la Maison de la Grève à Rennes

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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 10 Déc 2010, 13:21

je n'avais pas posté l'événement posté par Pierot plus haut car en fait la mairie a refusé la location des Halles Martenot...c'était prévisible :evil:

a noter que la Casa Marulaz a Besançon a aussi été virée par la mairie ps de la bas.

http://casamarulaz.wordpress.com/
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 11 Déc 2010, 14:38

c'est finalement maintenu 8-)
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 11 Déc 2010, 20:19

L’union syndicale Solidaires 35 dénonce l’expulsion de la Maison de la Grève

L’union syndicale Solidaires 35 dénonce l’expulsion de la Maison de la Grève par les forces de l’ordre requise par la mairie socialiste. L’appel au GIGN tient du délire sécuritaire.

Solidaires 35 réaffirme sa volonté de fédérer l’ensemble des gens qui souhaitent s’opposer aux contre-réformes libérales.

L’ensemble des solidarités et actions mises en œuvres pendant le mouvement de défense de nos retraites ne s’arrêteront pas du simple fait d’une expulsion. Ce qui s’est passé pendant ce mouvement social est porteur d’avenir.

http://solidaires35.free.fr/
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 18 Déc 2010, 13:59

Les ateliers informatiques de la Maison de la Grève continuent.

C’est toujours plus ou moins les lundi, de 14h00 à 18h00 et maintenant, c’est au bar La Bascule, 2 rue de la bascule, à Rennes.

Lundi prochain le 20 décembre : " Permamence. Si vous voulez crypter une clef, réparer votre linux, discuter du site de le maison de la grève (http://maisondelagreve.boum.org)"

Le 27 et le 3, la bascule est fermée.

On reprend le 10 janvier : "Atelier PAO (publication assistée par ordinateur), pour comprendre les principes de la mise en page de tracts, de brochures, d’affiches..."

Le 17 janvier : "Prendre soin de son GNU/Linux : le stockage (clés USB & disques durs, chiffrement, nettoyage)"

Source/auteur : Maison de la Grève

http://maisondelagreve.boum.org
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 10 Jan 2011, 16:18

http://www.rennes.lemensuel.com/actuali ... -7695.html

a part ça prochaine AG interpro ce mercredi à 20h30 au bar La Bascule
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 12 Fév 2011, 23:27

http://www.brassicanigra.org/blabla/num ... ennes.html

La maison de la grève à Rennes

Nous avons eu envie de transmettre ici l’expérience de la maison de la grève à Rennes parce qu’elle apparait comme un outil inspirant pour faire exister et subsister la lutte dans une ville où une AG interpro s’est mise en place très vite et où des actions fortes ont eu lieu de manière quasi-quotidienne pendant deux semaines. Mais au-delà, l’expérience de la maison de la grève traduit une vision du blocage de l’économie qui ne serait plus vu comme un outil de pression à pousser le plus loin possible en vue d’un retour à la normal "gagnant" sur le front des revendications, mais comme l’émergence possible d’un état de sortie de l’économie qu’il s’agirait de stabiliser. Une interruption durable comme point de départ de vies plus riches plutôt que comme menace d’une pénurie.

L’expérience cherche pour l’instant d’autres formes et repaires puisque peu de temps après cette interview, la Mairie de Rennes a décidé d’expulser sans crier gare la maison de la grève avec plus d’une centaine de flics en mode anti-terroriste, occasionnant une perte sèche de matériel des grévistes, kidnappé ou détruit dans la foulée.....Le soir même les grévistes en question se vengeaient sur une exposition à la gloire de l’urbanisme sécuritaire et marchand, et ont faillit enfoncer la grande porte scellée de l’Hôtel de ville.

