Re: Perpignan et Pyrénées-Orientales (66)
Posté: 28 Jan 2015, 01:56
Vendredi 30 janvier 2015
Débat "La précarité et la pauvreté ne sont pas des fatalités ! Les luttes sont nécessaires"
à 19h, à la Librairie "INFOS" (2 rue T. Guiter - PERPIGNAN)
La précarité dans les relations entre individus, au sein de la société, les rend instables
et se traduit souvent par un isolement social et toujours par un appauvrissement des
interactions sociales… Les personnes se sentent alors dépourvues de toute possibilité de
percevoir des émotions, de recevoir ou de renvoyer des signes d’amitié, de sensibilité, de
compassion… ---- En termes de conditions de vie, la précarité peut rendre le quotidien
inacceptable. Ainsi habiter un logement insalubre, un logement temporaire inadapté, voire
aucun logement renvoie à cette précarité. Le plus souvent, les hommes et les femmes
«politiques», les institutions et les structures décisionnelles se démarquent des
responsabilités directes qui sont les leurs, quand ils et elles se trouvent confrontés à
ces problèmes sociaux. La « police urbaine » quant à elle, s’emploie alors à chasser le
"pauvre" sans se préoccuper un seul instant de la détresse humaine de l’individu qui subit
cette situation de précarité…
Or, la précarité n'est pas une fatalité, ce n'est pas un fléau qui s'abat au hasard sur
une partie de la population ! Ce n’est pas non plus une marque d'infamie ! La précarité
est le fait de processus économiques et sociaux totalement inégalitaires, inhumains, que
l'on peut combattre à condition d'être déterminés. Pour nous, anarchistes, la nécessite de
se mobiliser pour lutter contre tous les phénomènes d’exclusion est nécessaire, dans le
sens où la précarité résulte en premier lieu des dégâts humains inhérents aux systèmes
d'exploitation et de domination, systèmes qui sont les piliers de la société libérale et
inhumaine dans laquelle nous vivons. Une société fondée sur une morale « loi-de-la-jungle
» dégradante et humiliante pour l'être humain.
L’Etat, quant à lui, et c’est bien « naturel », n’émet aucune critique de fond ni ne
propose d'autre modèle que ceux appartenant à un passé fait de conservatisme, de
hiérarchie et de «charité». Alors, refusons ensemble ce modèle de société, négation des
individus et de leurs aspirations profondément humaines.
Organisons nous et menons les actions nécessaires pour aller dans le sens d'une révolution
égalitaire et libertaire. Luttons avec la liberté comme base, l'égalité économique et
sociale comme moyen, la fraternité comme but !
Groupe Puig Antich - CGA
Débat "La précarité et la pauvreté ne sont pas des fatalités ! Les luttes sont nécessaires"
à 19h, à la Librairie "INFOS" (2 rue T. Guiter - PERPIGNAN)
La précarité dans les relations entre individus, au sein de la société, les rend instables
et se traduit souvent par un isolement social et toujours par un appauvrissement des
interactions sociales… Les personnes se sentent alors dépourvues de toute possibilité de
percevoir des émotions, de recevoir ou de renvoyer des signes d’amitié, de sensibilité, de
compassion… ---- En termes de conditions de vie, la précarité peut rendre le quotidien
inacceptable. Ainsi habiter un logement insalubre, un logement temporaire inadapté, voire
aucun logement renvoie à cette précarité. Le plus souvent, les hommes et les femmes
«politiques», les institutions et les structures décisionnelles se démarquent des
responsabilités directes qui sont les leurs, quand ils et elles se trouvent confrontés à
ces problèmes sociaux. La « police urbaine » quant à elle, s’emploie alors à chasser le
"pauvre" sans se préoccuper un seul instant de la détresse humaine de l’individu qui subit
cette situation de précarité…
Or, la précarité n'est pas une fatalité, ce n'est pas un fléau qui s'abat au hasard sur
une partie de la population ! Ce n’est pas non plus une marque d'infamie ! La précarité
est le fait de processus économiques et sociaux totalement inégalitaires, inhumains, que
l'on peut combattre à condition d'être déterminés. Pour nous, anarchistes, la nécessite de
se mobiliser pour lutter contre tous les phénomènes d’exclusion est nécessaire, dans le
sens où la précarité résulte en premier lieu des dégâts humains inhérents aux systèmes
d'exploitation et de domination, systèmes qui sont les piliers de la société libérale et
inhumaine dans laquelle nous vivons. Une société fondée sur une morale « loi-de-la-jungle
» dégradante et humiliante pour l'être humain.
L’Etat, quant à lui, et c’est bien « naturel », n’émet aucune critique de fond ni ne
propose d'autre modèle que ceux appartenant à un passé fait de conservatisme, de
hiérarchie et de «charité». Alors, refusons ensemble ce modèle de société, négation des
individus et de leurs aspirations profondément humaines.
Organisons nous et menons les actions nécessaires pour aller dans le sens d'une révolution
égalitaire et libertaire. Luttons avec la liberté comme base, l'égalité économique et
sociale comme moyen, la fraternité comme but !
Groupe Puig Antich - CGA