Il y faudrait prendre en compte aussi une histoire qui s'écrira toujours même après une révolution sociale (en tout cas sur le moyen terme ... après je ne peut pas savoir ... et d'ailleurs ça sera la base de ma reflexion !)
En effet il est débattue de "quelles institutions dans une société anarchiste" , or c'est un peu trop figée d'en rester à là . Car d'abord, on ne peut qu'entrevoir une société qui prend sa source dans la lutte des classes d'aujourd'hui . Je fait une petite mise au point pour qu'il n'y ai pas quiproquo : les thématiques diverses des luttes des exploités et opprimés quand elle rejette (par principe) la réalité de la lutte des classe et la barbarie du systeme capitaliste ne servent qu'a entretenir le capitalisme, le réguler . C'est valable pour l'écologie comme pour les lutte du travail ou de sexes. Tout ça pour bien préciser que je ne parle pas d'une lutte des classe restreinte aux seules luttes du travail et encore moins d'entreprise ....
Déjà la contre-société en train de se liberer et la société dans la période immédiate de la période révolutionnaire, reprendront les types d'organisations dont on s'est doté dans les luttes . Mais des rapports sociaux vont se réinventer je pense car la nouvelle stucturation de la société sera la base de cette ré-invention .
Ainsi dans un premier temps je vois pas pourquoi et comment les spécialisations productives disparaitrons parce qu'on aura viré les capitalistes. On héritera d'un outil productif spécialisé, de savoir faire parcellisé et de cultures professionnelle diverses marqué en plus par l'exploitation capitaliste.
Mais on héritera aussi de territoire marqué par la spécialisation productives . Il y aura tout cela à changer avnt de vivre le communisme ou l'anarchisme ...
Et si on ne s'y prépare pas maintenant en reflechissant à nos outils de luttes, comment leur donner un caractére révolutionnaire en fait . Par exemple le débat des travailleurs sur l'organisation syndicale: par métier, par entreprise, par profession ... et puis structuré par base locale ou bien régionale ou nationale ... unique ou muliple etc etc dans un débat conscient de la révolution ou des réformes a faire ! (je veut pas aborder le debat sur comment rendre la stratégie révolutionnaire hégémonique face à la stratégie réformiste ... ou pas de stratégie du tout ! on là ailleurs sur le forum)
Et c'est pareil pour les luttes féministes, des structures et orientations débattent, s'appliquent et determineront les actes éducatifs, (et les combats ) à mener dans la future société pour finir l'action révolutionnaire.
Pour l'écologie on peut faire le même parraléle (quoique le probleme soit aussi très dépendant de la production et donc ne peut pas etre étranger des débats syndicaux ).
bref je pense que la stratégie révolutionnaire est à débatre dans nos orga révolutionnaire (puisque c'est là que nous pouvont discuter librement pour le moment; les camarades dans les orga de luttes ne sont pas tous persuadé (c'est un euphémisme
) de l'efficacité de nos stratégie révolutonnaire ou se croient révo. car radicaux ce qui amene de lourd quiproquo ! et puis il ne faut pas oublier qu'en france le mot révolution est une belle étiquette que porte même les républicains bourgeois à l'occasion des joutes éléctorales !
Mais justement dans le même temps on doit les proposer dans les orga de lutte pour convaincre les camarades (et continuer à nous former avec eux ) et ainsi permettre que les reflexions stratégiques des orgas de luttes prennent le relais de la reflexion révolutionnaire .
Bien sur ces organisations de luttes ne seront pas forcement majoritaire dans la classe, mais leur pouvoir de rayonnement, d'influence est grand, plus grand et plus legitime que celui de nos orga spécifiques. Par exemple les syndicats de classe regroupent large, defendent les salariés au quotidient et on un pouvoir de communication démultiplié grace à cela (et aussi les moyens dont ils se dotent grace au nombre de militants et d'adhérents). Et lors de luttes de la classe (qui dépassent le nombre des adhérents des orga de luttes) qui peut déboucher sur une situation révolutonnaire, le travail stratégique et la culture autonome de classe est déjà à un très haut niveau et les expériences accumulés en plus de réduire la propbalité d'echec determinent la société nouvelle . mais ça implique de former massivement pour éviter le phénomene de délégation au militants révolutionnaire (qui sont souvent très investis et prennent l'espace disponible !)
