Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 03 Mai 2014, 13:01

Mai 2014 au Rémouleur

Vendredi 9 mai à 19h30
Discussion autour du texte “Où en sommes-nous dans la crise ?” avec des participants à la revue Théorie communiste
“Dans la crise d’une configuration de la mondialisation, la question de la légitimité de l’etat vis-à-vis de sa société est devenue la question centrale actuelle de la lutte de classe. L’ensemble nation, citoyenneté, travail, famille, ordre-sécurité-proximité, hétérosexualité, est devenu le contre-type idéologique dans lequel les prolétaires vivent leur relation au capital en crise.“ (Théorie communiste).

Mercredi 14 mai à 15h
Ciné-goûter “La Prophétie des grenouilles” de Jacques-Rémy Girerd (2003 - 1h30)
Projection suivie d’un goûter à partager. Pour les enfants du quartier et d’ailleurs, tous les mois !
Accès libre pour tou.te.s, petit.e.s et grand.e.s !

Mercredi 14 mai à 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net
L’En-Ville

Samedi 17 mai à 18h
Projection de “Retour sur mon parcours militant”, entretien avec Joëlle Aubron, militante d’Action Directe (2006 - 1h30)
Joëlle Aubron, membre de l’organisation de lutte armée Action Directe, a été arrêtée en février 1987. Condamnée à (plusieurs peines de) perpétuité, elles sera détenue comme ses camarades, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher, dans des conditons très dures et ménera plusieurs longues grèves de la faim. Atteinte d’un cancer, elle sort de prison en juin 2004 au motif d’une “suspension de peine pour raison médicale”. Elle décède le 1er mars 2006, à 46 ans. Joelle témoigne dans ce film, tourné dans l’urgence pour que sa parole demeure, de son engagement jamais renié, de son parcours et de ses choix militants.

Dimanche 18 mai à 17h
Concert de soutien à “Prenons la ville”
au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris - prix libre
Présentation du collectif de lutte contre la gentrification et du journal “L’En-Ville”, tables de presse et concert avec Vizcacha Rebelde, Os Replicantes et Gommard.

Mercredi 21 mai à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Jeudi 5 juin à 19h30
Soirée “la France au Rwanda”, de l’implication dans le génocide des Tutsi au négationnisme
Projection du documentaire “Tuez-les tous” de Raphaël Glucksman, David Hazan et Pierre Mezerette (2004, 1h40), suivie d’une discussion
Il y a 20 ans, d’avril à juillet 1994, plus d’un million de Tutsi ont été exterminés au Rwanda. Si les “immémoriales haines tribales de l’Afrique” ont été invoquées pendant le génocide, il est établi que lesdites “ethnies” rwandaises, au sens qu’elles recouvrent aujourd’hui, ont été largement fabriquées par la colonisation. Les massacres de 1994 n’étaient pas les premiers et ne furent ni spontanés ni inorganisés : ce sont tous les maillons politiques et administratifs de l’État rwandais, du sommet à la base, qui ont appelé à l’extermination, l’ont encadrée et accomplie. Et ce, fort du soutien indéfectible du sommet de l’État français. Vingt ans plus tard, retour sur un passé qui ne passe pas.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 05 Juin 2014, 08:13

Juin 2014 au Rémouleur

Jeudi 5 juin à 19h30
La France au Rwanda - De l’implication dans le génocide des Tutsi au négationnisme
Projection du documentaire "Tuez-les tous" de Raphaël Glucksman, David Hazan et Pierre Mezerette (2004, 1h40), suivie d’une discussion.
Il y a 20 ans, d’avril à juillet 1994, plus d’un million de Tutsi ont été exterminés au Rwanda. Si les « immémoriales haines tribales de l’Afrique » ont été invoquées pendant le génocide, il est établi que lesdites « ethnies » rwandaises, au sens qu’elles recouvrent aujourd’hui, ont été largement fabriquées par la colonisation. Les massacres de 1994 n’étaient pas les premiers et ne furent ni spontanés ni inorganisés : ce sont tous les maillons politiques et administratifs de l’État rwandais, du sommet à la base, qui ont appelé à l’extermination, l’ont encadrée et accomplie. Et ce, fort du soutien indéfectible du sommet de l’État français. Vingt ans plus tard, retour sur un passé qui ne passe pas.

Vendredi 6 juin de 16h30 à 19h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 7 juin de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans papiers : s’’organiser contre l’’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation...).

Mercredi 11 juin à 19h30
Rendez-vous du Collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net
L’En-Ville

Jeudi 12 juin à 19h30
Projection de "Rêves d’Or" de Diego Quemada-Diez (2013, 1h48)
Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre aux États-Unis. Pendant leur périple à travers le Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien du Chiapas ne parlant pas l’espagnol et qui se joint à eux. Au cours de leur voyage dans des trains de marchandises ou le long des voies de chemin de fer, ils vont être confrontés à la violence sociale qui s’exerce contre les clandestins et futurs parias du rêve américain... Ou pourquoi l’issue d’un tel chemin ne pourra jamais être le royaume de la liberté.

Mercredi 18 juin à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Vendredi 20 juin à 19h
Au Transfo
57 av. de la République, 93170 Bagnolet
Concert de soutien au Rémouleur
Avec :
Fantazio (Jazz-punk)
Subtle Turnhips (Garage-punk)
Maxime Petit (Expérimental)
Bar/Repas/Lectures/tout à prix libre

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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 03 Juil 2014, 11:35

Juillet 2014 au Rémouleur

Vendredi 4 juillet de 16h30 à 19h30
Permanence-CAFé des CAFards

Samedi 5 juillet de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers, s’organiser contre les expulsions" avec le collectif Baras (à partir de 16h).

