C'est pas utopique, c'est mathématique
Posté: 21 Mar 2009, 12:32
Texte un peu modifié que je viens d'envoyer en réponse à quelqu'un sur le forum marxiste et que je publierai dans "le P'tit Noir" numéro 7
je le mets dans cette section puisque le texte est en rapport avec les mouvements sociaux et les journées d'actions contrôlées par les directions syndicales
La question est-elle, quand on a des économies, de vider ses comptes bancaires pour bloquer le système ?
Je ne le pense pas parce que le principe du système capitaliste est de tourner en faisant du profit financier et de préférence sur la base une activité économique réelle.
Et ça le capitalisme ne le peut plus.
Les capitaux accumulés importent donc peu.
A titre de comparaison , l'économie est le moteur et les capitaux l'essence. Si ton moteur est grippé, tu auras beau mettre de l'essence ou ne pas en mettre il ne tournera pas pour autant.
La solution ne se trouve donc pas dans une manipulation financière mais bien sur le terrain de l'action réelle de ceux qui font tourner l'économie c'est à dire l'immense majorité de ceux qui font les populations.
Il s'agit pour elle d'organiser une nouvelle façon de fonctionner et pour cela il faut sortir du cadre actuel , se réunir en assemblées générales et décider directement de comment se coordonner.
Pour cela il n'y a pas trop de solutions à part celle de se réapproprier les ressources naturelles et les moyens de production pour les faire tourner au profit intégral de tous, toutes, chacun et chacune.
Coordonner les besoins et la production et la réaliser sans objectif de profit financier. Travailler tous dans le même sens et non pas les uns contre les autres et au dépend des autres.
De cette façon les forces productives vont considérablement augmenter et il en aura plus qu'assez même pour ceux qui n'ont pas envie de travailler.
C'est pas utopique, c'est mathématique.
Alors en Guadeloupe, ils-elles se sont arrêté-e-s trop tôt . ils ont certes gagné sur les revendications après une grève générale de 5 semaines et ils-elles sont retourné-e-s se faire exploiter.
Mais qu'est ce que c'est 200 euros de plus pour les bas salaires alors que les dirigeants de banques qui viennent d'être renflouées avec l'argent des contribuables se prennent des primes de 1000 fois le smic ?
C'est juste un os qu'on jette à un chien.
Et il ne faut pas être grand clerc pour savoir que ce qui a été accordé aux guadeloupéens leur sera repris d'une autre main soit directement à eux soit à ceux qui se font exploiter ou licencier ailleurs, en "métropole" par exemple.
En Guadeloupe la population avait la possibilité de s'emparer des plantations de bananes , de cannes à sucre , des infrastructures touristiques, des ressources naturelles et des infrastructures de production pour les faire tourner à leur propre compte, commencer à échanger avec les autres populations des iles caraïbes.
Tout cela se serait étendu bien au dela de leur région parce que tous-tes les exploité-e-s ont ces mêmes intérêts.
Mais les guadeloupéen-nes sont rentré-e-s parce que les dirigeants du NKP et Domota leur ont demandé.
Bon au moins ont-ils-elles gagné sur ce qui était demandé, mais...
En France c'est pareil, les dirigeants syndicaux font la pluie et le beau temps. Ils morcellent la révolte en journées d'action, ils prennet leur temps et font finalement office de soupape de sécurité pour le pouvoir.
Mais jusqu'à quand seront-ils capable de faire ça ?
Jusqu'à quand pourront -ils faire croire que le capitalisme et le gouvernement Fillon sont en mesure de satisfaire les revendications ?
Jusqu'à quand pourront-ils canaliser la révolte la colère et la haine qui montent ?
Le capitalisme n'est pas en mesure de satisfaire les revendications : de l'argent dans les caisses du patronat il y en a certes mais si l'économie ne tourne pas cet argent ne sert à rien.
Les billets de banque ne se mangent pas.
Alors laissons le temps au temps , le niveau des consciences est en train de grandir.
La situation est en train de murir.
Encore quelques mois , quelques petites années peut-être et les populations seront sans doute prêtes à s'auto-organiser, elles -mêmes.
Et pour cela elles enverront tous ces dirigeants politiciens et syndicalistes véreux et parasites, que nous connaissons bien là où se trouve leur place : à la poubelle pour les salauds , et à la production pour ceux qui étaient encore honnètes .