Ouverture

L : on a parlé d’ouvrir un lieu assez vite pendant le mouvement, mais par ailleurs il se passait pas mal de choses, on se levait très tôt pour tenir les piquets. Et finalement l’idée à été sérieusement lancée au moment où le mouvement était en train de tourner et où les syndicats lâchaient. Donc ça a été proposé au sein de l’AG interpro de Rennes d’aller occuper un lieu pour prolonger les AG au chaud, et pour toutes les choses imaginables dans un lieu de cette taille là. C’est tombé dans un moment opportun, où l’AG interpro avait besoin de retrouver un nouveau souffle pour continuer sur d’autres bases que celles du mouvement social.
R : pour compléter, l’idée du lieu elle traîne à Rennes depuis un moment, y’a eu plusieurs initiatives qui allaient dans ce sens ces dernières années. Y’avait des choses qui existaient ou qui ont été expérimentées l’année passée, autour d’une cantine, de la nécessité d’avoir un lieu de réunion pour organiser des choses. Le mouvement ça a été un accélérateur qui a permis d’ouvrir le lieu et d’avoir le rapport de force pour le tenir, et de développer la dimension pratique et matérielle qui existait de manière sporadique dans le mouvement.
Avant l’ouverture, il y a eu deux étapes : une demande directe à la municipalité pour avoir un lieu pour l’AG interpro - qui a évidemment entraîné un refus – et une occupation du Théâtre de Bretagne, qui est le gros lieu culturel de la mairie. C’était une occupation simplement sur quelques heures, pour faire pression sur la Mairie pour avoir un lieu. Comme ça a abouti à rien, la décision a été prise d’ouvrir nous-même, et l’ouverture s’est faite le 28 octobre.

L’AG interpro

R : ça s’est mis en place assez tôt. Je crois pas qu’au début ça s’appelait AG interpro. Après le 7 septembre il a commencé à y avoir des AG à la fac (Rennes 2), et dès le début ces assemblées – qui n’étaient pas appelées par les organisations syndicales majoritaires de l’université - avaient pour objectif de réunir des étudiants et aussi des salariés, des chômeurs, etc., et que l’AG se dise ouverte à tout le monde. C’est ça qui a donné lieu aux premières actions contre les supermarchés [fermeture des magasins par des cortèges de manifestants, ndlr], après y’a eu le blocage de la fac. Il a commencé à y avoir des grosses AG mais qui devenaient de plus en plus étudiantes, et à ce moment-là l’AG interpro s’est déplacée comme le mouvement se déplaçait sur les piquets (et avec la fermeture administrative de la fac). En fin de journée chaque soir après les blocages du matin, l’assemblée se tenait dans un lieu différent, au début c’était des lieux bloqués (fac, IUFM), et quand ça a plus été possible de le faire dans ces endroits ça s’est fait place du Parlement, à 300 personnes.
L : Tout le temps du mouvement y’a eu des délégations de syndiqués, de salariés qui organisaient des piquets, des gens du dépôt de bus, des cheminots, des agents des impôts, des territoriaux...
R : des routiers, des hôpitaux, de l’enseignement supérieur...
L : cette participation était plutôt en phase descendante quand ça a ouvert, c’était en majorité des gens qui travaillaient pas qui venaient aux AG, des étudiants, des chômeurs...

Maison de « la grève » ?

L : C’est une idée du siècle dernier [rire]. C’est à la fois le prolongement du mouvement, et à la fois ça résonne pour pas mal de gens dans nos imaginaires, même si il y a quelque chose qui change dans notre idée de grève, elle est peut-être plus palpable en tant que « grève humaine » [rire]. C’est la grève du retour à la normale, un truc comme ça.
R : Y’a eu un processus de grève, ou d’interruption, qui fait que des gens se sont retrouvés sur des blocages, et la maison de la grève – aussi bien, ça aurait pu s’appeler la maison de l’interruption [rire] – c’est une manière de prolonger la possibilité de cette interruption. Ce qui s’est prolongé, ça a pas tant à voir avec le fait d’aller au boulot ou pas, mais plus avec ce qui s’est partagé et qui continue à se construire entre tous ces gens, qui se reconnaissent pas dans les directions syndicales, ou qui en ont marre de bosser, ou qui ont envie de se donner les moyens que les choses changent (de les chercher au moins).

A l’intérieur...