Samedi 5 juillet à 18h
Projection du documentaire "Lucio, anarchiste, braqueur, faussaire, et aussi... maçon", d’Aitor Arregi et José Maria Goenaga (2007, 1h33, VOST).
« Des révolutionnaires il y en a eu et il continue d’y en avoir de par le monde. Ceux qui ont dû commettre des actions illégales ou se lancer dans la contrebande pour la cause sont nombreux. Il n’y en a qu’un qui, avec d’autres, a réussi à escroquer la banque la plus puissante de la planète en falsifiant des traveller-chèques pour un montant de 20 millions de dollars … tout en continuant son travail de maçon ». Histoire de Lucio Urtubia et de son engagement anarchiste et de solidarité internationale aux côtés ou pour de nombreux groupes activistes ou de prisonniers.

Samedi 12 juillet 2014 à 18h
Projection / rencontre sur les occupations de terres urbaines à Buenos Aires : "Manzana 30" du collectif Ojo Obrero (documentaire, 2008, 0h45, VOST).
Loida Diosnel et Rosario vivent à la Villa 20, l’une des plus grandes "villas miserias" (quartier informel équivalent aux bidonvilles) de Buenos Aires, où ils sont confrontés au quotidien aux loyers indécents, au travail précaire, à la pollution, à l’absence d’infrastructures et de services minimaux, de logements salubres et d’un hôpital. Devant l’absence de solution malgré un plan d’urbanisation promis par la mairie, ils décident d’occuper un terrain adjacent utilisé comme cimetière de voitures par la Police Fédérale. C’est là qu’ils ont construit leurs maisons en 2007, dans la nouvelle Manzana 30 (c’est-à-dire "bloc 30").
Discussion avec Alejandro, qui participe depuis 2001 au MTD Norberto Salto (Movimiento de Trabajadores Desocupados) sur les occupations de terre dans l’agglomération de Buenos Aires. Aujourd’hui, à la villa 20 et ailleurs, de nouvelles occupations sont en cours... Dans les bidonvilles et les quartiers auto-construits, les habitants s’organisent sur une base territoriale pour le logement et la lutte quotidienne. Le FOL (Frente de Organizaciones en Lucha) dont fait partie le MTD NS, après avoir été l’un des quartiers du MTD de Solano, participe à des occupations qui créent de nouveaux quartiers où l’on s’organise en assemblée, autour de cantines, d’ateliers et de coopératives. La revue Tierra Para Vivir parle de ces occupations et des problématiques liées à l’habitat. Ce sera aussi l’occasion de revenir sur l’expérience des mouvements piqueteros autonomes (MTD) ou non, et plus largement sur les luttes en Argentine.

Samedi 19 juillet à 18h
Projection de "Cocorico ! Monsieur Poulet" de Dalarou (pseudonyme pour Damouré Zika), Lam Ibrahim Dia et Jean Rouch (1974, 1h33, VOFR).
Dans une 2 CV bringuebalante, Lam, surnommé M. Poulet, s’en va en brousse chercher les poulets qu’il vendra à Niamey. Assisté de Tallou, son apprenti, et de Damouré, embarqué en chemin, il espère faire des affaires juteuses. Mais les imprévus s’accumulent, les poulets sont introuvables et le fleuve Niger difficile à traverser sans passer par le pont surveillé par la police. Et une diablesse ne cesse de jeter des sorts !

Samedi 26 juillet à 18h
Projection de "Petit à Petit" de Jean Rouch (1971, 1h36, VOFR).
C’est l’un des films les plus cocasses de Jean Rouch et de ses partenaires africains. Damouré Zika, venu à Paris pour voir "comment on peut vivre dans des maisons à étages" s’y livre à une étude ethnologique inversant colonisé et colonisateur, découvrant ainsi des habitudes et des mœurs qui lui semblent bien curieuses, prenant les mensurations et inspectant les dentitions des Parisiens, enquêtant sur les marchés et bien d’autres choses encore ; dont il rend compte dans des lettres envoyées au village, à la manière des Lettres persanes. Évidemment, au village, on le croit fou et on envoie un autre observateur…
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede Nyark nyark » 15 Juil 2014, 23:12

Août au Rémouleur à Bagnolet (93)

Samedi 16 août à 18 h
Projection de "À l'origine", de Xavier Giannoli (2009, 2h10, VOFR). Paul est un escroc, ex-taulard, qui vit d'abus de confiance et de petites combines sous la fausse identité de Philippe Miller. Il se fait passer pour un patron de BTP et est accueilli comme le messie susceptible de relancer le chantier local d'un tronçon d'autoroute arrêté depuis deux ans. Le tout se déroule dans le nord de la France, région frappée durement par le chômage. L'engouement collectif pour ce projet questionne les rôles sociaux de chacun, la place du travail. Le film s'inspire d'un fait divers qui a eu lieu dans la Sarthe en 1997.

Samedi 23 août à 18h
Projection de "Paradis pour tous" d'Alain Jessua (1982, 1h50, VOFR). Le docteur Valois, inventeur d'un procédé de "flashage" révolutionnaire, rend la joie de vivre à un dépressif suicidaire et à sa famille. La nouvelle mode du bonheur flashé se répand dans la ville et le pays à la vitesse grand V...

Samedi 30 août à 18h
Projection de "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack
(1969, 2h, VOST).
En pleine crise des années 1930 en Californie, un marathon où les candidats dansent jusqu'à épuisement pendant des jours pour gagner de quoi manger et une prime pour les vainqueurs, est organisé pour divertir les puissants. On achève bien les chevaux quand ils sont blessés... Ici ce sont les pauvres, accablés par le chômage, qu'on écrase une dernière fois en faisant de leur misère un spectacle terrifiant que les plus riches aiment regarder pour se rappeler qu'ils ne sont pas de la même classe… Ce film est inspiré du roman homonyme de Horace McCoy.

Le Rémouleur

Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@riseup.net

S'inscrire à la lettre d'info du local :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur/

Entrée libre et gratuite.
Horaires des permanences cet été (avec accès à l'infokiosque, à la bibliothèque et aux archives): chaque samedi de 14h à 18h
La religion est la forme la plus achevée du mépris (Raoul Vaneigem)
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 12 Sep 2014, 00:48

Septembre 2014 au Rémouleur

Samedi 13 septembre, à partir de 19h sur la place de la Fraternité, à Montreuil (à deux pas du local)
Repas de solidarité + rassemblement contre les expulsions + projections de films (par le collectif “Prenons la ville” et le collectif Baras).
Rassemblement, puis repas à prix libre. Et à la nuit tombée, il y aura deux projections : un épisode des “Barbapapas” et “Le Pigeon”, une comédie italienne (en VF).

