Mercredi 25 février à 12h. Tous ensemble devant le consulat d’Espagne, 12 rue Franklin à Perpignan.
Contre la criminalisation du mouvement social espagnol, contre les lois liberticides
En Espagne, où 23% de la population est au chômage et où 3 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, le mouvement social et syndical est frappé par une grave répression étatique rappelant les heures sombres du franquisme.
Plus de mille personnes sont poursuivies dont des centaines avec des menaces de prison ferme et de lourdes amendes à payer pour participation à des faits de grève mais aussi à des actions anti-expulsions de logements, dans le cadre du mouvement "Stop desahucios" pour loyers ou hypothèques impayés. Le simple fait de participer en tant que soutien à un piquet de grève devient aussi un délit.
Le gouvernement espagnol multiplie les attaques anti ouvrières et antisociales. La réalité de cette vague répressive est telle que les syndicats espagnols parlent de "fascisation du régime". Une réalité qui ne manquerait pas de s’aggraver dans le cas où serait votée (en mars 2015) au Parlement espagnol la « Loi organique de sécurité publique » appelée par les défenseurs des droits syndicaux et politiques « la loi du bâillon » (Ley Mordaza).
Cette loi a pour but de bâillonner toute résistance sociale : des amendes de 30 000 € pour ceux qui refuseraient de présenter les documents d’identité à la police, des amendes du même ordre pour les citoyens qui s’opposeraient aux expulsions de logements. Photographier un policier ou critiquer le pouvoir en place sur une banderole sera aussi interdit ! Manifester devant un bâtiment public sera passible de 9 mois de prison. La participation à une manifestation non autorisée pourra entraîner jusqu’à 600 000 € d’amende. Dans les villes espagnoles, des rassemblements et manifestations dans le cadre de cette campagne unitaire anti-répression ont eu lieu en 2014 et d’autres journées d’action sont prévues en 2015.
En France ces règles liberticides n’existent pas … pour le moment. Mais attention à la contagion ! Sous prétexte de lutte contre les terroristes, on s’attaque aux immigrés sans papiers, puis à ceux qui les soutiennent, de même que l’on criminalise les grèvistes et les contestataires des grands projets inutiles !
En France comme en Espagne, nous nous opposons à toute forme de criminalisation du mouvement social syndical et politique. La résistance sociale ne sera pas bâillonnée. Un coup contre un peuple est un coup contre tous ! Solidarité internationale !
Des rassemblements devant l’ambassade d’Espagne à Paris et devant les consulats de Bayonne, Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Pau, Strasbourg et Toulouse sont prévus dans le courant du mois de février.
Les signataires relaient l’appel lancé par les syndicats de lutte de classes en Espagne. Soyons nombreux devant le consulat d’Espagne, 12 rue Franklin à Perpignan, mercredi 25 février à midi pour nous opposer à cette loi et manifester notre soutien au peuple espagnol.
CNT66, CNT-Solidarité Ouvrière, Solidaires, NPA 66.
Georges Ibrahim Abdallah, militant pro palestinien d’origine libanaise emprisonné en France depuis 30 ans, est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France. En dépit d’une décision de la justice française ordonnant sa remise en liberté, en dépit du fait que ce prisonnier libanais ait purgé sa peine, Manuel Valls, alors Ministre de l’intérieur, s’est opposé à sa libération en refusant de signer son arrêté d’expulsion vers le Liban.
Jeudi 26 février 2015, le tribunal d’application des peines de Paris rendra sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Nous appelons à un rassemblement en soutien et en solidarité avec notre camarade emprisonné depuis 30 ans
JEUDI 26 Février à PARTIR DE 17H30
devant le tribunal de Perpignan
place Arago
Nous vous attendons nombreux, merci pour votre présence. Ce rassemblement exigera sa libération immédiate et sans condition et son expulsion immédiate vers le Liban où le gouvernement Libanais s’est engagé à l’accueillir.
Comité BDS 66, CNT 66, PCF 66-FdG, MJCF 66, NPA 66
Ils sont arméniens, albanais, géorgiens, russes, ukrainiens, tchétchènes ou mongols. Ils ont fui la guerre, les rackets, les mafias inféodées aux pouvoirs, les persécutions, les menaces physiques.
Ces réfugiés sont plusieurs centaines dans le département dont une grande partie à Perpignan. Une centaine d’entre eux est hébergée dans trois bâtiments désaffectés et occupés. D’autres sont assignées à résidence dans des structures financées par la préfecture, en particulier des hôtels où les conditions de vie sont innommables. Les parents, obligatoirement accompagnés de leurs enfants, doivent se rendre chaque semaine au siège de la police de l’air et des frontières (PAF) afin de se soumettre à des procédures administratives absurdes. Ils risquent à tout moment d’être expulsés de notre territoire, selon des méthodes expéditives, souvent dégradantes et inhumaines.
Il y a 77 ans, les réfugiés de la guerre d’Espagne étaient bien plus nombreux, 150 000 ici même ! Eux aussi mal reçus, mais finalement bien intégrés.
Les sans-papiers d’aujourd’hui espèrent aussi trouver asile et refuge en France.
Mais que leur offre-t-on ?
Sans papiers et sans subsides, ils ne peuvent ni travailler, ni obtenir un toit. Ils sont sans droits !
Dans l’attente d’une hypothétique régularisation, ils survivent dans la plus grande précarité avec l’aide d’associations humanitaires (Emmaüs, Restos du Cœur, Secours Populaire). Ils sont soutenus et suivis par un Comité de Soutien (*).
Ce ne sont pas des clandestins, leurs enfants vont à l’école. Ils aspirent à refaire leur vie, ici, parmi nous, dans la paix et la sécurité.
ILS ONT ET NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN.
WE NEED YOUR SUPPORT.
NECESSITEM EL VOSTRE AJUT.
Le Comité de Soutien : AFPS, ASTI, BT, CGT, CIMADE, CNT, CNT-SO, CUP, EELV, FSU, LDH, MRAP, NPA, PCF, PG, RCP 66, RESF, Solidaires
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