Prison ?

Re: prison?

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 08:42

Suicide à la prison de Poitiers-Vivonne : la famille porte plainte
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Mardi, un détenu du centre pénitentiaire de Vivonne a mis fin à ses jours. Âgé de 54 ans, cet agriculteur originaire de Châtellerault était en prison pour des faits liés à des problèmes d'alcool. La famille porte plainte contre X.

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Le détenu s'est pendu dans sa cellule au centre pénitentaire de Poitiers-Vivonne © Maxppp

Un geste désespéré à un mois seulement de sa remise en liberté. Ce détenu, père de deux enfants, s'est pendu dans sa cellule mardi profitant du départ de son codétenu. Il avait été jugé à deux reprises pour conduite en état d'ivresse. Chef de son exploitation agricole près de Châtellerault, il avait déjà écopé de deux mois fermes et était ressorti avec un bracelet électronique. Mais ses problèmes d'alcool l'ont à nouveau rattrapé en mai dernier et l'ont renvoyé en cellule pour six mois fermes.

"Je vais me foutre en l'air"

Incarcéré à la prison de Vivonne, le détenu clamait son mal-être et avouait à sa compagne par téléphone : "Je suis détruit, je vais me foutre en l'air". Maître Lee Takhedmit, son avocat, considère que sa place n'était pas en prison. Ce dernier avait sollicité, à plusieurs reprises, compte tenu des problèmes de son client, la possibilité d'exécuter sa peine dans un centre spécialisé dans le traitement des difficultés liées à la consommation d'alcool notamment.

Sa compagne, bouleversée, tente de comprendre les circonstances du drame et regrette l'absence de surveillance. Une plainte contre X a été déposée.

Mardi un détenu s'est suicidé à la prison de Poitiers-Vivonne, son avocat revient sur les faits.
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Re: prison?

Messagede Nyark nyark » 04 Oct 2012, 16:04

Bon, déjà je suis très dubitative sur la pertinence de ce type d'info dans la section "débats théoriques". Mais, du coup je vais te répondre.

Déjà, on peut penser qu'il n'y a pas forcément de lien de cause à effet entre la prison et son suicide. C'est peut-être une cause commune qui a conduit aux deux, à savoir le mal-être et, par voie de conséquence, l'alcoolisme.
Peut-être l'avocat essaiera-t-il d'obtenir un peu de thunes pour la famille en démontrant que la prison est la cause directe du suicide (et c'est peut-être le cas, disons qu'elle aura été le déclencheur de quelque chose d'inéluctable à plus ou moins longue échéance). Chose qui peut parfaitement se justifier : la famille n'y est pour rien et doit être dans la détresse.

Par ailleurs, et comme l'a très bien dit Jean-Marc Rouillan que j'ai eu l'occasion de voir en débat, il y a des cas où on ne voit pas de solution. Car, si en tant que libertaires nous sommes supposés être contre la prison, notamment du fait de son inutilité sociale, j'avoue me poser des questions sur l'empathie que nous pourrions éprouver pour les tueurs en puissance complètement irresponsables que sont les gens qui prennent le volant dans un état d'alcoolémie avancé. Tu peux tuer quelqu'un qui n'avait que le tort d'être au mauvais endroit, au mauvais moment, un gamin, n'importe qui. J'ai personnellement vécu le fait d'être à côté de quelqu'un qui ne voulait pas me passer le volant alors qu'il était raide bourré, on a failli crever ce soir-là et il aurait pu tuer quelqu'un si, à certains moments je n'avais pas détourné le volant pour qu'il n'aille pas percuter les bagnoles d'en face. Alors, non, aucune tolérance pour ça. Savoir si la prison est la solution, je l'ignore, d'ailleurs y a-t-il une solution, je l'ignore également. Comme je l'ai déjà dit sur un autre forum, et dans un sujet similaire, il n'y a pas de honte à avouer qu'en tant qu'anarchistes nous n'avons pas réponse à tout.
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Re: prison?