En attendant préparons nous à cette issue positive et pour le moment, si nous n'avons que des journées d'action à disposition , utilisons les pour ça.
je le mets dans cette section puisque le texte est en rapport avec les mouvements sociaux et les journées d'actions contrôlées par les directions syndicales
La question est-elle, quand on a des économies, de vider ses comptes bancaires pour bloquer le système ?
Je ne le pense pas parce que le principe du système capitaliste est de tourner en faisant du profit financier et de préférence sur la base une activité économique réelle.
Et ça le capitalisme ne le peut plus.
Les capitaux accumulés importent donc peu.
A titre de comparaison , l'économie est le moteur et les capitaux l'essence. Si ton moteur est grippé, tu auras beau mettre de l'essence ou ne pas en mettre il ne tournera pas pour autant.
La solution ne se trouve donc pas dans une manipulation financière mais bien sur le terrain de l'action réelle de ceux qui font tourner l'économie c'est à dire l'immense majorité de ceux qui font les populations.
Il s'agit pour elle d'organiser une nouvelle façon de fonctionner et pour cela il faut sortir du cadre actuel , se réunir en assemblées générales et décider directement de comment se coordonner.
Pour cela il n'y a pas trop de solutions à part celle de se réapproprier les ressources naturelles et les moyens de production pour les faire tourner au profit intégral de tous, toutes, chacun et chacune.
Coordonner les besoins et la production et la réaliser sans objectif de profit financier. Travailler tous dans le même sens et non pas les uns contre les autres et au dépend des autres.
De cette façon les forces productives vont considérablement augmenter et il en aura plus qu'assez même pour ceux qui n'ont pas envie de travailler.
C'est pas utopique, c'est mathématique.
Alors en Guadeloupe, ils-elles se sont arrêté-e-s trop tôt . ils ont certes gagné sur les revendications après une grève générale de 5 semaines et ils-elles sont retourné-e-s se faire exploiter.
Mais qu'est ce que c'est 200 euros de plus pour les bas salaires alors que les dirigeants de banques qui viennent d'être renflouées avec l'argent des contribuables se prennent des primes de 1000 fois le smic ?
C'est juste un os qu'on jette à un chien.
Et il ne faut pas être grand clerc pour savoir que ce qui a été accordé aux guadeloupéens leur sera repris d'une autre main soit directement à eux soit à ceux qui se font exploiter ou licencier ailleurs, en "métropole" par exemple.
En Guadeloupe la population avait la possibilité de s'emparer des plantations de bananes , de cannes à sucre , des infrastructures touristiques, des ressources naturelles et des infrastructures de production pour les faire tourner à leur propre compte, commencer à échanger avec les autres populations des iles caraïbes.
Tout cela se serait étendu bien au dela de leur région parce que tous-tes les exploité-e-s ont ces mêmes intérêts.
Mais les guadeloupéen-nes sont rentré-e-s parce que les dirigeants du NKP et Domota leur ont demandé.
Bon au moins ont-ils-elles gagné sur ce qui était demandé, mais...
En France c'est pareil, les dirigeants syndicaux font la pluie et le beau temps. Ils morcellent la révolte en journées d'action, ils prennet leur temps et font finalement office de soupape de sécurité pour le pouvoir.
Mais jusqu'à quand seront-ils capable de faire ça ?
Jusqu'à quand pourront -ils faire croire que le capitalisme et le gouvernement Fillon sont en mesure de satisfaire les revendications ?
Jusqu'à quand pourront-ils canaliser la révolte la colère et la haine qui montent ?
Le capitalisme n'est pas en mesure de satisfaire les revendications : de l'argent dans les caisses du patronat il y en a certes mais si l'économie ne tourne pas cet argent ne sert à rien.
Les billets de banque ne se mangent pas.
Alors laissons le temps au temps , le niveau des consciences est en train de grandir.
La situation est en train de murir.
Encore quelques mois , quelques petites années peut-être et les populations seront sans doute prêtes à s'auto-organiser, elles -mêmes.
Et pour cela elles enverront tous ces dirigeants politiciens et syndicalistes véreux et parasites, que nous connaissons bien là où se trouve leur place : à la poubelle pour les salauds , et à la production pour ceux qui étaient encore honnètes .
En attendant préparons nous à cette issue positive et pour le moment, si nous n'avons que des journées d'action à disposition , utilisons les pour ça.