R : Dans le lieu, il y a des ateliers qui sont en train de se pérenniser : informatique, sérigraphie, vélo, avec des programmes. Il y a des cycles de projections de films, des permanences, et un programme de discussions, de concerts...
L : y’a une cantine qui est le prolongement de la cantine volante qui était sur les piquets pendant le mouvement. Y’a eu des travaux assez vite dans le bâtiment, on a abattu pas mal de cloisons pour faire un bar et une salle à manger, une salle de concert. La cantine elle est alimentée par des paysans qu’on avait rencontrés pendant le CPE et qui depuis ont toujours fourni les cantines qui se montaient pendant les mouvements ; y’a aussi un boulanger qui fait une fournée par semaine pour nous. Il y a quatre cantines par semaine, les repas sont à prix libre ou très bas (2 ou 3 euros), avec un fonctionnement tournant. L’idée c’est d’ouvrir à d’autres gens que ceux qui viennent déjà à la maison de la grève, aux gens qui travaillent (les repas sont calés sur les horaires de bureau), il y a eu des postiers, des cheminots...
R : on a fait un tract qui annonce les cantines qui est distribué sur les lieux où il y a eu des rencontres pendant le mouvement. Ça fait des repas à 50 - 60 personnes.
Après en plus de la cantine et l’accueil en rez-de-chaussé, il y a trois étages. Un premier qui regroupe les espaces des ateliers, des salles de travail pour les groupes constitués au sein de l’AG interpro. Au deuxième étage c’est les salles de réunion ou salles d’usage, avec des casiers pour ranger du matos, des choses comme ça. Et au troisième un dortoir pour pouvoir accueillir des gens, par exemple lors des coordinations régionales, ou les gens qui s’investissent dans le lieu mais qui vivent dans les campagnes autour de Rennes.

Les groupes de travail de l’assemblée

R : Il y a un groupe sur la présence dans la ville, comment l’assemblée – hors du temps de mouvement – arrive à trouver une présence dans la ville, par des affichages, etc.
Il y a un autre groupe qui travaille sur l’idée d’enquête, qui a émergé dans l’assemblée de Rennes (et ailleurs en France). C’est l’idée de dresser une cartographie des flux et des réseaux de l’économie à l’échelle de la région voire plus pour reposer la question du blocage : comment on bloque, qu’est-ce qu’on bloque, qu’est-ce que ça bloque ? Et les questions qui découlent du blocage : s’il n’y a plus d’électricité, quel rapport on a à l’énergie ; si on ne peut plus circuler en véhicule à essence, ça pose la question de nos déplacements. En fait ça pose la question de comment on vit sans l’économie, ou hors d’elle. Et dans ce même groupe de travail se discute la capacité d’être une force à Rennes, d’avoir la capacité d’intervenir, par exemple dans une boîte où ils ont envie de bloquer mais pas la force matérielle, de pouvoir prendre contact, voir ce qu’ils cherchent, ce qu’ils attendent, et pouvoir intervenir en appui pour renforcer les luttes locales, et continuer le travail de liaison, de rencontres.
Il y a aussi une sous-commission cantine, une autre sur la caisse de grève, et une assemblée du lieu, parallèle à l’assemblée interpro. L’AG du lieu se tient une fois par semaine, et s’y discutent les activités propres au lieu, les concerts, les discussions, les permanences des groupes impliqués. On a séparé les deux AG pour alléger l’assemblée interpro, pour les gens qui ont pas forcément le temps de s’investir dans le lieu mais qui on envie de continuer à tenir l’AG interpro, qu’ils soient pas obliger de se taper les points matériels d’organisation du lieu.

Un lieu de vie ?

L : Tout de suite, il y a eu la volonté que ce ne soit pas un lieu de vie, pour que ça ne soit pas marqué par un groupe d’habitants, pour que ça circule au maximum. Assez vite il y a eu la proposition du DAL [Droit Au Logement] de Rennes pour héberger des demandeurs d’asiles dans le lieu. Il y a eu pas mal de discussions, et ce qui en ressortait c’est que le lieu n’a pas été ouvert pour des situations d’urgence, et qu’on n’était pas du tout en mesure de prendre en charge toutes les questions que soulèvent la conditions de SDF ou sans-papiers, qu’on avait pas envie de pallier aux manquements des services sociaux de la mairie. On ne souhaite pas devenir non plus un centre social, qui viserait à répondre aux questions d’urgence sociale. Mais il y a eu la mise en place d’un groupe de travail autour de la possibilité d’ouvrir d’autres espaces de vie pour des gens qui passeraient à la maison de la grève pour trouver un hébergement. Ça s’est déjà fait pour un SDF qui était pas mal là au début.

