Source Anarkia :
http://anarkia12.unblog.fr/2012/06/16/p ... ilisation/Mon blog
http://l-indigne.skyrock.com/3096635999 ... tions.html« La crise » économique a effacé « vingt ans de progrès » :
http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/ ... ogres.htmlAujourd’hui,la Francen’est pas touchée par la crise de la même façon que d’autres pays européens commela Grèce, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, le Portugal, etc. Cela ne veut pas dire qu’elle ne le sera pas mais, pour l’instant, les mesures d’austérité n’ont pas divisé les salaires par deux et les coupes budgétaires n’empêchent pas l’Etat de maintenir encore une certaine protection sociale (sécurité sociale, allocations familiales et de chômage, revenu minimum, aide au logement..) de la population.
Plusieurs pistes peuvent être avancées pour comprendre pourquoi la crise ne nous touche pas encore de plein fouet.
Rappelons tout d’abord quela Francefait partie des dix premières puissances économiques mondiales.Qu’elle a été un des pays fondateurs de l’Union Européenne et de la zone Euro et qu’elle a largement bénéficié du Marché Commun Européen. Qu’elle fut également un empire colonial dont l’héritage lui profite encore aujourd’hui. En gros, elle a une place privilégiée sur l’échiquier économique mondial.
La Francea profité de la croissance générale entre 1945 et 1973. Ses entreprises ont prospéré durant « les trente glorieuses » grâce à un prolétariat à la productivité optimale, formé et maintenu en bonne santé par un Etat-providence fort, avec un niveau de vie en hausse régulière.
Ajoutons que, à l’issue de la seconde guerre mondiale, de grandes entreprises publiques furent constituées (comme l’Agence France Presse) et d’autres entreprises (comme Renault) nationalisées, le tout venant s’additionner aux nationalisations de 1936 pour constituer un pool d’entreprises publiques conséquent et profitable.
Ce qu’on appelle le compromis fordiste[1] : augmenter les salaires en échange d’une meilleure productivité et augmenter ainsi la consommation (ou l’art de donner plus pour reprendre encore plus) a très bien fonctionné en France où les conventions collectives sont négociées au niveau national conjointement par les instances patronales et syndicales. Dans ces négociations, les syndicats ont toujours joué leur rôle de partenaires du patronat en co-gérant la force de travail et en encadrant les luttes.
Enfin, l’Etat français a de nombreux atouts pour soutenir ces fonctionnements : centralisé depuis le XVIème siècle, il s’est doté d’une administration forte et répartie sur tout le territoire et d’une police efficace disposant d’un savoir-faire et d’un matériel de pointe. Et tout cela en restant encore aujourd’hui un Etat social, un Etat-providence.
Néanmoinsla Francen’est pas le village d’Astérix et elle n’a pas échappé à la crise générale du capital et aux processus de restructuration qu’elle entraîne depuis les années 70. Des entreprises sont délocalisées, d’autres réduisent leurs effectifs ou ferment leurs portes, 9,5% de la population active (déclarée) est au chômage en fin 2011, le coût de la vie augmente bien plus vite que les salaires et les aides et revenus indirects provenant des avantages sociaux que l’Etat-providence avait mis en place se rétrécissent progressivement, mettant à mal le compromis fordiste.
Des entreprises publiques sont privatisées et les services publics gérés de plus en plus en tant que centres de profit.
Du coup, depuis les années 80, les luttes deviennent de plus en plus défensives : on ne se bat plus guère pour une augmentation de salaire mais pour conserver son travail, son niveau de vie, obtenir de meilleures conditions de licenciement.
Parallèlement à ces luttes de négociation (avec le patronat et/ou l’Etat), se développent de plus en plus des révoltes urbaines comme les émeutes dites « de banlieue » de 2005 qui ont éclaté un peu partout dans le pays avec des affrontements quotidiens avec la police, des attaques de commerces, des saccages et incendies de bâtiments publics.
Ainsi, le prolétariat lutte à différents niveaux et ce peut être aussi bien avec des revendications très défensives que sans revendication du tout en s’affrontant directement à la police et aux infrastructures de l’Etat, en pillant et détruisant les marchandises qu’il peut si difficilement s’offrir d’ordinaire.
Les luttes défensives les plus emblématiques sont celles qui précédent des fermetures d’usine comme, en 2000, celle des travailleurs de Cellatex. Ceux-ci avaient menacé de faire sauter leur usine et de déverser des milliers de litres d’acide sulfurique dans la rivière voisine pour obtenir une compensation spéciale à leur licenciement de plus de 22 000 euros et des garanties particulières de reconversion.