Mercredi 17 septembre, à 19h30
Assemblée du collectif “Cadecol”
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois. Contact : cadecol@@@riseup.net

Vendredi 19 septembre, à 19h
Projection du film “Le Sel de la Terre”, d’Herbert J. Biberman (1954, 1h32, VOST)
Bien qu’il date de 1954, "Le Sel de la Terre" évoque des problématiques très contemporaines, notamment sur l’importance de réussir à relier entre elles des luttes apparemment différentes ou qui semblent parfois incompatibles.
Il s’agit au départ d’une grève de mineurs mexicano-américains de l’État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, luttant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le conflit social est raconté par Esperanza Quintero (Rosaura Revueltas), 35 ans, enceinte de son troisième enfant et mariée à Ramon, employé à la mine depuis 18 ans. Les deux revendications principales des grévistes sont l’égalité des salaires avec les ouvriers américains et la suppression du travail en solitaire. Les épouses des mineurs, cantonnées au travail ménager, veulent inscrire une revendication supplémentaire : la fourniture d’eau chaude courante dans les maisons louées par la compagnie (sachant que les foyers américains en bénéficient déjà). Cette dernière revendication ne se fait pas sans friction entre hommes et femmes...
Le film montre comment, à partir des rapports de force entre patronat et ouvriers, entre Américains et immigrés, et entre hommes et femmes, les luttes anticapitalistes, antiracistes et antipatriarcales peuvent se rejoindre...
Film réalisé presque sans acteurs professionnels, "Le Sel de la Terre" a été considéré à sa sortie comme subversif et blacklisté par la politique maccarthyste de censure des oeuvres "communistes". Le film de Biberman a été "boycotté" par presque toutes les salles de cinéma des États-unis jusqu’en 1965.

Mercredi 24 septembre, à 16h
Ciné-goûter “Ernest et Célestine” (2012, 1h20, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris...

Samedi 27 septembre, à 14h, place Gambetta, Paris XXe
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers et des logements pour tous !
Organisée par le collectif Baras. Départ de la place Gambetta, à Paris (arrivée à Gallieni-Bagnolet en passant par porte de Montreuil). Le collectif Baras, composé d’environ 300 personnes, lutte pour la régularisation de tous ses membres et au-delà. Pour le moment, le collectif squatte deux bâtiments - un à Montreuil et l’autre à Bagnolet - qui sont tous les deux menacés d’expulsion.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede Banshee » 25 Sep 2014, 19:10

Concert de soutien avec Jabul Gorba, Cap's Crew et Emma Pils

le 11 octobre 2014
9, rue François Debergue 93100 Montreuil

Concert de soutien au Rémouleur, le samedi 11 octobre 2014, à la Parole errante.

à partir de 19h, entrée, repas et infokiosque à prix libre.

Concert avec :
- Jabul Gorba (gypsy ska punk)
- Cap's Crew (ska punk cuivré)
- Emma Pils (punk-hardcore)

NB : le concert se terminera à minuit.

à la Parole errante
9, rue François Debergue
Montreuil (93)
Métro Croix-de-Chavaux

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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 07 Oct 2014, 01:32

Octobre 2014 au Rémouleur

Mercredi 8 octobre, de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Vendredi 10 octobre, à 20h
Projection de "We don’t like Samba"
(de CIS-Berlin, 2014, 0h41, VOSTFR)
Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil depuis les manifestations de juin 2013, suivi d’une discussion avec les réalisateurs berlinois
Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation des transports – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation toujours plus hors d’atteinte et, dans les favelas, par une répression policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière : résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu une telle irruption de frustration et de colère depuis la fin de la dictature militaire. Foulant aux pieds la trilogie foot-samba-carnaval, les éboueurs en grève, "les Garis" comme on les appelle, proclament : "On n’en a rien à foutre de la samba ! Nous sommes des rebelles". C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte "We Don’t Like Samba".

Samedi 11 octobre, à 19h, à la Parole errante, à Montreuil
Concert de soutien au Rémouleur

Avec Jabul Gorba (gypsy ska punk), Cap’s Crew (ska punk cuivré) et Emma Pils (punk hardcore).
Entrée, repas, boissons non-alcoolisées et infokiosque à prix libre. Boissons alcoolisées à prix fixe.
À la Parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux).

Lundi 13 octobre, à 19h30
Projection des "Jardiniers de la rue des martyrs"
(de Leïla Habchi et Benoît Prin, 2003, 1h20, VOSTFR)
Près de 40 ans après la fin de la guerre d’Algérie, dans un jardin ouvrier à Tourcoing, des retraités français et algériens cultivent côte à côte leur petit bout de terre. Certains étaient appelés du contingent, d’autres militants du FLN ou bien harkis. Contemporains à distance d’une histoire commune, parfois indifférents, parfois hostiles les uns aux autres, ils racontent comment ils ont traversé ces années de guerre. A travers leur existence d’aujourd’hui, leurs gestes quotidiens, ce film, composé des conversations entre ces jardiniers d’origines diverses et de courtes interviews, fait remonter à la surface la mémoire divisée et complexe de cette guerre coloniale, à distance des grands récits politiques ou historiques qui s’en sont emparés. Une histoire à ras de terre.

Mercredi 15 octobre, à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"

Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Dimanche 19 octobre, à 18h
Présentation et discussion autour du livre "Le soleil ne vient pas"
de Ryan Olander, en présence de l’auteur
"Mais quand je passe le mur et le point de contrôle, ils apparaissent en miroirs derrière moi, il est donc clair que ce mur n’était que le premier. Chaque fois que je saute un mur, il y en a un autre sur mon chemin. C’est comme ça ici. Je ne peux pas continuer de sauter ces murs, ils ne finissent jamais. Je veux partir." L’auteur, Américain, a passé six mois en Palestine entre 2009 et 2010. Il travaillait avec des Palestiniens, contre le mur de séparation et l’occupation en général. Pour cela, il a été arrêté et est resté un mois dans un centre de rétention en Israël. Ce livre raconte des histoires d’immigrés du centre de rétention "Ramle Gi’von", l’expérience de leur propre colonisation et de leurs fuites.