La caisse de grève

R : La caisse est née pendant le mouvement, comme dans pleins d’autres endroits en France. L’argent a été collecté dans les manifs, ou sur des actions péages gratuits, ou par des caisses déposées dans des lieux. Y’a pas mal de liquidité, mais il n’y a pas de compte pour l’instant. La caisse dépend de l’assemblée interpro, pour l’instant il y a eu 300 € de distribués à des salariés d’une boîte de sous-traitance de la SNCF, 200 € pour un des inculpés de St Nazaire (encore 500 € à venir), puisque la dimension juridique est présente dans la caisse de grève. Et il y a 2000 € destinés aux cheminots, sauf que jusqu’alors il n’y a pas eu d’accord de trouvé avec la CGT cheminots de Rennes, parce que nous on a posé un certain nombre de conditions, les principes minimaux de la caisse de grève : s’assurer que l’argent ne sera pas distribué uniquement aux syndiqués, qu’il y ait une prise en compte des bas salaires, qu’il y ait une transparence réciproque entre l’usage de notre caisse de grève et les pratiques des syndicats dans les boîtes. Il y a des solutions en train d’être trouvées, sans passer par la CGT.
Il y a l’idée que cette caisse ne soit pas circonscrite à la temporalité du mouvement, que les caisses de grève se pérennisent, autant pour avoir de l’argent dans un mouvement que pour pouvoir contribuer à lancer des grèves. À terme, l’idée serait que ça ne soit pas simplement une caisse destinée à rembourser les salariés en grève, mais qui puisse aller dans le sens de la grève comme interruption telle qu’elle essaye de s’élaborer dans le lieu : ça peut être autant avoir de l’argent pour acheter un lieu, ou pour se doter de moyens matériels pour bloquer le pays...

La coordination régionale

R : Après la fin du mouvement, l’AG interpro de Rennes a lancé un appel aux autres AG extra-syndicales des autres villes de l’Ouest pour faire un point sur ce qu’il s’est passé dans le mouvement, quelle énergie il y avait, dans quelles dispositions étaient les gens, les forces et les faiblesses etc. Pour l’instant il y a eu deux réunions, avec plusieurs idées qui essaient d’être partagées : bien sûr la perspective d’actions communes, coordonnées – la même action partout dans différentes villes au même moment, ou se rassembler tous sur un point – et aussi le processus des enquêtes qui peuvent être réalisées aux différents endroits pour prendre de la consistance.
Les villes qui viennent pour l’instant c’est Rennes, Nantes, Caen, Brest, des villes du Sud Morbihan (Pontivy, Vannes, Quimperlé), Vitré, Tours, Ploermel, et des gens de Laval qui sont venus à la première. C’est pas toujours simple, parce que l’espace des coordinations ça a souvent été utilisé comme espace de pouvoir et y’a des espèces de réflexes qui se remettent en place et qui alourdissent considérablement cette forme, mais il y a des tentatives pour que ça puisse ouvrir sur d’autres possibilités.
C’était surprenant de voir quelle résonance a eu la maison de la grève, ça devenait une possibilité donc dans plein de villes des gens en ont discuté. La principale difficulté qui a empêché d’autres ouvertures c’est de s’y prendre après le mouvement. Mais ce qui se passe ici ça apporte déjà des éléments dans les autres villes pour penser la suite.

La suite, les perspectives

L : Pour préciser le statut du lieu : il y a un huissier qui est passé une semaine après l’ouverture pendant l’AG interpro – il s’appelle Me Graive, on lui a fait des petites blagues – et qui a relevé 120 noms. Il devait repasser pour déposer des assignations au procès mais il y a quelques jours il y a eu un arrêté qui nous interdit d’accueillir du public (il y aurait eu une plainte des voisins). La capacité du lieu à grandir et à consister sera déterminant pour pas qu’ils expulsent avant la fin de la trève d’hiver (ce qu’ils ne respectent normalement pas pour les squats d’habitude).
R : Les gens sont déterminés à pas lâcher, c’est ce qui freine la mairie pour l’instant ; après, jusqu’à quand ?...
L : Il y a une pétition où des structures, des syndicats, nous soutiennent, et aussi pas mal de gens à titre individuel. Au dernier rassemblement pour les retraites, il y a eu une tentative de prise de parole de la maison de la grève. Les syndicalistes à la tribune ont refusé, il y a eu invasion de la tribune... Il y a quand même des contradictions très fortes avec les syndicats qui ne peuvent pas rester sans conflits.
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede Liberté » 16 Fév 2011, 14:32

Bonjour, est ce que quelqu'un pourrai me dire où est ce que ça se trouve exactement ? J'habite pas a Rennes même...