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 16:19

quel que soit le taux qu'il avait, puisque récidives avec des taux faibles suffisent, la question était de savoir si la place de ce genre de personne est bien derriere les barreaux ... surtout quand on voit le resultat pour la cause ..

piero m'ayant également fait part de sa perplexité quant à la pertinence du post, je m'abstiendrais donc à l'avenir, malgres mon avis.
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Re: prison?

Messagede Nyark nyark » 04 Oct 2012, 16:27

ivo a écrit:quel que soit le taux qu'il avait, puisque récidives avec des taux faibles suffisent, la question était de savoir si la place de ce genre de personne est bien derriere les barreaux ... surtout quand on voit le resultat pour la cause ..

"Avec des taux faibles" : tu sais comme moi qu'un alcoolique, même avec un verre, c'est dangereux. C'est l'abstinence totale quand on en arrive à ces pathologies, et je sais, malheureusement de quoi je parle.
Quant à la place de ce genre de personnes, comme je viens de le dire plus haut, je n'en sais rien moi-même, mais le fait est qu'ils sont des dangers publics, de façon inconsciente, certes, mais ça n'enlève rien à leur dangerosité, bien au contraire.
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Re: prison?

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 16:35

je te trouve bien affirmative vu le peu d'info données dans l'article.
et meme si, mettons les malades en taules ...
bref, fin du débat pour moi //
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Re: prison?

Messagede Nyark nyark » 04 Oct 2012, 18:06

ivo a écrit:je te trouve bien affirmative vu le peu d'info données dans l'article.
et meme si, mettons les malades en taules ...
bref, fin du débat pour moi //

J'ai dit que je n'avais pas LA solution et tu me trouves affirmative ? Quant aux infos données, c'est vrai j'ai extrapolé, peut-être parce que ce genre de problème m'a, à une époque de ma vie, touchée personnellement, sorry.
Mais, cela dit, je trouve infiniment dommage que tu refuses à ce point toute discussion. :roll:
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Re: prison?

Messagede ivo » 08 Fév 2013, 19:24

Une détenue obtient des prud'hommes l'application du droit du travail en prison
8 commentaires
Un détenu qui travaille en prison doit avoir les mêmes avantages qu'un salarié "normal", estiment les prud'hommes. Une femme qui travaillait en prison vient de décrocher toutes les indemnités légales liées à la rupture d'un contrat de travail. Les prud'hommes font, pour la première fois, entrer le droit du travail derrière les barreaux.

>>>
http://www.franceinfo.fr/justice/un-det ... 2013-02-08

bel effort.
voir les commentaires ...
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Re: Prison ?

Messagede bipbip » 03 Juil 2014, 11:43

Des alternatives aux peines plutôt que des peines alternatives

Entretien avec Jacques Lesage de La Haye

Jacques Lesage de La Haye est un militant anticarcéral de longue date après avoir été lui-même détenu durant de longues années. Après avoir dès sa détention compris que celle-ci l’affectait psychologiquement, il à fait un travail sur lui-même qui l’a finalement amené à devenir psychanalyste (reichien).

Grand angle libertaire : Que reproches-tu au système carcéral ?

JLdLH : d’être essentiellement répressif. Les concepts de base de l’administration pénitentiaire sont systématiquement sécuritaires et le discours sur l’insertion qu’elle appelle la réinsertion est presque uniquement une vitrine. Les syndicats de surveillants ne revendiquent que des augmentations de crédit et de personnel.


GA : Tu dis essentiellement répressif. Il n’y a donc pas seulement du répressif, il y a du positif ?

JLdLH : Il y a des responsables à la direction de la Justice et dans certaines prisons qui ce sont aperçu que les détenus sont des êtres humains. Très gênés de constater leur souffrance, ils en arrivent à proposer des améliorations des conditions de détention. Par exemple, ils s’occupent d’un suivi éducatif, mettent en place des formations professionnelles, accompagnent des aménagements de peine et essaient d’aider ceux qui décompensent au point de devenir complètement fous.