Mercredi 5 novembre, à 16h précises
Ciné-goûter "Zarafa"
(de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie, 2012, 1h18, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
C’est l’histoire de Maki, un enfant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Egypte au Roi de France Charles X. Hassan, prince du désert, est chargé par le Pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki est bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 09 Nov 2014, 01:56

Novembre 2014 au Rémouleur

Mercredi 12 novembre, de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Samedi 15 novembre, à 20h30
Présentation et discussion "Grossesse, accouchement et autonomie"

À l’occasion de la parution de la brochure « La grossesse et l’accouchement : histoire d’une maladie pas comme les autres » de Laëtitia Négrié et Béatrice Cascales, les deux auteures présenteront leur texte et une discussion ouverte suivra.
« Les luttes pour l’accès à la contraception et à l’IVG donnent l’illusion aux femmes qu’elles contrôlent entièrement leur fécondité. En réalité, il semble que la maîtrise de la fécondité se limite encore à la décision de poursuivre ou d’interrompre une grossesse. En effet, le droit à disposer de son corps dans le cadre de la prise en charge de la grossesse et de l’accouchement ne peut s’exercer librement,ce qui ré-assigne les femmes à une simple fonction reproductive. Ces événements de vie mettent entre parenthèses leur statut de sujet pensant et sensible, car ils sont sous l’emprise du pouvoir médical qui nie les droits les plus fondamentaux à disposer de son corps et à choisir ce qui est bon pour soi. Le pouvoir médical peut parfois faire terriblement violence. »
Ce même samedi 15 novembre, de 16h30 à 18h, Laëtitia et Béatrice proposent de former un cercle de parole sur le thème de l’accouchement. L’idée est de discuter en plus petit nombre pour partager nos expériences concernant l’accouchement. Prévu pour une dizaine de personnes, le cercle de parole est ouvert sur inscription (par mail, à leremouleur@@@riseup.net). Le lieu où se déroulera le cercle de parole sera indiqué par mail.

Mercredi 19 novembre, à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"

Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 27 novembre, à 19h30
Soirée sur les luttes au Chili
/ Projection du documentaire "La Conspiration de Chicago" (2010, 1h34, VOSTFR) suivie d’une discussion
La mort de Pinochet en 2006 ne signifie pas la fin du modèle mis en place au Chili suite au coup d’État de 1973. Pendant la dictature exercée par l’armée et la bourgeoisie et soutenue par les États-Unis, des économistes formés à Chicago se sont servis du Chili comme d’un laboratoire d’expérimentations d’une société ultra-libérale.
L’héritage de cette époque est encore très présent aujourd’hui, ce documentaire montre les luttes de celles et ceux qui refusent cette société mise en place pendant la dictature et maintenue depuis le retour à la démocratie il y a 25 ans.
On y voit notamment les lycéens et les étudiants qui se battent pour avoir accès à l’éducation sans devoir s’endetter sur des dizaines d’années, les habitants de certains quartiers populaires de Santiago qui s’organisent contre la pression policière et pour défendre leurs logements issus d’occupations de terrains dans les années 1960 et les Mapuches qui luttent depuis des décennies pour récupérer leurs terres colonisées dans le sud du pays.
Une autre soirée projection/discussion sur le Chili sera organisée en décembre et portera plus spécifiquement sur le mouvement étudiant de 2011 qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 30 Nov 2014, 14:12

Décembre 2014 au Rémouleur

Dimanche 30 novembre à partir de 13h30
Tournoi de foot en solidarité avec les Baras

Le collectif Baras organise avec d’autres gens solidaires un tournoi de foot ouvert à toutes et à tous dimanche 30 novembre à partir de 13h30 au stade André Blain sur le boulevard de Chanzy à Montreuil (en bas du parc des Guilands).
Il y aura un bar et un goûter en soutien au collectif.
Si vous voulez jouer venez dès 13h30 pour faire les équipes !
NON AUX EXPULSIONS ! RÉGULARISATIONS DE TOUS LES SANS-PAPIERS !

Vendredi 5 décembre, à 16h30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 6 décembre, de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions"

Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation...).

Mercredi 10 décembre, à 15h30 précises
Ciné-goûter “Le Gruffalo”
et “Le petit Gruffalo”(25 min et 27 min)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Une petite souris se promène dans un bois très sombre. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent chacun leur tour à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un rendez-vous avec… un Gruffalo !
Mais au fait, c’est quoi un Gruffalo ?

Mercredi 10 décembre, de 17h à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Mercredi 17 décembre, à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"

Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 18 décembre, à 19h30
Soirée sur les luttes au Chili :
Projection d’extraits de documentaires sur le mouvement étudiant de 2011 (60 min, VOSTFR) suivie d’une discussion
La fin de la dictature de Pinochet en 1990 n’a pas signifié la fin du modèle social et économique ultra-libéral mis en place par le régime militaire. Bien au contraire, le Chili reste un des pays les plus inégalitaires au monde. L’accès à l’éducation se traduit le plus souvent par un endettement sur des dizaines d’années pour les étudiants et leurs familles.
De toutes les luttes récentes au Chili, le mouvement étudiant de 2011 marque un tournant. Des manifestations regroupent 200 000 personnes et se terminent à chaque fois par des affrontements massifs avec la police, des dizaines d’universités et des centaines de lycées sont occupés des mois entiers, une grève générale bloque le pays plusieurs jours et fait ressurgir les techniques militaires de la répression.
Derrière le slogan d’une « éducation gratuite et de qualité » c’est toute une génération qui remet en cause l’héritage de la dictature de Pinochet perpétuée par les gouvernements de gauche comme de droite. Aujourd’hui, même si la tension n’est pas aussi forte qu’en 2011, le mouvement se poursuit afin d’atteindre ses revendications initiales pour certains tandis que pour d’autres la révolte ne se limite maintenant plus aux seules exigences de l’accès à l’éducation.

