MARSEILLE
jeudi 5 mars 2015-14 h Centre Social l’Agora, 34 rue de la Busserine, 13014
Les dames de l’exilPrésentation du livre et de l’exposition
Les Banquets de Fanon. Marseille aux mille couleurs #1 Les couleurs de l’exil
En présence de : Mustapha Mohammedi, pour la Frachi, Nacéra Tolba, pour l’association Contacts de Gardanne et des femmes de Contacts, de Schebba et de l’AGORA.
On retient bien souvent ces hommes venus travailler dans les ports, ces soldats enrôlés dans l’armée française ... et on oublie souvent ces milliers de femmes venues elles aussi poser leurs valises sur la rive Nord de la Méditerranée. A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes (le 8 Mars), nous rendons hommage à ces héroïnes invisibles et silencieuses, ces citoyennes à part entière, à ces "dames de l’exil".
Autour du travail de la FRACHI (Fédération Régionale des Acteurs intervenants auprès des CHIbanis) et de Kamar Idir, photographe algérien, nous vous faisons découvrir cette exposition et ce livre, qui oscille entre témoignages et images émouvantes.
Une occasion pour nous de réhabiliter une mémoire, un vécu, des parcours de vie nécessaires à la construction d’une commune humanité dans nos quartiers et au delà.
Pour en savoir +
http://www.millebabords.org/spip.php?article25952
Après avoir découvert, autour de film de Claude Hirsch, l’histoire de l’artiste algérien exilé à Marseille Claude Martinez, nous continuons à peindre nos quatrièmes Banquets de Fanon de cette couleur de l’exil.

Comme d’habitude, la séance se conclura par un banquet convivial en compagnie des intervenants et spectateurs afin de poursuivre le débat.
Pour retrouver toute la programmation des Banquets de Fanon #4 c’est par
http://us7.campaign-archive2.com/?u=f4e ... 512e8d0098
jeudi 5 mars 2015-19 h à Équitable Café, 54 cours julien, 13006
Quadrature du Net
1er Quadr’apéro à Marseille. Mais où est Charlie ?Quadr’apéro mais quésaco ?
Ce n’est ni un apéro pour quadragénaires ni une rosalie pour prendre l’apéritif. Et bien que l’apéro à Marseille, sans être chauvin on connaît bien, en revanche la Quadrature du Net laisse plus d’un marseillais dubitatif.
Il se cache pourtant derrière ce nom une association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet qui prône notamment la libre circulation de la connaissance et la liberté d’expression. Pourtant cette liberté a été bien mis à mal ce 7 janvier dernier. Et quelle a été la réaction du gouvernement à cette atteinte à la liberté d’expression alors que toute une France descendait dans la rue pour la défendre ? Où en est la censure et la liberté des journalistes ? Et le respect de nos vie privées ? Où es-tu esprit de Charlie ?
C’est ce que la Quadrature du Net et son Quadr’apéro vous invite, entres autres et entre potes, à découvrir en venant partager un sirop de méditerranée ou une bière artisanale de la Drôme ce jeudi 5 mars à 19h00 à l’équitable café 54, cours Julien à Marseille.
Quadr’Aïoli !
Plus d’infos :
http://www.laquadrature.net/fr/lettre-o ... rlie-hebdohttp://www.laquadrature.net/fr/qui-sommes-noushttp://www.lemonde.fr/pixels/article/20 ... 08996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/20 ... 08996.html
Semaine anticolonialiste et antiraciste à MarseilleManifesten, la librairie Transit, Dar Lamifa, l’Équitable Café, Le Kiosque, la Casa Consolat et Mille Bâbords vous convient à la semaine anticoloniale et antiraciste à Marseille du 5 au 21 mars 2015 !
