Et si Karl Marx avait raison ?

Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede indignados » 21 Juin 2012, 16:36

SOURCE CITOYENACTIF : http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/ ... aison.html
MON BLOG / http://l-indigne.skyrock.com/3097658167 ... aison.html

Il avait raison, Marx, il suffit de voir sa définition de la démocratie bourgeoise, que sous la Révolution française, une fois les maladies infantiles passées, les révolutionnaires n'ont eu de cesse que d'établir une nouvelle "noblesse" à laquelle ils voulaient appartenir...

Le marxisme, voilà qu’on le proclamait dépassé. La chute du mur de Berlin, suivie de deux ans plus tard par la fin de l’Union soviétique, était censée lui avait porté un coup de grâce. Mais Marx n’est pas responsable des crimes commis par des régimes bureaucratiques ou nationalistes qui se réclamaient abusivement de lui.

Le capitalisme ; de son côté, à évolué dans sa forme (adaptation) en passant du terme capitalisme, puis néolibéralisme après 1945, mais reste sur le fond de nature et son but depuis un siècle n' a pas changé, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. Et la course au profit fait actuellement planer la menace d’une catastrophe à la fois économique et écologique, qui a peut-être déjà commencé.

Pour en finir avec ce système économique de plus en plus fou et irresponsable, il est temps de redécouvrir le marxisme – le vrai, et non la hideuse caricature qu’en a donnée le stalinisme au siècle dernier

« Le système fonctionne sur la crise permanente, le fascisme fonctionne sur un système en crise : C’est donc deux faces de la même monnaie » Totalitarisme - Wikipédia, "Aube Dorée a nettoyé Athènes !", Aube dorée et la montée du fascisme en Europe, L'extrême droite : mieux la connaître pour mieux la combattre !, Europe : comment l'extrême droite profite de la crise, Le modèle actuel vaut-il la peine d'être sauvé?

Karl Marx, Semer des dragons ! Entretien avec Daniel Bensaid autour de son livre "Marx, mode d’emploi
Dans les années 80, en pleine offensive néolibérale, le magazine Newsweek pouvait titrer, triomphalement : "Marx est mort." Mais les spectres ont la peau dure. Et Marx est de retour. En ces temps de crise fracassante du capitalisme et de grande débandade idéologique, on le redécouvre. Même le très libéral conseiller de l’Elysée, Alain Minc, s’est déclaré un jour "marxiste" - sans rire - en matière d’analyse économique. Mais qui fut Marx ? Qu’a-t-il vraiment dit ?
Première diffusion le 19 mai 2009. Réécouter, Karl Marx, semer des dragons ! (2) - www.la-bas.org
La théorie du capital humain, Karl MARX (1818 – 1883) ( format PDF) Le capital de Marx expliqué

« Karl Marx avait raison » | Une Vigie Rue89 Eco
Karl Marx à la une du Wall Street Journal : « suffisamment rare pour être mentionné », écrit ironiquement l’économiste Paul Jorion sur son blog, en reproduisant la page d’accueil du site du quotidien financier, propriété de Rupert Murdoch.
Lire sur pauljorion.com

Crise financière et capital fictif - Temps critiques
« La tendance nécessaire du capital est : circulation sans temps de circulation ; cette tendance est la détermination fondamentale du crédit et des inventions de crédit du capital. D’un autre côté, le crédit est donc aussi la forme sous laquelle le capital cherche à se poser différent des capitaux particuliers ou que le capital particulier cherche à se poser en tant que capital à la différence de ses limites quantitatives […] Le plus grand résultat que le crédit apporte dans cette voie c’est le capital fictif ; en outre le crédit apparaît en tant que nouvel élément de concentration, de destruction de capitaux en des capitaux particuliers centralisés. D’un certain côté, le temps de circulation de l’argent est objectivé […] L’antagonisme du temps de travail et du temps de circulation contient toute la théorie du crédit, dans la mesure où l’histoire de la circulation intervient »
Karl Marx,
Fondements, tome II.
Anthropos, p. 171-172.


l'émission la finance folle et France Culture - (ré)écouter - France Culture : Quel travail voulons-nous ? Réponse de plusieurs intervenants de France culture, qui analyse le questionnaire renvoyé par 6000 travailleurs : Une analyse passionnante!

Le capitalisme ne peut pas, à long terme, résoudre le problème économique de fournir une vie humaine pour les masses… Cette proposition est la base de l’approche de classe du Marxisme. Sans elle il n’y a pas d’approche de classe, et il ne peut pas y en avoir. Si ce n’est pas vrai alors il n’y a aucune raison de ne pas être simplement un bon réformiste : La révolution néolibérale : privatisation des bénéfices et socialisation des pertes, De la guerre froide au Grand Jeu
Le Brésil, leader sans influence du Rio + 20 : Le sommet du développement durable accouche d'un accord a minima. Faute de vision du pays hôte. » L'appel désespéré du «dalaï-lama de l'Amazonie» au Brésil, Rio + 20 - Sommet des peuples - Lettre d'info n°1,

La rentabilité des entreprises au plus bas depuis 25 ans - Figaro : INFOGRAPHIE - Le taux de marge est tombé à 28,6 % l'an dernier, son plus bas niveau depuis 25 ans, indique l'Insee.