GA : Que penses-tu de ces améliorations ?

JLdLH : Je pense que c’est un plus pour les personnes incarcérées. Mais ce sont des emplâtres qui justifient et prolongent abusivement l’existence de la prison. Redorer les barreaux de la prison n’empêchera jamais que ce soit une prison. Si les prisonniers se sentent moins mal derrière les murs, ils auront moins de raisons de se révolter et se soumettront davantage à l’autorité. Ceux qui sont à l’extérieur, dupes des reflets de la vitrine, considéreront que la prison s’est humanisée. C’est une erreur : enfermement et humanité sont antinomiques.

Quant aux responsables de la pénitentiaire, ils risquent de se sentir déchargés de la responsabilité de la destruction carcérale par les couleurs pastel qu’ils auront apposées sur les murs des prisons. Au lieu de se sentir des bourreaux, ils se vivront en bienfaiteurs de l’humanité.

Un atelier d’informatique peut aider un détenu à trouver du travail à sa sortie. Mais il ne l’empêchera pas d’être infantilisé, déresponsabilisé et désespéré.


GA : Donc la prison détruit. On parle depuis quelques temps de peines alternatives. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela détruit moins ?

JLdLH : En effet, les peines alternatives détruisent moins. Elles détruisent quand même. Farid Ben Rhadi, ancien détenu, a expliqué qu’en tant que détenu il accepterait le bracelet électronique, mais qu’en tant que militant anticarcéral, il se battrait contre. Cette alternative peut permettre à celui qui en bénéficie d’être libre, d’avoir une vie professionnelle, affective et même sexuelle. Mais ce dont il ne se rend pas compte tout de suite, c’est qu’il intériorise la prison. Il est lui-même son propre gardien, il sait qu’il ne doit pas dépasser le périmètre de sécurité. Sans cesse sur le qui-vive, il se traque insidieusement avec les horaires convenus avec ses autorités de tutelle. Finalement il se persécute lui-même et finit par se construire sur le mode paranoïaque. L’effet pervers du système est de donner l’illusion de la liberté, et de créer une autre forme d’enfermement qui est l’aliénation mentale.


GA : Sur cet exemple du bracelet, on peut croire en t’écoutant qu’il produit de la maladie mentale autant que les murs. N’y a-t-il pas de différence ? Sachant que la maladie mentale est un phénomène important de la prison. On peut y rentrer fou et y aggraver son cas mais aussi, on peut y devenir fou…

JLdLH : Les peines alternatives ont des effets nuancés mais d’autant plus pervers qu’ils sont inconscients. La prison est massive. Elle détruit de manière frontale. Elle prétend assister, en fait elle anéantit le sens de l’autonomie et l’énergie de la liberté. Certains prisonniers – des longues peines – reviennent le soir de leur libération demander à être réincarcérés car ils ont été terrorisés pas le vacarme de la vie urbaine. De plus, la solitude, la frustration affective et sexuelle, l’impossibilité d’ouvrir et de fermer une porte, la perte d’horizon et la mort de l’espoir provoquent de la haine, de la rage, des désirs de vengeance, du suicide et de la folie.

50 % des détenus récidivent, et au sein du parc pénitentiaire on se suicide 7 fois plus que dans le reste de la société. Et au mitard, c’est-à-dire au cachot – 7 fois plus que dans le reste de la détention.


GA : Le bilan est accablant. Mais alors que faire avec les gens qui pour x raisons – et pour résumer très simplement les choses – nuisent à autrui ?

JLdLH : Il n’est pas impensable d’imaginer un changement radical de société qui ferait diminuer les mauvaises raisons de nuire à autrui. Eradiquer la misère éviterait une grande partie de la délinquance économique. Dans le domaine de l’éducation, prévenir les carences narcissiques et les pulsions primaires irrésistibles diminuerait sérieusement la criminalité sexuelle. Le passage d’une civilisation de la faute à une culture de l’infraction à la loi nous sortirait de l’impasse de la punition. En l’état, il n’est pas pensable de laisser errer dans la rue une personne susceptible de faire de nouvelles victimes. Mais peut-être allons nous pouvoir commencer à penser… Si nous éradiquons le concept de peine, nous allons peut-être approcher de la résolution du problème posé par le crime ou le délit. Nous cesserons de penser que la solution est l’administration d’une affliction ou d’une douleur. Nous cesserons de croire que la transgression des règles doit se traiter par l’application d’une souffrance au regard de celle infligée à la victime. Le règlement d’un conflit ne doit pas passer par la riposte sadomasochiste de la punition. Il est temps de mettre fin au règne de la faute et de la culpabilité. Des lois gèrent le fonctionnement de la société, les transgresser est une infraction et rien qu’une infraction. Désigner l’acte consiste à gérer la question posée par l’acte. Elle permet une médiation entre l’auteur et la victime, elle peut même déboucher sur une réparation pour la victime et le groupe social auquel elle appartient. Nous pouvons imaginer des accompagnements durant ces entrevues et ces négociations jusqu’à l’apaisement des émotions provoquées par la violence commise.

Le temps des palabres et d’une évolution commune, les indiens du Guerrero au Mexique hébergent les délinquants et les criminels dans leurs villages. Ils mangent et travaillent ensemble sous le regard d’un mandaté délégué par le collectif des 66 villages. Ils n’utilisent donc pas les prisons fédérales mexicaines. De même pour les criminels sexuels, nous pourrions créer de véritables centres alternatifs afin de traiter les pathologies très lourdes qui sont à l’origine de leurs crimes.

Les peines alternatives enferment et détruisent sournoisement. Les alternatives à la peine abandonnent le concept obsolète de faute. Il n’est plus question de plonger dans la douleur celui qui a propagé cette même douleur. Le traitement rationnel et humain de l’infraction à la loi restaure la victime, responsabilise l’auteur, rétablit l’ordre dans le groupe social perturbé. L’accession à la justice et à la liberté passe par l’abandon de la loi du Talion.


GA : Si l’on constate l’échec du système carcéral, si des solutions existent, qui sont libertaires dans le sens où les personnes ne sont plus privées de liberté, ne sont plus bannies de la société et sont invitées dans la mesure du possible à réparer les dommages qu’elles ont causé, qu’est-ce qui empêche ce changement nécessaire ? Une sorte d’atavisme ? Le populisme en tant que « nécessité » électorale (flatter les désirs de vengeance) ? Ou bien y a-t-il un « modèle américain », tel qu’en parlait il y a déjà longtemps Loïc Wacquant (Les Prisons de la misère, 1999), à savoir un véritable système esclavagiste dans lequel aujourd’hui aux Etats-Unis environ 1 % de la population est incarcéré ? Et que peut-on faire ?

JLdLH : Le frein le plus efficace à tout changement est la peur. Un pourcentage important de personnes passent leur vie dans la crainte, l’effroi et la terreur. Elles réclament des assurances tout risque pour la voiture, la maison, les enfants, les voyages, la circulation en ville, les promenades en forêt, la naissance, l’hospitalisation et même la mort ! Le génie qui inventerait l’assurance contre la mort deviendrait le plus riche et le plus puissant du monde. Bien entendu, les politiques surfent sur ces vagues émotionnelles. Les plus visibles sont ceux et celles qui, pervers et psychopathes manipulateurs, érigent leurs campagnes en discours populistes. Ils soulignent et amplifient les travers phobiques, obsessionnels et paranoïaques de la masse. Cela donne la xénophobie, le racisme, le nationalisme, déguisé en patriotisme, et la protection des frontières. L’instinct grégaire a pour effet de rassembler les moutons derrière le leader charismatique, qui va les jeter dans le précipice. De plus, nous sommes bien d’accord avec Loïc Wacquant. Les requins de la finance amplifient le mouvement, car ils entendent bien faire de la prison et de l’hôpital psychiatrique des espaces appelés privés, tout simplement rentables sur le plan économique. Adieu donc l’humanisme, l’entraide et la fraternité. Un nombre manifestement suffisant de citoyens votent. Rien ne doit changer. Les fous et les pauvres vont en prison et, à la rigueur, à l’asile. Les votants peuvent dormir tranquilles. Leurs élus les protègent contre ceux qui pourraient remettre en cause leurs misérables privilèges…


GA : Tu ne vois donc pas de réel changement possible sans un changement global de société ? Dans une interview récente, Angela Davis, du mouvement abolitionniste, dit que le but du mouvement est de « recréer une société démocratique qui permettrait l’intégration des anciens esclaves », c’est-à-dire que le mouvement pour l’abolition entend « participer à la construction d’une nouvelle démocratie ». Cela te paraît envisageable ?

JLdLH : Des changements sont possibles, même sans révolution. Mais ils seront minimes et iront toujours dans le sens d’un récupération : « Regardez comme nous sommes humains ». A l’inverse, en accord avec Angela Davis, tout libertaire ne peut que participer à la construction d’une nouvelle démocratie, mais clairement sur le mode de la gestion directe. La déconstruction de la prison passe par l’abandon de toute peine au profit des seules alternatives. Elle s’achève par l’abolition. Cela implique une société débarrassée des piliers répressifs de l’Etat : prison, hôpital psychiatrique, armée, police, école, famille et services prétendument sociaux… Pour y parvenir, il est nécessaire que des réseaux et des collectifs oeuvrent dans tous les secteurs. Il importe aussi qu’ils se coordonnent et se fédèrent selon la maturité de l’évolution ou de la révolution. Dans une démocratie directe, la notion de peine est obsolète, même alternative. Il n’existe que la liberté et son corollaire, le respect de la liberté.


propos recueillis le 28 mai 2014

http://www.grand-angle-libertaire.net/d ... ernatives/
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Re: Prison ?

Messagede bipbip » 16 Jan 2017, 18:45

« A quoi servent les prisons ? »

Ce titre est celui d'un texte écrit il y a déjà une bonne trentaine d’années1 par le Professeur E.Freixa i Baqué, ancien titulaire de la chaire d’épistémologie et sciences du comportement de l’Université de Picardie. Avec son aimable autorisation, voici donc l'intégralité de sa réflexion. Je dois vous avertir d’emblée que celle-ci risque de vous provoquer un électrochoc. Pas uniquement parce que l’auteur propose une vision de la prison fort éloignée de l’idée que vous vous en faites, mais, aussi et surtout, parce que ses rigoureux arguments, à la fois humanitaires, philosophiques et scientifiques, sont d’une logique à toute épreuve. Alors, âmes sensibles s’abstenir…

... http://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-te ... isons.html
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Re: Prison ?

Messagede bipbip » 08 Fév 2018, 18:42

Prisons, quel choix de société ?

Labastide Rouairoux (81) vendredi 9 février 2018

CINE-RENCONTRE
Prisons, histoire d'une faillite
de Philippe Pichon 2010 | 55' | France | Octobre productions

à 20h30, Cinéma Jacques Brel, Rue de la Fontaine Maffre, 81270 Labastide Rouairoux

Prisons, quel choix de société ?

Le film propose un tour d'horizon des politiques pénales et carcérales de ces trente dernières années pour tenter de comprendre la situation actuelle des prisons françaises, en faillite.

Condamner et enfermer. Surveiller et punir. Le passage par la case prison est-il toujours la réponse la plus adaptée ?

Intervenants
Philippe Pichon, réalisateur (sous réserve)
Yanis Youlountas, philosophe

https://tarn.demosphere.eu/rv/8560
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