Tout le programme ici :
http://semaine-anticoloniale-et-antirac ... -blog.com/
http://www.millebabords.org/IMG/jpg/sem ... le2015.jpg
Quels que soient les nouveaux masques derrière lesquels il se cache, le colonialisme a toujours les mêmes stratégies oppressives : occupations militaires, asservissements des populations, pillage des ressources locales, création d’administrations économiques, juridiques et culturelles hégémoniques, contrôle et répression des migrant-e-s… Cette politique ethnocentriste et expansionniste des pays dominants s’accompagne de la réactivation constante des mythologies racistes, permettant à la fois la mise à l’écart et l’humiliation des populations exploitées, et l’activation, entre elles, de querelles rendant plus difficiles les solidarités nécessaires à l’émancipation des peuples. La France, si elle a perdu "officiellement" ses colonies (en niant l’histoire de "ses" îles), n’a jamais cessé sa politique colonialiste. Elle l’a particulièrement affirmée ces dernières années, en se distinguant par un durcissement de sa logique impérialiste : - à l’extérieur de ses frontières, par son alliance affirmée aux gouvernements totalitaires (nous n’oublierons jamais le soutien du gouvernement à la politique d’apartheid de l’état sioniste, le permis de tuer qu’Hollande décerna cet été à Netanyahu, et le soutien diplomatique à Idriss Déby…), et par son ingérence militaire et économique, notamment sur le continent africain (opération Serval au Mali, opération Barkhane au Sahel…) ; - mais également sur son propre territoire, en stigmatisant les populations des quartiers, en menant une politique ouvertement raciste et en protégeant avec cynisme une police assassine, bras armé de cet état postcolonialiste. L’après-Charlie aura accentué, sous couvert "d’union nationale", la volonté de dessiner une nouvelle carte de la population, où une ligne de partage séparerait d’un côté une population française ouvertement rangée derrière la bannière d’un état ségrégationiste ; et de l’autre, un peuple multiple où se repère, désorganisés mais dans une netteté de plus en plus à vif, tout ce que l’homogénéité morale, raide, absolue d’une France machiste, raciste et colonialiste peut considérer comme singularités indésirables : les étranger-e-s, avec ou sans papiers, les enfants des ex-colonies, qu’ils aient la nationalité française ou non, les Rroms, les pauvres et les précaires lorsqu’ils cessent d’être soumis-e-s, les chômeur-e-s, les sdf, les errant-e-s – volontaires ou non. La propagande d’état, largement relayée par les médias dominants, permet d’asservir des peuples entiers au nom des droits de l’homme, de participer au massacre de la population palestinienne sous couvert de combat contre l’antisémitisme, de mener une politique raciste au nom de l’antiracisme, d’asseoir sa domination militaire en Afrique sous couvert de guerre contre le terrorisme et pour la démocratie et, aujourd’hui, de mener une guerre sans merci à toute forme de pensée critique... sous couvert de combat pour la liberté d’expression – avec, comme emblème, le nom d’un journal islamophobe et sexiste. Nous le savons, la confusion est la pire des armes politiques, elle divise les forces progressistes. Cette semaine anticoloniale et antiraciste nous permet de travailler contre cette confusion, en réunissant des militant-e-s, des penseur-e-s, des artistes qui, de là où ils sont, pensent et agissent pour la décolonisation des peuples, mais également des esprits. C’est l’occasion de croiser des paroles différentes, de partager des expériences, de confronter des pratiques de lutte, de diffuser et d’apprendre des réalités souvent cachées. Cette manifestation marseillaise existe grâce à la complicité, et à l’aide communicationnelle et logistique de sa grande soeur parisienne, qui fête cette année sa dixième édition. Elle a été imaginée et réalisée en urgence par quelques militant-e-s d’horizons différents, qui ont mutualisé pour l’occasion leurs moyens et leurs réseaux. Elle a vocation à devenir un rdv annuel. Nous écrivons ces lignes avec, à l’esprit, deux noms : - tout d’abord celui d’Ibrahim Ali Abdallah, adolescent de 17 ans tué il y a tout juste 20 ans par des militants d’extrême droite, colleurs d’affiche du front national, alors qu’il rentrait chez lui, dans une cité des quartiers nord de Marseille. Pour la presse et les dirigeants politiques, il s’agit d’un fait divers ayant coûté la vie d’un jeune français d’origine comorienne. Pour nous, c’est l’assassinat d’un enfant de Marseille par le pire que peut produire notre société capitaliste ; - et enfin, celui de George Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire et résistant, luttant contre la guerre criminelle menée par l’état israélien contre son pays le Liban dans les années 1980 et pour la libération de la Palestine, depuis plus de 30 ans enfermé dans les geôles françaises. Malgré l’avis des juges qui s’étaient prononcés pour sa liberté conditionnelle, Valls a décidé de le garder derrière les barreaux, afin de satisfaire la volonté de vengeance des États-Unis et d’Israël. Ainsi la France détient, avec les USA (Léonard Pelletier, militant de I’American Indien Movement, est emprisonné, lui, depuis 1976) l’insupportable record du plus vieux prisonnier politique du monde. Cette nouvelle édition de "La semaine anticoloniale et antiraciste de Marseille" leur est dédiée.
vendredi 6 mars 2015-19 h La Piccoline-Bistrot de la Bière, 59 rue des Trois Frères Barthélémy, 13006
Apéro CQFD à la Plainepour la sortie du Journal
Apéro de sortie du n°130 à Marseille
Chaque premier vendredi du mois, l’équipe de CQFD vous donne rendez-vous autour d’un verre (de vin ou de Bière de la Plaine) pour fêter comme il se doit la parution d’un nouveau numéro.
