Toulouse et Haute-Garonne (31)

Liens et contacts organisations et groupes, lieux, activités, rencontres...

Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 01 Fév 2013, 03:03

Lundi 4 février

Présentation du dernier journal Sans Remède

"Sans Remède est un journal sur le pouvoir psychiatrique et la médicalisation de nos vies, alimenté par des vécus, des confrontations et des points de vus, dans une perspective critique." Un bout de l'équipe de rédaction sera au Kiosk le 28 janvier pour vous présenter son dernier numéro. On aurait bien discuté des fonctions sociales et politiques de la psychiatrie. Quelles sont les origines d'une science psychiatrique en France, comment la nouvelle loi permet l'émergence d'un discours sur le "virage sécuritaire" et la "psychiatrisation de la révolte" comme si la psychiatrie française n'était pas, depuis ses origines, un outil de gestion sociale... A cette occasion des exemplaires papier de la revue seront disponibles pour la diffusion la plus large et le soutien que vous pouvez. Notre canard est d'ores et déjà lisible et téléchargeable sur sansremede.fr
ENTREE LIBRE
à 20h30, Le KIOSK, 3, rue escoussiere Arnaud Bernard, TOULOUSE



5 février

Débat sur le Féminisme : Avec le collectif CLITO ( collectif qui promeut la liberté de choix de toutes et tous en matière de sexualités) et le Collectif Droits des femmes, droit au séjour, contre la double violence (collectif qui combat les violences sexistes et racistes faites aux femmes immigrées.)

à 12h30, Université du Mirail, Amphi 8, 31100 Toulouse

Projection du film "Les femmes du bus 678" de Mohamed Diab

à 18h, Université du Mirail, Amphi 8, 31100 Toulouse



Stop à l'intervention française au Mali !
Manif unitaire le 5 février à Toulouse


Stop à l'intervention française au Mali !

Comme pour l'Afghanistan, on nous refait le coup de l'intervention militaire au nom de la lutte contre le terrorisme, qui stopperait l'avancée du fondamentalisme religieux dans le monde. Députés et sénateurs sont unanimes. USA, OTAN, ONU et Union européenne félicitent François Hollande, et les grands médias dominants nous ressassent le même message : c'est malheureux mais il n'y a pas d'autre solution pour libérer les peuples que de les bombarder !

Les responsables de la situation dans cette région sont les mêmes qui appellent aujourd'hui à la guerre pour « libérer » le Mali. Depuis la fin de la période coloniale, les pays occidentaux ont tracé des frontières ne correspondant pas à l'implantation des populations sur place. La domination économique des pays dominants écrase le développement des pays comme le Mali, avec la participation à cette mascarade des dirigeants de ceux-ci. Le gouvernement malien, en faisant appel à la France, donne la légitimité à la France pour gérer les affaires maliennes en lieu et place des peuples du Mali.

Les différents groupes armés qui sévissent au Mali ne sont-ils pas financés par d'autres grandes puissances alliées de la France comme les pays du Golfe ? Les armes avec lesquelles ils combattent ne viennent-elles pas du conflit libyen dans lequel la France est intervenue ?

Halte à la propagande de guerre, halte à l'hypocrisie !

Nous ne croyons pas en la sincérité du motif avancé par le gouvernement français pour cette « intervention ». Le véritable motif, c'est la réaffirmation de l'emprise politique et économique française sur le continent africain. Les véritables effets, c'est, pour les actionnaires d'AREVA et de Dassault, l'envolée du cours de leurs actions ; c'est, pour les Africains, sommés de rembourser une dette illégitime, un appauvrissement toujours croissant ; c'est, pour notre gouvernement, des dépenses vertigineuses et donc un prétexte idéal pour introduire toujours plus de reculs sociaux (dette de l'Etat - mesures d'austérité) et de reculs démocratiques (lois « antiterroristes » et sécuritaires). En réalité, pour l'intervention au Mali comme pour la guerre en Afghanistan, en Irak et en Libye, ce sont les puissances impérialistes qui veulent dicter leurs lois à tous les peuples.

L'intervention militaire française n'est en réalité pas motivée par des aspirations de liberté pour les peuples du Mali. La défense des intérêts financiers intervenant dans l'exploitation de l'or, de l'uranium et des hydrocarbures en est la véritable raison. Ces ingérences des pays impérialistes ont de graves conséquences économiques et écologiques dans les pays concernés.

De plus, si la situation au Mali est « stabilisée », qu'adviendra-t-il des pays proches ? Le problème risque de se déplacer dans d'autres pays qui ne seront « aidés » par personne s'il n'y a rien à gagner dans leurs sols ou leur main-d'œuvre !

• Retrait immédiat des troupes françaises et leurs alliés

• Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

• Démantèlement des bases militaires françaises en Afrique

RASSEMBLEMENT MARDI 5 FÉVRIER 18 h 30
AU MÉTRO CAPITOLE

Premiers signataires : Alternative Libertaire, Coup Pour Coup 31, Nouveau Parti Anticapitaliste, Organisation Communiste Marxiste Léniniste - Voie Prolétarienne, Parti de Gauche
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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 02 Mar 2013, 01:45

Stop à l'intervention française au Mali !
Appel Toulouse rassemblement ce samedi 2 mars

Troupes françaises, hors du Mali ! Hors d'Afrique !

Comme pour l'Afghanistan, on nous refait le coup de l'intervention militaire au nom de la lutte contre le terrorisme, qui stopperait l'avancée du fondamentalisme religieux dans le monde. Députés et sénateurs sont unanimes. USA, OTAN, ONU et Union européenne félicitent François Hollande, et les grands médias dominants nous ressassent le même message : c'est malheureux, mais il n'y a pas d'autre solution pour libérer les peuples que de les bombarder !

Les responsables de la situation dans cette région sont les mêmes qui appellent aujourd'hui à la guerre pour « libérer » le Mali. Depuis la fin de la période coloniale, les pays occidentaux ont tracé des frontières ne correspondant pas à l'implantation des populations sur place. La domination économique des pays dominants écrase le développement des pays comme le Mali, avec la participation à cette mascarade des dirigeants de ceux-ci. Le gouvernement malien, en faisant appel à la France, donne la légitimité à la France pour gérer les affaires maliennes en lieu et place des peuples du Mali.

Les différents groupes armés qui sévissent au Mali ne sont-ils pas financés par d'autres grandes puissances alliées de la France comme les pays du Golfe ? Les armes avec lesquelles ils combattent ne viennent-elles pas du conflit libyen dans lequel la France est intervenue ?

Halte à la propagande de guerre, halte à l'hypocrisie !

Nous ne croyons pas en la sincérité du motif avancé par le gouvernement français pour cette « intervention ». Le véritable motif, c'est la réaffirmation de l'emprise politique et économique française sur le continent africain. Les véritables effets, c'est, pour les actionnaires d'AREVA et de Dassault, l'envolée du cours de leurs actions ; c'est, pour les Africains, sommés de rembourser une dette illégitime, un appauvrissement toujours croissant ; c'est, pour notre gouvernement, des dépenses vertigineuses et donc un prétexte idéal pour introduire toujours plus de reculs sociaux (dette de l'Etat - mesures d'austérité) et de reculs démocratiques (lois « antiterroristes » et sécuritaires). En réalité, pour l'intervention au Mali comme pour la guerre en Afghanistan, en Irak et en Libye, ce sont les puissances impérialistes qui veulent dicter leurs lois à tous les peuples.
L'intervention militaire française au Mali d'aujourd'hui, comme celles d'hier au Tchad ou en Côte d'Ivoire, n'est en réalité pas motivée par des aspirations de liberté pour les peuples africains. La défense des intérêts financiers intervenant dans l'exploitation de l'or, de l'uranium et des hydrocarbures en est la véritable raison. Ces ingérences des pays impérialistes ont de graves conséquences politiques, économiques et écologiques dans les pays concernés.

De plus, si la situation au Mali est « stabilisée », qu'adviendra-t-il des pays proches ? Le problème risque de se déplacer dans d'autres pays qui ne seront « aidés » par personne s'il n'y a rien à gagner dans leurs sols ou leur main-d'œuvre !

Retrait immédiat des troupes françaises et leurs alliés
. Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
. Démantèlement des bases militaires françaises en Afrique
. Droit au séjour inconditionnel pour les Maliens en France
. Arrêt des expulsions

RASSEMBLEMENT SAMEDI 2 MARS 15 H
PLACE DU CAPITOLE


Premiers signataires : Coup pour Coup 31, Déchoukaj, Entraide Tiers Monde 31-46, NPA, OCML-Voie Prolétarienne

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Dimanche 3 Mars

«5 cameras brisées» (Palestine).

Table de presse du Monde Libertaire à l'Utopia Toulouse
Le Monde libertaire, journal de la Fédération Anarchiste, est partenaire officiel du film Cinq caméras brisées, un documentaire sur les luttes d'un village palestinien contre le mur imposé par l'armée d'Israël, sorti en salles de cinéma le 20 février.

Pour plus d'infos sur le film, voir ici : http://www.zeugmafilms.fr/cinqcamerasbr ... anchor-top

Le Dimanche 3 Mars, à l'Utopia de Toulouse, la projection sera suivie d'une rencontre avec Guy Davidi, un des réalisateurs, en collaboration avec la LDH, le Collectif Palestine Libre (Toulouse) et l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix).
Le groupe Libertad tiendra pour l'occasion une table de presse du Monde Libertaire dans le cinéma et relaiera la campagne de solidarité avec les Anarchistes contre le mur.

à 20h15, Utopia Toulouse, 24 rue Montardy, 31000 Toulouse

6 € l'entrée (tarif normal)

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Dimanche 10 mars

Solidarité avec les SANOFI en lutte :

HK & LES SALTIMBANKS + LE BAL REPUBLICAIN


à 15h, Le Bikini, rue Théodore Monod, Parc Technologique du Canal, Toulouse


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Re: Toulouse

Messagede Kzimir » 04 Mar 2013, 14:35

Un embryon de front anticapitaliste se met en place. :v:

Face au capitalisme et sa crise, débattons d'un front anticapitaliste !
Aujourd’hui c’est la crise économique, sociale et écologique. Cette crise, provoquée par les capitalistes, se traduit dans de nombreux pays (Grèce, Espagne, Portugal...) par des politiques d’austérité qui écrasent les peuples pour permettre à quelques-uns de conserver leurs privilèges. En France la logique est la même et le changement de gouvernement en 2012 n’a pas changé la donne.
Avec Hollande il n’y a PAS de « changement » !
- C’est des cadeaux aux plus riches : avec 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises avec le « pacte de compétitivité », l’augmentation de la TVA ou la dégradation des droits des salariés (comme l’accord sur la « compétitivité » CFDT/MEDEF/PS)
- Toujours plus de misère sociale : des millions de logements sont vides alors que le nombre de mal-logés ne cessent d’augmenter, le nombre de chômeurs explose (plus de 4 millions), les prix augmentent.
- Le maintien des grands projets inutiles, anti-écologiques et coûteux (Notre-Dame-des-Landes, Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse…)
- La poursuite des politiques racistes : le maintien des lois racistes votées sous Sarkozy, le traitement inhumain des Roms, la répression et l’expulsion des sans-papiers en général.
- L’expulsion de la militante basque A. Martin vers l’Espagne !
- Le laisser-faire sur les licenciements, comme à SANOFI, ou encore la guerre au Mali et en Somalie…
Pourquoi un front anticapitaliste révolutionnaire ?
- Parce qu’on ne sortira pas de la crise provoquée par les capitalistes en engraissant ces derniers.
- Parce que nous ne changerons pas la donne en « aménageant » le capitalisme ou par quelques réformes. La crise actuelle montre que ce système va droit dans le mur.
- Parce que face à l’extrême droite qui progresse il faut s’unir et proposer un autre projet de société.
- Parce qu’il faut que ceux et celles qui veulent se battre contre le capitalisme puissent s’unir dans l’action. Pour construire et reconstruire des solidarités sur les questions du logement, de l’emploi, etc.
- Unir nos forces dans les quartiers populaires, dans les luttes ; être capable de proposer des actions concrètes et capable de proposer et populariser un projet anticapitaliste partout où nous sommes présents.
Jeudi 04 avril à 20h Salle Barcelone – Métro Compans Cafarelli
Signataires : Les Alternatifs, Alternative Libertaire, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Nouveau Parti Anticapitaliste, OCML Voie Prolétarienne


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Re: Toulouse

Messagede bipbip » 05 Mar 2013, 14:04

Toulouse manif 8 mars

Manifestation 8 mars
Journée internationale des luttes des femmes
Contre l'exploitation salariale/domestique/sexuelle


Tou-te-s à la manif !

