Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Re: Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Messagede mimosa rouge » 21 Nov 2013, 23:29

waouh la qualité du débat qu'apporte ce texte ! :haha:
c'est énorme !
maintenant on va s'étriper sur la définition du mot gestion ..
c'est clair que le débat sur le communisme (libertaire ou autoritaire :lol: ) c'était un peu essouflé, fallait ressortir autre chose pour s'echarper tranquillou :gratte:
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Re: Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Messagede mimosa rouge » 21 Nov 2013, 23:34

pour MCC je suis d'accord avec swartzlucks, c'est ou le problème? et pourquoi on devrait leur dire quelque chose aux "actionnaires" de mcc ?
des boites comme ça, a taille humaine en plus, des pme, il y en a plein dans le bâtiment... et si ça coule je vais pas aller aider les "coopérateurs" qui vivent comme des aristo en exploitant les arpete et les ouvriers ... c'est de la grosse merde un point c'est tout
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Re: Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Messagede Winston » 22 Nov 2013, 00:33

Si je compare le contenu du texte avec le "nouveau slogan" et denomination du futur groupe je constate que :

Le texte relate un refus de la gestion capitaliste ou de la gestion du capitalisme (amenagement du systeme ou declinaison), il s'agit pas d'une critique theorique de la notion de gestion (a moins d'avoir sauté une ligne... ).
J'avais quand meme la vague impression que la notion de communisme contenait en son sein un refus du systeme capitaliste et de son mode de gestion, du coup j'ai un peu de mal avec l'ajout "anti-gestionnaire", qui prit simplement rend un peu perplexe, mais au vu de l'analyse du texte semble juste redondant avec le mot "communiste" accolé.

J'ai la vague impression que quelque part les auteurs du texte ont surtout l'intention de servir rien de nouveau emballé dans une certaine tentative de renouvellement semantique ( que sans vouloir vexer personne, me parait de l'ordre du changement de nom de la lcr en npa).

J'aurais aimé aussi comprendre, comme certains l'on deja evoqué dans ce fil, en quoi ce qui est fait deja en terme de reseau ne vous convient pas, et ce que vous souhaitez apporter de plus/mieux, voir si on veut sortir du piege qualitatif : de different par rapport a l'existant.

(J'ai vu une proposition sur "bannir la politique dans nos luttes", mais meme avec le texte, je me sens carrement larguer, dans la meme veine je propose aussi de bannir "l'analyse dans nos luttes" vu que le terme vient du latin "analusis" qui veut dire decomposition, et que pour ma part je cherche plutot a recomposer, et qu'en plus les capitalistes nous exploitent grace a leurs analyses, ce qui est donc forcement un element mauvais a bannir).
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Re: Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Messagede leo » 22 Nov 2013, 23:13

A propos de Mondragon, des coopérateurs et des simples salariés.

Je n'ai pas les données précises sous la main, mais en gros : les simples salariés, c'est tout au plus 10-15% des effectifs. La très grande majorité des travailleurs de Fagor sont coopérateurs : salariés associés, copropriétaire de la boîte et officiellement aux commandes sur des bases égalitaire : un coopérateur, une voix.

C'est la règle, la norme des coopératives... avec des exceptions, qu'elles soient de ce côté des Pyrénées ou de l'autre.

Dans les exceptions, il y a donc un quota maximum de non coopérateurs à ne pas dépasser (en France, on doit intégrer le régime coopératif au bout d'un temps de présence dans la SCOP).

Autres exceptions : toutes les formes de flexibilité/précarité évidemment : les CDD, la possibilité de faire appel à l'intérim, à la sous-traitance, et aussi de posséder d'autres entreprises. C'est le cas de la MCC qui a acheté plein de boîtes (comme en France) qui ne sont pas sous statut coopératif.

Tout ça peut sembler des détails.

J'en parle parce que l'histoire des coopératives revient en force avec la crise comme "solution" de poursuite d'une activité salariée après une faillite.
Parce que c'est présenté comme une solution économique plus humaine, un capitalisme basé sur le travail et pas sur le capital.... donc moins soumis à la "voracité" des actionnaires, etc. puisque comme salariés, ils sont censés être plus raisonnables. Voir ce que disent les tenants de l'"économie sociale et solidaire" (et ce que reprend le gouvernement socialiste via son ministre Hamon).

Mais aussi parce que la frontière entre autogestion et coopératives est assez floue (surtout si on se limite à l'aspect : qui possède les moyens de production et formellement qui décide ?)
Et comme beaucoup d'anarchistes défendent l'autogestion, c'était un élément au débat.
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Re: Base commune pour un réseau communiste antigestionnaire

Messagede mimosa rouge » 26 Jan 2014, 02:17

Et ce n'est pas parce que les quelques militants libertaires/SR/etc qui existent " ne se bougent pas assez le cul" que le syndicalisme révolutionnaire est moribond! Il y a des raisons objective, a chercher dans la manière dont se structure la lutte des classes, pas juste un défaut de volontarisme de quelques-uns! Mais le débat n'est pas là.

Disons que si dans les partis et organisations révolutionnaire il n'y a plus de syndiqué, c'est en grosse parti du a la décomposition du mouvement syndicale (on ne sait plus se structurer de façon a syndiquer les plus précaires, donc... les jeunes de son parti ou courant .... ou alors sur des bases corpo-neuneu pour les rares à avoir un cdi... ), le problème c'est pourquoi des révolutionnaires ont cautionné et cautionnent encore (pour les plus de 4 5ans ...) ce syndicalisme ?

Sinon qui structure la lutte des classes sinon ses acteurs et le processus d'exploitation ... ? On ne peut pas reprocher au capital de dominer et aux bourgeois d'exploiter (et vice versa :-D ) . donc il y a une une autre part de "responsabilité" qui vient de la classe exploité : elle cherche sa voie en gros . Mais ceux qui sont "révolutionnaire", normalement se groupent pour y reflechir collectivement et mettre en pratique et diffuser l'expérience, donc massifier la prise en charge de la résolution de de cette "recherche" . ... SchwàrzLucks il dit juste que le débat n'est pas philosophique (définition de la gestion) ni non plus une question d'appareil (construire un nouveaux courant) mais bien une question d'expérience (actuelle et historique) . C'est tout ! .... après que ça vexe au point d'y voir une leçon d'"activisme" je pense que ça pose encore une autre question que seul les plus vexé auront a résoudre :D !

bref chercher pour chercher, ça fait plutôt penser à un énième repli philosophique et clivant plus qu'un réel rebond de la stratégie révolutionnaire.... c'est ça que j'ai compris des propos de SchwàrzLucks .... mais mon petit doigt me dit que c'est parce que c'est exactement ce que je pense que j'ai compris ça !
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