Pour le numéro 130 qui sera en kiosque le vendredi 06 mars, l’apéro change d’adresse ! Les brasseurs de la Plaine nous invitent dans leur nouveau bar/resto’ !
On se retrouvera donc à la Piccoline-Bistrot de la Bière de la Plaine au 59 rue des Trois Frères Barthélémy, à partir de 19h00.
Qu’on se le dise !
vendredi 6 mars 2015-20 h Équitable Café, 54 cours julien, 13006
Alexandre Marius Jacob34 777, anarchiste, cambrioleur, bagnard
Intervention théâtrale par la Cie Catamavra
L’« intervention » théâtrale évoquant certains éléments de la vie de cet homme a été écrite à partir d’archives et de témoignages. A cet égard, les publications de l’Insomniaque ainsi que l’ouvrage de Jean-Marc Delpech Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur ont été particulièrement précieux.
Sur scène, le décor est constitué de quelques panneaux de petite taille, les costumes et accessoires réduits au minimum. Par contre, des photographies d’époque et des dessins sont projetés pendant le jeu des deux comédiens. Cette intervention se présente sous la forme de quatre tableaux ponctués de chants :
Elle débute par l’évocation du suicide programmé de JACOB.
Ensuite, est présenté le procès de 1905 à Amiens des « Travailleurs de la nuit », le groupe de cambrioleurs anarchistes dont JACOB avait été l’initiateur et le principal organisateur.
Le troisième tableau concerne le bagne de Guyane où JACOB passa dix-neuf années.
Enfin le quatrième tableau, à partir du témoignage imaginaire d’un enfant, enregistré et restitué par un amplificateur, revient sur le suicide de JACOB. Les paroles de l’enfant reposent sur les récits de personnes ayant vécu la scène évoquée.
Prix libre 
P.-S.http://equitablecafe.org/
vendredi 6 mars 2015-20 h 30 Théâtre de Lenche 4, place de Lenche - 13002
Théâtre, Cie Le bruit des hommes
Sang de cerisier / Japon/11 mars 2011 /Séances :
vendredi, samedi et mardi à 20h30
dimanche 9 mars à 16h
mercredi et jeudi à 19h
Une centrale ventre à l’air, quatre réacteurs nucléaires en fumée. Zéro mort puisque Tepco refuse de mettre au compte de « victimes nucléaires » les 6 ouvriers retrouvés morts dans les décombres de la centrale. 160 000 personnes déplacées définitivement. Combien de morts dans 10 ans, dans 30 ans ? 10 000 ? 100 000 ? Un million ?
La plupart des futures victimes ne sont pas encore nées.
Le théâtre avec ses rituels dérisoires et ses velours usés face à l’énormité du sujet, mais avec la force de la présence des corps, l’ébranlement du « dire-dire » et l’intarissable source du désir
Le Japon contemporain s’ancre dans une tradition qui semble immuable et qui nous fait fantasmer. Comment départager le fantasme occidental du vrai Japon ?
Faire le tri dans dans cet héritage des clichés. Et accepter de ne pas comprendre, de ne pas tout comprendre.
Comment comprendre que le seul peuple à avoir subi le feu nucléaire construise à tout va des centrales nucléaires sur les ruines même des deux bombardements de 1945 en sous-évaluant les risques sismiques ?
Comment comprendre qu’en 25 ans, un pays en ruines et humilié devienne la deuxième puissance économique du globe, juste derrière ses anciens vainqueurs ?
Faut-il comprendre que l’esprit samouraï s’est réincarné chez des Japonais devenus guerriers économiques ?
Pour ce 2ème volet du « triptyque japonais », le Bruit des hommes a le privilège et le bonheur de travailler sous la direction de Yoshi Oïda. Figure emblématique des spectacles de Peter Brook de 1968 à 2011, Yoshi Oïda est également un acteur de Simon Mc Burney ou le complice de Carolyn Carlson. Il est aussi sur la scène internationale un metteur en scène de théâtre et d’opéra fort sollicité. Il est également l’auteur des trois ouvrages qui font référence, L’acteur flottant, L’acteur rusé et L’acteur invisible dans lesquels il transmet son expérience.