Parce que le 8 mars n'est pas « la journée de la femme » mais une journée internationale de LUTTE des femmes et de mobilisation citoyenne, et parce que la crise est passée par là, à Toulouse le 8 mars c'est la grève des femmes.
Grève au travail, grève à la maison !

Parce qu'il s'agit de lutter contre le mythe de l'égalité-déjà-là.

Parce qu'il s'agit de lutter pour réduire l'écart entre l'égalité des droits et l'égalité des faits : à travail égal les femmes gagnent 27% de moins que les hommes, 70% des travailleurs à temps partiel et bas salaires sont des femmes, en moyenne la retraite des femmes est de 780€ quand celle des hommes est de 1500€, les femmes effectuent encore 80% des tâches domestiques, etc.

Parce qu'en période de crise, les femmes sont toujours les premières à faire les frais des politiques d'austérité notamment via la casse des services publics : en 10 ans à peine 180 centres IVG et 144 maternités ont fermés, etc.

Parce que 40 ans après la soit disant libération sexuelle, la sexualité des femmes est encore opprimée et exploitée : l'accès à la contraception et à l'IVG est menacé, les femmes homosexuelles subissent à la fois sexisme et lesbophobie, les femmes sont culpabilisées de ne pas avoir d'enfant, les femmes sont sanctionnées d'en avoir, etc.

Parce que les violences sexuelles des hommes contre les femmes sont encore monnaie courante : les femmes sont harcelées dans la rue comme au travail, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint, une femme est violée toutes les 7 minutes.

Le 8 mars,
. Faites la grève (de nombreux préavis de grève ont été déposés par les syndicats : santé, éducation, collectivités, etc) !
. Venez clamer des slogans contre l'exploitation salariale/domestique/sexuelle des femmes !
. Venez avec vos pancartes et banderoles pour l'égalité !
. Venez occuper l'espace public pour manifester publiquement votre volonté de changement !

Le collectif Grève des femmes rassemble des associations féministes, des syndicats et des partis politiques.
http://toulouse.demosphere.eu/node/7239


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8 mars 2013 - 8 mars 2014 : la grève encore !

Mars : Quand c’est trop, c’est la grève !

Au fil du temps, la journée du 8 mars s’est institutionnalisée pour devenir la « Journée de LA femme », célébration symbolique passant opportunément sous silence qu’il s’agit en réalité d’une journée de lutte. Pour se la réapproprier, une idée folle est née : la grève des femmes !

Au départ en 2012, quelques nanas motivées de Mix-Cité et de Solidaires. Il n’en fallut pas plus pour que, malgré la prétendue « folie » du projet, un collectif large se monte à Toulouse. Cela faisait plus de soixante ans qu’une grève de femmes n’avait pas eu lieu en France. « C’est apparu comme une évidence. Le 8 mars a repris un sens », estime Julie (militante à Mix-Cité et à Solidaires).

Ainsi, se sont réunis des associations féministes, des planning familiaux, des centres d’hébergement pour femmes, des syndicats (Solidaires, CNT, Snetap-FSU, Aget-FSE), des organisations et des associations (Alternative libertaire, Attac, Alternatifs, NPA). Le but : protester contre les différences salariales, les différences dans les progressions de carrière, les « violences au travail », le temps partiel subi, les pensions de retraite inférieures de 48 % à celles des hommes. Les femmes sont les premières touchées par la crise, et les mesures antisociales les précarisent d’autant plus, touchant en particulier les familles monoparentales où 86 % des parents sont des femmes.

Par la grève, la place et l’importance de l’activité des femmes dans la société sont rendues réellement visibles. Si 52 % de la population cesse de travailler, la société est bloquée. Et ce d’autant plus que certains secteurs d’activités employant en grande majorité des femmes, comme la petite enfance, le soin et l’entretien, sont des secteurs clés. En ne se limitant pas au travail domestique et en investissant le monde du travail, la grève des femmes se donne les moyens de conquérir une visibilité dans l’espace public.

Un inattendu…

Si l’idée a parlé à nombre de femmes non politisées, pour qui la non-mixité de l’appel n’a pas posé de problème, les choses furent plus compliquées dans la sphère militante. La FSU et la CGT (malgré l’intérêt de certaines de leurs militantes) avaient refusé de signer l’appel à cause de cela, et Solidaires s’est retrouvée très divisée sur la question.

Pourtant, la non-mixité permet d’affirmer de manière symbolique le droit des femmes à reprendre la rue, sans avoir à subir le racolage et le harcèlement de certains hommes. Le droit aussi de se montrer en tant qu’êtres politiques autonomes, alors que les hommes continuent le reste de l’année à tenir le haut du pavé dans le monde politique et syndical. C’est aussi la garantie d’une lutte auto-organisée par les principales intéressées, non récupérée par des groupes qui en font une question largement secondaire, voire périphérique.

Et au final, qu’est-ce qu’un jour sur 365 ? Les hommes auraient-ils peur de perdre le contrôle ? Le féminisme, devenu l’apanage de quelques spécialistes au sein des organisations et des syndicats, et regardé avec méfiance, nécessite beaucoup de pédagogie encore aujourd’hui. La réserve et la mauvaise volonté (consciente ou inconsciente) de certain-e-s n’a pas facilité les choses. Pour les camarades qui ont défendu le projet, ça a été très lourd en interne. « Les syndicats ont une énorme responsabilité quand ça ne marche pas, parce qu’ils n’y croient pas », selon Julie. Heureusement, les féministes de Toulouse y ont cru, se sont unies malgré les divergences et le résultat fut largement au-dessus de leurs espérances.

… succès !

Entre 600 et 800 femmes défilèrent ce jour-là, dans une manifestation vivante, animée par des performances d’artistes (femmes pour une fois). Devant le Théâtre national de Toulouse, c’est la vision des femmes véhiculée par une culture faite par les hommes qui est dénoncée. Devant la préfecture, c’est la double oppression des femmes immigrées et sans-papiers. Et devant un centre commercial, la femme-objet, utilisée à des fins commerciales. On était bien loin des manifestations convenues habituelles du 8 mars, défilés d’organisations affichant leur féminisme bien-pensant quand elles ne se contentent pas de s’afficher tout court.

La grève fit fermer au moins trois crèches, une douzaine de Centres de loisirs associés à l’école (CLAE) et cantines, et plusieurs centres d’hébergement pour femmes. Les sages-femmes de l’hôpital Joseph Ducuing qui ne pouvaient pas faire grève affichèrent leur soutien avec les badges du collectif. Elle perturba aussi les écoles primaires de la ville. Certaines femmes, avec parfois plus de vingt ans d’ancienneté, firent grève pour la première fois, parce que ça leur parlait. Pour une grève dont les préavis n’ont été déposés que par quelques syndicats de Solidaires, ce n’est pas mal du tout ! Les autres ont dû admettre qu’ils avaient manqué le coche.

2013-2014 : la grève encore !

Et cette année, c’est rebelote à Toulouse. L’appel cette fois est mixte du fait de la pression des syndicats qui menaçaient de ne pas se réengager. Et sans syndicat, pas de grève… Si la FSU s’est finalement associée au projet, la CGT n’a pas daigné répondre à l’invitation. La non-mixité n’était-elle donc qu’une excuse ? La mixité ne risque-t-elle pas de faire perdre un peu de son sens et de sa radicalité au projet, et de permettre sa récupération ? Cette deuxième expérience permettra en tout cas de répondre à ces questions.

Ce qui est sûr, c’est que les vacances tombent mal cette année, le milieu scolaire ayant été le plus mobilisé l’an dernier. Mais cela ne doit pas nous démotiver, et il faut d’ores et déjà penser plus loin. Pourquoi ne pas étendre cette grève à toute la France en 2014 ? L’idée a fait mouche un peu partout et Solidaires s’est déjà positionnée pour. Le Forum social européen de Florence de 2012 a appelé à faire des « actions européennes d’affirmation de l’émancipation des femmes contre l’austérité et la dette », et bien que cet appel soit à la « sauce dém » et limité aux questions économiques, cela a permis de faire venir dans le collectif le Parti de gauche, la Gauche anticapitaliste, Convergences et alternative et Europe écologie les verts. Si les syndicats et organisations s’engagent au niveau national, cette grève pourrait avoir un sacré écho. Un appel national permettrait aussi une plus grande autonomie des groupes féministes, des initiatives multiples et originales, et surtout, de donner un nouveau souffle à cette journée et aux luttes des femmes en général.

Mais nous devons aussi rester vigilantes à ce qu’elle ne perde ni sa radicalité ni son pouvoir de subversion. Mieux vaut des débats houleux qu’un acquiescement dû à une indifférence convenue. Faire de ce projet une réalité sera un des objectifs d’Alternative libertaire pour l’année à venir. Les syndicats et organisations, tenus pour l’essentiel par des hommes, doivent se mouiller et prouver qu’ils sont prêts à s’engager sur ces questions. Car les groupes féministes, ultra-divisés aujourd’hui, tiennent là un bon moyen de s’unir pour refaire du féminisme une lutte vivante et offensive, une lutte qui s’adresse à toutes les femmes, et non à quelques spécialistes. N’en déplaise au patriarcat qui nous gangrène.

Elisa (AL Toulouse)
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5240

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Image

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http://alternativelibertaire-toulouse.o ... 69085.html
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Re: Toulouse

Messagede bipbip » 10 Mar 2013, 12:25

Ce dimanche 10 mars

Rencontre publique : Face aux expulsions : Solidarité de quartier !

Face aux expulsions locatives et aux coupures : Solidarité de quartier !

Avant la fin de la trêve hivernale et afin de lutter ensemble contre les expulsions et les coupures, des militant.e.s d'Alternative Libertaire du quartier Bayard/Belfort vous invitent à discuter afin de nous organiser au niveau du quartier.

à 17h30, Pizzéria Belfort, Porte de la Fontaine, 2, rue Bertrand de Born, 31000 Toulouse
entrée libre



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Pour rappel, rubrique "Réquisitions, occupations de logements à Toulouse" ici :
viewtopic.php?f=78&t=5924



Jeudi 14 Mars


Soirée-débat sur l'autogestion avec la Fédération Anarchiste

La Fédération Anarchiste organise début mars une tournée sur la diversité des réponses autogestionnaires à la crise. Dans le prolongement de la mobilisation pour l'autogestion en mai 2011, et de la Foire à l'Autogestion de juin 2012, la FA souhaite apporter sa contribution à la popularisation des idées et pratiques autogestionnaires.

Le groupe Libertad accueillera pour cette occasion des militant-e-s de la Fédération Anarchiste pour un débat sur le thème « L'autogestion, une réponse à la crise ?

Jeudi 14 Mars 2013 - 20h à la Pizzeria Belfort

Entrée libre. Table de presse.


