s'exprimer à travers des tracts qui critiqueront l'éducation, les profs, les étudiants, le travail…
Ce documentaire, « On a voulu nous rendre con c'est raté ! », est aussi une réflexion sur la lutte des classes au sein d'un mouvement…
Projection à l'initiative du groupe d'Ivry de la FA.
Mercredi 16 mars à 20h
Projection du film : Howard Zinn une histoire populaire américaine L’Université populaire et libertaire du XIe arrondissement vous invite à la projection du film de Olivier Azam et Daniel Mermet : Howard Zinn une histoire populaire américaine (Les Mutins de Pangée)
PREMIER VOLET : DU PAIN ET DES ROSES
Entrée libre.
Tant que les lapins n’auront pas d’historiens, l’histoire sera racontée par les chasseurs.
Au Début du XXème siècle, les parents d’Howard Zinn, débarquent d’Europe de l’Est à Ellis Island, comme des millions de migrants qui rêvent de terre promise, qui rêvent de fortune, qui rêvent simplement d’une vie meilleure… Ils découvrent l’Amérique.
Du pain et des roses est le premier long métrage d’une trilogie en cours de réalisation qui va parcourir l’histoire populaire des États-Unis de Christophe Colomb à nos jours, à travers l’histoire personnelle extraordinaire de Howard Zinn, historien des lapins.
HOWARD ZINN
◾Howard Zinn est né en 1922, à Brooklyn, dans une famille d’immigrés. Il est mort le 27 janvier 2010, laissant derrière lui de nombreux ouvrages importants dont l’incontournable Histoire populaire des Etats-Unis, de 1492 à nos jours (éditions Agone). Howard Zinn a traversé le 20ème siècle sans se contenter de l’observer.
Formé à la lutte des classes dans les rues du New York de la grande dépression des années 30, jeune ouvrier d’un chantier naval, il s’est ensuite engagé dans la Seconde Guerre mondiale comme bombardier dans l’US Air Force, pour combattre le fascisme en Europe. Bouleversé par le bombardement (inutile) de Royan au napalm et par les conséquences de Hiroshima, il va s’engager toute sa vie contre la logique de guerre qui se masque derrière ce que son ami Noam Chomsky désigne comme « la doctrine des bonnes intentions ».
Dans l’ambiance du maccarthysme d’après-guerre, Howard Zinn décide de se lancer dans des études universitaires d’Histoire, auxquelles il a accès gratuitement en tant que vétéran. Son premier poste de professeur, il l’obtient au Spelman college, une université d’étudiantes afro-américaines du sud des Etats-Unis. Il prend alors part activement dans les mouvements pour les droits civiques des noirs américains, contre la ségrégation raciale. Il prend part à la résistance non-violente des étudiants, les manifestations, les sit-in, les freedom rides, les procès… La pratique de la désobéissance civile traverse les Etats-Unis des années 50 et 60 marque la pensée de Howard Zinn.