La présence Masato Matsuura place cette création sous la vigilance et la sensibilité de deux artistes japonais.
Pour en savoir plus :
http://www.theatredelenche.info/spip.php?article727
dimanche 8 mars 2015-17 h Union Locale Solidaires, 29 bd Longchamp, 13001, Marseille
Projection- Débat
Bread and Roses, de Ken Loach, 2000Ciné Solidaires
Cycle : Lutte des femmes et mouvements sociaux.
Cette histoire tonique et émouvante se passe à Los Angeles au milieu des années quatre-vingt-dix. Elle s’inspire d’une lutte qui a réellement eu lieu, celle d’employé-es préposé-es au nettoyage des grands buildings.
Elles et ils ont lutté pour arracher le droit d’être syndiqué-es, d’avoir une assurance maladie et une augmentation de salaires.
Les héroïnes de ce film sont des ouvrières, des femmes venues du Mexique, du Guatemala, de la Jamaïque, du Salvador ou de Russie pour trouver un moyen de nourrir leur famille. Passer clandestinement la frontière, échapper aux arnaques des
passeurs, trouver un emploi, autant de combats qui exigent une détermination personnelle mais aussi une solidarité de ses proches, dans sa famille ou de ses collègues.
Quand la lutte s’engage, d’autres difficultés surgissent mais aussi des sentiments qui peuvent enfin s’extérioriser : pas tant la colère que la joie et la fierté de ne plus être soumis, la perception commune du courage d’une somme d’individus, femmes et
hommes, jeunes et vieux, qui vont faire céder les patrons.
Bread and Roses ne surprendra pas ceux qui connaissent l’œuvre de Ken Loach, mais prouve encore une fois le savoir faire de Laverty (le scénariste) et Loach pour créer des personnages vibrant d’humanité plongés dans un monde complètement
déshumanisé.
" Bread and Roses ", " du Pain et des Roses " est un vieux slogan, une vieille aspiration du mouvement ouvrier qui garde toute son actualité .
mardi 10 mars 2015-19 h 30 à Équitable Café, 54 cours Julien, 13006
Décortiquer le JT avec Acrimed
Autour du 20 heuresÉquitable Café
Première Soirée avec ACtion CRItique MEDias , « La critique des médias : Pour quoi faire ? »
Les médias font et défont les rois. Ils orchestrent les « come-back politiques » façonnent à leur convenance, tronquent et déforment le débat public. Ce constat peut être facilement partagé, mais une fois qu’il est posé, quelle action s’offre aux citoyens soucieux de faire vivre la démocratie ?
Pour en discuter et mieux connaître l’association ACRIMED, venez nous retrouver à L’Équitable Café avec Blaise Magnin, sociologue et membre d’ACRIMED.
Plus d’infos :
http://equitablecafe.org/Site internet :
http://www.acrimed.org/
P.-S.http://equitablecafe.org/
mardi 10 mars 2015-20 h au squat Le Raccoon
Bouffe/Projection/Débat
Luttes et Résistances au Brésil
Projection de We don’t like Samba (41min, VOSTFR)
Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil depuis les manifestations de juin 2013, suivi d’une discussion avec une activiste brésilienne.
Le mardi 10 mars 2015 à 20H, au squat Le Raccoon à Marseille.
Pour obtenir l’adresse, envoie-nous un mail à :
raccoon-mars chez riseup.net
Café, thé, desserts vegan à prix libre en soutien aux inculpées/s qui passent en procès au Brésil après les troubles liés à la coupe du monde. Plus d’info sur l’Anarchistt Black Cross Rio De Janeiro :
http://cnario.noblogs.orgOn a un magasin gratuit de fringues, tu peux y prendre ce dont tu as besoin ou nous déposer tes vêtements que tu n’utilises plus. Tu peux aussi ramener de la nourriture et des produits vegan de première nécessité, on organise une collecte pour les prisonnières/rs des Baumettes.
A mardi !
*****
Descriptif du docu :
Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation des transports – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation toujours plus hors d’atteinte et, dans les favelas, par une répression policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière :
résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu une telle irruption de frustration et de colère depuis la fin de la dictature militaire. Foulant aux pieds la trilogie foot-samba-carnaval, les éboueurs en grève, "les Garis" comme on les appelle, proclament :
"On n’en a rien à foutre de la samba ! Nous sommes des rebelles". C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte "We Don’t Like Samba".