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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 13 Mar 2013, 09:19

Ce mercredi 13 mars

Rassemblement unitaire 19h au Métro Saint Michel
Marcel Langer contre le meeting homophobe de "La manif pour tous "

Contre l'homophobie : la lutte continue !

Rassemblement unitaire le 13 mars 19h au Métro Saint Michel
Marcel Langer contre le meeting homophobe de "La manif pour tous "


Mercredi 13 mars, "La Manif pour Tous" organise, salle Mermoz, un meeting homophobe en présence de deux de leurs représentants nationaux : Frigide Barjot et Xavier Bongibault. Face aux attaques homophobes qui se sont multipliées ces derniers mois contre le mariage pour toutes,nous, organisations et individues de Haute-Garonne,réaffirmons que l'égalité des droits n'est pas discutable et que l'homophobie n'a pas sa place
où que ce soit.
Nous appelons à un rassemblement unitaire le 13 mars à 19h au Métro Saint Michel Marcel Langer pour dénoncer la tenue de ce meeting homophobe !

Quoi que nous pensions de l'institution du mariage, elle ne doit pas dépendre de l'orientation sexuelle ou de
l'identité de genre des individues.
L'égalité des droits ne règlera pas du jour au lendemain la question de l'oppression des Lesbiennes-Gays-Bies-Transidentitaires, soumis quotidiennement à des violences physiques et morales homophobes, des discriminations et des stigmatisations.
Les débats actuels révèlent aussi l'invisibilité des lesbiennes et des trans* dans les questions de société.
L'accès à la procréation médicalement assistée est exclue de la loi pour les couples de lesbiennes. De plus la question de la double oppression des lesbiennes (oppression de genre et d'orientation sexuelle) n'apparaît nulle part dans les débats qui ont d'ailleurs complètement éludé l'existence même des personnes transidentitaires.
Cette proposition de loi a déchaîné le camp réactionnaire, de l'UMP aux intégristes religieux.
Les organisations conservatrices, représentées notamment par "La Manif pour Tous" et Civitas (organisation catholique intégriste), en profitent pour prôner un retour de la société à un fondamentalisme chrétien, passant notamment par le maintien de la famille « traditionnelle » et patriarcale, l'interdiction du droit à l'avortement, et la revendication assumée de positions homophobes et révoltantes.

Malgrès l'adoption de la loi loi dites " mariage pour tous ", les luttes LGBTQI et féministes ne s'arrêtent pas !
Nous devons continuer à nous battre pour nos droits et revendiquer :


-l'accès à l'adoption pour toutes et tous
-la prise en compte des diverses réalités homoparentales et la reconnaissance de la filiation qui en découle
-l'accès à la Procréation Médicalement Assistée pour toutes, mariées ou non, y compris les couples de lesbiennes
-une véritable politique contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie, avec l'introduction
d'une éducation sexuelle à toutes les formes de sexualité
-l'inclusion des dites phobies dans les délits de harcèlement moral
-des centres d'accueil pour les personnes en situation de rupture familiale, y compris les LGBTQI
-l'accès au changement d'état civil sans conditions pour les personnes transidentitaires
-l'accès libre et gratuit aux moyens de protection sociale et médicale pour toutes et tous

Premiers signataires : Act Up Sud-ouest, Alternative Libertaire, CNT 31, La Licorne Déviante, NPA, HES, EELV
http://toulouse.demosphere.eu/node/7328



16 mars

Concert de soutien à l'union antifasciste toulousaine

L'union antifasciste toulousaine réalise un concert de soutien le 16 Mars à la Dernière Chance (Place Arnaud Bernard). 1ere ligne - Sang mêlé - Mélange Toxic sont de la partie. Le thème? Hommage aux victimes du fascisme dont Dax, militant antifasciste italien tué le 16 mars 2003 par les fascistes. PAF de 5 euros


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20 mars

Rencontre avec l’Anarchist Black Cross bielorusse dans le cadre d’un infotour européen

à 19h, la Caillasserie, 187 rue du faubourg Bonnefoy, 31000 Toulouse

Tournée d’info et de soutien d’Anarchist Black Cross Belarus du 18 mars au 8 avril,
Marseille, Toulouse, NDDL, Dijon, Lille

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L’Anarchist Black Cross est une organisation qui milite pour la suppression des prisons. Les origines de l’ABC remontent à la Russie de 1905. Ce groupe s’apelait à l’origine l’Anarchist Red Cross, dans la Russie Tsariste, et avait pour but d’aporter de l’aide aux prisonniers politiques et à leurs familles, mais aussi de mettre en place des moyens de défense contre les raids politiques de l’armée Cosaque. Le nom de cette organisation fut changé en Anarchist Black Cross lors de la Guerre civile russe, pour éviter les confusions avec l’International Red Cross. Dans les années 1980, l’ABC se développe et de nouveaux groupes aparaissent en Amérique du Nord. De nombreux groupes autonomes existent encore aujourd’hui aux États-Unis, France, Biélorussie, etc, et continuent de s’occuper d’une large variété de problèmes relatifs à la prison.


Dans le cadre de l’infotour européen de l’Anarchist Black Cross-Belarus, un de ses membres sera présent pour expliquer les moyens utilisés par les activistes en Biélorussie pour lutter contre ce qui est présenté souvent comme « la dernière dictature d’Europe ». Plus que jamais, il est vital que l’information circule, pour mettre fin aux règnes des tyrans. Débat et projections.
http://www.federation-anarchiste.org/sp ... rticle1139


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Situation générale des prisonniers politiques de l'ABC

Cinq prisonniers Biélorusses sont soutenus par l'ABC locale. Tous ont été arrêtés fin 2010, avant les élections présidentielles. En 2009-2010, les anarchistes biélorusses sont devenu l'un des groupes politiques les plus actifs du pays. Ils sont à l'origine d'un certain nombre d'actions illégales, parmi lesquelles des manifestations et des rassemblements à petite échelle. Plusieurs actions directes symboliques ont été menées contre l'état et des institutions capitalistes.

A la fin de l'été 2010, un cocktail molotov a enflammé une voiture diplomatique dans la cour de l'ambassade de Russie. Quelques jours plus tard, un communiqué revendiquait l'action en solidarité avec les défenseurs réprimés de la forêt de Khimki. Le lendemain de la publication de ce communiqué, le KGB et la police ont commencé à arrêter des personnes qu'ils considéraient d'une façon ou d'une autre en lien avec le mouvement anarchiste.

Mikalai Dziadok et Aliaksandr Frantskievich ont été inculpés non pas dans le cadre de l'attaque de l'ambassade russe, mais pour des actions directes antérieures menées par des anarchistes. En Mai 2011, ils furent jugés coupables de la plupart des charges retenues contre eux. Mikalai a été condamné à 4 ans et-demi de colonie pénitentiaire en régime commun, et Aliaksandr à trois ans de colonie en régime renforcé.

Certaines personnes ont dû fuir le pays pour éviter les problèmes avec la police et le KGB. L'un d'entre eux, Ihar Alinievich, a été arrêté à Moscou par des agents du KGB, puis transféré illégalement en Biélorussie pour être incarcéré dans une prison du KGB. Il est inculpé pour l'attaque de l'ambassade Russe ainsi que d'autres actions, et jugé coupable en Mai 2011. Sa peine monte à huit ans de colonie pénitentiaire en régime renforcé.

Les camarades et amis des emprisonnés ont pris l'initiative d'un appel international à la solidarité avec les anarchistes biélorusses. Une des actions de solidarité fut l'attaque du quartier général du KGB à Brobuisk, en Biélorussie. Des inconnus ont lancé des cocktails molotov sur le bâtiment, en solidarité avec les anarchistes arrêtés à Minsk. Après quelques mois, trois personnes furent arrêtées et accusées d'être en lien avec l'action : Pavel Syramolatau, Artsiom Prakapenka, Jauhen Vas'kovich. Pavel et Artsiom se revendiquent anarchistes et antifascistes, mais Jauhen est quand à lui connu pour être membre du parti Chrétien Démocrate Biélorusse et d'une cellule locale de Front de la Jeunesse (une organisation nationaliste orthodoxe). Tous ont plaidé coupable. Lors du procès, le procureur a demandé au juge de ne pas prendre en compte les dommages réels infligés par l'attaque (~40 euros), mais plutôt les dommages potentiels (~40 000 euros), ce que le juge a fait. Chacun des accusés a été déclaré coupable et condamné à sept ans de colonie pénitentiaire en régime renforcé. L'ABC Biélorussie pense que même s'ils ne sont pas tous anarchistes, il est important de les soutenir, du fait que leur action a été menée en solidarité avec les anarchistes biélorusses.

Ihar Alinievich fait face à de sérieuses difficultés pour communiquer avec l'extérieur : certaines de ses lettres sont bloquées, et jusqu'à maintenant il n'a téléphoné qu'une seule fois. L'administration de la colonie pénitentiaire a réduit à un jour la durée des visites de ses proches, et limite la quantité d'argent avec laquelle il peut acheter de la nourriture dans le magasin de la colonie.

Jauhen Vas'kovich a été transféré de sa colonie vers une prison, suite à sa lutte contre le système carcéral. Il doit passer trois ans de sa peine dans une cellule.

Pavel Syramolatau a été libéré en Septembre 2012 après avoir écrit une lettre d'excuses officielles au président.

Artsiom Prakapenka a été transféré vers une autre colonie, où l'accès aux journaux lui est limité.

Mikalai Dziadok a été transféré de sa colonie vers une prison, ce qui fait suite à de multiples tentatives pour le briser psychologiquement.

Aliaksandr Frantskievich est en conflit avec les autorités carcérales, n'étant pas considéré en voie de redressement (une des conditions principales pour pouvoir sortir de prison avant terme de sa peine).

Bien qu'il ne soit pas illégal d'envoyer des lettres écrites dans d'autres langues que le russe ou le biélorusse, il semblerait que toutes ne soient pas transmises aux prisonniers. Il est possible d'envoyer des lettres en français, anglais ou allemand à l'ABC-Biélorussie, qui pourra les traduire et les faire suivre.

Présentation de l'ABC-Biélorussie

1. Qui sommes nous ?

Formellement, l'ABC Biélorussie a été créée en Août 2009 et est très active depuis. Auparavant, quelques personnes organisaient des collectes de dons lorsque c'était nécessaire ; ce mode d'action n'était pas très efficace et ne permettait pas de rassembler rapidement beaucoup d'argent. Cette nécessité a poussé à la création d'une initiative plus organisée.

Notre groupe soutient des inculpés anarchistes, anti-autoritaires, antifascistes, Food Not Bombs et d'autres activistes, lorsque l'inculpation est liée à leurs activités. Chaque cas est néanmoins considéré individuellement.

Nous assurons une assistance juridique, un soutien financier pour les procédures légales ainsi qu'une aide pour la diffusion d'information.

Nous collectons de l'argent lors de concerts, d'assemblées générales ou de tournées de soutien.