Samedi 27 décembre, à 18h
Projection Cycle annuel : la guerre chez Kubrick

(Royaume uni, 1964, 1 h 31)
Après « Les sentiers de la gloire » diffusé en décembre 2013, notre cycle annuel se poursuit avec la projection de « Docteur Folamour ». Considéré comme un film humoristique, Docteur Folamour fait alterner les scènes loufoques avec une représentation de la guerre d’un réalisme maniaque.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 29 Déc 2014, 09:50

Janvier 2015 au Rémouleur

Vendredi 2 janvier à 16h30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 3 janvier de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions"

Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation...).

Samedi 3 janvier à 18h
Projection de "The Land between" (de David Fedele, 2013, 1h18, VOSTFR) et discussion sur la situation des migrants au Maroc

Projection du documentaire de David Fedele sur la situation des migrants subsahariens dans les montagnes de Gourougou (à côté de l’enclave espagnole Melilla située au Maroc) où ils sont des centaines à vivre. Les personnes parlent de leurs parcours, des tentatives de passage des barrières hautement militarisées, des violences des policiers espagnols ou marocains...

Mercredi 7 janvier à 14h, devant le tribunal de Pantin
Manifestation du collectif Baras pour la régularisation des sans-papiers

RDV à 14h devant le tribunal de Pantin (41 rue de Delizy, à Pantin, métro Église de Pantin) pour aller jusqu’à la préfecture de Bobigny.

Jeudi 8 janvier à 19h30
Soirée Oscar Grant / La police assassine

Projection de "Fruitvale Station" (de Ryan Coogler, 2013, 1h25, VOSTFR) + vidéos-archives des manifs et émeutes qui ont fait suite à l’assassinat d’Oscar Grant + discussion libre
Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, un jeune Noir américain, est abattu d’une balle dans le dos par la police, sur les quais de la station de métro Fruitvale, à Oakland, en banlieue de San Francisco. Le film raconte les 24 heures qui ont précédé le meurtre.
Après la projection du film, quelques courtes vidéos montreront les manifestations et émeutes qui ont suivi la mort d’Oscar Grant en janvier 2009 ainsi que celles consécutives au verdict acquittant partiellement le policier responsable de la mort d’Oscar Grant, en juillet 2010.
Cette soirée pourra être l’occasion de faire le lien avec la situation en France, où plus de 120 personnes ont été tuées par la police depuis le début des années 2000. Pourront également être abordées des questions entourant le mouvement qui a fait suite à la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre dernier, mouvement toujours en cours, notamment contre les violences policières. Pour ce qui concerne la France, on peut rappeler le lynchage de Wissam El Yamni par la police, un 1er janvier lui aussi (en 2012 à Clermont-Ferrand), et la mort d’une balle dans le dos d’Amine Bentounsi, en avril 2012 à Noisy-le-Sec...

Mercredi 14 janvier à 15h30 précises
Ciné-goûter

Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
La projection de janvier est à partir de 4/5 ans.

Jeudi 15 janvier à 19h30
Luttes sociales en Bosnie-Herzégovine

Avec l’auteur du texte "Retour de Bosnie", on parlera de la situation sociale et politique en Bosnie en la plaçant d’abord dans son contexte historique : la résistance en Yougoslavie face à la vague de restructurations socio-économiques violemment imposées aux différents secteurs du prolétariat européen dans les années 1980. Résistance écrasée par la guerre et les nationalismes et par l’éclatement de la Fédération yougoslave, le tout sous l’égide de "Communauté des Nations".
Après presque 20 ans, les luttes qui ont éclaté en Bosnie-Herzégovine en février 2014 ouvrent-elles une nouvelle période de dépassement des contextes nationaux-nationalistes ? Deux court-métrages : "Entretiens avec des travailleurs à Tuzla" (8mn) et "Le soulèvement en Bosnie" (14mn), VOSTFR, 2014, permettront de s’interroger sur les contenus et les formes de ces luttes.

Vendredi 16 janvier à 18h, au centre social l’Attiéké
Cantine de soutien à la ré-impression du guide "Sans-papiers - S’organiser contre l’expulsion - Que faire en cas d’arrestation ?"

Ça se passe au centre social Attiéké, 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis, métro 13 Porte de Paris ou RER Gare de Saint-Denis. Le repas et les boissons sont à prix libre.
18h : présentation du guide et discussion sur les rafles à Paris et en banlieue, retour sur les expériences de lutte à Barbès et ailleurs.
19h : repas végétarien/vegan.

Mercredi 21 janvier à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"

Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 22 janvier à 19h30
Cycle sur "La vie sous la contre-révolution"

Episode 1 - Projection du film "Le Faucon maltais" ("The Maltese Falcon", de John Huston, 1941, 1h40, VOSTFR), d’après le roman de Dashiell Hammett (1930)
On commence un cycle de trois soirées consacrées au roman noir américain et son adaptation par Hollywood par la projection du "Faucon maltais", puis, en février et en mars, du "Facteur sonne toujours deux fois" et de "Little Caesar". La projection sera suivie d’une discussion consacrée au roman noir américain, à sa signification sociale et politique et à ce que l’industrie du cinéma en a fait. "Et ceux qui attendent le jour où nous causerons d’Agatha Christie peuvent se brosser" (Jean-Patrick Manchette).