Merci d'avance. :)
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 16 Fév 2011, 21:47

hé bien si tu avais lu le sujet depuis le début tu saurais que ça a été expulsé début décembre :wink:

Mais les réus et les activités continuent. Je tacherais de poster les infos ici.
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 17 Fév 2011, 13:09

http://maisondelagreve.boum.org/les-ins ... legumes-et
Redistribution de légumes et réunions pour un nouveau lieu
mercredi 16 février 2011, par mdlg

La première redistribution de légumes mise en place par la commission cantine a eu lieu pour l’occasion, avec des nouveautés et des rendez-vous.
Une redistribution de légume aura lieu à nouveau le vendredi 18 février à 18h au Papier Timbré (39 rue de Dinan), accompagné d’un repas. La redistribution de légume et le repas auront lieu chaque semaine, une réunion de la commission cantine le mardi 22 février à 18h à la Bascule mettra au point le prochain planning pour perpétuer cette démarche.
Aucun compte rendu net n’a été pris en note, la discussion s’est centrée comme c’était prévu sur le lieu, la recherche d’un nouveau lieu, la nécessité de cette démarche ainsi que le sens qu’elle pouvait avoir dans le contexte actuel... une série de points énumérés à la fin de la réunion construiront le prochain rendez vous.
1)Quelle taille et pour quel budget doit on chercher ?
2)Est-ce possible que les apports d’argent n’octroie pas un pouvoir décisionnaire plus important selon la contribution plus ou moins haute des uns et des autres ?
3)Quelle vocation politique pour ce nouveau lieu ? Quelle visibilité lui donner vis-à-vis des institutions ?
4)Location – Achat – Bail Précaire – Squat ?
5)Un unique grand lieu ou plusieurs petits lieux ?
6)Quels usages communs des locaux ?
7)Quels sont les besoins des différentes organisations/collectifs dans ce lieu ?
8)Quelles sont les modalités de décision ? Quelle place pour les initiatives ?
9)Comment faire perdurer le lieu vis à vis de la législation ?
La prochaine réunion du lieu aura lieu le MERCREDI 23 FEVRIER à 18heure, toujours au bar La Bascule (rue de la Bascule, arrêt Anatole France du Métro, ligne 2 arrêt Brest Verdun)
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 25 Fév 2011, 17:17

Image

Le restaurant de la Maison de la Grève vit encore. En attente d’un nouveau lieu, il prend la forme de redistributions de légumes et se matérialise une fois par semaine, accompagné d’un repas, dans quelques bars de Rennes. Aller chercher les légumes chez les paysans amis, les trier, cuisiner, partager un repas, mettre en place des jardins collectifs : tous ces gestes participent d’une grève nouvelle, une grève qui sape à la base l’emprise de l’économie sur nos vies. Une grève qui passe, notamment, par la construction d’un autre rapport à la nourriture fait de mises en commun, de ruptures avec nos dépendances, de discussions acharnées et de festins gargantuesques... Pour que grandissent les pratiques de solidarités et les complicités qui sont nées lors du dernier mouvement puis à la Maison de la Grève. Celles qui pendant deux mois ont commencé à tenir ensemble la mise en crise du capitalisme et l’expérimentation de son au-delà.
tous les vendredi à partir de 18h30
vendredi 25/02 au synthi (2 Rue Châteaudun)
vendredi 04/03 au papier timbré (39 Rue Dinan)
le 11/03 au synthi (2 Rue Châteaudun)
le 18/03 au papier timbré (39 Rue Dinan) ATTENTION : A PARTIR DE 20H
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 14 Avr 2011, 17:34

Maison de la Grève

Les prochains repas du vendredi soir, accompagnés d’une redistribution de légumes (à partir de 18h30) auront lieu les :

vendredi 15 avril au Panama (28 rue bigot de Preameneu, bus ligne n°8 arrêt station "Bigot de preameneu" ou métro arret "jacques cartier" ou “Clemenceau")
vendredi 22 avril au Synthi (2 Rue Châteaudun)
vendredi 29 avril au Delta (36 rue Legraverend)
vendredi 6 mai au Panama (28 rue bigot de Preameneu, bus ligne n°8 arrêt station "Bigot de preameneu" ou métro arret "jacques cartier" ou “Clemenceau")
vendredi 13 mai au Delta (36 rue Legraverend)

Pour ceux qui souhaitent filer un coup de main il faut en parler au moment des repas ou de la réunion.

et la prochaine réunion est :
le mercredi 11 mai à la bascule (2 rue de la bascule) à 19h

http://maisondelagreve.boum.org
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 14 Avr 2011, 17:41

Prochains ateliers informatique de la Maison de la Grève

L’atelier informatique de la Maison de la Grève continue, tous les mardi après-midi. Ça commence à 14h, et ça se passe à la Bascule.