2. Situation politique en Biélorussie

La Biélorussie est une autocratie post-Soviétique. (Depuis 1994, le poste de Président et chef de l'état est occupé par une seule et même personne - .) Le président est le Chef de l'État, et depuis 1994 c'est une seule et même personne : Alexander Lukashenko. En tant que président, il a également le contrôle des deux assemblées législatives du pays. Le multipartisme n'est pas développé : seuls quinze partis sont enregistrés, dont la moitié soutient la politique du président. Les autres partis sont nationalistes ou sociaux-démocrates. Tous les partis d'opposition sont pro-européens. Avec l'évolution du système dictatorial, le nombre d'opposants au régime est passé de plusieurs centaines de milliers en 1994 à quelques milliers en 2010. L'opposition n'est pas très populaire, car elle n'a pas accès aux média pour diffuser des idées alternatives, et elle n'arrive même pas à fidéliser ses propres militants.Les gens sont de plus en plus déçus par l'opposition, qui n'a jamais eu assez de soutien pour renverser le président. Il y a quelque temps, cinq ou six journaux indépendants ont été interdits pendant plusieurs années. Les élections sont falsifiées de façon presque visible. Plus de sept cent personnes ont été arrêtées après les élections présidentielles de 2010, dont une cinquantaine fut emprisonnée pour organisation et participation à des émeutes. Des personnes se font licencier et exclure des universités à cause de leurs activités politiques. Les rassemblements sont interdits, sauf approbation de la part des autorités. La police procède à des arrestations préventives avant chaque rassemblement. La majorité des biélorusses ne s'intéresse pas à la politique, et même s'ils n'aiment pas Lukashenko, ils pensent que personne ne serait meilleur à sa place. Les personnes âgées apprécient sa gouvernance car elle ressemble à ce qu'elle ont connuen URSS.

Les lois :

-Adhésion et activité au sein d'une organisation non déclarée - jusqu'à trois ans de prison;

-Loi contre les extrémismes - prohibition des opinions appelant à un changement de régime (incluant la littérature extrémiste, l'adhésion, la création ou le financement d'organisations extrémistes);

-Diffamation ou outrage envers le président;

-Profanation des symboles nationaux;

-Discrédit de la mère patrie;

-Lois envers la presse - interdiction de distribuer tout journal ou magazine non déclaré officiellement ; on peut aussi être arrêté pour distribution de flyers;

-Droit d'assemblée - les gens ne peuvent s'assembler que sous condition d'une autorisation officielle, en dépit de quoi ils peuvent être détenus. Il est quasiment impossible d'obtenir l'autorisation pour une action politique;

-L'Internet est contrôlé par le gouvernement - chaque Internet café ou réseau Wifi doit pouvoir fournir l'identité des personnes accédant à Internet.

Les anarchistes sont apparus en Biélorussie dansles années 90 ; aussi jusqu'aux années 2000 ils étaient actifs sur les questions sociales et sur la défense des droits des travailleurs et des étudiants. A cette époque, il était toujours possible de critiquer le président. Plus tard, ces personnes ont d'une façon ou d'une autre abandonné la lutte, pour des raisons personnelles. La vague suivante a émergé principalement de la scène punk, et a été influencée par certains mouvements occidentaux - véganisme, Food Not Bombs, défense des droits des animaux, mouvement squat, black blocs. En opposition à ces pratiques, l'organisation anarchiste "Action Révolutionnaire" est apparue, critiquant "l'anarchisme de style de vie"(note explicative : De l'anglais "lifestyle anarchism" : terme inventé par Murray Bookchin pour qualifier les anarchistes dont la priorité est de changer leur style de vie, au dépend d'autres doctrines "classiques" de l'anarchisme comme la lutte des classes ou la mise en œuvre d'une organisation sociale anarchiste cohérente et efficace). et promouvant l'anarchisme socialiste et l'action directe. Les deux groupes se sont développés, jusqu'au point où ils ont dépassé en nombre d'autres mouvements d'opposition lors d'une action commune contre Tchernobyl. Cela ne veut pas dire que les anarchistes sont très nombreux - leur nombre est juste comparable à celui des autres mouvements politiques.

3. Les causes que nous défendons

Notre première campagne, et aussi la plus difficile, est liée à l'attaque de l'ambassade Russe menée en solidarité avec les prisonniers en Russie. L'attaque fut suivie d'une énorme vague de répression, avec une cinquantaine de personnes interrogées, dix-sept détentions basées sur des soupçons, et huit personnes jugées coupables de plusieurs incidents. Maintenant, trois d'entre eux sont reconnus comme prisonniers politiques par des organisations Biélorusses de défense des droits de l'Homme, et trois autres attendent une délibération.

Tout a commencé bien avant Septembre 2010. Les années 2009-2010 ont été riches en actions radicales revendiquées par les anarchistes biélorusses, comme :
• Une marche illégale anti-militariste en Septembre 2009, contre un exercice militaire joint entre les armées russe et biélorusse. Une grenade fumigène fut lancée contre le quartier général de l'état major.
• Une attaque à la bombe de peinture et aux fusées éclairantes d'un casino de Minsk, en protestation contre la délocalisation de la plupart des casinos russes en Biélorussie, suite à la ratification en Russie d'une loi interdisant les casinos.
• Une attaque d'un poste de police de Soligorsk lors d'une journée d'action commune contre la police (des fenêtre furent brisées, et un fusée éclairante jetée à l'intérieur).
• Une attaque des bureaux de la Fédération des Syndicats lors du premier Mai, avec pour message l'accusation que l'état et cette organisation officielle ne défendent pas les travailleurs mais les manipulent pour leur propres intérêts, empêchant régulièrement la coopération des travailleurs entre eux et l'organisation de grèves.

Et enfin :
• Une attaque au cocktail molotov d'une filiale de la Belarusbank, en protestation contre le système financier mondial.
• Une attaque de l'ambassade russe à Minsk le 30 Août 2010, en solidarité avec les détenus de Khimki. Une voiture appartenant à l'ambassade fut brûlée.

Plus tard, alors que plusieurs personnes se faisaient arrêter sous le soupçon d'avoir participé aux actions précitées, deux autres actions de solidarité eurent lieu :
• Une attaque contre un centre de détention, pour la libération de tous les prisonniers. Une porte du centre de détention fut brûlée.
• Une attaque au cocktail molotov du quartier général du KGB à Brobuisk.

Huit personnes ont été jugées pour ces actions ; deux d'entre elles ont choisi de collaborer avec la police et ont fourni des preuves contre d'autres personnes. Nous ne les soutenons pas. Une personne est toujours recherchée (voir "Liste des Prisonniers").

Notre tache principale dans cette affaire a été de propager des informations, de fournir une aide financière aux proches, et de faire reconnaître aux organisations de défense des droits de l'Homme le statut de prisonniers politiques de nos amis. Tous ces objectifs ont été atteints.

Nous aidons également d'autres personnes qui sont actuellement confrontées à des problèmes à cause de leurs activités. Nous organisons aussi des réunions d'information juridique avec des groupes qui sont souvent confrontés à la police - surtout des activistes Food Not Bombs pour le moment.

4. Actions de solidarité

Nous encourageons absolument toute sorte d'action de solidarité. Cette position est également celle des prisonniers. Tout, de la soirée d'information à l'incendie de voiture de police, est d'importance égale, particulièrement pour les prisonniers.

Nous n'avons pas l'illusion qu'une action de solidarité aidera nos camarades à être libéré plus tôt, du fait de la situation politique. Néanmoins, nous lançons de nouveau un appel à la solidarité, car la situation a légèrement changé - l'Union Européenne fait pression sur Lukashenko pour qu'il libère tous les prisonniers politiques. De plus, ces actions sont importantes pour les prisonniers et pour ceux qui sont bloqués ici sans moyen d'action, sous pression constante de la part du KGB et de la police.

En ce qui concerne nos propres actions de solidarité, pour le moment nous ne pouvons que diffuser des informations sur les prisonniers à l'étranger. Nous ne pouvons pas organiser la moindre action sans être arrêtés et détenus (où verbalisés), il nous est donc presque impossible d'exprimer notre solidarité ou notre soutien. Ce n'est pas la peur d'être punisqui nous paralyse, mais il la situation politique de la dictature dans laquelle nous vivons : les autorités peuvent nous empêcher de faire quoi que ce soit s'ils connaissent nos identités. Le mouvement anarchiste Biélorusse est actuellement si faible et minoritaire que nous devons évaluer sensiblement chacun de nos pas.

5. Modes d'action

Notre activisme ici est confronté à plusieurs limites :

-Nous devons fonctionner clandestinement : pas de porte parole face aux média, et nous gardons secrète notre appartenance au groupe, même parmi d'autres anarchistes, pour éviter tout risque de délation. Nous ne pouvons pas organiser de réunions sous le nom de l'ABC, ce qui nous empêche de diffuser des informations sur notre initiative et de recevoir ouvertement de l'aide.

-Nous ne pouvons pas avoir de compte en banque, car il pourrait être gelé ou perquisitionné. Les taxes pour un compte en banque montent à 12%. Ce compte pourrait être déclaré comme étant un organe de financement d'un groupe extrémiste. Bien entendu, cela complique les collectes d'argent.

Nos succès :

Malgré la haine envers les anarchistes de la part de l'opposition libérale et la désapprobation des actions directes de la part des organisations de défense des droits de l'Homme, nous avons pu les pousser à reconnaître le statut de prisonniers politiques de nos camarades et a demander leur libération par le biais du parlement européen. La conséquence a été que deux d'entre eux se sont vu proposer la signature d'une lettre d'excuse, qu'ils ont refusé. Sur plus de quarante prisonniers politiques en Biélorussie, une trentaine ont été acquittés après avoir signé une lettre d'excuse.

Il est très possible que les organisations de défense des droits de l'Homme et l'Union Européenne oublieront les anarchistes dès que Lukashenko aura libéré tous les leaders de l'opposition. C'est pour ça qu'il est important de mener des actions fréquentes en Europe, pour qu'ils ne soient pas laissés pour compte.

6. Conditions d'incarcération

Les cinq personnes que nous soutenons sont éparpillés dans différentes établissements pénitentiaires. Dans notre pays, cela dépend de la gravité de l'acte dont on est accusé. Ces actes peuvent être "sans risque particulier pour la société" - jusqu'à deux ans d'emprisonnement, "délit mineur" - jusqu'à six ans, "criminel" - jusqu'à douze ans, "crime particulièrement grave" - plus de douze ans d'emprisonnement. Parmi les établissement pénaux, les plus fréquents sont les colonies pénitentiaires et les prisons. Les colonies ont différents régimes - commun, renforcé, strict, et de sécurité maximale. Ceux qui sont condamnés une première fois pour délit mineur vont en régime commun. Ceux qui sont condamnés une seconde fois pour délit mineur ou pour un crime vont en régime renforcé, et les récidivistes sont soumis au régime strict ou de sécurité maximale. Les différences entre ces régimes reposent sur les droits et les privilèges auxquels peuvent prétendre les prisonniers - c'est à dire le nombre de visites, la quantité annuelle de nourriture et de vêtements en provenance de l'extérieur, la quantité d'argent que les prisonniers peuvent dépenser par mois, etc. Mikalai Dziadok est en colonie pénitentiaire de régime commun, et a droit à trois visites longues (jusqu'à trois jours) et trois visites courtes (jusqu'à quatre heures) par an, cent vingt kilos annuels de nourriture additionnelle, et environ vingt euros de dépenses par mois. Pour avoir désobéi aux règles, on lui a déjà retiré soixante kilos de nourriture, une visite courte, et ses dépenses ont été limitées à trois euros par mois pendant six mois. Ses visites longues sont limitées à un jour seulement.

Alexandr Frantskevic, Ihar Alinevich, Pavel Syramolatau et Artsiom Prakapenka sont en colonie pénitentiaire avec régime renforcé. Ils ont les mêmes droits qu'en régime commun, moins une visite longue et seulement dix-sept euros de dépenses. Pour avoir désobéi aux règles de la colonie, Alexandr Frantskevich s'est vu retirer une visite courte et une visite longue. Ihar Alinevich est obligé de rembourser les dommages infligés par son crime, ce qui ne lui laisse que trois euros de dépenses par mois. Ses visites longues sont limitées à un jour pour le reste de sa peine. Jauhen Vas'kovich était précédemment en régime renforcé, mais a été transféré en prison après plusieurs violations des règles de la colonie.

