Pol@ck a écrit:parmis mes frissons y'a ça. et ça c'est de la merde. c'est faux. un schyzo n'est pas plus dangereux que n'importe quel névrosé. y'a des psychotiques dangereux comme des pervers dangereux (d'autres non) comme des psychotiques dangereux. bref la grande majorité de la population psychotique dont font partie les schizophrènes ne sont aucunement dangereux. ils souffrent.
Tout à fait. Rien que les shyzophrènes représentent environ 1% de la population (soit 650.000 !), si illes étaient tou.te.s des tueurs.ses, on en parlerait bien plus dans les JT, qui sont très friands de ce genre d'histoires...
Après, il est sûr que se pose le problème des fous/folles dangereux. Ceux/celles qui ont perdu totalement la raison, qui n'hésitent pas à tuer, voler et violer pour un oui ou pour un non. Que faire face à cela ? Difficile... Thérapie ? Eloignement de la collectivité (avec le risque que ces personnes aillent dans d'autres communautés commettre les mêmes actes) ?
Sur le meurtre. D'abord, va falloir résoudre cette question épineuse : que vaut-il mieux ? Enfermer quelqu'un pour une certaine durée (faut arrêter de vouloir mettre tous les meurtres à la même échelle...) ou la liquider comme elle-même la fait ? Non parce que je trouve assez angélique de dire "on peut pas enfermer un meurtier, c'est pas anarchiste"... Parce que tuer c'est anarchiste sans doute ? De mon point de vue, il est déjà important, quand un meurtre est commis, de prendre en compte les désirs de la famille du mort, de ses amis... Selon le même principe qu'on prend en compte la parole d'une violée. Après, il faut s'attacher aux circonstances du meurtre (crapuleux ? une bagarre qui a mal tournée ? Accident mais dont une personne en particulier est clairement responsable ?). Il ne faut pas perdre de vue non plus que commettre un meurtre, c'est quelque chose qui poursuit le meurtrier toute sa vie, lui-même d'abord sait ce qu'il a fait et vit plus ou moins bien avec ça sur sa conscience, puis la société, ceux qui savent ce qu'il a fait...
Idem pour le viol, sauf qu'à cela s'ajoute la volonté de dominer l'autre. Et là, dans le cas du viol, dans la mesure où la victime est encore en vie, il me parait essentiel de s'en remettre à ce que veut la victime. Même si elle veut la mort de son violeur. Car après tout, si la communauté refuse la mort à son violeur, qu'est-ce qui empêchera la victime de le faire ? Et une fois qu'elle l'aura tué, la communauté fera quoi ? Elle l'enfermera ? Ou alors on protège le violeur de sa victime, si on refuse absolument sa mort, et pour pousser la logique.
De toute manière qu'on prenne le problème, je pense que c'est avant tout à la communauté (et à la victime s'il y en a) de décider de quoi faire et comment le faire pour se protéger.
Décider à l'avance de comment on gérera ces choses-là, alors que les cas eux-même ont tous leur propre spécificité, leur circonstance, etc, c'est graver d'avance dans le marbre comment la criminalité sera réglée.
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.