mercredi 11 mars 2015RADIO
17 h Radio Galère, Radio Libertaire et Radio Zinzine
Fukushima - Émission spéciale antinucléaireLe 11 mars 2011, un tremblement de terre puis un tsunami provoquent l’arrêt des circuits de refroidissement de trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daichii au Japon, entraînant de très importants relâchements de radioactivité et une contamination massive de l’air, de l’eau et des sols.
Quatre ans plus tard,
la catastrophe de Fukushima est toujours en cours dans une indifférence quasi générale.
Ce 11 mars 2015, de 17 h à 20 h, trois radios (Radio Galère, Radio Libertaire et Radio Zinzine) animeront et diffuseront ensemble une émission spéciale sur la catastrophe de Fukushima, ses conséquences sanitaires, sociales et politiques.
Nous nous interrogerons sur la poursuite de l’industrie nucléaire dans le monde, nullement freinée par les catastrophes successives ; comment le nucléaire constitue un outil de soumission ; et pourquoi il ne nous est plus possible d’accepter encore notre "condition nucléaire".
Les intervenants :
- « Retour sur les aspects techniques de la catastrophe de Fukushima, du 11 mars 2011 à aujourd’hui », Roland Desbordes, physicien, président de la CRIIRAD
- « Les effets sanitaires de la catastrophe », Kolin Kobayashi, journaliste indépendant
- « Les effets sociaux, les déplacements de populations, la radio « protection » à Fukushima », Cécile Asanuma-Brice, chercheur en sociologie urbaine, vit et travaille à Tokyo
- « Le lobby nucléaire international derrière les normes de « protection », la manipulation », Yves Lenoir, président de l’association « les Enfants de Tchernobyl Belarus »
- « Le nucléaire comme outil de soumission », Thierry Ribault, chercheur au CNRS,
co-auteur de Les Sanctuaires de l’Abîme, chronique du désastre de Fukushima, 2012
- « La "condition nucléaire" », Jean-Jacques Delfour, philosophe, auteur de La Condition Nucléaire, 2014
Le 11 mars 2015 de 17 h à 20 h en direct :
Radio Galère (Marseille 88.4 fm),
Radio Libertaire (Paris 89.4 fm),
Radio Zinzine (Forcalquier, Pertuis 100.7, Apt 92.7, Manosque 105, Digne 95.6, Sisteron 103, Briançon 101.4, Embrun 100.9, Gap 106.3, Aix-en-Provence 88.1)

P.-S.Contact : collectif-antinucleaire13 chez orange.fr
mercredi 11 mars 2015-19 h Théâtre Toursky, 16 passage Léo Ferré, 13003
Festival Russe
Rencontrer TCHEKHOV, éprouver nos peurs aujourd’hui.Université populaire du Toursky
« Il fait froid, froid, froid. C’est désert, désert, désert, désert. Cela fait peur, peur, peur. » La Mouette
Lire Tchekhov aujourd’hui c’est, au-delà de la critique sociale, toujours d’actualité. C’est pénétrer des ressorts psychiques de l’humain qui agitent et déterminent toujours notre vie intime mais aussi sociale. La peur par exemple.
Médecin écrivain, humaniste médecin, Tchekhov s’attache à disséquer, comme au scalpel, avec la grâce et la poésie qui le hissent parmi les « grands » de la littérature russe, les abîmes de la désespérance humaine, l’habitude, l’ennui, le renoncement, le désespoir et la révolte vaine… Dans ses œuvres, les hommes, sont aliénés par leur « étui » comme dans leur cercueil. L’angoisse fondamentale et les peurs sont au cœur de l’œuvre de ce « chantre » de la désespérance.
La Peur, Frayeurs… L’incompréhension est devenue la norme dans un monde désenchanté, où l’autre n’enchante pas, n’enchante plus, mais inquiète plutôt et dérange. L’autre, cet « étrange étranger », ce « fou » de la Salle n°6, le proscrit de Sakhaline, le voisin banal… La peur et l’angoisse comme éléments essentiels de notre vie sociale : comment ne pas relire Tchekhov sans penser aux courants souterrains, si puissants et violents, qui façonnent notre vie sociale aujourd’hui ?
