Ken le surveillant a écrit:Toutefois, certain "raccourcis" peuvent paraitre dangereux. Je vais prendre pour exemple celui du viol: on ne l'aborde jamais comme étant le fruit d'une maladie mentale. Pour moi, il faut écarter de la société une partie dangereuse de la population qui, de plus, pourrait récidiver.
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Pour moi le viol n'est pas inné, c'est un "acquis" donc cela veut dire qu'il n'a rien d'absolu et d'irrémédiable.
Et puis tu fais toi même un raccourcis, car le texte en question dit ceci:
"De même, la révolution n'abolira pas "miraculeusement" les logiques patriarcales. Ce sont sur ces représentations genrées que se développent les logiques qui sous tendent les agressions sexuelles"objéification des femmes, appropriation des corps, dictat du désir masculin, construction d'un rapport à la sexualité fondé sur la "légitimité " patriarcale de la satisfaction masculine immédiate". Ce sont ces logiques qu'il faut combattre, parce qu'il y a un lien direct entre les représentation liées à la sexualité (représentation guerrière, négation de l'humanité des femmes par les processus d'objeification) et les logiques de domination et d'agression sexuelles, entre les processus psychologiques et sociaux de la violence-domination (dénigrement, images des femmes liées à la soumission, harcèlement, insulte) et leur aboutissement physique (coups, crimes "passionnels"(sic) en fait possessionnels-patriarcaux).
c'est une lutte qu'il nous faut mener dès maintenant et poursuivre dans toute société, et elle implique une remise en cause y compris des représentations et pratiques personnelles."