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Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 29 Nov 2008, 23:57
de sebiseb
Emprisonner.. Me plaît moyen cette solution, bon ok pour exclure !

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 30 Nov 2008, 18:31
de joe dalton
sebiseb a écrit:bon ok pour exclure !

Je crois que c’est d’avoir trop vue de bannissement sur le forum, qui te fait confondre un ban dans univers virtuelle et un ban dans la vie réel ! Imaginons une société autogérée qui aurait recours au bannissement. La seule raison légitime serait que l’individu chassé, ferait preuve d’un comportement violent et dangereux. Une fois banni, sa difficulté à subvenir à ses besoins serait accrue ! Sur ce, il rencontre d’autre bannis, probablement pour les mêmes raisons.
Que font-ils ? Vont-ils fonder leurs communautés autogérées ? Où plutôt habituer au pratique violente et renforcer dans leurs ressentiment d’avoir été exclus par des sociétés de nantis (et elles le seront forcement par rapport a eux) n’iront il pas mettre a sac ?
Les communautés devront alors organiser leurs défenses ! Comment ? Une sorte de service militaire ? Des protecteurs spécialisés dans cette tache !
Je crois que le bannissement c’est se préparer un avenir a la Mad Max !

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 30 Nov 2008, 19:40
de sebiseb
Oui, j'ai répondu un peu rapidement.. Mais je mise plutôt sur le fait que les exploiteurs de tout poil seront "marginalisés", et donc contraint d'accepter le système à peu près comme il est parce que plus personne n'acceptera d'être exploiter (recevoir des ordres) ou même prendre une arme (merci bambi.. :love: )

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 30 Nov 2008, 20:58
de RickRoll
Si je peux me permettre...


Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 01 Déc 2008, 19:43
de Ken le surveillant
Il faut se faire violence lorsque la situation l'exige mais n'utiliser que cette voie pour la révolution ne fera qu'effrayer la population et donc ne pas refléter du tout ce pourquoi nous avons décidé de militer.

Prenons certaines émeutes violentes en exemple, sans pour autant dire que ceci est notre manière de fonctionner (entendons-nous bien). Briser des vitrines à coup de pavés ou incendier des voitures ne fera que retourner l'opinion publique contre nous. Par contre, aller à la rencontre des gens, leur expliquer ce que nous recherchons et par quel(s) chemin(s) nous souhaitons y arriver est un moyen constructif. Distribution de soupes aux plus démunis, plantation anarchique de légumes dans nos villes (ça se fait déjà :wink:)... des actions pacifistes au service des autres.

Prenons aussi en exemple des affiches postées sur ce forum. Même si j'adhère tout à fait au message de certaines, pensez-vous que l'impact sera le même pour un public "non averti". La grande majorité des gens voient dans l'anarchisme le côté "chaotique" de la chose: chacun fait ce qui lui plait. Ce n'est pas tout à fait faux mais l'objectif véritable est d'atteindre le bonheur de tous par cette liberté et non l'égoïsme absolu. Je ne suis pas pour montrer un chevelu avec un boulon en bouche :fume: mais pas trop non plus pour un jeune en capuchon les sourcils froncés :gun: .

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 01 Déc 2008, 19:51
de RickRoll
Certes Ken, mais la violence révolutionnaire ce n'est pas lancer des pavés sur des vitrines ou brûler des voitures. C'est affronter les forces réactionnaires.

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 01 Déc 2008, 20:04
de Ken le surveillant
Je citais ces exemples... en exemple :lol: .

De quelle(s) manière(s) affronter ces forces réac? Les amis du système vont bénéficier de l'appui des médias, du politique, de la bourgeoisie... Va falloir être "tout propre" aux yeux de tous pour pouvoir franchir le cap.

Autre exemple: sabotage du TGV. Je n'en connais malheureusement pas le dénouement. Les personnes présumées coupables étaient présentées à l'opinion publique comme faisant partie d'un groupe anarchiste. Pas cool pour mettre une révolution en route...

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 01 Déc 2008, 22:15
de sebiseb
Ken le surveillant a écrit:Même si j'adhère tout à fait au message de certaines, pensez-vous que l'impact sera le même pour un public "non averti". La grande majorité des gens voient dans l'anarchisme le côté "chaotique" de la chose: chacun fait ce qui lui plait. Ce n'est pas tout à fait faux mais l'objectif véritable est d'atteindre le bonheur de tous par cette liberté et non l'égoïsme absolu. Je ne suis pas pour montrer un chevelu avec un boulon en bouche :fume: mais pas trop non plus pour un jeune en capuchon les sourcils froncés :gun: .