Avec
· Roland Gori, psychanalyste,
· Annie-Claude Jeandot, enseignante en Lettres-Histoire et animatrice Radio Galère,
· Père Jean-François Noël, prêtre et écrivain,
· Richard Martin, créateur & directeur du Théâtre Toursky,
. Jean-Pierre Lanfrey, professeur de Littérature Comparée
mercredi 11 mars 2015-19 h 30 Casa Consolat, 1 rue Consolat, 13001
Soirée d’information sur une rencontre en Allemagne
Contre le fascisme en Europe, la répression policière et la guerreOn peut voir une forte montée et une banalisation de l’extrême droite un peu partout en Europe souvent couverts par l’État et son appareil répressif alors que nous sommes presque au jour anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale et de celle de la dictature nationale-socialiste en Allemagne.
Nous pensons qu’il faut informer et consolider des liens internationaux sur ces thématiques. Pour cela, nous organisons une rencontre internationale à Demmin dans le Nord de l’Allemagne du 7 au 9 mai 2015.
Dans cette soirée, nous voulons brièvement vous informer des formes que prend la montée de l’extrême droite en Allemagne (Pegida, NSU, Anti-Antifa…).
Nous voudrions ensuite vous présenter la rencontre et les différentes thématiques de celle-ci, discuter avec vous dans une ambiance conviviale.
RDV à 19h30 le 11 mars à la Casa Consolat, 1 rue Consolat, Marseille
Des membres de l’ Alliance pour des actions le 8 mai à Demmin et du Forum Civique Européen
Pourquoi ces rencontres à Demmin (Mecklembourg-Poméranie, Allemagne) ?Depuis plusieurs années, "l’Alliance pour le 8 mai" s’oppose à une marche aux flambeaux de néo-nazis qui transforment le jour de la fin de la guerre et celui de la victoire contre le fascisme en un jour de deuil afin de commémorer les "victimes de la défaite du nazisme".
En 2014, face aux 200 néo-nazis, 800 contre-manifestant-e-s s’étaient mobilisé-e-s, sous l’œil vigilant de 500 policiers dont la stratégie consistait à augmenter les contrôles, à empêcher le travail de la presse, à utiliser des chiens policiers et à déployer des canons à eau. Pour protéger les néo-nazis, la police criminalisait du même coup les contre-manifestant-e-s : les sit-ins contre les néo-nazis furent dispersés par les robocops.
Un jeune français a été malmené si violemment par les forces de l’ordre qu’il en a perdu connaissance et a dû être transféré à l’hôpital dans un état de coma artificiel. Le ministre de l’Intérieur du Land Mecklembourg-Poméranie, M. Lorenz Caffier, a défendu ses fonctionnaires, posant la question "Que faisait ce jeune Français à Demmin ?", suggérant ainsi qu’il n’avait pas le droit d’être là. Nous voulons créer une forte mobilisation internationale ces jours là pour s’entre- informer et consolider des liens internationaux.
jeudi 12 mars 2015-19 h La Rage Ga
Bouffe Vegan
Solidarité avec la prisonnière anarchiste Emma SheppardLe 24 février 2015, la prisonnière anarchiste Emma Sheppard a été condamné à 2 ans de prison au tribunal de première instance de Bristol pour avoir « commis des dommages criminels inconsidérés mettant des vies en danger. » Les charges se rattachent à la dégradation de voitures de police dans la zone de Bristol.
Il s’agit de la première condamnation s’inscrivant dans l’opération Rhone ; une investigation menée par 10 officiers CID [Central Intelligence Departement : Département de Renseignements Central] afin d’enquêter sur plus de 100 attaques anonymes dans la zone de Bristol au cours des quatre dernières années, de rassembler des informations sur le mouvement anarchiste au sens large, ainsi que de traquer le camarade fugitif Badger, qui a pris la fuite en août 2011.
Cependant, l’arrestation d’Emma et le plaidoyé de culpabilité relatif à un sabotage la veille du Nouvel An se révèlent être des cas à part et ne résultent pas du travail engagé par l ‘opération Rhone – combien même ils ont été impliqué par la suite.
Pour l’adresse envoyer un email : laragega[at]riseup.net
Pour plus d’infos :
http://fr.contrainfo.espiv.net/2015/03/ ... -sheppard/
jeudi 12 mars 2015-19 h 30 Équitable Café, 54 cours Julien, 13006
Le Repaire de « Là-bas si j’y suis » Marseille
Métropolisation et gentrification
Deux exemples de villes méditerranéennes : Barcelone et Marseilleavec Silvère Jourdan
La globalisation de l’économie à l’oeuvre ces dernières décennies, a imposé aux métropoles une réorganisation territoriale. Une double dynamique quantitative et qualitative, d’attractivité et de compétitivité, modèle les villes qui veulent se maintenir à la tête d’un système urbain complexe, hiérarchisé et concurrentiel. Ce processus appelé plus généralement métropolisation implique une nouvelle géographie des aires résidentielles où les centres des villes sont perçus comme les territoires de la créativité et de l’excellence, par opposition aux territoires périphériques, vécus comme une zone de relégation. Cet épiphénomène ségrégatif appelé gentrification n’a pas épargné Barcelone et Marseille.
