Personne ne parle ici en terme religieux de toute manière,
sinon il y aurait banissement,
Je parlais plus de notre façon d'aborder la question : crime => répression, ça a presque été un automatisme pour tous ici, moi de même, parce que c'est la façon dont on nous a appris à voir les choses, qu'on le veuille ou non. On a pas encore inventé autre chose pour traiter la question du crime parce qu'on a sans doute toujours pas inventé une nouvelle façon de considérer l'intérêt général, et réécrit la question du bien et du mal qui est au centre de ce problème. Peut-on dire que le criminel est responsable ? Les religions ont imposé aux civilisations l'idée que l'homme était libre et que s'il choisit le mal, s'il ne respecte pas les commandements, il faut le châtier, notre modèle actuel est également grosso modo fondé la-dessus, et comme c'est du grand n'importe quoi, il faut tout réinventer.
Prendre le problème par la racine, c'est aussi étudier concrètement de quoi on parle, ce qu'est réellement le crime, la réalité sur l’inexistence du bien et du mal et par conséquent la nécessité de redéfinir l'intérêt général pour ne pas s'exposer aux dérives d'un système judiciaire vers un système répressif dont la nature répressive est déjà présente.