de digger » 12 Juil 2012, 11:20
Je pense qu'un point commun entre toutes les tendances anarchistes et libertaires est la critique de la démocratie (faussement) représentative.
Cette critique porte en elle-même des pistes, sinon de solution, du moins de réflexion. Disons un cadre.
A l'intérieur de ce cadre, l'idée même suppose des formes organisationnelles diverses. Il n'y aura pas de pouvoir central pour dire "c'est comme cela". Personne pour dire "Ce sera un tirage au sort" ou "le mandataire ne pourra pas être réélu" (Et pourquoi, si il/elle est compétentE ?)
Je ne suis pas un adepte du tirage au sort. Certaines tâches demandent une compétence et pourquoi ne pas l'attribuer sur la base d'une compétence à remplir une tâche plutôt que au hasard, en risquant de nommer des personnes qui feront mal le travail demandé.
Denis s'est proposé pour éditer l'AR car il se sent , et a démontré qu'il l'était, compétent pour remplir cette tâche. Devrions-nous tirer au sort par principe ? Le mandat intéresse quelqu'un d'autre ? Il/elle démontre ses compétences, se forme si besoin, et un choix (l'unE ou l'autre, une répartition des tâches...) est fait collectivement.
Idem pour les admin, les modos....La modalité d'attribution du mandat sera certainement multiple et ne me semble pas primordiale. (consensus, tirage au sort, mode majoritaire....).Plus important est le cadre.
Tous les lieux de production n'auront pas la même organisation du travail. Le cadre, c'est le contrôle/possession par les travailleur/euses des finalités et des moyens de productions. A elles/eux de décider de l'organisation qui leur semble la meilleure dans ce cadre.