Bérurier Noir - Vive Le Feu, Vivre libre ou mourir (live free or die)

Précarité en Espagne, la révolte gronde, Modèle Japonais généralisé,
Dans « La crise » économique a effacé « vingt ans de progrès », Capitalism is Dead? , " Modèle Allemand" - Citoyenactif, Pourquoi parler de crise et mobilisations ? - Saltabank, Source L'art D'ignorer les Pauvres - Citizen Khane, L'art D'ignorer les Pauvres - Indigné révolté, L’art D’ignorer les Pauvres - Anarkia, La dette « souveraine » - Saltabank

Les contradictions de la mondialisation: et si Marx avait raison (1)
Aux confluents des sciences humaines, la figure de Karl Marx est incontournable, en philosophie, en sociologie, en économie politique ou en histoire. Dans ce XIXème siècle imprégné du rationalisme des Lumières, il tente d’élaborer une théorie qui se base sur des faits, décrivant l’organi¬sation sociale et l’évolution de la société. En analysant le capita¬lisme régnant à son époque, il en démonte les contradictions des oppositions entre forces produc¬tives et rapports de production, la lutte des classes… Il en conclut que ne saurait durer un système aussi intenable. Il prône la fin du capitalisme et son remplacement «intermédiaire» par le socialisme, avant l’avène¬ment d’un commu¬nisme, destin ultime d’une communauté. L’auteur se propose d’évoquer, dans plusieurs parties, Marx et les concepts marxistes, puis, les contradictions de la mondialisation vues sous l’angle des concepts marxistes

L’esprit de Marx
Marx reproche à «l’idéalis¬me hégélien» de personnifier la réalité sous l’idée d’un créateur qui lie inévitablement à la religion. Il demeure donc métaphysique, inopé¬rant, et ne permet pas de saisir la portée «révolutionnaire» de la réflexion
Une interprétation athée de l'idéalisme hégélien: Raison absolue ...
.

Karl Marx, partie 8: La modernité et la privatisation de l'espoir


Au 20ème siècle l' échec de la révolution allemande en 1918/19 et la dégénérescence de la révolution russe dans la dictature ainsi que la montée en puissance des États-Unis comme une démocratie consumériste a conduit à une remise en cause sérieuse de la part des penseurs les plus marxistes sur des questions de l'agence, la classe et de l'économie et les certitudes dogmatiques des deuxième et troisième (c.-à-social-démocrate et stalinienne) internationaux. It is hard to pinpoint exactly when this trend started and it certainly had many disparate branches but essentially it boils down to a turn to a sort of humanist, philosophical and cultural Marxism that attempted, in Ernst Bloch's terms, to re-inject the "warm stream" of the ethics of human liberation back into the "cold stream" of what for many had become the "negative dialectic" of positivistic and scientistic systems of social control in west and east.Il

Dans ces deux dernières colonnes que je veux pour nous ramener à la terre plus spéculative, philosophique et même théologique avec une discussion sur l'idéologie et de l'aliénation.

I will cover the concepts in Marx and his immediate successors and will then go on to talk about the way in which "western" Marxism evolved out of the failure of the much-heralded proletarian revolutions of the 19th century and the turn towards moderate "social democracy", the rise of fascism in the inter-war period and the descent of Soviet Marxism into reductionist barbarism.Je vais couvrir les concepts de Marx et ses successeurs immédiats et se rendra ensuite à parler de la façon dont «occidentale» le marxisme a évolué à partir de l'échec des révolutions prolétariennes tant annoncée du 19ème siècle et le tournant vers modéré »sociale la démocratie ", la montée du fascisme dans l'entre-deux-guerres et la descente du marxisme soviétique dans la barbarie réductionniste.

All of these developments run counter to what Marxists had largely hoped and worked for until the first world war.Tous ces développements à l'encontre de ce que les marxistes avaient largement espéré et travaillé jusqu'à la première guerre mondiale. What Marxist thinkers since Marx have been wrestling with is the question as to why nothing unfolded as it should have done.Qu'est-ce penseurs marxistes depuis Marx ont été aux prises avec la question de savoir pourquoi rien s'est déroulé comme il aurait dû le faire.
Karl Marx, partie 7: La psychologie de l'aliénation
For Marx, rules are imposed not merely by repression but by the gradual inculcation of values Pour Marx, les règles sont imposées non seulement par la répression, mais par l'inculcation progressive des valeurs
. Marx affirme que l'idéologie dominante est toujours l'idéologie de la classe dirigeante et que l'ensemble des idées et des schémas de pensée qui existent dans n'importe quelle époque sera - «en dernière instance" - suivre de près les relations matérielles et sociales de production.