Donc :
premierement : je ne crois pas qu'on puisse determiner les institutions dans une société anarchiste mais seulement concevoir les structures qui vont determiner cette société. Ce qui sous entend aussi une période de transition pré et post révolutionnaire (dont on ne peut fixer la durée en plus !) . En tout cas j'espere que c'est une pérode de transition
sinon on est dans la merde si on dépasse pas les rapport sociaux et l'économie humaine actuelles et qu'en plus on y mette le visa anarchie ou communisme ! Par exemple je fais partie des gens qui considerent que les syndicats gereront la production en société socialiste (la phase de transition pour moi ) mais après si les nouveuax rapports sociaux arrivent à déboucher sur une société communiste / anarchiste les organisations de base seront surement differentes et peut etre le fédéralisme lui mếme sera aboli et remplacé par autre chose !
Deuxiemement: Nos petits groupes révolutionnaire (en plus de chercher à grossir, a s'unir ....) doivent irriguer des mouvement massif dés maintenant et donc participer à devellopper les orga de luttes et les luttes pour que les révolutionnaires soient entendus et pris au sérieux (ça je pense que tout le monde le sais sur ce forum ) mais aussi parce que sinon il n'y a personne pour nous écouter et relayer, tout simplement ! c'est dans une contre société perenne (associations, syndicats, coopératives ...etc ) et dans les luttes qui la nourrisse et la renforce, qu'on peut s'exprimer le mieux je pense ! Pas au bar, pas au taf, pas dans la vie quotidienne faite de survie pour les uns, de petits arrangements avec la boite, les institutions, les marchands et banquiers pour les autres, ou de rêve de parvenir pour beaucoup .
Dans les pistes stratégique il y a des idées que je défends comme la constitution d'organisation de masse locale : j'en ai marre de voir comme une victoire le fait de rassembler 5000 ou 10000 personnes de toute la france ou de l'europe dans des rassemblements , ça présage mal de capacité à lutter dans notre quotidient (et je veut pas faire la morale, c'est effectivement plus dur comme je dis plus haut mais il faut justement des outils et une solidarité pour cela !) et c'est pas massif au niveau du pays ! c'est un peu comme les rassemblement du Fdg à la Bastille ou a Toulouse qui on réussi à tromper mélenchon lui même ! et ça présage mal aussi d'etre capable de gerer collectivement des localités dans la société future si on n'a pas des structures capables de prendre le relais dès la victoire sur la bourgeoisie.
Pour finir , je tiens à préciser que ce sujet je l'aborde sous l'angle de la contre société de classe de maintenant (comme mon post précédent où j'étais incapable de reflechir seulement dans le futur ) sinon il me parait très fumeux et avant guardiste . Je pense aussi que cette contre société de classe est un tout assez cohérent qui devrait réussir à s'unir et se concrétiser par le fédéralisme : localement ,nationalement et internationalement, syndicats d'industrie, associations de luttes ou de sociabilités, cercles d'études spécifiques , devrait s'unir pour etre capable de faire emerger cette culture autonome de classe avec des débats forcement riche dans les syndicats d'industrie locaux sur : "quelles unités de productions gardons nous ? ", "quelle façons de produire", "quels dangers pour les producteurs" etc... et dans la structure territoriale qui federe on aurait l'outil pour coordonner ces débat d'industrie avec ceux mené dans une organisation d'habitants local et la même chose pourrait se mener à l'echelle régionale ou bien entre base locale et structure régionale .... et celà dès maintenant permettrais d'ébaucher , massivement , un projet de société solide et consensuel et pas forcement "made in anarchie" mais issu d'une culture autonome de la classe exploité ... j'espere que ce n'est pas un frein à votre imagination "constituante"
surtout que ça ne doit en tout cas pas etre un frein à la capacité des anarchistes à penser et collecter dés maintenant des modes de production et de distributions alternatifs pour nourrir les reflexions de tous !