Mercredi 28 janvier de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Désormais chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Jeudi 29 janvier à 19h30
Projection de "Sur la planche" (de Leïla Kilani, 2012, 1h46, VOSTFR)

Quatre jeunes femmes, ouvrières dans la zone franche du port de Tanger, sont divisées en deux castes : Badia et Imane "les filles-crevettes" décortiquent à la chaîne, payées au kilo, Asma et Nawal, "les filles-textile" sont payées 1€ de l’heure à trimer pour les grandes marques internationales, travail considéré comme une promotion sociale, un eldorado salarial.
"Ils me volent mon temps, ils ne me voleront pas ma peau”. Bien décidées à ne pas se laisser bouffer, ensemble, elles vont faire les 400 coups, défiant la légalité et leur condition de femme.
Badia : "Mieux vaut être debout, tenue par son mensonge, qu’allongée, écrasée par la vérité des autres. Je ne vole pas, je me rembourse. Je ne cambriole pas, je récupère. Je ne trafique pas, je commerce. Je ne me prostitue pas, je m’invite. Je ne mens pas. Je suis déjà ce que je serai. Je suis juste en avance sur la vérité : la mienne !".
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 06 Fév 2015, 09:26

Février 2015 au Rémouleur

Vendredi 6 février de 16h30 à 19h30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

CYCLE / LA LUTTE DES CLASSES PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE
Les deux présentations sur la lutte des classes pendant la Révolution française ont pour objectif de montrer comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur, dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution et forgeant des expériences pour les combats à venir. Cette approche entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept forgé de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.

Vendredi 6 février à 19h30
Cycle sur la lutte des classes pendant la Révolution française

Projection de "1788" (de Maurice Failevic, 1978, 1h40, VOFR)
Dans un village en 1788, des paysans entrent en conflit avec le seigneur qui vend les terres communales et les dépossède ainsi d’un moyen de subsistance essentiel. Face à la crise économique et politique que traverse le pays, la perspective des États généraux et la rédaction des cahiers de doléances proposés par le roi, redonnent espoir aux paysans. Ce film décrit de façon éclairante la société rurale et les conflit de classes qui la traversent à la fin du XVIIIe siècle.

Samedi 7 février de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers : informations, orientation"

Chaque 1er samedi du mois, on propose des moments de rencontres, d’échanges, d’informations à propos de votre situation. Essayer ensemble de trouver des réponses plus collectives. Vous pourrez également rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?”

Jeudi 12 février à 19h30
Projection de "La fête est finie"
(Nicolas Burlaud, 2014, 1h12, VOFR) suivie d’une discussion
Sous les assauts répétés des politiques d’aménagement, Marseille se lisse, s’embourgeoise, et pourrait bien devenir une ville comme toutes les autres. Son élection au titre de “capitale européenne de la Culture” a permis une accélération spectaculaire de cette mutation. Discussion en présence du réalisateur.

Mercredi 18 février à 19h30
Assemblée du collectif "Cadecol

Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 19 février à 19h30
Cycle sur "La vie sous la contre-révolution"

Episode 2 - Projection du film "Le facteur sonne toujours deux fois" (de Tay Garnett, 1946, 1h53, VOSTFR)
Film américain de Tay Garnett avec Lana Turner et John Garfield, tiré du roman de James M. Caine (1934). Suite de nos soirées consacrées au roman noir américain et son adaptation par Hollywood. La projection sera suivie d’une discussion consacrée au roman noir américain et à sa signification sociale et politique à la lumière des Chroniques de Jean-Patrick Manchette. Et il ne sera toujours pas question d’Agatha Christie.

Samedi 21 février à 18h
Cycle sur la lutte des classes pendant la Révolution française

Présentation et discussion - 1ère partie : De la crise de la monarchie à sa chute (1787-10 août 1792)
En 1789, la monarchie absolue et les structures économiques et sociales féodales sont en contradiction avec la montée en puissance de la bourgeoisie. La société est aussi traversée par la crise économique : hausse des prix, chômage, manque de terres pour les classes populaires et dette financière pour l’État. Alors que les conflits sociaux s’amplifient, la bourgeoisie espère des réformes : égalité des droits, libertés politiques et libéralisation de l’économie pour favoriser le commerce et l’industrie naissante. Les États généraux sont convoqués le 5 mai 1789 afin de régler le problème financier. Or, les événements qui en découlent vont permettre à la bourgeoisie d’accéder au pouvoir, alors que la mobilisation des travailleurs va mener à une radicalisation du processus révolutionnaire.

Dimanche 22 février à 18h30
Cycle sur la lutte des classes pendant la Révolution française

Présentation et discussion - 2ème partie : De la République au coup d’État de Bonaparte (1792-1799)
La République proclamée, les divisions entre bourgeois s’accentuent. Les Montagnards, proches des petits propriétaires, réalisent que l’appui des travailleurs est nécessaire au triomphe de la Révolution. Mais la bourgeoisie girondine, proche des milieux d’affaires, ne n’entend pas ainsi. Elle est éliminée grâce aux travailleurs parisiens qui réclament, dans un contexte de guerre et de crise économique, la Terreur contre les accapareurs, les spéculateurs et les contre-révolutionnaires. Les dirigeants montagnards au pouvoir institutionnalisent et retournent la Terreur contre les travailleurs. La chute des premiers, le 9 Thermidor (27 juillet 1794), ne fera qu’amplifier le processus contre-révolutionnaire.

Mercredi 25 février de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Jeudi 26 février à 19h30
Soirée d’écoute de deux documentaires sonores autour du nucléaire

Nucléaire, la fabrique de l’oubli est une série de documents sonores assemblant les lectures d’analyses, de témoignages, de textes littéraires, d’archives sonores autour du nucléaire. En une quinzaine d’épisodes de quarante minutes, ces montages essayent de dérouler un fil, d’apercevoir cette société nucléaire qui par son omniprésence se fait oublier.
Ép. 6 - Négationnisme nucléocrate / Ép. 7 - Vivre normalement dans des conditions qui tuent. Ces deux épisodes mettent en avant les tactiques mensongères mises en œuvre suite aux catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. Plus largement, ils traitent des stratégies d’habituation qui sont imposées aux populations sinistrées mais également aux populations vivant à proximité de centrales nucléaires. Ces documents pourront servir de base à une discussion et à des réflexions que nous pourrons mettre en commun...