Althusser, par exemple, décrit ces deux fonctions que appareils d'État répressifs et idéologiques . The former is clear, but the latter is far more insidious.Le premier est évident, mais celui-ci est beaucoup plus insidieuse.

.Il s'agit de la manière dont les règles en vigueur du jeu deviennent une seconde nature pour vous et vos obligations sont transformées en vos désirs. Antonio Gramsci similarly described this dichotomy in terms of domination and hegemony .Antonio Gramsci a également décrit cette dichotomie en termes de domination et d'hégémonie .

Ce que cela signifie à la base, c'est que les idées que nous avons sur la société ne sont pas réellement les nôtres, mais sont mis là par un ensemble d'institutions qui nous ont convaincu n'est-il pas d'autre moyen de penser le monde, qu'il est comme il se doit
Une série d'article pour justifier ce raisonnement " Et si Karl Marx avait raison", Et si Marx avait raison (And if Marx was right)
Eagleton - révision
Marx is more diminished than enhanced by Terry Eagleton's defence of him Marx est plus réduite que renforcée par la défense Terry Eagleton de lui
And in campus conferences, continuing sales of Das Kapital , and even the words of Pope Benedict XVI (moved to praise Marx's "great analytical skill"), there is a growing appreciation for Marx's predictions of globalisation, rampant capitalism, and the instability of international finance
Comme les plats du FMI sur son médicament à Lisbonne, Dublin et Athènes, et les limites du néo-libéralisme devenue plus apparente, le moment est sûrement droit à un récit captivant de Karl Marx la pertinence de l 'au monde moderne. . Et à des conférences sur le campus, les ventes continuent de Das Kapital, et même les paroles du Pape Benoît XVI (déplacé à louer Marx "une grande habileté analytique»), il ya un intérêt croissant pour les prédictions de Marx de la mondialisation, capitalisme sauvage, et l'instabilité du droit international financer. As the Times put in the middle of the 2008 crash: "He's back!" Comme le Times mettre dans le milieu de la krach de 2008: «Il est de retour!"
Achetez auprès de la librairie The Guardian

La démocratie bourgeoise
Le Peuple de l'Herbe - Parler le fracas - Official Video
La bourgeoisie telle qu’en elle-même :
La bourgeoisie telle qu’en elle-même http://zec.blogs.letelegramme.com/archi ... -meme.html – ZEC plus Ultra, Zebre en cavale
Visitez la" pyramide témoin" (de notre siècle)
et choisissez l' étage de votre appartement

L'expression et le concept sont de Karl Marx.

Il désignait par là la démocratie élective, ou représentative telle qu'elle fonctionnait (et fonctionne encore) dans les pays capitalistes.

Pour Marx c'est une fausse démocratie, qui sert à entretenir l'aliénation du prolétariat en lui donnant l'illusion qu'il a son mot à dire, voire qu'il choisit son sort. En réalité dans ce système le pouvoir est confisqué par la bourgeoisie (càd tous ceux qui possèdent à titre privé du capital productif - @ pour grandours).

En effet, les électeurs sont certes invités à choisir les dirigeants, mais de fait ils n'ont le choix qu'entre des candidats issus de la bourgeoisie dont les divergences sont minimes, pour ne pas dire de façade, et qui ne remettent pas fondamentalement en cause son pouvoir.

Avec la terminologie de la sociologie plus récente, on parle de démocratie bourgeoise pour un système où les dirigeants sont choisis parmi des candidats issus de l'élite ou classe dominante [qui ne se réduit plus à la bourgeoisie au sens marxien strict, mais s'étend à tous ceux qui détiennent une position de pouvoir dans le système et sont en accord avec la pensée dominante: aussi cadres de haut niveau, intellectuels "bien-pensants",etc.] . Et si par accident ils n'en proviennent pas, le système fait qu'ils sont très vite phagocytés ou circonvenus par cette classe dominante et finissent rapidement par en adopter le système de pensée et de valeurs (par exemple par le biais des études et le passage par des écoles comme Sciences-po, Harvard, Oxford, ou simplement la fréquentation de ce milieu social...). Ce qui fait que la suprématie de l'élite ne peut être sérieusement remise en question, ni ses intérêts réellement menacés.

Pour Marx (ou ses continuateurs en sociologie politique comme Bourdieu), cette démocratie bourgeoise (qui correspond à ce que nous appelons et considérons couramment comme "la" démocratie, comme la seule forme possible du fait du conditionnement que génère le système social) n'est pas une démocratie véritable , puisque les classes dominées - la grande majorité de la population pourtant - n'accèdent virtuellement jamais au pouvoir, ne l'influencent que fort peu, et ne peuvent donc défendre leurs intérêts.


"Rappel" : Marx définit une classe comme un groupe d'individus ayant objectivement les mêmes conditions de vie et les mêmes intérêts économiques (par exemple la bourgeoisie, les ouvriers des villes, les paysans... La bourgeoisie propriétaire du capital (moyens matériels de production) et qui vit de l'appropriation de la production a intérêt à imposer le salaire le plus bas possible, les ouvriers qui dépendent des bourgeois à obtenir au contraire un salaire élevé, etc.)

