Dimanche 22 mars
Rencontre en soutien à la création d’un camp antinucléaire à Bure (Meuse)18h, au Local Autogéré, 7 rue pierre dupont, Grenoble
dimanche 22 mars à 18h, venez nombreux-ses au local autogéré pour une présentation en vue d’organiser un camp antinucléaire à Bure pour l’été 2015, là ou l’état et l’industrie nucléaire ont décidé de mettre en place CIGEO, futur lieu d’enfouissement définitif de leurs déchets radioactifs.
Nous venons des contre-sommets, des campements action Climat, des villages No Border, des luttes à Notre Dame des Landes et autres ZAD, des luttes anti-nucléaires, etc.
Si toutes ces luttes sont singulières, nous sommes nombreux-ses à y porter les mêmes idéaux d’horizontalité et de réflexions pour combattre toutes les formes de domination. Nous trouvons aussi du commun dans nos modes de vie et d’action. Ces combats se croisent parfois, et se renforcent mutuellement.
Cet été, retrouvons-nous pour un campement autogéré à Bure, en Meuse, là où ils construisent de force un centre international d’enfouissement des déchets radioactifs… Nous voulons discuter de nos stratégies, avant d’envisager ensemble des modes d’action collective pour ancrer nos résistances, à Bure comme ailleurs.
Mercredi 25 mars
Projets autonomes et luttes sociales en RoumanieUne présentation suivie des discussions.
19h, la BAF / 2 chemin des alpins, Grenoble
La Roumanie et la Bulgarie ont été toujours parmi les plus pauvres pays de l’Europe après la fin de la guerre froide et surement les plus pauvres de l’UE depuis qu’ils ont y accédé en 2007. Ceux qui suivent les articles media concernant les immigrés de la région ou ceux qui ont regardé le documentaire « Romanians are coming » diffusé par Channel 4 ont probablement déjà une idée sur le contexte social qui génère cette immigration. On attend souvent au nouvelles qu’on vie dans le pays avec la croissance économique la plus spectaculaire en EU dans les dernières années, tandis que salaire minimal net est toujours de 150 euro et celui moyen ne dépasse pas encore 380. Selon les statistiques publiées en juin 2014, la Roumanie comptait 4.44 millions d’employés avec des contrats de travail, dont 2.50 millions (56%) touchaient un salaire d’environ 230 euro. Un enfant roumain reçoit présentement une allocation mensuelle de 7 euro, soit 35 fois moins que la moyenne européenne. Selon UNICEF, 1 sur 3 enfants roumains dont les parents travaillent, vie dans la pauvreté et 52% des enfants roumains vivent dans le risque de pauvreté et exclusion sociale. A part de la paupérisation généralisée des salariés, suite aux dérèglementations d’après 1990 et les mesures d’austérité des 5 dernières années, de moins en moins des roumains ont accès aux services de santé élémentaires, à l’éducation primaire et - pour ceux qui ont pas eu la chance de s’acheter une maison avant les mis ’90 - l’accès à un logement décent est devenu soit trop cher à supporter, soit impossible pour dizaines des mille des gens – un problème qui touche surtout les roms. La violence économique en Roumanie est généralement doublée d’un racisme institutionnel qui vise directement la population pauvre d’origine roma, qui est d’ailleurs la plus affectée par les évictions, le nettoyage social dans les quartiers centraux et la brutalité policière. A partir du contexte socio-économique et politique de la Roumanie, la présentation mettra l’accent sur l’implication sociale directe des quelques collectifs et espaces autonomes locales (anarchistes, communistes, féministes, socialistes, etc..) et sur le potentiel révolutionnaire [ou transformatif] des luttes populaires pour la justice sociale en Europe de l’Est. Les activités du centre autonome CLACA
https://centrulclaca.wordpress.com, du groupe Gazeta de Arta Politica
http://artapolitica.ro/ et de l’initiative « Front Commun pour le Droit au Logement »
http://fcdl.ro seront au cœur du débat. Venez nous connaitre et préparez vos questions !
Jeudi 26 mars
Le refus de parvenir - avec Marianne EnckellMarianne Enckell nous présente son ouvrage. Elle est coordinatrice du CIRA Lausanne, collaboratrice du Dictionnaire biographique des anarchistes et de la revue Réfractions.
à 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble
« Nombreux sont celles et ceux qui refusent aujourd’hui encore d’entrer dans la compétition de tous contre tous, et pour qui le respect d’une certaine éthique de vie implique une opposition plus ou moins consciente au monde tel qu’il est : travail à temps partiel pour limiter l’abrutissement de l’esclavage salarial, refus d’occuper des postes de cadres et / ou socialement nuisibles, etc. Le refus de parvenir donne leur cohérence à ces positions, et rappelle qu’il est possible, face à la volonté de pouvoir, de préférer un engagement collectif, égalitaire et libertaire. »