Samedi 28 février à 18h
Présentation-discussion "Comprendre CasaPound pour mieux combattre l’extrême-droite" Présentation de Millenial Fascism, une recherche d’anthropologie sur le mouvement fasciste italien CasaPound.
Né à partir de l’occupation d’un immeuble à Rome en 2003, ce « mouvement » s’est transformé en 2013 en parti politique et se présente désormais aux élections. Cette étude cherche à comprendre les modes d’action, mais aussi la signification de ce « fascisme du troisième millénaire », souvent présenté par ses militants comme une manière de vivre, avant d’être un programme politique.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 06 Mar 2015, 12:32

Mars 2015 au Rémouleur

Vendredi 6 mars de 16h30 à 19h30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 7 mars de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers : informations, orientation"

Chaque 1er samedi du mois, on propose des moments de rencontres, d’échanges, d’informations à propos de votre situation. Essayer ensemble de trouver des réponses plus collectives. Vous pourrez également rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?”

Mercredi 11 mars à 15h30 précises
Ciné-goûter

Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !

Jeudi 12 mars à 19h30
Cycle "La vie sous la contre-révolution". Episode 3

Little Caesar, 79 mn, Mervyn LeRoy, 1931, VO sous-titrée en français
Film américain de Mervyn LeRoy avec Edward G. Robinson et Douglas Fairbanks, tiré du roman éponyme de W.R.Burnett. Un an avant le Scarface de Howard Hawks, dont Burnett sera aussi un des scénaristes, la montée et la chute d’un gangster de Chicago. Dernier volet des soirées consacrées au rom an noir américain et à son adaptation par Hollywood. La projection sera suivie d’une discussion consacrée à la signification sociale et politique du roman noir à la lumière des Chroniques de Jean-Patrick Manchette.

Mercredi 18 mars à 19h30
Assemblée du collectif "Cadecol

Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Mercredi 25 mars de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"

Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Dimanche 29 mars à 16h
Projection de « Comrades »

(2h52, 1987, Bill Douglas, vostf)
Comrades raconte une histoire vraie : celle de George Loveless et de ses amis, laboureurs dans le village de Tolpuddle, dans le sud de l’Angleterre en 1834. De plus en plus exploités par les propriétaires terriens, ils exigent de meilleurs salaires. Ils s’organisent alors et créent en secret la Société Amicale des Laboureurs, organisation préfigurant le syndicalisme. Dénoncés par un propriétaire, six d’entre eux sont condamnés à la déportation et au travail forcé en Australie.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 30 Mar 2015, 00:38

Avril 2015 au Rémouleur

Mercredi 1er avril, à 15h30 précises
Ciné-goûter

Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs.

Vendredi 3 avril, de 16h30 à 19H30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 4 avril, de 14h à 18h
Permanence « Sans-papiers : informations, orientation »

Chaque 1er samedi du mois, on propose des moments de rencontres, d’échanges, d’informations à propos de votre situation ; essayer ensemble de trouver des réponses plus collectives. Vous pourrez rencontrer des personnes ayant participé à la brochure Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?

Lundi 6 avril, à 18h
Retour de Palestine

Discussion avec quelques personnes après 15 jours passés en Palestine : De Jérusalem à Naplouse, de Hébron au camp de réfugiés de Deisheh, retour d’expérience sur la colonisation, le mur de l’apartheid, la situation des réfugiés, des prisonniers et sur les résistances à l’occupation.

Jeudi 9 avril, à 19h30
Soirée d’information sur le campement politique de Bure du 1er au 10 août

Un campement politique se tiendra du 1er au 10 août à Bure. L’information a commencé à circuler et un infotour s’est mis en route à travers le pays et au-delà pour présenter le projet et discuter des enjeux de cette rencontre. Né il y a plus d’un an de la volonté de dépasser les problématiques du nucléaire et des ZAD, mais aussi de réagir au sommet sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015, cette rencontre veut être un moment de réflexion de fond sur toutes les luttes qui nous animent, pour s’organiser sur le long terme face à des logiques économiques et sécuritaires toujours plus écrasantes. C’est dans le cadre de cet infotour qu’une première soirée d’information se tiendra au Rémouleur le 9 avril.

Samedi 11 avril à 18h
Projection et discussion : "Meine keine Familie"
(de Paul-Julien Robert, 2012, 1h33, VOSTFR)
Film documentaire sur l’une des plus influentes, durables (1970/91) et massives (jusqu’à 500 membres) « expériences » communautaires de la « contre-culture » des années 70, la communauté AAO. Fondée dans la campagne autrichienne par Otto Muehl, figure de l’actionnisme viennois, sur les principes suivants : refus de l’individualisme et du couple, sexualité libre, propriété collective, éducation en commun des enfants, démarches artistiques de groupe à travers « l’analyse actionnelle » et la « représentation de soi » analytique. L’auteur du film, qui est né et a vécu dans cette communauté, nous amène à voir comment cette expérience a pu devenir un cauchemar manipulatoire, par, entre autres, ses évidents traits communs avec les mécanismes de la société aliénante, hiérarchique et mortifère qu’elle prétendait rejeter.
Site : http://www.meinekeinefamilie.at/

Samedi 11 avril
Concert de soutien aux Baras

Après la soirée Meine keine Familie, le collectif Baras, un collectif de sans-papiers en lutte, organise un concert de soutien dans leur squat 72 rue René Alazard à Bagnolet avec un repas, un bar et vers 20h des concerts : Biba arif (musique afro, reggae et soul), du rap et du mix pour danser...