..
Sources :
Karl Marx, Manifeste du parti communiste ; Le coup d'Etat du 18 brumaire.
Lénine, Que faire?
Pierre Bourdieu, La Distinction ; les Héritiers
Edmond Goblot, La barrière et le niveau
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie

Ainsi revenons a notre moçdèle actuel : tu as le choix entre
- voter pour des candidats bourgeois et/ ou pour des candidats qui aspirent à s'embourgeoiser
- Apparemment, tu décides librement, en réalité tu ne vis que si tu vends et achètes ce qu’ils te dictent. C’est la „ démocratie ” du marché : la dictature de la spéculation individuelle sur les besoins humains".
-- La démocratie bourgeoise, c'est le système actuel dans lequel les moyens de production appartiennent à quelques gros actionnaires et à quelques familles qui se passent le pouvoir de générations en générations (d'autant plus facilement avec la suppression des droits de succession par Sarkozy), avec tous les grands médias (télés, journaux, radios,.....) qui appartiennent à des capitaines d'industrie qui arrivent à formater l'esprit des gens, à leur faire avaler une pensée unique nauséabonde qui les conduit à voter comme ils souhaitent qu'ils votent (....).

( revoir Les médias et la politique ( Les "Nouveaux chiens de garde") : " Les contraintes sociologiques du journalisme est un problème dans le journaliste, car le fait qu’il viennent tous du même serail ( la classe dirigeante, des écoles formant a la politique et a l’économie ( Science Po et HEC) plutot que des écoles de journaliste pour les plus connus ( les présentateurs de JT) et combinait a une précarisation accrue amène a une baisse de l’indépendance des journalistes qui n’a cessé de s’aggrandire" - citation dans , Les médias et la politique - anarkia « Les médias et la politique - l’indigné, Les médias et la politique - citizen Khane, Les médias et la politique – Indigné révolté

- Ce système est bien expliqué dans Globalia de Jean Christophe... : Cela ressemble au scénario de Globalia de Jean Christophe Ruffin, Rencontre avec Jean-Christophe Rufin, à l'occasion de la parution de Globalia
Les révolutionnaires n'ont eu de cesse que d'établir une nouvelle "noblesse" à laquelle ils voulaient appartenir...

Cas de figure similaire en Russie en 1917 : Une fois les anciens maîtres dégagés, les révolutionnaires ont éliminé Trotsky (qui prônait la révolution permanente, histoire d'éviter l'embourgeoisement des nouvelles élites), afin d'établir une nouvelle bourgeoisie, la nomenklatura, pire que la précédente parce que régnant par la terreur et non plus les compétences.
Libéralisme : et si Marx avait raison?
Libération, le 19 mars 2009, Rencontres de Rennes

"En accélérant la marchandisation des activités humaines, le capitalisme se rapproche du modèle
analysé par Marx dans son Capital: produire de la valeur pour extraire de la plus-value du travail
salarié. N'est-ce pas la logique normale du capitalisme? Certes. Mais plusieurs éléments contenporains accréditent de façon particulière la thèse de Marx. Une rupture intervient à partir du milieu des années 60: le taux de profit s'effondre, car le progrès technique nécessite des investissements dont la progression dépasse celle de la productivité du travail. Pour sortir de la crise des années 70, la libéralisation de la circulation des capitaux élargit la sphère de valorisation du capital au monde entier, dans un grand mouvement de concentration et de restructuration du capital. Simultanément, la mise en concurrence des travailleurs de tous les pays entraîne la baisse de la part salariale dans la valeur ajoutée, donc un renforcement de l'exploitation de la force de travail. Dès lors, l'explosion des revenus du capital a nourri la financiarisation. La finance «fétiche» a cru pouvoir parier sur les vertus de la spéculation, mais elle a explosé car rattrapée par cette contrainte : seul le travail produit de la valeur. Marx n'a pu voir la crise écologique actuelle mais son intuition était juste : le capitalisme épuise les deux sources de la richesse -qui ne se réduit pas à la valeur- que sont le travail et la nature". Jean-Marie Harribey (Economiste)


"Le capitalisme est un tigre, L'Etat son dompteur», affirme L.C. Bresser Pereira. Que penser alors du cirque actuel et comment améliorer le spectacle? Les libéraux rêvent que le tigre mange le dompteur et revienne aux lois de la nature. Quoi de plus beau qu'un tigre sauvage en liberté? Laissez faire, laissez aller! Le problème est que le tigre saute parmi les spectateurs; les enfants , et les faibles fournissent les repas suivants. Beau spectacle! Et que dire du tigre financier, incapable d'attraper une gazelle, mais grossissant à vue d'ceil? Marx rêve de tuer le tigre. C'est la révolution. Les hommes prennent leur destin en main. Le dompteur éliminé avec le tigre, une avant-garde éclairée munie des meilleures intentions, se saisit de son fouet pour faire tourner tous ces hommes dans le même sens. Si le spectacle gagne en cohérence, le projet commun devient de plus en plus lointain et la dictature de quelques-uns s'impose inexorablement. Méfions-nous de la pureté des idéologies. Libéralisme et marxisme sont deux pensées totalitaires. Loin des utopies dévastatrices, je suis prêt à payer ma place pour voir un tigre en pleine forme nourri par l'homme sauter dans un cerceau de feu sous la houlette d'un dompteur compétent. La démocratie sociale n'est pas un gros mot et reste le meilleur moyen d'éviter les grands maux". Edwin Le Héron (Maître de conférence IEP)

