Sins We Can't Absolve a écrit:Comme je l'ai dit, je suis pour la création de régimes particuliers (handicapés, invalidation temporaire style maladie, blessure, accouchement), mais il faut bien que les gens y mettent un peu la main à la pâte.
Une société qui défend le droit de ne rien branler et de profiter du travail des autres n'en est pas plus juste pour autant.
Oui il faut donc bien organiser les choses...au moins prévoir une organisation viable, histoire d'être un minimum crédible quand on nous demande à quoi ressemblerait la société dans laquelle on aimerait vivre.
Sins a écrit:Désolé, mais un type qui bosse 30 min par jour ne peut pas avoir la même chose que celui qui bosse 5 heures.
Ou bien la commune fixe un horaire respecté par tous, et le surplus produit est de l'artisanat (donc celui qui produit le possède), ou bien c'est du n'importe quoi qui n'a plus rien d'égalitaire.
Oui mais j'ai pas dis qu'il ne fallait pas de règles. Il faut probablement mettre une barre de travail minimum (en durée ou en durée/pénibilité...je crois qu'il faut voir les activités au cas par cas). Le problème c'est qu'on conçoit le travail comme une contrainte...il faut briser la frontière travail/loisir qui ne veut pas dire grand chose. "Aller au travail"..quelle expression débile...la vie doit être une unité et le travail doit y être intégré pleinement, pas comme un truc "hors-vie".
Sins a écrit:willio a écrit:Car sinon ça revient à notre système actuel d'estimation de l'importance ("utilité") de chaque métier et de rémunération en fonction du prestige, des connaissances que ça demande, du rapport entre l'offre et la demande, etc.
Le système actuel est fondé sur la valeur d'échange, pas sur la valeur travail. Un "technicien de surface" qui bosse plus qu'un actionnaire n'en est pas pour autant mieux rémunéré, bien au contraire.
Je suis bien d'accord avec ça. Il est fondé sur la valeur d'échange qui est évaluée avec les outils absurdes que j'ai cité.
Pourquoi ne te dis-tu plus anarchiste ?