Il faut surtout admettre que ce n'est parce que les personnes n'adhèrent pas au projet, par peur ou par convictions, qu'ils sont nos ennemis - On doit construire avec eux, et surtout démontrer par des actions concrètes que nous avons raison.

Re: ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE

MessagePosté: 01 Déc 2008, 22:16
de joe dalton
Les personnes présumées coupables étaient présentées à l'opinion publique comme faisant partie d'un groupe anarchiste

c'est quoi l'opinion publique ? t'es sure que ça existe ?
tu crois pas que c'est justement, une machine inventée, pour discréditer les opposants ?
quand Balkani force son ex a lui faire une pipe avec son flingue, j'remarque qu'il est pas discrediter dans "l'opinion publique" !

La violence révolutionnaire

MessagePosté: 10 Sep 2010, 21:43
de Meinhof
La violence révolutionnaire......


Sachant qu'internet est fliqué et que ce forum est ouvert au public, trolls, robots, RG & Cie,
j'aimerais aborder la question de la violence révolutionnaire
(ou "contre-violence") d'un point de vue théorique
et UNIQUEMENT théorique.
Il est hors de question que je donne du
grain à moudre à nos adversaires....


Merci de participer à ce débat.

fratos
DOM

Re: La violence révolutionnaire

MessagePosté: 10 Sep 2010, 22:21
de hocus
"À savoir que l’essence de l’État, c’est la guerre. Ou du moins la spécialisation de la guerre, la guerre comme activité spécialisée, comme division particulière du travail. Au fondement du système étatique se trouve le fait d’imposer sa protection à des gens qu’on a désarmé. "

source : http://www.article11.info/spip/spip.php?article889
Alèssi Dell’Umbria (part.I) : "Le discours idéologique républicain a anesthésié toute culture de la révolte"

Donc, d'un point de vue théorique, il me semble que la militarisation est ce qui peut arriver de pire à l'organisation de la violence révolutionnaire. Ou plutôt, la militarisation est la mort du processus révolutionnaire. Voilà pour le moment mon avis sur une partie de la question.

Re: La violence révolutionnaire

MessagePosté: 11 Sep 2010, 10:28
de RickRoll
Il n'est évidemment pas question (enfin, je ne crois pas) de militarisation de la violence.

La question a été mainte fois discutée, et de nombreuses personnes ont apporté leur vision. Pour ma part, la violence révolutionnaire est un mal nécessaire. C'est une violence défensive, qui répond à la violence contre-révolutionnaire.

Il faut ensuite se poser la question de ce qu'on appelle la violence, de ce qui fait qu'une violence est révolutionnaire, des conditions dans lesquelles cette violence est légitime...

Re: La violence révolutionnaire

MessagePosté: 11 Sep 2010, 11:10
de Voline
Je ne vois pas en quoi l'atteinte aux infrastructures et aux dispositifs de notre domination peut être considéré comme de la "violence".
Ceci exclut, de quelle violence parle t on alors ?

Re: La violence révolutionnaire

MessagePosté: 11 Sep 2010, 21:28
de Pol@ck
je pense que de nombreuses personnes tomberont ici d'accord avec Voline sur les atteintes aux infrastructures. Le problème épineux est celui de la violence faites aux personnes (flics compris même s'ils sont déshumanisés par l'uniforme).

Re: La violence révolutionnaire

MessagePosté: 12 Sep 2010, 13:07
de Voline
Entre le fait de buter des individus au nom de la "justice sociale" (notion très flou et très intellectuelle) et le fait d'aller distribuer quelques coup de lattes dans la tronche pour "légitime défense sociale" dans des cas concrets y a une nuance.

Faire une liste de patrons et d'actionnaires à buter au nom de l'idéal communiste c'est du délire fascistoïde.
Coincer dans un parking un procureur qui essaie de faire tomber un camarade et le tabasser un peu histoire de lui donner l'occasion de réfléchir et que la peur change de camp, c'est légitime !

Sans faire couler de sang ni provoquer de morts, dans une optique de grève et de "réappropriation du temps libre" n'hésitons pas à distribuer quelques I.T.T aux camarades dépositaires de la violence et de l'autorité publique pour qu'ils mettent ce temps de repos à profit.