Par laurence hansen-love - Publié dans : Préparation IEP (sciences-po) - Communauté : Culture générale, philosophie

[PDF] EXAMEN DES Eagleton POURQUOI Marx avait raison


Ce n'est pas une crise, c'est un désastre....

Il faut relire les vidéos et articles : Comprendre la crise de la dette en quelques minutes : Courte et claire explication - youtube , Excellent site , explication d'Eric Toussain ( philosophe et écrivain, " l'auteur de nombreux ouvrages dont "Banque du sud et nouvelle crise internationale" (- Youtube, dailymotion, videos :autres videos, entretien, discours 20 CADTM, tous sur Eric Toussaint , livres eric toussaint ) , Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux

néolibéralisme : dates et noms :

Le 28 mai 1871
Krach de 1929 – Wikipédia
La vie est à nous : 1936
Loi 1973 et gardes fous
2008 crises des subprimes
2009 BP donc le pétrole
2010 Fukushima le nucléaire... C’est fini pour eux... Le japon vient de relancer deux réacteurs ( cf Japon : déni atomique)

• Chaque crise sociale, écologique est plus dure (L'Europe au bord du suicide !)
Les gouvernements anticipent plus ou moins les difficultés, d'ou les mesures répressives face au mécontentement grandissant des lois mis en place pour le garder ( loi 78 au Québec, ...) cf [PDF] Vidéosurveilance et risques dans l'espace à usage public

Afin de préserver les profits, toujours aller plus loin dans la perforation des sols (sable bitumineux, gaz de schismes, puits plus profond) et durcir les lois " social" ( anti social)

• La chine est entrain de ralentir (effet boumerang comme en Europe dans les années 70. Du coup risque d'instabilité en dessous d'une croissance a deux chiffres (d’ou un retour xénophobe a l'égard des étrangers). La chine n'est plus un investissement rentable pour le modèle actuel. Exemple de la chine : elle n'a pas de consommation intérieure comme en Allemagne :

[DOC] Baisse du taux de profit et croissance chinoise

Introduction
Il est important d’étudier le processus d’accumulation de la Chine afin de mieux appréhender les limites auxquelles la croissance économique chinoise risque de se confronter à l’avenir. Selon certains économistes, la Chine présente un taux d’investissement trop élevé qui risquerait de léser la poursuite de son processus d’accumulation. De là, différentes études cherchent à expliquer les problèmes rencontrés par le pays dans son rapport à l’investissement, mais il est surtout essentiel de revenir ici aux outils d’analyse que nous fournit la théorie sur la baisse tendancielle du taux de profit. Cette théorie, mise en évidence il y a plus d’un siècle par Karl Marx, semblerait en effet expliquer la situation expérimentée aujourd’hui par le géant économique asiatique.

L’analyse du taux d’investissement chinois : un investissement trop élevé ?

Très intéressant le graphique
Figure 6 : Productivité du capital en Chine, de 1979 à 2006 et
Figure 7 : Productivité du travail en Chine, de 1979 à 2006

La hausse de la productivité du travail, et la baisse du taux de profit

L’élévation importante de la productivité du travail dans la Chine des années 1990 s’explique notamment par la disparition de la protection assurée à de nombreux salariés par les entreprises d’Etat, ces dernières disparaissant peu à peu du paysage économique. Le taux d’exploitation s’élève aussi brusquement pour répondre à l’ouverture économique du pays et à la concurrence internationale

une baisse tendancielle du taux de profit : alterfinance, La baisse tendancielle du taux de profit - l'indigné - Skyrock.com, Qu'est ce que c'est… La Baisse tendancielle du Taux de profit ?
Ces réponses des lois fiscales et la planche a billet au lieux de favoriser le pouvoir d'achat
Dans cette rubrique:
• Edito Etat de grâce ?
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• lecture Retour vers un féminisme matérialiste
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede alcibiade » 29 Juin 2012, 10:38