Les colonies pénitentiaires sont des lieux sécurisés avec plusieurs bâtiments - une cantine, des dortoirs, un terrain de sport, etc., où les prisonniers peuvent sortir (dans le périmètre de la colonie), se rencontrer entre eux, travailler, avoir des activités sportives, etc. Les prisonniers incarcérés dans les colonies doivent travailler, sauf dans s'il n'y a aucune production auquel cas les détenus restent oisifs. Les prisons sont des bâtiments sécurisés où les prisonniers sont enfermés dans des cellules de six à dix personnes, avec une heure de promenade par jour. Ils ne travaillent pas et n'ont de contact qu'avec les autres prisonniers de leur cellule. Les visites longues leur sont interdites, et ils n'ont droit qu'à une ou deux visites courtes selon leur régime.

Les visites sont seulement autorisées aux proches. Les prisonniers peuvent recevoir deux colis de livres par an, de deux kilos chacun. En dehors de ça, seuls les livres de la bibliothèque de la prison sont autorisés. La littérature radicale et les brochures y sont interdits.

7. Communication entre les prisonniers et l'extérieur

Nous communiquons généralement par courrier, par le biais des proches qui rendent visite aux prisonniers, ou par téléphone. Les prisonniers semblent vraiment manquer d'information sur les actualités mondiales et le mouvement, car les lettres sont censurées et renvoyées, ou simplement jetées quand elles ne parviennent pas à destination. Néanmoins, nos camarades semblent recevoir énormément de soutien de Biélorussie et de l'étranger.

Nous avons également mis en place sur notre site internet un service aidant à envoyer des lettres électroniquement, qui peuvent ensuite être traduites en russe. Nous les imprimons et les envoyons, en y joignant une enveloppe et l'affranchissement nécessaire pour l'envoi d'une réponse dans un pays donné. Nous ne pouvons malheureusement pas avoir notre propre adresse, pour des raisons de sécurité, et c'est pourquoi nous inscrivons l'adresse de l'ABC-Moscou à la place, qui scanne ensuite les réponses des prisonniers et nous les envoie par e-mail.

8. Évaluation de notre activité

Depuis 2009, nous maintenons un groupe solide et autonome. Nous avons pu établir et entretenir des liens avec les proches, les organisations de défense des droits de l'Homme, les journalistes et les prisonniers eux-même. Nous sommes en mesure d'organiser des études de cas, de fournir des aides juridiques et de publier de nos propres brochures. Ce qui nous ralenti et nous gêne le plus, c'est la nécessité d'agir clandestinement, afin de nous prémunir contre plus de répression.




23 mars

Concert de soutien au Chat noir toulousain : Siège de la CNT Toulouse, librairie, bibliothèque et lieu de réunions.


La soirée se déroulera au Hangar - 8 bis rue de Bagnolet, à 19h
M° Arènes ligne A (on vous conseille vivement le métro car y'a pas de place de parking...)

Participation libre .


Venez partager un verre, discuter et écouter !!!

. La Canaille du midi (chorale révolutionnaire)

. Le 25 bis (chanson populaire, festive et engagée)

. Brassens not Dead* (punk rock)


Soirée organisée par la Confédération Nationale du Travail
18 avenue de la Gloire - 31500 Toulouse


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http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article1027
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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 09 Avr 2013, 20:27

12 avril : l'imprimerie 34 a 40 ans

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http://alternativelibertaire-toulouse.o ... 84690.html


13 avril

Non à la venue de Marine Le Pen à Balma Gramont

Malgré les opérations de communication, le projet politique du FN n’a pas changé : racisme, sexisme, homophobie, politique anti-sociale au service des plus riches et restriction des libertés… La stratégie du FN est de diviser la population, de désigner « l’étranger » comme responsable de tous les problèmes de la société. Le FN n’apporte aucune réponse au chômage, à la précarité, au mal-logement… Au lieu de combattre les causes de la crise économique, le FN cherche à diviser pour remettre en cause nos droits et libertés.

La venue de Marine Le Pen à Balma-Gramont dimanche 14 avril est une véritable provocation.

Ne restons pas sans réagir face au développement des idées racistes et autoritaires de l’extrême droite !

RASSEMBLEMENT Samedi 13 avril à 14h, métro Balma Gramont !

Contre la venue de Marine le Pen au chalet des Moissons à Balma Gramont !


A l’appel de : Les Alternatifs, AL, Coup Pour Coup 31, MJCF 31, OCML Voie Prolétarienne, Sud Etudiant, Union Antifasciste Toulousaine


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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 14 Avr 2013, 01:54

Foire à l’autogestion de Toulouse, du 29 avril au 5 mai 2013

Après Montreuil l’année dernière (et encore cette année), à Toulouse d’organiser sa Foire à l’Autogestion. Moments de rencontres de débats, de retour sur expériences, avec comme point central l’autogestion.
Ce sera au parc des sports du Bazacle et à Utopia. Débats, ateliers, musique, théâtre, animations, espace foire, librairie, restauration et buvette… Le programme détaillé est sur http://www.bazaraubazacle.org

Entrée libre et participation libre et nécessaire pour les spectacles.


. . . . . . . . . . . . . . . . Image


LUNDI 29 AVRIL :

A L’UTOPIA : 20h projection de LIP, l’imagination au pouvoir. Débat animé par Roland Mérieux et des syndicalistes toulousains.

Il y a quarante ans, déjà, les ouvrières et ouvriers de l’entreprise LIP furent confrontés à la fermeture de leur usine. Loin de baisser les bras ils-elles décident de relever le défit autogestionnaire. Passant de l’autogestion des luttes à celle de la mise en pratique économique au travers d’une coopérative ouvrière, les LIP ont ouvert la voie vers une mise en mouvement qui fait écho actuellement. En effet, aujourd’hui encore, les ouvriers de certaines entreprises victime de la gestion libérale de l’économie, se posent la question, de gérer par eux même leur outil de travail et pour certains passent à l’acte !



MERCREDI 1er MAI

. 10H – 13H : MANIF (animée par la BATUCASOL)

. Repas

. A partir de 14h : Espace d’échanges et de savoirs avec tenue de stands associatifs, syndicats, librairie, expos et réparation vélos avec Vélorution

. 15H – 17H : « Histoire de l’autogestion et mouvements populaires » Table ronde

. Après midi : Foot auto-géré avec la FSGT (Fédération Sportive Gymnique du Travail) Apportez vos équipements de sport pour rejoindre les équipes sur place.

. 17H-19H : Atelier : Auto-gestion et Éducation : L’éducation est un enjeu central. Au travers des bourses du travail, des université populaires ou de pédagogie émancipatrices, de nombreuses expérimentations éclosent partout dans le monde. Nous vous proposons de discuter éducation avec Gilbert Dalgalian, auteur de « Reconstruire l’éducation ou le désir d’apprendre ». Il abordera plus particulièrement la question du statut de l’élève, l’adaptation des structures éducatives aux enfants, la nécessité de repenser l’évaluation.

. 17h – 19h : Atelier : Projection de 2 films sur des expériences d’autogestion au Portugal (SCOP autogérées) avec débat. Escola veut dire école en Portugais, détourné en ES.COL.A ou Espace Collectif Autogéré, ce court métrage témoigne de l’expérience de la Fontinha, une école publique de Porto abandonnée, puis occupée et ré-ouverte au quartier et à ses habitants, jusqu’à son évacuation par les autorités. Suite à cette éviction et en solidarité avec la Fontinha, l’immeuble municipal de la rue de São Lazaro à Lisbonne, abandonné depuis 12 ans, est occupé le 25 avril 2012 et auto géré en assemblées ouvertes au public durant 1 mois. Si un bâtiment occupé peut déranger beaucoup de monde, 5000 abandonnés, comme à Lisbonne ou à Porto, en dérangent bien plus. Dans un pays acculé par la crise et ses misères sociales, où les pouvoirs publics laissent pourrir leur patrimoine par manque de moyen mais aussi pour satisfaire les gros bailleurs et maintenir pression foncière, la réappropriation de ces toits et de leur autogestion par tout un chacun est plus que jamais d’actualité.

. Animation avec Sylviane Blanquart autour de l’orgue de barbarie (chant de lutte)

. Repas

. 19h30 Musique de rue avec Brancaleone

. Théâtre de la Brique Rouge, soirée : « Ta Limania Xena » musiques populaires de Grèce avec projection documentaire « Grèce générale » et petit débat.



JEUDI 2 MAI

A l’Utopia

. à 20h30, projection de « Les Femmes de la Bruckman » en Argentine. Débat animé par Maxime Quijoux auteur du livre « Néo libéralisme et autogestion, l’expérience Argentine », éditions IHEAL et Guillaume de Gracia, auteur du livre L’Horizon Argentin aux éditions de la CNT. Le Chaos économique, social et institutionnel qu’a connu l’Argentine, en 2000, a donné cours à l’initiative autogestionnaire à partir « d’entreprises récupérées » par des travailleurs et travailleuses. Ce phénomène ne s’est pas cantonné qu’à ces entreprises mais a touché des pans entiers de la société Argentine qui aurait pu déboucher sur le développement d’une société alternative au système libéral défaillant. Pourtant après 6 mois d’expérience autogestionnaire et un mot d’ordre populaire « que se vayan todos » destiné aux élites corrompues, celles-ci sont revenues aux commandes du pays. Que pourrait-on tirer de cet échec ? Retrouvez Maxime Quijoux sur les ondes de radio Mon Païs dans l’émission « fréquences latines » le 1er mai entre 20h et 22h.

Au Bazacle

. 17h-19h : Atelier : Grands projets inutiles (film Notre Dame des landes)

. Repas

. Festival débattons dans les rues : Soirée de lancement du festival Débattons dans les rues

. Festival expérimental d’éducation populaire désobéissante et festive et pis aussi avec de l’humour. Ce festival qui dure une dizaine de jours aura lieu fin mai sur Toulouse. Pendant la soirée : des concerts, de la bouffe, à boire et surtout, toutes les infos sur le festival …



VENDREDI 3 MAI

. A partir de 14h : Espace d’échanges et de savoirs avec tenue de stands associatifs, syndicats, bouquins, expos et réparation vélos avec Vélorution

. 17h-19h : Atelier : Logement et autogestion animé par des militants des squats, associations et syndicats. Situation du logement en France et en particulier sur Toulouse. La Dynamique des luttes des squats sur la ville ces dernières années. Présentation du livre de Florence Bouillon : « le squat problème social ou lieu d’émancipation ? »

. 17h-19h : Atelier : Santé et autogestion. Faire de l’autogestion entre professionnels de santé est une chose, mais prolonger cette dynamique à destination des accueillis en est une autre !

. Repas

. 21h : Cie le Périscope « Les Forains »

. Musique festive : Sale Pierrot ou Ca peut plaire à ta mère



SAMEDI 4 MAI

. 10h – 13h : Atelier pratique d’autodéfense par et pour les femmes afin d’élargir nos capacité d’action face aux agressions rencontrées dans les espaces publics, privés et professionnels.

. 11h -14h : atelier Médias et politique

. Repas

. A partir de 14h : Espace d’échanges et de savoirs avec tenue de stands associatifs, syndicats, bouquins, expos et réparation vélos avec Vélorution

. 14h- 16h : Atelier : Auto-organisation dans les luttes des Femmes

. 14h-16h : Atelier : Les coopératives / Communautés aux Etats Unis. Les Etats Unis sont plus connus comme le champion du système capitaliste que pour ses alternatives collectives autogérées. Pourtant, dès leur naissance, des utopistes socialistes ont tenté d’édifier des espaces autogérés. A la fin du 19ième et au début du 20ième, ce sont des éléments socialistes et libertaires du prolétariat de ce pays qui ont construit des communautés autogérées, intégrant l’activité économique, l’éducation et le logement dans un même espace. Qu’en est-il à l’heure actuelle ? Débat présenté par Ronald Creagh, auteur de Utopies américaines, expériences libertaires du XIXe siècle à nos jours.