Mercredi 15 avril, à 19h30
Assemblée du collectif Cadecol

Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs...) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Mercredi 22 avril, de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif Prenons la ville

Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Mercredi 29 avril, à 19h30
Projection : "NO ! The Rape Documentary"
(Aïshah S. Simmons, 2006, 1h32, VOSTFR)
11 ans de tournage ! La réalisatrice parle de son film comme d’un « voyage ». Voyage pendant lequel elle a parcouru les Etats-Unis pour rencontrer des femmes afro-américaines ayant subi des viols dans leurs propres communautés, qui témoignent, comme elle, de leur engagement contre le sexisme et contre le racisme. Aïshah S. Simmons affirme ne pas être une « victime » du viol, mais une « survivante », refusant ainsi le piège de la victimisation, refusant aussi celui du silence. Beaucoup de femmes afro-américaines chercheuses retracent à partir de l’histoire, de la sociologie... la situation des femmes afro-américaines aujourd’hui. Un documentaire important qui renforce solidarités et liens de lutte communautaires et extra-communautaires, et où le courage de celles qui témoignent ouvre les liens entre les luttes ; des actions préventives intracommunautaires se sont mises en place grâce à ce film, afin que la loi et l’aspect « répression » ne soient pas les seuls moyens de dire non.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 29 Avr 2015, 02:06

Mai 2015 au Rémouleur

Samedi 2 mai, de 14h à 18h
Permanence « Sans-papiers : informations, orientation »

Chaque 1er samedi du mois, on propose des moments de rencontres, d’échanges, d’informations à propos de votre situation ; essayer ensemble de trouver des réponses plus collectives. Vous pourrez rencontrer des personnes ayant participé à la brochure Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?

Vendredi 8 mai, de 16h30 à 19H30
Café des CAFards

Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 16 mai à 18h
Atelier chiffrement d’emails - Pourquoi et comment protéger ses emails  ?

Les révélations d’Edward Snowden et, plus récemment, le projet de loi « renseignement » attirent l’attention du public sur l’évolution des pratiques de surveillance des gouvernements, de plus en plus automatisée et généralisée. Cet atelier vous propose de découvrir une forme de riposte : la cryptographie. Après un tour d’horizon de ses possibilités et limitations, nous nous concentrerons sur le chiffrement du courrier électronique avec Mozilla Thunderbird et GNU Privacy Guard.
Si possible, venez avec votre ordinateur portable, une clé USB et ces logiciels installés et configurés (venez pendant la permanence du samedi si vous galérez et que vous avez besoin d’aide pour l’installation des logiciels).

Mardi 19 mai à 19h30
Projection du documentaire "Et nous jetterons la mer derrière vous" (d’Anouck Mangeat, Noémi Aubry,
Clément Juillard et Jeanne Gomas, 2015, 1h12, VOSTFR)
Dans plusieurs pays du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, on jette de l’eau derrière celui qui s’en va pour qu’il revienne en bonne santé. On les appelle, migrants, kaçak, metanastes alors qu’ils sont Aziz, Sidiqi, Housine,Younes. Nous traversons avec eux ces villes non-lieux et ces zones frontières, grandes comme des pays entiers. Du foyer au chaos de la Grèce en crise, en passant par les rues d’Istanbul. En filigrane de leur voyage, les rêves, les espoirs qu’ils portent. Il n’en est qu’à son début, et ne trouvera peut-être jamais de fin.
C’est l’histoire d’une Europe, de ses réalités, de ses frontières et de ses polices. C’est une histoire d’exil. Comment se raconter, dire son voyage, quand il s’agit de sa vie. Le film est cette rencontre, un voyage croisé qui permettrait la parole. A l’instar d’une frontière, de la langue, des statuts, des lieux possibles pour se voir, on se croise et on s’arrête. Un autre voyage commence alors. Et c’est l’eau de toutes les mers traversées que nous jetons derrière leurs pas.
Cette projection se fera à priori en plein air, place de la Fraternité, à Montreuil (tout près du Rémouleur, où ça aura lieu en cas de pluie).

Mercredi 20 mai à 19h30
Assemblée du collectif Cadecol

Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs...) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 21 mai à 19h
Discussion sur le syndicalisme révolutionnaire

Présentation de deux grands classiques du syndicalisme révolutionnaire français réédités en un seul volume : « L’ABC syndicaliste » de Georges Yvetot, introuvable depuis les années 1970, suivi du texte « Le Sabotage » d’ Emile Pouget, dont on ne compte plus les rééditions mais qui reste d’une étonnante fraîcheur. Ce premier ouvrage inaugure une nouvelle collection « Bibliothèque syndicale », qui entend éditer ou rééditer des textes d’intervention anarchiste et syndicaliste, au service de nos luttes. Cette soirée sera aussi l’occasion de débattre sur le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme, de leur histoire et de leur actualité.
Discussion proposée par Daniel Pinos et Juan Chica Ventura du groupe anarchiste Salvador-Segui (FA).

Samedi 23 mai à 19h
Concert de soutien au Rémouleur, à la Parole Errante

avec Fantazio & Pastacaldi (rockab freudien), Tarace Boulba (fanfare funk) et les Rivals (garage psyché)
(La Parole errante, 9 rue François Debergue, Montreuil, métro Croix de Chavaux)

Mercredi 27 mai de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif Prenons la ville

Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Dimanche 31 mai à 18h
Projection du film "Omar" (de Hany Abu-Assad, 2013, 1h37, VOSTFR)

Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal. Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d’une trahison, il se retrouve confronté à la suspicion de ses amis.
Le film aborde la question de la trahison et du rôle que lui donne l’armée israélienne pour briser la volonté des combattants palestiniens. Il donne aussi à voir le poids du soupçon que portent ceux que l’armée relâche sans charge et rend compte de la société palestinienne qui cherche à se libérer de l’occupation d’Israël.
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Re: Le Rémouleur, à Bagnolet (93)

Messagede bipbip » 17 Mai 2015, 15:26

Jeudi 21 mai à 19h

Discussion sur le syndicalisme révolutionnaire

Présentation de deux grands classiques du syndicalisme révolutionnaire français réédités en un seul volume : « L'ABC syndicaliste » de Georges Yvetot, introuvable depuis les années 1970, suivi du texte « Le Sabotage » d' Emile Pouget, dont on ne compte plus les rééditions mais qui reste d'une étonnante fraîcheur. Ce premier ouvrage inaugure une nouvelle collection « Bibliothèque syndicale », qui entend éditer ou rééditer des textes d'intervention anarchiste et syndicaliste, au service de nos luttes. Cette soirée sera aussi l'occasion de débattre sur le syndicalisme révolutionnaire et l'anarcho-syndicalisme, de leur histoire et de leur actualité.

Discussion proposée par Daniel Pinos et Juan Chica Ventura du groupe anarchiste Salvador-Segui (FA).

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