Alors, qu’entend-on réellement par métropolisation et gentrification ? Quelle corrélation relie ces deux processus ?
Les villes sont-elles toutes égales face à ces nouvelles logiques urbaines ?
Barcelone serait un modèle de métropolisation réussie qu’aujourd’hui Marseille se devrait de suivre pour trouver auprès de ses rivales une reconnaissance métropolitaine. Mais l’exemple catalan n’est-il pas l’incarnation des échecs successifs des politiques de la ville à s’adapter aux nouveaux enjeux sociétaux ?
Silvère Jourdan est docteur en géographie et chercheur associé à l’UMR TELEMME depuis 2013. Pluridisciplinaires ses recherches portent sur les processus urbains contemporains en particulier ceux de gentrification et de métropolisation. Les aspects économiques, sociaux, résidentiels, urbanistiques, historiques et politiques sont au centre de ses travaux.
Plus d’infos :
http://equitablecafe.org/vendredi 13 mars 2015-19 h de Longchamp à la Plaine en passant par Dugommier, le Pharo, les Phocéens...
Du 13 au 15 mars
Carnavas es arribaProgramme des chorales invitées
Pour le carnaval, environ 150 choristes viennent se joindre pendant deux jours à la chorale marseillaise La Lutte enchantée et aux batucadas, fanfares et autres chanteurs prévus dans le cortège qui se constituera à partir de 14 h sur la place Jean Jaurès à La Plaine.
Ces choristes arriveront de Toulouse, Grenoble, Lyon, Brest, Lille, Montpellier, Saint Étienne et même d’au-delà de nos frontières, de Milan, Parme et Londres !
Un programme particulier est prévu pour ces chorales invitées avec déambulation le samedi dans la ville et chants sur des lieux historiques marseillais (hôtel de Louise Michel à Noailles, stèle de l’Affiche rouge et des frères Manoukian près du Pharo...), avec une grande soirée masquée organisée le soir par Radio Galère.

vendredi 13 mars 2015-19 h Docks des Suds, 12 rue Urbain V, 13002
Concert de soutien au RAVI
High Ku Dj Set (Chinese Man) Imhotep (IAM) Kantes DJ Set (Sporto Kantes) Walkabout Sound System The Coyotes Dessert DJ Big Buddha Avec les dessinateurs du Ravi en live !
Grande Soirée de soutien au Ravi Dock des Suds Vendredi 13 mars 2015 à partir de de 19H00 Pour que le mensuel le Ravi redresse les bras, la crème de la crème de la scène musicale marseillaise (et au delà !) se mobilise aux Docks des Suds, le vendredi 13 mars. DJ set avec : Imhotep : (IAM) High Ku Dj Set (...)
La suite :
http://www.leravi.org/spip.php?article1968samedi 14 mars 2015-17 h local du CIRA, 50 rue Consolat, 13001
Invitation du CIRA/Centre international de recherches sur l’anarchisme
De l’éducation nationale à une alternative éducative, une causerie dans tous ses étatspar Erwan Redon, Nicolas Sonnet, Marie-Claude Labourin et Vincent Reyes
Nous sommes des éducateurs-trices en tout genre, attachéEs aux services publics. Depuis quelques années nous tentons d’améliorer un système déficient. L’année scolaire 2013-2014, nous avons souhaité une nouvelle fois nous faire entendre sur la surcharge des classes, le manque d’ATSEM, la réforme des rythmes scolaires, l’empêchement fait aux pédagogies actives, le refus d’ouverture d’une 6e classe, l’absence de travail coéducatif... Suite à de nouvelles pressions hiérarchiques, tant sur les enseignantEs que sur les parents, en l’absence d’engagement fort des enseignantEs et des responsables académiques, nous avons adopté l’idée d’investir notre temps dans la création en dehors du service d’État : non seulement une autre école aux dimensions plus humaines tant sur le plan du nombre d’enfants à accueillir que sur la pédagogie mise en œuvre, mais aussi l’invention d’un espace d’éducation continue.