Marx n'a pas raisonpour plusieurs raisons . Marx était autoritaire, bourgeois, magouilleur ces textes sont incompréhensibles pour le peuple et ils enfoncent de portes ouvertes . A savoir qu'il y a des maitres et des esclaves c'est pas bien il faut que les esclaves se révoltent !!!! Comme si les peuples du monde entier l'avaient attendu pour savoir de telles évidences ! Qui plus est Marx de culture judéo-chrétienne n'a fait que retransposer la Bible à son époque :ainsi les forces du bien sont le prolétariat, les forces du mal sont le Capital et le jugement dernier ou les premiers seront les derniers c'est la Révolution . Donc la Révolution est inéluctable c'est scientifiquement démonteé par lui même . C'est inéluctabilité de la révolution messianique, marxiste et scientifique entraine une passivité religieuse des marxistes qui prennent le pouvoir dans certains pays et syndicats et qui attendent ou imposent le communisme par la force . Engendrant des pays fascistes rouges et des millions de morts . Les marxistes sont comme les catholiques avec leurs curés leur pape , leur évèques leur concile, leur scission, leur dictature et corruption , leur protestants -les trotskystes- leur puriste et leurs opportunistes . Bref c'est une abomination qui a fait perdre 100 ans au mouvement ouvrier et révolutionnaire mondial .
Salutations anarchistes alcibiade
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Kzimir » 29 Juin 2012, 13:09

Le titre est un peu mal choisi je trouve : Marx a fourni au mouvement ouvrier une méthode d'analyse et des outils idéologiques qui sont nécessaires à la compréhension du système capitaliste. Le 18 Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte, ou Salaire prix et profits par exemple sont des ouvrages accessibles et toujours d'actualité, qui sont extrêmement éclairants sur la nature du système social et politique actuel. Si ce qu'a dit Marx sur l'importance de l'économie et du système de classe dans la domination capitaliste paraît aujourd'hui une évidence, c'était loin d'être le cas quand ça a été écrit, et ce qui nous paraît si évident aujourd'hui ne l'est que parce que nous sommes d'une manière ou d'une autre imprégnés de l'héritage de Marx.
D'un autre côté, Marx n'a pas seulement été un brillant analyste du capitalisme, il a aussi joué le rôle d'un militant révolutionnaire, a écrit des ouvrages plus polémiques, et a tenté d'intervenir directement dans la prise de conscience par les travailleurs de leur oppression. Et sur ce plan, on peut être plus critique. Ses bisbilles avec Bakounine, pas toujours fondées ni très honnêtes, sont clairement à mettre au passif de Marx. De même, les idées défendues par exemple dans la Critique du programme de Gotha sont une volonté claire de fossiliser le mouvement ouvrier sans en admettre la pluralité. Et je pense qu'on peut aussi dire que l'analyse internationale de Marx pouvait être proche d'un nationalisme assez gênant au nom de la défense du prolétariat le plus avancé (le bellicisme lors de la guerre de 1870, le soutien fanatique à l'unification allemande, etc.). En ce qui concerne les états dits communistes, je pense que la question se pose de manière différente, étant donné qu'ils tirent beaucoup plus à mon sens de Lénine que de Marx.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede SchwàrzLucks » 29 Juin 2012, 13:28

Soit dit en passant dire que "Marx est inaccessible", pourquoi pas, mais l'on pourrait alors parler d'autres auteurs comme Proudhon qui le sont encore moins.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede atheus » 29 Juin 2012, 14:52

Marx n'a pas raisonpour plusieurs raisons . Marx était autoritaire, bourgeois, magouilleur ces textes sont incompréhensibles pour le peuple et ils enfoncent de portes ouvertes


non, je ne suis pas d'accord, pour moi qui suis en train de lire marx en ce moment, si on replace certains textes dans leur contexte comme le manifeste du parti communiste, le reste est une analyse parfois un peu complexe mais très intéressante et accessible pour peu qu'on connaisse le contexte du texte et ses destinataires et biensur qu'on sache lire. Outre le fait que marx n'ait pas été un bourgeois ni un marchand comme l'ont été ses ancêtres, en terme de culture, c'est indéniable, marx était tout sauf inculte contrairement à la majorité de la population.

A savoir qu'il y a des maitres et des esclaves c'est pas bien il faut que les esclaves se révoltent !!!! Comme si les peuples du monde entier l'avaient attendu pour savoir de telles évidences !


Il ne parle pas de cela dans ces livres. Ou alors je ne sais pas lire ? Ce genre de chose, c'est bien plus tôt, vers l'humanisme avec La Boétie ou Montaigne. Karl Marx a une démarche qui se veut beaucoup moins manichéenne et au contraire plutôt scientifique et rigoureuse. Dans Le Capital, par exemple, dont j'ai lu certains passages, on peut lire dans les notes toutes les investigations qu'il a mené, un vrai travail de journaliste : les conclusions qu'il tire vont dans le sens de ce qu'il veut montrer mais ont une part objectivité non-négligeable, on se doute bien qu'il avait une arrière pensée avant d'écrire ses livres.
Au fil de ses démonstrations, Marx pose une vision de l'histoire qui évolue sans cesse, contrairement à tout ce que vont dire ou faire la plupart de ceux qui vont parler en son nom par la suite et montre que contrairement à ce que chaque régime veut faire croire, il n'est pas l'aboutissement ultime et parfait de l'histoire mais qu'un court épisode.