Voici le programme des prochains ateliers :

19 avril : pratiques futures (écrire un texte à plusieurs, partager des fichiers, téléphonie via Tor)

26 avril : travailler sur Tails (The Amnesic Incognito Live System), on continue ! - http://tails.boum.org

03 mai : Monkeysphere - http://web.monkeysphere.info/

10 mai : pratiques futures

Si vous avez d’autres envies, d’autres besoins, n’hésitez pas à envoyer un mail à hacklab-rennes@boum.org, ou à venir en personne en parler avec nous !
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 14 Avr 2011, 17:48

Appel à des promesses de dons pour une Maison de la Grève pérenne
publié le mercredi 6 avril 2011

Si la Maison de la Grève a été ouverte ça a été, bien sûr, pour donner un lieu à l’AGI (Assemblée Générale Interprofessionnelle) qui lors du mouvement contre la réforme des retraites était le point d’où s’organisait une grande partie des blocages. L’AGI a permis à des salariés de différents secteurs, des étudiants et lycéens, des chômeurs, des syndicalistes, de se réunir autour d’une même volonté de construire à la base le rapport de force. Il s’agissait alors d’encourager la reconduction des grèves et la détermination des grévistes à paralyser l’économie.
Se doter d’un lieu s’est vite imposé comme une nécessité pour permettre à tous de participer à la constitution d’un réseau de socialité dense équipé de moyens matériels mis en commun, où puissent se coordonner les initiatives de résistance, les formes de solidarité et les désirs de rupture avec l’assignation de chacun à sa « raison sociale ». La maison de la grève a ainsi été une expérience de coopération et d’horizontalité, en contraste avec la segmentation et la délégation de pouvoir qui prévalent habituellement dans la société et auxquelles n’échappent pas toujours les mondes militants. L’idée n’a jamais été d’y construire un refuge, mais au contraire de s’y trouver pour donner corps aux complicités tissées sur les piquets ; les densifier et les multiplier.
Pour faire vivre cette vérité : quel que soit le lieu d’où l’on vient, le métier que l’on exerce ou non, le syndicat ou le groupe d’amis auquel on appartient, le désir de lutter ensemble nous rassemble et convertit en force cette multiplicité de points de départ.
Cet automne nous avons commencé à imaginer pratiquement une nouvelle forme de grève. Une grève qui apprend où et comment bloquer l’économie locale et ses flux, mais aussi une grève qui sait se réapproprier des lieux, cuisiner gratuitement pour cent personnes grâce aux légumes des paysans amis, se doter d’un atelier mécanique vélo, sérigraphie, informatique, mettre en place des permanences pour l’auto-défense juridique, des caisses de solidarité, soutenir les luttes locales, organiser des discussions plus pointues qu’un séminaire à la fac, des fêtes dionysiaques... Une grève qui n’est plus suspendue aux directives des bureaucraties syndicales ou à la temporalité courte et ritualisée des mouvement sociaux, mais qui défaisant peu à peu la mobilisation totale (à travers le travail perpétuel que chacun doit fournir pour « rester dans la course ») que nous impose le capitalisme pour perpétuer son règne désastreux, élargit notre autonomie et laisse pressentir d’autres mondes possibles. Une grève qui prend en compte toutes les dimensions de l’existence et pas seulement celle du travail.
L’offensive policière qui a frappé la Maison de la Grève visait à détruire l’expérience de lutte qui se construit à Rennes et à trancher les liens qui se nouent avant qu’ils ne deviennent indéfectibles. Même si l’opération, menée par la Mairie, a réussi à expulser la Maison de la Grève des anciens bâtiments de la CFDT, elle n’a pas eu tout à fait l’effet escompté. La Maison de la Grève ne se réduisait pas à un lieu et non seulement la solidarité qui s’est exprimée suite à l’expulsion était au-delà de tout espoir, mais nombre de ses activités se redéploient : redistribution et repas tous les vendredis, ateliers informatique, présence à la fac, discussions collectives, processus de création de nouvelles sections syndicales de lutte, auto-défense des chômeurs, des précaires face aux institutions chargées de les contrôler...
Aujourd’hui, la location d’un lieu pour une future Maison de la Grève s’est imposée à la plupart de ceux qui tiennent à prolonger cette expérience comme une nécessité. Un tel lieu permettrait d’expérimenter et d’éprouver dans la durée tout ce qui se faisait à la Maison de la Grève, et plus. C’est un des paradoxes de l’époque qu’il faille de l’argent pour se doter de moyens de s’affranchir de l’argent. Ce qui est imaginé, pour le moment, c’est que le financement de cette location se fasse par une multiplicité de dons mensuels pouvant aller de très petites sommes (inférieures à 10 euros), à des sommes plus importantes en fonction des envies et des possibilités de chacun. Et ce afin d’éviter qu’une seule ou quelques sources d’argent puissent prendre un pouvoir trop grand. Il est difficile pour le moment d’imaginer quel montant exact il faille réunir et également s’il y aurait besoin d’un apport particulièrement conséquent au début. Pour pouvoir envisager ce qu’il est réellement possible de louer nous demandons à tous ceux qui souhaitent soutenir la Maison de la Grève une promesse de don mensuel. Il va de soi que cette promesse n’engage que votre parole, mais elle est pour autant très importante dans la mesure où elle déterminera les recherches à venir.
Et bien sûr, si par un heureux hasard, quelqu’un aurait des informations sur un lieu à louer, à prêter ou à donner qui pourrait accueillir la Maison de la Grève toutes les informations sont plus que bienvenues.

