Samedi 27 octobre 2018
Manifestation - Un toit est un droit - Des papiers pour tou.te.s15h, Hôtels de ville de Rouen
place du Général de Gaulle, 76000 Rouen
Comptons-nous ! et on doit être des centaines ! Rouen, il est temps de te bouger !:
Tu es rouennais.se ou pas et tu n'acceptes pas de voir toutes ces femmes, ces bébés, ces mineurs et ces jeunes hommes à la rue.
Si toi aussi, tu trouves qu'il y a vraiment un dysfonctionnement dans la politique migratoire du gouvernement !
On te retrouve dans la rue, ce samedi à 15h.
Appel suivant de :
Collectif de défense des Libertés Fondamentales : AFPS, Attac, CGT Union Locale Rouen et Union départementale, Cimade, Collectif Droits des Femmes Rouen, Droit au Logement,
EELV Rouen, Ensemble !, Ensemble InsoumisEs, France insoumise Rouen et ses environs, FSU 76, Ligue des Droits de l'homme, NPA, PCF section de Rouen, Ras L'Front Rouen, Sgen
CFDT, Solidaires 76, ....
et : Alternative Libertaire, ASTI Petit Quevilly, Centre LGBTI de normandie, Collectif Anti Raciste Elbeuf -FASTI, Collectif La Garenne, Mouvement de la Paix, Pastorale des Migrants, Réseau Education sans Frontières, Réseau Solidarité Migrants, ...
"Mardi dernier, 23/10/2018, plusieurs dizaines de personnes, de familles en attente de régularisation, qui avaient trouvé un toit de façon extrêmement précaire dans un ancien Epadh désaffecté "La Garenne" à Rouen en ont été tou.te.s expulsé.e.s. Ils arrivent de pays où leur sécurité était menacée.
Leur demande d'asile à jusqu’à présent été rejetée et ils sont aujourd'hui sans papiers, sans domicile.
Nombre de ces personnes et familles se retrouve désormais à la rue, sans solution de logement pérenne alors que l’hiver approche. Ils et elles vont s'ajouter aux dizaines de personnes sans logement qui ne sont que très ponctuellement hébergées., et sont le plus souvent à la rue elles aussi. En effet, s'il existe un droit à l’hébergement d’urgence, il n’est pas complètement appliqué dans notre département.
Cela n'est pas tolérable !
Il leur a été interdit par la police d'occuper des locaux susceptibles de les accueillir qui sont vides, en attente de démolition comme les milliers de mètres carrés d'un ancien foyer de jeunes filles rue Joyeuse, ou des locaux inoccupés depuis des années, comme un
centre le loisirs aux Essarts.
C'est un scandale, d'un côté des locaux inoccupés, ou en voie de démolition, de d’autres des dizaines de personnes, hommes, femmes, enfants à la rue.
C'est pourquoi nous exigeons l'ouverture immédiate par la préfecture de lieux d'hébergements d'urgence appropriés, un pour les familles et femmes seules, un pour les mineurs, et un pour les hommes seuls."
https://www.facebook.com/events/1888612247854667/