. 14h-16h : Atelier : La Coopérative intégrale : Un modèle d’autogestion et auto-organisation locale pour l’actuelle époque de transition et de sortie du capitalisme. Principes de base et historique. Etat des lieux en Catalogne et reste de l’Espagne, à Nantes et Toulouse. Quels sont les acteurs qui participent aux différents projets ? De quelle façon le modèle s’adapte-t-il aux conditions locales ?

. 15H : spectacle Jeune Public de 3 à 10 ans (marionnettes) « Anatole a disparu » par la Cie « Des mains et des pieds »

. Après midi musique de rue avec Brancaleone

. Après midi : Atelier cirque jeune public, parade, animation avec Arts Maniacs

. 16H – 18H : Atelier : Les SCOPS en région à partir de 3 expériences concrètes : Net Sol Eco (nettoyage à la Reynerie), Les Verreries d’Albi et Epurnature (épuration des eaux,..) avec 2 Diaporamas

. 16H-18H : Atelier : Municipalités : pouvoir ou contre pouvoir, entre élu-e-s et action citoyenne, quelle pratique autogestionnaire ?

. 18H30 : spectacle « Les Usines sur les planches ». Ce spectacle NH3 a été créé à partir de textes poétiques écrits par des salariés de AZF,SNPE, auxquels se sont rajoutés ceux des SANOFI, MOLEX et dernièrement JOB et AIR France.

. Repas

. Musique festive : Sale Pierrot ou Ca peut plaire à ta mère



DIMANCHE 5 MAI

. A partir de 14h : Espace d’échanges et de savoirs avec tenue de stands associatifs, syndicats, bouquins, expos et réparation vélos avec Vélorution

. 15h Table ronde : autogestion des luttes, quelles convergences ? avec la participation de travailleurs de Molex, Freescale, Sanofi, Job, de la Fonderie de Fumel, de la santé, des intermittents et précaires,…….

. Après midi : Atelier cirque jeune public, parade, animation avec Arts Maniacs

. Restauration

. 18h Apéro concert avec la fanfare les Belles gambettes



PENDANT LES 4 JOURS

. Tenue d’une buvette auto-gérée (permettra de financer l’opération).

Nous proposons 2 types de restauration :
. Cuisine nomade Caracol : bio végétarienne (dispose d’une charrette cuisine) Prix libres
. Cuisine de Jako. Il avait assuré le Bazar de l’an dernier


Voici ci-dessous les signataires du Bazar au Bazacle et de la Foire à l’autogestion :

Bazar au Bazacle : CMCAS EDGDF, Théâtre de la Brique Rouge, Théâtre du Roseau, Cie Lazzi Théâtre, Cie Arts Maniacs, Cie Jeux de Mômes, Droit au Logement (DAL), ATTAC, SUD culture Solidaires, TV Bruits, Radio FMR, Solidaires 31, Batucasol.

Le Collectif Foire à l’autogestion : Les Alternatifs, Alternative libertaire, Association pour l’Autogestion, Comités syndicalistes révolutionnaires, Coordination des Groupes Anarchistes, Fase, Fédération anarchiste, ETM 31, le Maquis, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Nouveau Parti Anticapitaliste.

Avec la participation cette année : des Compagnies le Périscope, Des mains et des pieds, des groupes Ta Limania Xena, les Sales Pierrot, les « Ca peut plaire à ta mère », Artistes en liberté, Batucasol, Brancaleone Featuring Rita Macedo, la Fanfare des Belles gambettes, des Collectifs GPS (Groupement pour la défense du travail social), Collectif « Grève des femmes » 31, Fédération Sportive Gymnique du Travail, Faire Face, CREA, Clandé, Chapelle, Myris, le GAF, Vélorution, NH3 les usines sur les planches, Collectif 31 Notre Dame Des Landes, des salarié-es des SCOP (Net Sol Eco, Verreries d’Albi, Case Santé, Imprimerie 34, Avanti Popolo, Epurnature) et de Molex, Freescale, Sanofi, ex-Job,la Fonderie de Fumel….les cuisines de Caracol et de Jako, des librairies…, Théatre itinérant de la cabane et son chapiteau, d’Utopia.


à suivre ici : viewtopic.php?f=70&t=7256
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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 19 Avr 2013, 11:21

Samedi 20 avril

"La révolution continue en Tunisie"
Discussions et projections, organisé par le CREA

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http://creatoulouse.squat.net/la-revolu ... n-tunisie/



Jeudi 25 avril

Conférence débat avec Pierre Stambul
Israël-Palestine du refus d’être complice à l’engagement , éditions Acratie

L'Université Populaire de Toulouse invite Pierre Stambul le jeudi 25 avril à 20H30 salle du sénéchal, Toulouse pour une conférence -débat autour de son dernier ouvrage "Israël - Palestine : Du refus d'être complice à l'engagement ". (entrée libre).

Israël/Palestine
Du refus d’être complice à l’engagement


Entre Mer Méditerranée et Jourdain, Palestiniens et Israéliens sont en nombre sensiblement égal. Mais les Israéliens possèdent tout : les richesses, la terre, l’eau, les droits politiques. La Palestine est volontairement étranglée et sa société est détruite. L’inégalité est flagrante et institutionnelle.
Il faut dire les mots pour décrire ce qui est à l’œuvre : occupation, colonisation, apartheid, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, racisme. La majorité des Israéliens espèrent qu’à terme, les Palestiniens deviendront des indigènes marginalisés incapables de défendre leurs droits. Les gouvernements israéliens s’acharnent à fragmenter la Palestine en des entités aux statuts différents : Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, Palestiniens d’Israël, réfugiés…
Comment un État colonialiste peut-il se revendiquer du passé quand les Juifs étaient les parias de l’Europe ? L’idéologie sioniste est au cœur de ce processus. Le sionisme n’est pas seulement militariste, raciste, colonialiste ou pro-impérialiste. Il a contribué à une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. Le sionisme est au départ une idéologie de la séparation proclamant que Juifs et non-juifs ne peuvent pas vivre ensemble. Dans l’État juif, les non-juifs sont des étrangers dans leur propre pays.
Il n’y aura pas de paix si on ne la fonde pas sur l’égalité des droits dans tous les domaines. Il n’y aura pas de paix sans une rupture avec le sionisme ou un dépassement de cette idéologie. Le sionisme n’est pas seulement criminel pour les Palestiniens, il est suicidaire pour les Juifs.

L’auteur de ce livre, Pierre Stambul, est né en 1950, professeur de mathématiques retraité. Il est juif tout en étant athée et antisioniste. Son judaïsme est principalement issu du souvenir du génocide nazi. Parents résistants dans la MOI. Mère dont la famille a été exterminée. Père qui fut dans le groupe Manouchian et a été déporté à Buchenwald.
C’est au nom de ce judaïsme qu’il milite depuis 2002 dans l’Union Juive Française pour la Paix pour les droits du peuple palestinien et pour une paix au Proche-Orient fondée sur l’égalité et la justice.

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Re: Toulouse

Messagede bipbip » 26 Avr 2013, 11:26

Les 26, 27 et 28 avril

Goudouli & CREA :deux ans déjà !

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Pour rappel, rubrique "Réquisitions, occupations de logements à Toulouse" ici :
viewtopic.php?f=78&t=5924
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Re: Toulouse

Messagede Kzimir » 26 Avr 2013, 23:03

1er mai

1er mai : De Toulouse à Athènes, de Gaza à Tunis : Contre le capitalisme, solidarité internationale !

Les mesures annoncées par François Hollande pour « moraliser » la vie politique ne sont que du vent. Vouloir moraliser les politiciens professionnels et les institutions de la V° République est aussi peu crédible que de vouloir moraliser le patronat ou les banquiers/spéculateurs toujours avides de profits !
D'autant que dans le même temps, le gouvernement poursuit les attaques contre les classes populaires et les droits des salarié-e-s comme avec l'ANI, véritable machine à licencier tranquille pour le patronat.
Comment les gesticulations d'Hollande pourraient-elles être autre chose que de la poudre aux yeux tant que subsistent des paradis fiscaux et le secret bancaire ? Quand plus de la moitié des salarié-e-s gagnent moins de 1 700 € net, quand le chômage frappe plus de 5 millions de travailleur-se-s ? Quand de plus en plus de personnes ne disposent pas de logement décent et sont obligées de réduire leurs dépenses de santé ?
Loin de ces gesticulations, la « démocratie réelle » que nous voulons, c’est d’abord l’égalité des droits ; c’est une société où la production ne serait plus guidée par les profits de quelques-uns, mais où ce seraient les travailleur-e-s eux-mêmes, auto-organisé-e-s, qui décideraient quoi et comment produire pour répondre aux besoins sociaux dans le respect de l’environnement. Ce que nous voulons c’est une démocratie débarrassée des politiciens professionnels. Ce que nous voulons c’est une démocratie qui soit aux mains du peuple et au service du peuple.

Pourquoi un 1er Mai internationaliste !

Alors que les politiciens de droite comme de gauche rivalisent d’imagination pour mettre en œuvre des politiques protectionnistes et défendre notre « compétitivité » nationale, ce qui se traduit avant tout par la baisse des salaires et la destruction des emplois et de nos droits sociaux, comme à Sanofi ou encore PSA Aulnay et Goodyear Amiens,
Alors que partout en Europe et ailleurs, les mêmes politiques d'austérité s'abattent sur les populations,
Alors que les médias applaudissent la « relocalisation » en France de la production de Latélec, rapatriée de Tunisie après que les ouvrières tunisiennes ont osé fonder leur syndicat et revendiquer leurs droits,
Alors que le pillage des ressources des pays du Sud continue et que le capitalisme aggrave jour après jour la crise écologique et climatique mondiale,
Ce 1er Mai, journée internationale des travailleurs, est l’occasion de rappeler que la seule frontière qui vaille est la frontière des classes sociales, celle qui oppose les exploiteurs et les exploités, et que, par-delà les frontières des États, nous avons toutes et tous les mêmes intérêts à lutter contre l’exploitation capitaliste et pour notre émancipation commune.
C’est pourquoi, en ce 1er Mai, nous nous prononçons :
• Pour la solidarité avec les travailleurs en lutte au Maghreb, en Europe et ailleurs,
• Pour la convergence des luttes contre les plans d’austérité que le FMI, la BCE et la Commission européenne veulent imposer aux peuples d’Europe,
• Contre l'impérialisme et en particulier de l’État français. Pour l'autodétermination des colonies des « DOM-TOM ». Contre le néo-colonialisme, contre la Françafrique, pour le retrait de toutes les troupes d'occupation d'Afghanistan, du Mali et d'ailleurs !,
• Pour le droit des peuples à l’autodétermination, particulièrement les peuples palestinien et kurde,
• Pour la régularisation de tous les sans-papiers sans condition, l’égalité des droits ne se négocie pas !

Rejoignez le cortège anticapitaliste et internationaliste du 1er Mai ! 10 h, au Monument aux Morts, Toulouse. M° François-Verdier

Alternative Libertaire, OCML-Voie Prolétarienne, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Nouveau Parti Anticapitaliste
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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 30 Avr 2013, 12:44

5 mai
Rassemblement contre l'homophobie.

Homophobie, lesbophobie, biphobie, transphobie : Ne nous laissons plus faire!