FAIRE UNE PROMESSE DE DON (étape 1/2)
http://maisondelagreve.boum.org/nous-so ... ns-etape-1
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede barcelone 36 » 28 Avr 2011, 12:08

Maison de la Grève Rennes. Appel à dons et réunion

L’appel à promesses de dons [1] fait son chemin. Aujourd’hui mardi 26 avril, on en est à 430 euros de promis par mois, et 470 euros pour la mise de départ. Il nous semble compliqué de s’engager dans une location avec moins de 2000 euros par mois. 6000 euros serait une bonne somme pour la mise de départ (frais d’agence, loyers en avance...).

Une page automatique indique l’évolution des promesses de dons. [2]

Il y a 348 abonnés à cette liste, si chacun met 10 euros par mois et 20 euros pour la mise de départ [3], il y a aura largement ce dont il y a besoin pour une Maison de la Grève pérenne.

A la prochaine réunion, nous formaliserons la création d’une association qui aura pour objet la location de locaux. Cette association tentera d’établir une responsabilité juridique collective. [4] Si vous avez des connaissances à ces sujets, faites-signe.

Prochaine réunion : 4 mai - 19h00, à la Bascule.

Notes
[1] L’appel à promesses de dons : http://maisondelagreve.boum.org/98

[2] Point sur les promesses de dons : http://maisondelagreve.boum.org/103

[3] Faire une promesse de dons : http://maisondelagreve.boum.org/100

[4] par exemple, l’association la La Tondeuse à Roazhon http://tondeuse.eu.org/ établi une "direction" collective par ses membres actifs. Il n’y a pas un seul président.
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Re: Ouverture de la "Maison de la Grève" à Rennes

Messagede Pïérô » 20 Sep 2011, 23:48

çà repart...

La Maison de la Grève revient !

Les choses se concrétisent : Le bail pour le local dans lequel va s’installer la nouvelle Maison de la Grève va être signé cette semaine ou la semaine prochaine, mais on peut déjà avoir les clés pour commencer à investir les lieux, pour mettre en place les travaux...

Il y aura donc une première réunion pour relancer la Maison de la Grève : Jeudi 22 septembre à 19h au bar le DELTA (rue Legraverend).
On se donne rendez-vous au bar et on peut aller dans le lieu ensuite.

Il y a beaucoup de choses à discuter.
On pourra commencer par partager avec tout le monde où en sont les avancées pratiques et ce qu’il reste à faire : ce qu’il faut savoir sur le bail, parler des promesses de dons qu’il faut passer en dons réels, organiser les travaux pour qu’il soient le plus collectifs possible etc.
Puis on pourra imaginer qu’est ce qu’il va vraiment se passer dans et autour de ce local. Son ’fonctionnement’. Comment appeler à des prochains rendez-vous qui soient moins dans l’urgence des données pratiques et des travaux et où l’on puisse prendre le temps de parler en profondeur des envies de tous, de la force collective et politique qui peut se dégager d’un tel lieu.

Vive la Maison de la Grève.


http://maisondelagreve.boum.org/au-prog ... la...vient
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