Cette décision nous donne accès à des libertés qui nous étaient refusées, pour agir sur des sujets, paradoxalement encouragés aussi par l’État (coéducation, liberté pédagogique...).
À travers l’association Micro école Bricabrac-Espaces Éducatifs, il s’agit de promouvoir par tous moyens, des formes d’expérimentations scientifiques, techniques, environnementales, artistiques et sociales permettant à tout individu une éducation permanente, dans un cadre démocratique et attentif à ses conditions de vie individuelles et collectives.
L’exigence des apprentissages se fera dans la continuité des temps éducatifs de la famille, des loisirs et de la vie scolaire, dans un espace de vie géré conjointement par les parents, les enfants, les enseignantEs et les personnes intéressées.
Ayant écarté certains éléments bloquants dans l’Éducation nationale, nous nous confrontons cependant désormais à d’autres paramètres contraignants liés à l’organisation administrative de notre société et aux moyens que cette expérience nécessite.
INVITATION À NOTRE LOCAL DU CIRA
50 rue Consolat, 13001 Marseille (entrée libre)
Le samedi 14 mars 2015 à 17 heures
DE L’ÉDUCATION NATIONALE À UNE ALTERNATIVE
ÉDUCATIVE, UNE CAUSERIE DANS TOUS SES ÉTATS par Erwan Redon, Nicolas Sonnet, Marie Claude Labourin et Vincent Reyes
C.I.R.A. 50 rue Consolat 13001 MARSEILLE Tel : 09 50 51 10 89 (appel au prix local en France) Courriel : cira.marseille chez free.fr Site Internet : cira.marseille.free.fr
Permanences : du lundi au vendredi de 15 heures à 18 heures 30
P.-S.cira.marseille chez free.fr / cira.marseille.free.fr
samedi 14 mars 2015-17 h 30 Librairie de l’Arbre, 38 rue des 3 mages, 13006
Présentation du tome IV des Œuvres de
Rosa Luxembourg : La brochure de Junius, la guerre et l’Internationale (1907-1916 )Discussion par les rédacteurs de la maison d’édition Smolny
« Souillée, déshonorée, pataugeant dans le sang, dégoulinante de boue - voilà comment se présente la société bourgeoise, voilà ce qu’elle est. Ce n’est pas quand, vertueuse et tirée à quatre épingles, elle prend le masque de la civilisation, de la philosophie et de l’éthique, de l’ordre, de la paix et de l’État de droit, c’est quand elle apparaît telle une bête féroce, un sabbat de l’anarchie, un souffle pestilentiel répandu sur la civilisation et l’humanité qu’elle se montre nue, sous son vrai jour. Et au beau milieu de ce sabbat de sorcières s’est déroulée une catastrophe historique d’importance mondiale : la capitulation de la social-démocratie internationale. » R.L.
PRÉSENTATION Samedi 14 mars 2015 à 17H30
Librairie de l’Arbre 38, rue des 3 mages 13006 Marseille
http://librairiedelarbre.blogspot.fr/La brochure de Junius, la guerre et l’Internationale (1907 - 1916 )
Tome IV des œuvres de Rosa LUXEMBURG
Collectif Smolny en co-édition avec Agone
Traduit de l’allemand par Marie Hermann, Marseille, Agone, 2014
Présentation suivie d’une discussion par les rédacteurs de la maison d’édition Smolny
samedi 14 mars 2015-19 h Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001
Groupe Germinal de la Fédération Anarchiste
Causerie autour de l’actualité des luttes Zapatistesavec Guillaume Goutte
Avec Guillaume Goutte, auteur du livre Tout pour tous – L’expérience Zapatiste : une alternative concrète au capitalisme, pour se faire une meilleure idée de ce que représente ce projet de société, ces luttes et la situation à laquelle elles se confrontent aujourd’hui.
Plus d’infos ici :
http://marseille.mediaslibres.org/deux- ... en-aux-075
samedi 14 mars 2015-21 h La Salle Gueule, 8 rue d’Italie, 13006
Concert de soutien aux luttes dans le Chiapas
avec : butcher project (crust) cavacade (punk) et the chemiste and the acevities (anarcho-surf) /// 5 euros si tu peux pas viens quand même
après la discussion à 1000 Bâbords sur les luttes au Chiapas organisée par le Groupe Germinal de la Fédération Anarchiste.
dimanche 15 mars 2015-15 h Place Jean Jaurès, 13005
Plusieurs rendez-vous à partir de 12 h, voir le programme détaillé
15 h : Carnaval de la Plaine et de Noailles
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel