Un post que j'avais réussi à récup sur le CA avant de me faire éjecter. Je crois que ça peut faire un bon point de lancement pour une discussion (j'ai quelques autres textes, des échanges, avec ZoOom et
-----------------------------------------------------------------
Pour ce qui est de l'organisation concrète de la société beaucoup de travail de réflexion reste à faire. Néanmoins on a en gros une idée de ce que serait le 'squelette sociétal libertaire'.
Dans l'optique que je conçois l'organisation économique de la société se développerai sur les restes de la vieille économie capitaliste. La reprise en main de l'économie par le soin des travailleurs, à mon avis, sera d'autant facilitée si il existe une organisation anarcho-syndicaliste de taille qui aura préparer le terrain*. Mais ce n'est là qu'une réflexion personnelle pas une conclusion définitive et sans retour.
Bon on saute la case révolution afin de s'occuper plus particulièrement du fil.
A la base, la société libertaire telle que je la vois se structure autour d'un double fédéralisme.
Celui-ci se compose d'un fédéralisme politique, et d'un fédéralisme économique.
L'unité de base pour le fédéralisme politique serait la commune, ou le quartier en zone urbaine. Pour le fédéralisme économique se serait l'entreprise (au sens du lieu de travail regroupant une, ou des activités spécifiques non autonomes, ou liées de manières importantes ; cette définition reste à clarifier néanmoins elle aussi).
Les communes se fédéreraient à différentes échelles, union inter-communale (ou inter quartiers en ZU), union régionale, fédération.
Les entreprises elles aussi au sein de coordination d'industrie (et peut être éventuellement inter-industrielle ; là encore ça reste à voir), locale, régionale, fédérale.
Voilà pour le squelette. Mais en fait en disant cela on génère tout un tas de questions (après peut-être que meme ce simple squelette ne satisferai pas certains anarchistes).
Est qu'un individu peut ne pas se fédérer au sein d'un commune ? Est ce qu'un producteur indépendant (travaillant donc en solo) peut ne pas se fédérer au sein de sa fédération industrielle ? Est qu'une entreprise peut ne pas fédérer ? Est qu'une commune peut ne pas se fédérer ? Plus les question d'articulations (voir lien en dédut de mon post ; notre échange avec Kuhing).
Donc pour le moment j'en reste là, je ne veux pas assommer la discussion. Les réflexions que nous devons avoir ici sont pour moi primordiales. Sans modèles (au pluriel, et qui sont amenés à évoluer, bien entendu) pour présenter une future société libertaire les sceptiques le resteront. Avoir des modèles en tête, des idées précises du 'où on va' et du 'comment on y va', ne nous livrera pas la révolution clés en mains, ne convaincra pas tout les sceptiques et autres désillusionnés, mais sera un indéniable plus pour notre dévellopement et une balise pour éviter de ce perdre dans les moments durs.
A vous lire camarades.
Le syndicat est l'outil d'auto-organisation et de convergences des travailleurs, il vise à préparer dès aujourd'hui la restructuration de l'économie, il vise à donner des outils d'émancipations pour les individus et les collectifs. Dans l'optique anarcho-syndicaliste, le syndicat prépare à la reprise de l'économie par les travailleurs et ce dès la révolution, organiser selon les principes de la démocratie directe et de l'autogestion les travailleurs se regroupent industriellements, et se dotent d'autant plus facilement de coordination à des échelles relativement importantes que celles-ci existaient déjà où au moins avait put etre dévelloper par à coup.