Voilà des mois que nous dénonçons l’action de groupes réactionnaires contre le projet du mariage pour tous (La Manif pour tous, CIVITAS, les mouvements d’extrême droite et le récent “Printemps Français” entre autres) encouragée par des responsables de partis politiques (UMP, FN, Démocratie Chrétienne). Force est de constater que les agressions et les insultes homophobes, lesbophobes, biphobes et transphobes se multiplient établissant un climat de peur et de haine que chacun-e d’entre nous ressent et subit quotidiennement. Contre les intimidations et les agressions, ne nous laissons pas faire !

De plus, les hésitations et certains silences du gouvernement en place contribuent à légitimiser ces actes de violences. C’est désormais à chacun-e d’entre nous de se mobiliser. Et se mobiliser ensemble. Nous refusons clairement l’ordre moral hétérosexiste caractérisé notamment par le maintien de la “famille traditionnelle” et patriarcale, et la revendication assumée de positions et agressions homophobes aussi inacceptables que révoltantes.

Nous, organisations et individu-es de Haute-Garonne, réaffirmons que l’égalité des droits n’est pas discutable. Quoi que nous pensions de l’institution du mariage, elle ne doit pas dépendre de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre des individu-e-s. L’égalité des droits ne règlera pas du jour au lendemain la question de l’oppression des Lesbiennes-Gays-Bi-Trans, soumis quotidiennement à des violences physiques et morales, mais la suppression des discriminations institutionnelles est un début. En tant qu’organisations luttant contre toutes les formes d’oppressions, nous ne tolérons pas l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie ambiantes.

ParcE quE l’égalité dEs droits Pour toutEs Et tous n’Est Pas négociablE, il est intolérable que des responsables politiques appellent à la violence et que des mouvements d’extrême droite défilent tranquillement dans la rue pour exprimer leur haine et leur dégoût des trans, pédés, bi-e-s, gouines. Nous ne laisserons plus les opposant-e-s au mariage pour tous, porter atteinte à nos libertés, nos corps, nos vies, nos désirs, nos identités, nos amours, sans opposition radicale, sans manifester notre colère, sans riposter tant qu’il le faudra.

Contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie, riposte radicale !

Dimanche 5 mai à 15H30
Rassemblement - métro Esquirol


Premiers signataires : Act Up Sud Ouest, Alternative Libertaire, CNT, La Licorne Déviante, OCML Voie Prolétarienne, Union Antifasciste Toulousaine


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Samedi 11 mai
Soirée de soutien aux ouvriers de PSA

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Re: Toulouse

Messagede bipbip » 12 Mai 2013, 11:40

la Chapelle, Toulouse, 20 ans d'existence

Occupée depuis le 4 juillet 1993, la Chapelle fête ses 20 ans d’existence

En mai, aura lieu une série d’apéros-concert, de conférences "baratins", de soirées Relâche, ainsi qu’un cabaret, un bal et un repas de quartier pour célébrer ces 20 ans. En novembre, une autre série d’évènements se tiendra pour clôturer l’ensemble.

La Chapelle, Association l’Atelier Idéal, 36 rue Danielle Casanova, 31000 Toulouse

http://www.atelierideal.lautre.net/

La Chapelle a 20 ans !

Occupé depuis juillet 1993, ce lieu d’expérimentation sociale politique et culturelle interroge le monde tel qu’il ne va pas et propose une alternative concrète, ici et maintenant.

Pour fêter ces vingt années d’occupation, qui font de la chapelle le plus vieux squat de Toulouse et un des plus vieux squat politiques de France, rendez-vous du 13 au 26 mai 2013 pour une série de rencontres, apéros concerts, débat, cabaret...

Quinze jours où artistes, militants, collectifs, intellectuels se partageront l’affiche pour célébrer vingt années de luttes, d’engagement bénévole et militant, vingt ans d’histoire.

La Chapelle, une histoire — 1993 / 2013

Bientôt 20 ans que la chapelle Jeanne d’arc est habitée par l’envie que se côtoient les différences. Tant de projets ont vus le jour en ces murs que l’on finit par oublier l’inconfort, l’aléatoire et la précarité de cette occupation, toujours illégale.

Le début d’une expérience alternative : L’Atelier Idéal

Le 4 juillet 1993, l’association Planète en Danger investit la chapelle sainte Jeanne d’Arc, 36 rue Danielle Casanova, à l’issue d’une action de rue pour dénoncer la mainmise de la promotion immobilière sur l’aménagement de la ville.

L’association diocésaine, propriétaire du lieu ne l’entretient plus. Peu à peu, tout se dégrade et le squat sauvage s’y installe. Habité par plusieurs clochards du quartier, l’un d’entre eux y est mort quelques mois auparavant.

Jiri Volf, poète tchèque, réfugié à Toulouse depuis le début des années 70, qui a notamment enseigné à l’université de Toulouse-le-Mirail, avait sombré au fil des ans dans une désespérance solitaire. Il meurt en février 93 dans cette chapelle désertée qui était son refuge et une partie de son inspiration.

L’équipe de Planète en Danger passe l’été 93 à refaire le toit, nettoyer le jardin, déblayer les détritus, évacuer les gravas… et retrouve au milieu de tout cela des cahiers, pas mal de cahiers : les poèmes de Jiri Volf. Les membres de Planète en Danger enthousiasmés à la lecture de ces écrits cherchent à en savoir plus sur son auteur et découvrent que Jiri Volf était connu de beaucoup de monde dans la ville.

La première manifestation organisée à la Chapelle sera un hommage à son dernier occupant : « une chapelle un poète » auquel participent nombre de ceux qui l’ont connu et aidé : Serge Pey, René Gouzenne, Bruno Ruiz, Jacqueline Weil… Cette exposition durera du 15 octobre au 12 novembre 1993.

Jiri Volf avait écrit que la chapelle était « l’atelier idéal ». L’expression restera. Des adhérents de Planète en Danger et d’autres créent une nouvelle association dont l’unique but sera de s’occuper de la chapelle. Dans la logique de l’attention, du soin et du respect de la mémoire de cet espace, ils l’appellent L’Atelier Idéal.

Le projet de l’Atelier Idéal Avec les seules ressources de son imaginaire et l’énergie de ses membres utopistes, l’Atelier Idéal anime, gère, entretient, embellit et sécurise l’endroit. L’association ne reçoit aucune subvention. Son activité et les cotisations de ses membres sont ses seules ressources. Le but de l’Atelier Idéal est de faire de cet îlot un refuge de création et de confrontation pour celles et ceux qui refusent le monde tel qu’il ne va pas, opposant la poésie à la marchandise à la recherche d’une ville à vivre et non à consommer.

Le domaine d’intervention privilégié de l’Atelier Idéal est l’expression de la critique de tous les mécanismes d’aliénation collective et individuelle, de tous les mécanismes qui tendent à confondre accès à la citoyenneté et accès à la consommation. Au service d’un enrichissement de l’imaginaire collectif, l’association concentre son activité sur la gestion et l’animation d’un lieu vécu comme un outil de l’expérimentation sociale.

20 ans d’événements et d’actions militantes

En vingt ans, l’expression de cette critique y a pris bien des formes. Pour mémoire, il faut citer quelques événements qui ont marqué ou accompagné, à leur échelle, l’histoire de la ville : accueil du collectif de photographes Lucette Omnibus 1994, initiation et participation au collectif La Ville habitée (plus de 30 associations, un millier de personnes, investissent l’hôtel Saint Jean à la Dalbade, future DRAC), fête de soutien au lancement du journal Satiricon, au comité Chiapas en 1995, hommage à Pier Paolo Pasolini (1996), journées sur les Balkans , contre l’enfermement , contre le nucléaire, sur la marginalité (création du collectif sdf créateur d’habitat), projection du film la commune de Peter Watkins (2001), organisation de la nuit des survivant-e-s au lendemain de l’explosion d’AZF (2001), accueil du collectif Plus jamais ça (2002), Cabarets du monde et hommage à Léo Ferré pour les 10 ans du lieu (2003), lecture intégrale de Don Quichotte (2005), mise à l’honneur l’Espagne de 36 (2006), Gare aux géants ! veille poétique et militante pour défendre le lieu contre l’associtaion Habitat et humanisme (2007), Intégrale Brassens (2010), Procès citoyen du nucléaire, première journées d’études du réseau sortir du nucléaire (2011), rencontres sur et avec les roms (Tous les chemins mènent aux roms 1 et 2) 2011-2012...

La Relâche

En 2004, l’association fait le pari d’ouvrir le lieu chaque semaine, pour une soirée autogérée par les utilisateurs eux-mêmes... Baptisée La Relâche, ce rendez-vous s’affirme peu à peu comme un espace de rencontre où le public n’est pas accueilli comme un consommateur potentiel mais où il peut devenir acteur de la soirée. Chacun y trouve ce qu’il apporte, des amis, des idées, des discussions, des lectures. Petit à petit, un groupe autonome se constitue pour gérer cette soirée et propose depuis bientôt 10 ans concerts, conférences, projections, prises de paroles militantes, soirées débats, pour un public réunissant tout un chacun, gens de passage, voisins, militants, sdf, étudiants, bobos, retraités...

L’AMAP Casanova – Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne

En 2004 toujours, La Chapelle accueille une des premières AMAP de la région midi pyrénées. Les producteurs christophe henry, émile pautou, michel et béatrice mathieu partageront tour à tour leur récolte avec un nombre d’adhérents toujours croissant. Un AMAP fruit vient rapidement s’ajouter à cette expérience où des citoyens deviennent acteurs du devenir de l’agriculture et de leur alimentation. en renforçant une agriculture paysanne locale de qualité, pour manger bon et sain, au juste prix, aujourd’hui et dans l’avenir, et en créant un partenariat innovant avec des fermes pratiquant une agriculture écologique respectueuse de l’environnement, sans OGM, sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse, en favorisant les relations entre citadins et paysans pour une économie solidaire entre la ville et la campagne.

Les Baratins

En 2010 L’Atelier idéal met en place ses conférences-baratins, le premier jeudi de chaque mois. Loin d’un cours magistral unilatéral, ces soirées ont pour but de susciter un échange dont la seule ambition est d’interroger le monde tel qu’il ne va pas. La Chapelle a ainsi accueilli Odile Barral du Syndicat National de la Magistrature au sujet de la Loppsi 2, Alain Refalo et dominqiue Liot sur la désobéissance civile, Eric Bogaert du collectif Mais c’est un homme ! sur la psychiatrisation ; le sociologue Jean Mantovani, pour questionner ce que signifient « habiter », « collectif », ou « autonomie » à travers une « histoire de la Rue toulousaine » ou l’anthropologue Emmanuelle Stitou sur le thème « histoire des roms et enjeux d’aujourd’hui... »

20 ans de rencontres Depuis 1993 la Chapelle s’est ouverte à nombre de passants, rêveurs, curieux, acteurs, musiciens, danseurs, groupes, compagnies, collectifs, associations. Une vie riche et variée s’est organisée avec des expositions, des conférences, des spectacles, des concerts, des assemblées générales, des répétitions, des projections, des bals...

Charlie Bauer, Enric Duran, Maurice Rajsfus, les Indignés, le réseau Sortir du nucléaire, Louis Sala-Molins, Patrick Mignard, Odile Barral du Syndicat National de la Magistrature, Eric Bogaert du collectif Mais c’est un homme ! sont venus nous faire partager leur vision du monde tel qu’il ne va pas...

Sans oublier Richard Desjardins, Serge Pey, Eric Lareine, Michel Vivoux, Mara Diabaté, Les Faux Bijoux, Didier Labbé Quartet, les Femmouzes T, André Minvielle, Bacchus, Claude Sicre, Nilda Fernandez... la liste est longue de ceux qui sont venus partager des moments d’une grande convivialité, autour de petites tables éclairées de bougies, en accord avec la magie du lieu.