La plupart de ses ouvrages ne parlent en fait que de points très précis qui ne nous intéressent pas forcément, en réaction à d'autres philosophe comme Hegel par exemple.

Qui plus est Marx de culture judéo-chrétienne n'a fait que retransposer la Bible à son époque :ainsi les forces du bien sont le prolétariat, les forces du mal sont le Capital et le jugement dernier ou les premiers seront les derniers c'est la Révolution .


as-tu seulement lu une ligne de karl marx ? dans sa vision de l'histoire il expose sa vision des classes et de la lutte des classes ainsi que leur apparition (d'ailleurs les recherches archéologiques de la civilisation lui ont donné raison, notamment sur le lien agriculture-propriété privée-sédentarisation). Il expose que dans une société de classes, la classe dominante présente toujours son intérêt comme étant l'intérêt général et par la possession des moyens de production légitime ses décisions et son pouvoir. Il explique en outre la succession des systèmes : les empires pré-capitalistes de l'antiquité, le féodalisme renversé à la fin du 18ème qui marque l'émergence de la bourgeoisie. Il explique l'origine des changements de système et avec son analyse en déduit que par ses crises, le système marchand bourgeois est condamné à disparaître (de même que le système féodal a chuté par une crise interne à son propre système). Marx n'impose pas du tout une vision manichéenne du monde avec les gentils et les méchants mais rationalise l'histoire et les comportements humains.

Si on lit les passages Engel-Marx tirés de toute allusion politique du moment, on peut lire par exemple un projet de société sans classes ni Etat avec une gestion qui se rapproche de l'anarchisme sans se le dire. C'est surement sur l'idée de transition entre le capitalisme et la société sans classes que les deux points deux vue divergent.

C'est inéluctabilité de la révolution messianique, marxiste et scientifique entraine une passivité religieuse des marxistes qui prennent le pouvoir dans certains pays et syndicats et qui attendent ou imposent le communisme par la force . Engendrant des pays fascistes rouges et des millions de morts .


Marx ne parle nul part de tout ça, d'ailleurs tout cela est très antérieur à Marx, avec la révolution française, Robespierre et la Terreur : Marx en parle d'ailleurs je ne sais plus où exactement mais n'explique à aucun moment qu'il envisage une société en perpétuelle achèvement de révolution tel que l'a été l'URSS avec ses purges à répétition et sa Terreur permanente. Il faut aussi sans doute replacer l'URSS dans son contexte : une Russie pauvre et des paysans en majorité mal instruits et donc peu aptes ou non mûrs à prendre le pouvoir pour le détruire, ils veulent, comme les paysans français de 1789, posséder la terre, rien de plus. Mais quand les bolchéviks tentent leur 2ème révolution (en 1917), ils ne savaient pas qu'elle allait réussir (on l'oublie trop souvent à cause de notre vision à postériori) et du fait du manque d'expérience révolutionnaire, on peut dire que l'URSS est effectivement un échec, mais de là à remettre ça sur le dos de Marx c'est osé.

A mon avis le gros problème est que tout le mouvement ouvrier a été pendant l'URSS incarné par cet échec (puisque l'URSS n'a été que communiste que quelques années après quoi la NEP et le communisme de guerre sont devenus capitalisme d'état et donc fin du communisme tel que Marx en parlait ou tel qu'il avait été appliqué durant la Commune). Comme le communisme a été propagé par cette erreur qu'a été l'URSS, sur son modèle, pas étonnant qu'on en ait cette image aujourd’hui.
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Messagede Pïérô » 21 Juil 2012, 01:29

En plus du "peuple", parce que c'est une dimension déterminante, il y a différentes forces politiques agissantes et certainement pas que les bolchéviks, et la révolte autogestionnaire en conseils ouvriers de 1905 montre aussi un degré de conscience important dans la classe ouvière et ses capacités à l'auto-organisation. Face à cela le parti bolchévik a voulu confisquer le pouvoir en 17, éradiquer le pouvoir des soviets et le pouvoir par le bas, et le communisme naissant, pour appliquer une forme que l'on peut appeler léniniste du marxisme, et le programme du socialisme d'Etat pourtant bien élaboré par Marx, en une "phase de transition" qui a amené le capitalisme d'Etat. Staline, et le Parti car il n'était évidemment pas tout seul, ne se situe dès lors que dans une forme de continuité, peut-être caricaturale, mais s'en est une. Or c'est bien sur ces divergences de fond sur le rôle du parti et la transition par le socialisme d'Etat que c'est produit la scission de la première internationale.
Une grande partie des analyses, que Marx n'a pas produit seul mais dont il a été aussi vecteur et élément de synthèse, reste partagée. Il est clair qu'il y a une dissociation à faire entre la partie analyse, qui d'ailleurs pour la partie trop déterministe et prophétique doit être interrogée, et la partie politique, celle du programme, qui a amené à la contre-révolution et au capitalisme d'Etat, qui par la suite est revenu dans le giron du capitalisme libéral, et pas en transition vers le communisme. Se réclamer du marxisme c'est vouloir encore porter un lourd héritage s'il faut porter l'ensemble des valises.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede mimosa rouge » 21 Juil 2012, 07:37

je pense qu'il faut dissocier le degres de conscience (la volonte de s'organiser de la classe ) et la capacite a s'organiser ( les outils et l'experience quoi). Il n'y a pas que le programme leniniste en cause . Et le leninisme n'est pas tout le marxisme .
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede SchwàrzLucks » 21 Juil 2012, 08:12

