Re: Antonio Negri et Michael Hardt, les mécanos de la Social
Posté: 03 Mar 2013, 07:55
C’est un travail remarquable qui éclaire les évolutions actuelles et qui devrait participer à dépasser la fausse polémique entre "nouvelle" et "vieille" école de l’anarchisme, et faire réfléchir, non pas sur une prétendue fin de lutte des classes, parce qu’elle ne serait plus une forme de lutte centrale, (ou le syndicalisme voie unique de la révolution) mais rapprocher le mouvement ouvrier d’un "moteur" qui lui manque aujourd’hui.
Cette vision est malheureusement vilipendée par les anarcho-communistes qui se gaussent de cette organisation horizontale en réseau (controverse aujourd’hui anglophone surtout, avec la NEFAC)
Hardt et Negri donnent un éclairage nouveau aux derniers travaux de Graeber et Gordon, entre autres, qui se sont plus attachées à montrer les caractéristiques d’une approche que sa complémentarité, possible et indispensable, avec les formes ouvrières organisationnelles traditionnelles.
C’est d’autant plus incompréhensible que ces nouvelles formes aujourd’hui ne sont plus une vue de l’esprit, mais constituent partout, les moteurs de la résistance.
Elles ne sont pas encore reliées mais y travaillent, souvent de manière plus intuitives que réellement réfléchies.
Malheureusement, elles sont vues à tort, par le mouvement révolutionnaire "classique", comme des ersatz de prise de contrôle, des expériences sympathiques mais isolées, sans avenir ni perspectives, quand ce n’est pas comme des empêcheurs de s’organiser ou des fossoyeurs de la révolution.
Ce n’est pas une question purement idéologique pour moi. C’est une question centrale, d’évolution personnelle, d’engagement, qui me fait prendre du recul, non pas tant par désaccord que par nécessité d’approfondir ces nouvelles perspectives et les faire mieux comprendre à l’avenir. Pour l’instant, ce ne serait que vaines polémiques.
Cette vision est malheureusement vilipendée par les anarcho-communistes qui se gaussent de cette organisation horizontale en réseau (controverse aujourd’hui anglophone surtout, avec la NEFAC)
Hardt et Negri donnent un éclairage nouveau aux derniers travaux de Graeber et Gordon, entre autres, qui se sont plus attachées à montrer les caractéristiques d’une approche que sa complémentarité, possible et indispensable, avec les formes ouvrières organisationnelles traditionnelles.
C’est d’autant plus incompréhensible que ces nouvelles formes aujourd’hui ne sont plus une vue de l’esprit, mais constituent partout, les moteurs de la résistance.
Elles ne sont pas encore reliées mais y travaillent, souvent de manière plus intuitives que réellement réfléchies.
Malheureusement, elles sont vues à tort, par le mouvement révolutionnaire "classique", comme des ersatz de prise de contrôle, des expériences sympathiques mais isolées, sans avenir ni perspectives, quand ce n’est pas comme des empêcheurs de s’organiser ou des fossoyeurs de la révolution.
Ce n’est pas une question purement idéologique pour moi. C’est une question centrale, d’évolution personnelle, d’engagement, qui me fait prendre du recul, non pas tant par désaccord que par nécessité d’approfondir ces nouvelles perspectives et les faire mieux comprendre à l’avenir. Pour l’instant, ce ne serait que vaines polémiques.