L’hospitalité, le souci de l’accueil constitue une des caractéristiques de l’association pour favoriser les mélanges, les échanges et la rencontre. Il s’agit bien de créer une alternative et non un ghetto alternatif.

20 ans de luttes – vers la légalisation ?

Durant ces 20 ans, l’Atelier idéal défendra régulièrement la chapelle contre les vélléités de spéculation immobilière de l’association Diocésaine / Archevêché de Toulouse. En 2006/2007 l’association engage une longue lutte pour empêcher la récupération du lieu par Habitat et humanisme qui, sous couvert de logements sociaux, souhaitait raser la chapelle et détruire le projet défendu par l’atelier idéal, avec l’appui sous-terrain d’élus municipaux de la majorité précédente. En 2009, l’Archevêché parvient finalement à vendre le lieu mais la Mairie choisi de faire préemption et affiche sa volonté de « préserver l’expérience qui est menée sur le lieu ». L’Atelier Idéal mène aujourd’hui des discussions avec les services municipaux pour obtenir un bail emphytéotique et continuer son expérience autogérée, dégagé de toute menace dues à un propriétaire potentiel.

« Si quelques fous n’avaient pas dit non,
Contre toute évidence,
Depuis que nous roulons sous les saisons,
Nous serions encore dans nos arbres »
Léo Ferré


Association L’Atelier Idéal
05 61 12 37 55
contact@atelierideal.lautre.net



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Lundi 13 mai

RADIO SQUAT

ouverture des portes 18h00
La Chapelle, Association l’Atelier Idéal, 36 rue Danielle Casanova, 31000 Toulouse

Une émission en direct et en public de la Chapelle...
Une radiographie de la vie alternative à Toulouse en 2013.
Une inter-squat radiophonique, en partenariat avec FMR et Canal sud.

Quatre heures de direct pour échanger sur les pratiques alternatives des squats, pour donner à entendre une réalité, autrement que par le biais des médias officiels et des représentations sociales, souvent fantasmatiques, que véhiculent le squat et les squatters.

Tous les squats et anciens squat de Toulouse seront invités à venir partager leurs expériences.

Autour de la table, discussions / témoignages s'enchaîneront sur les thèmes suivants :

Comment vit-on en squat ?
Discussion/témoignage autour de la vie quotidienne dans les squats, notamment autour des alternatives mises en place : récupération, mutualisation...

Un squat, quelle représentation sociale ?
Discussion/témoignage autour de l'imagerie que véhicule l'univers des squats, et des méthodes mises en place par les squatters pour casser cette image...

D'autres modes de fonctionnement ?
Discussion/témoignages autour de l'autogestion et de sa mise en pratique...

Tous les chemins mènent au squat...
On ne squatte pas forcément pour trouver un toit... parfois c'est aussi pour pouvoir créer, pour pouvoir défendre ses idées... Tour d'horizon de la réalité du squat : Squat d'habitation / Friche artistique / Squat politique… tentative de définition...

Le squat - la ville - l'urbanisme
Squatter en milieu urbain c'est évidemment interroger la ville dans ce qu'elle est (lieu de rassemblement de population, avec ses réussites : le melting pot, et ses échecs : les quartiers, la ghettoïsation) et dans sa transformation excluante : la gentrification. Le squat vient interroger l'urbanisme, l'urbanisation, la politique de la ville en proposant une nouvelle manière d'occuper l'espace urbain.

avec le CREA, le Maquis, l'Émergence, la Basse cour, l'Atelier Idéal, ...


Jeudi 16 mai

Mon 1er est un duo de clowns dresseurs d’oiseaux...
Mon 2ème sont deux drôles de zèbres (un jongleur de balles rebonds et un musicien)...
mon 3ème est un quatuor improvisé pour un spectacle ouvert aux sourds...
Mon 4ème est l’improbable retour sur scène de ABBA...
Mon tout est un apéro-concert cirque, danse et musique détonnant !


Vendredi 17 mai

Apéro d’ici et d’ailleurs avec la chorale du Cri du chœur, le retour du duo, clarinette et accordéon, Camille Artichaut & Pierre-Emmanuel Roubet, et pour clotûrer la soirée : 7 solistes complices et confirmés (oix, guitare électrique, flûte, violon, violoncelle, contrebasse et sax) pour former l’Orchestre de chambre d’hôte !


samedi 18 mai

Soirée Chansons françaises avec, en prime time, Nicolas Bacchus, la bombe textuelle, suivi d’ Hervé Suhubiette pour un nouveau récital chanson, et enfin JeHaN qui n’en doutons pas nous donnera à entendre son répertoire Newgaro.


dimanche 19 mai

Repas de quartier
L’Atelier Idéal invite tous les habitants du quartier Compans, les habitants d’Arnaud-Bernard et les gens de passage à festoyer rue de la Paix (en face de la Chapelle).


Mardi 21 mai

Nucléaire mon amour
"De l’influence de la musique classique sur les plantes vertes ou comment les américains ont fait péter Tchernobyl" par la Grande Verdure.


Mercredi 22 mai

Baratin : L’anarchie en question #01
Conférences-débat pour interroger le monde tel qu’il ne nous va pas. Cycle de Baratins sur l’anarchisme... 1er rendez-vous avec Louis Sala-Molins sur l’anarchisme individualiste.


Jeudi 23 mai

Apéro concert avec le quintet toulousain Anatole tata’s, suivi du trio Nostoc, à la frontière des musiques du monde et du jazz à partir d’instruments aussi atypiques que le didgeridoo, le zarb, ou l’udu et enfin du jazz manouche avec Swing 39.


vendredi 24 mai

Kitsch & Cie
Tenue adéquate exigée pour cette soirée décalée avec la chorale paillarde Miaou the beat box, les clowns musiciens Bibeu et Humphrey, le chansonnier pas pour les enfants Georges B., et les non moins impertinents Frères Constantin !


samedi 25 mai

Le cabaret de la révolte !
Un banquet populaire avec paroles, gestes et musiques, chants de luttes anciennes et récits de luttes d’aujourd’hui. Une soirée inédite où les spectateurs seront acteurs… les acteurs au milieu du public… où chacun viendra partager son histoire… ses engagements…


dimanche 26 mai

Bal pop, bal trad, bal…
Un bal pop’ pour finir en beauté ce premier rendez-vous autour des 20 ans de la Chapelle. De la musique trad’, du nouveau trad’ et peut-être même des slows…


détails programmation : http://www.atelierideal.lautre.net/spip.php?rubrique61
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Re: Toulouse

Messagede bipbip » 14 Mai 2013, 11:38

Festival "Débattons dans les rues", à Toulouse, du 21 mai au 15 juin 2013

C’est quoi ?

Débattons dans les rues, c’est un festival expérimental d’éducation populaire désobéissant et festif, et pis avec de l’humour aussi!

« Expérimental » parce qu’on teste de nouvelles formes d’actions, et qu’on en invente sur le tas. En plus, c’est seulement la 2e édition alors c’est tout nouveau pour nous aussi.

« Éducation populaire » car on interpelle, on questionne, on met le doigt sur des sujets de société, mais sans se prendre pour des profs

« Désobéissant » parce qu’on se réapproprie l’espace public sans trop se demander si on a l’autorisation et qu’on mène des actions directes non violentes et rigolotes (extinction de néons, guérilla potagère, clown activisme, etc.), …

Et « festif » parce que nous aussi on aime bien s’amuser. Mais on a aussi plein de raisons politiques et stratégiques qu’on ne va pas pouvoir développer ici …

C’est qui ?
C’est porté par tout-e-s ceux/elles qui veulent s’y investir et l’organiser dans une joyeuse ambiance d’autogestion. Se réapproprier l’espace public est à la portée de chacun et peut être porté par tous ! Artistes de tous bords : welcome ! Happening, performance, land art, détournement publicitaire … tout est possible !

Ça s’adresse à tout le monde puisque tout ça se passe dans la rue, le dernier endroit où on peut encore rencontrer des gens différents de soi.

Ça sert à quoi ?
Ça sert à mettre en lumière des aberrations de notre système sociétal, à rencontrer des êtres humains, à changer définitivement de vie, à montrer des alternatives encore existantes et d’autres qui sont déjà possibles, à s’exprimer, à s’exciter, à s’exclamer, à s’expliquer, à s’exhorter, à s’extasier, à organiser les masses, à créer sa propre réalité, à soutenir des luttes et à porter des valeurs pleines de «-istes»…

Si vous voulez en savoir plus,vous pouvez nous contacter sur ddlr@riseup.net, venir nous rencontrer et participer


Image


http://www.debattonsdanslesrues-toulouse.org/


15 mai : concert de soutien au festival

18h : apéro concert avec la Canaille du Midi, chorale révolutionnaire
http://canailledumidi.free.fr/

19h30 : Concert de ACZOM (chanson réaliste)
http://aczom.eklablog.com/

21h : Concert de La Théorie Des Cordes
http://fr.myspace.com/theoriedescordes

22h : cabaret clown avec notamment des extraits du spectacle :
Naissance(s) de la Cie Zicomatic, interprété David Lucas, solo noir pour clown rouge

+ des surprises!!

Et toute la soirée : bouffe à prix libre, info-kiosque, …

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Re: Toulouse

Messagede Pïérô » 15 Mai 2013, 01:43

Dans le cadre de la journée(s) internationale contre l’homophobie
17 mai, Toulouse

Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie

Voilà des mois que nous dénonçons l'action de groupes réactionnaires contre le projet du mariage pour tous (La Manif pour tous, CIVITAS, les mouvements d'extrême droite et le récent "Printemps Français" entre autres) encouragée par des responsables de partis politiques (UMP, FN, Démocratie Chrétienne). Force est de constater que les agressions et les insultes homophobes, lesbophobes, biphobes et transphobes se multiplient établissant un climat de peur et de haine que chacun-e d'entre nous ressent et subit quotidiennement. Contre les intimidations et les agressions, ne nous laissons pas faire !

De plus, les hésitations et certains silences du gouvernement en place contribuent à légitimiser ces actes de violences. C'est désormais à chacun-e d'entre nous de se mobiliser. Et se mobiliser ensemble. Nous refusons clairement l'ordre moral hétérosexiste caractérisé notamment par le maintien de la "famille traditionnelle" et patriarcale, et la revendication assumée de positions et agressions homophobes aussi inacceptables que révoltantes.

Nous, organisations et individu-es de Haute-Garonne, réaffirmons que l'égalité des droits n'est pas discutable. Quoi que nous pensions de l'institution du mariage, elle ne doit pas dépendre de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre des individu-e-s. L'égalité des droits ne règlera pas du jour au lendemain la question de l'oppression des Lesbiennes-Gays-Bi-Trans, soumis quotidiennement à des violences physiques et morales, mais la suppression des discriminations institutionnelles est un début. En tant qu'organisations luttant contre toutes les formes d'oppressions, nous ne tolérons pas l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie ambiantes.

ParcE quE l'égalité dEs droits Pour toutEs Et tous n'Est Pas négociablE, il est intolérable que des responsables politiques appellent à la violence et que des mouvements d'extrême droite défilent tranquillement dans la rue pour exprimer leur haine et leur dégoût des trans, pédés, bi-e-s, gouines. Nous ne laisserons plus les opposant-e-s au mariage pour tous, porter atteinte à nos libertés, nos corps, nos vies, nos désirs, nos identités, nos amours, sans opposition radicale, sans manifester notre colère, sans riposter tant qu'il le faudra.

Contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie, riposte radicale !

Vendredi 17 mai à 17h30
Rassemblement/Die-in
Square Charles de Gaulle - Métro Capitole


Premiers signataires : Act Up Sud Ouest, Alternative Libertaire, CNT, Nouveau Parti Anticapitaliste, OCML Voie Prolétarienne, Union Antifasciste Toulousaine



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