A noter que cette bureaucratisation n'est pas le seul fait des léninistes. Il y a en effet eu cette "bureaucratisation par en haut" mais il s'est également produit une "bureaucratisation par le bas", les organes démocratiques des travailleurs et travailleuses finissant par être désertés (cf. une brochure d'AL Tours comprenant un texte de Fontenis qui cite Marc Ferro).
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Ulfo25 » 21 Juil 2012, 08:42

D'après M. Pudal, un politilogue spécialiste du marxisme, la pensée de Marx peut se définir en 2 points. Le Marx dit "savant" et le Marx dit "révolutionnaire".
La seconde face étant la plus célèbre grâce (ou à cause je dirais plutôt mais ça dépend du point de vue) au soviètisme. Ce Marx là a été canonisé à coté de Lènine et Staline, entre autre, pour permettre au pouvoir de se légitimer. C'est grâce à des écrits comme Le Manifeste (qui était à la base un écrit anonyme et collectif) que la pensée Marx a été déformée au profit d'une minorité.
Mais son coté "savant" avec un livre comme Le Capital qui peut permettre, selon moi, de mieux situer le penseur qu'il était car ce type d'écrit est plus réfléchi et plus travaillé. Et on peut voir que de nombreux chercheurs (économistes, historiens, politologues, sociologues, etc.) reprennent régulièrement des théories marxiennes qui leur semblent valables encore actuellement.
Donc Marx a pu avoir raison sur certains points comme tords sur d'autres mais c'est avant tout l'usage que l'on fait de sa pensée qui déterminera, oui ou non, si il avait une pensée viable.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Pïérô » 25 Juil 2012, 00:47

Je pense qu'il faut surtout sortir de la pensée magique et du culte des personnes. Marx à surtout au départ syntéthisé et a participé à développer une analyse qui sert encore aujourd'hui de bagage commun, mais pas forcément de prêt à penser. Et ce n'est pas l'usage de ce que l'on fait des différentes facettes de Marx qui rendra viable ou pas la recette de cuisine. Il y aurait aujourd'hui matière à interroger, reformuler, repenser non seulement certains aspects déterministes, voire prophétiques, de l'analyse comme de la pensée politique qui en découle, mais aussi de l'analyse en elle même. Il ne s'agit pas non plus de construire une nouvelle bible, mais de continuer à armer le monde révolutionnaire avec des élément qui resteront en débats.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Ulfo25 » 25 Juil 2012, 08:55

Oui bin après c'est sûr que toutes idées est vouées à être débattue à un moment ou à un autre. Et surtout ne pas se limiter à 2 ou 3 "penseurs" contemporains ou non. Faire en sorte qu'il y ai un canon de pensées et d'écrits assez large pouvant être débattu et modifié s'il le faut.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede altersocial » 26 Aoû 2012, 16:40

Karl Marx théoricien de l'anarchisme ?
Très exagéré mais le texte de Maximilien Rubel reste d'une grande richesse pour éclairer les rapports de Karl Marl avec la question de l'Etat.

http://infospartacus.blogspot.fr/2012/0 ... taire.html
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Ulfo25 » 28 Aoû 2012, 12:44

altersocial a écrit:Karl Marx théoricien de l'anarchisme ?
Très exagéré mais le texte de Maximilien Rubel reste d'une grande richesse pour éclairer les rapports de Karl Marl avec la question de l'Etat.

http://infospartacus.blogspot.fr/2012/0 ... taire.html


Je pense surtout que l'on peut parler de penseurS socialisteS tel que l'on pouvait le définir au 19 siècle. Ensuite le socialisme a été divisé en différentes branches dont le communisme et l'anarchisme entre autres. Mais je pense que l'on se situe tous à peu près dans ce curseur plus ou moins large du mouvement contestataire voire révolutionnaire.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede digger » 28 Aoû 2012, 17:27

Karl Marx théoricien de l'anarchisme ?

Marx était un ennemi déclaré de l"anarchisme et je suis un anti-marxiste primaire depuis tout petit.
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Re: Et si Karl Marx avait raison ?

Messagede Tobold Sonnecor » 28 Aoû 2012, 17:30

digger a écrit:
Karl Marx théoricien de l'anarchisme ?

Marx était un ennemi déclaré de l"anarchisme et je suis un anti-marxiste primaire depuis tout petit.

Donc, tu penses qu'économiquement il dit des conneries ?
Qu'étudier les contradictions au sein des différentes couches sociales, c'est de la merde ?
Tu es en désaccord avec le principe de la lutte des classes ?
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