Le moyen de pression utilisé, qui sera repris dans plusieurs autres entreprises en liquidation au cours de la décennie qui suit, peut sembler avant toutspectaculaire. Mais, outre le fait que ce type de moyen d’action est en rapportavec la violence des attaques des capitalistes, il s’inscrit aussi dans la lignée du syndicalisme de conflit et des pratiques d’action directe [2].
Les syndicats, s’ils savent eux-mêmes très bien jouer de ces pratiques pour soutenir leurs propres objectifs, ne parviennent pas toujours à maîtriser les séquestrations de dirigeants, les occupations violentes et les destructions diverses causées à la marchandise et à l’outil de travail par une base « déchaînée », pratiques qui se sont multipliées ces dernières années en même temps que les fermetures de sites de travail. D’où de nombreux conflits des syndicats avec leur base.
Le moteur du mode de production capitaliste, c’est l’accroissement constant des profits.
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales…) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte…).
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses).
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales…) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte…).
Un parallèle avec le lanceur d’alerte Karl Marx : Le Capital – travail : L’heure est grave J
Non, la crise n’est pas finie. Mais quelle crise? Une crise économique? Elle existe en Espagne, en Grèce, en Italie, mais pas encore vraiment chez nous ni en Allemagne…. Marxisme économique – Wikipédia(..), Baisse tendancielle du taux de profit . Cf a voir K. Marx – Le Capital Livre I : Sommaire, Le Capital – Wikipédia :Le Capital. Critique de l’économie politique, l, (… ) dans l’ouvrage Les Théories de la plus-value
Pour éviter la surchauffe de son économie, qui croît au rythme de plus de 6 % par an, le Brésil veut réduire ses dépenses publiques afin de freiner l’activité. Avec 0,1 % de croissance au premier trimestre 2010, la France entend elle aussi réduire de façon drastique ses dépenses publiques. Cherchez l’erreur
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses). Quelques exemple : Le chili, et la Grèce., mais j’aurais pu aussi citez le Québec, le Japon…. : Les raisons de la colère Les raisons de la colère 1_3
http://www.dailymotion.com/video/xfmjx7 ... from=embed Les raisons de la colère 2_3 Les raisons de la colère 3_3 :
Ca chauffe : À terme donc, le capitalisme croule sous le poids de ses contradictions, c’est l’état de crise permanent, qui ne peut être évité que temporairement par l’expansion économique à des marchés vierges, ou par l’emballement de la croissance technologique
La tentation de l’émeute, un documentaire de Benoît Grimont :
Cinq ans après les violences de l’automne 2005 en France, y a-t-il encore des candidats à l’émeute ? Le point de vue des habitants d’un quartier populaire de Villiers-sur-Marne.
Qu’a-t-on fait pour éviter que les émeutes se renouvellent ? Les médias, le pouvoir politique, la hiérarchie policière et les experts de tout bord ont souvent simplifié le débat et réduit au silence la population des quartiers concernés. Que sont devenus les émeutiers et que reste-t-il de leur motivation ? Ce film veut rendre la parole aux habitants de ces quartiers : émeutiers d’hier ou de demain, parents, éducateurs ou simples acteurs de la vie locale. Ils s’appellent Moussa, Mara, Paul ou Penda. Ils habitent aux Hautes-Noues, quartier populaire de Villiers-sur-Marne, marqué comme tant d’autres par la pauvreté, le chômage des jeunes et la ségrégation urbaine. Ils nous disent les raisons de leur colère, et ce qui parfois en découle : la tentation de l’émeute.
En trois parties :
La tentation de l’émeute 1_3 :
http://www.dailymotion.com/video/xfmqlw ... from=embedLa tentation de l’émeute 2_3 : La tentation de l’émeute 3_3
Chili : Un raz-de-marée étudiant dans la rue, du jamais-vu depuis la fin de la dictature 1 – France Culture 15.08.2011 :
http://www.franceculture.fr/2011-08-15- ... tature.htm Mardi 9 août, pour la 9ème fois depuis le mois d’avril, les étudiants envahissent les rues de Santiago. Ils sont entre 80 000 et 100 000. 500 000 dans tout le pays. Depuis quelques jours, des tintements de casseroles résonnent aux carrefours de la capitale chilienne, dans tous les quartiers, pauvres et relativement huppés comme Providencia ou Ñuñoa. Ces « cacerolazos » n’avaient pas été entendus depuis la fin de la dictature du général Augusto Pinochet
Mario Waissbluth, le directeur du Centre des systèmes publics de l’Université du Chili, l’une des trois plus prestigieuses au Chili, affirme que :
« Même dans ses rêves, le Tea Party n’a jamais imaginé un pays comme celui qu’ont dessiné nos Chicago Boys (les économistes néo-libéraux sous Pinochet) : charge fiscale au plus bas, État minimisé, dérégulation quasi-totale. »
MalEducados! el problema de la educación en Chile :: DocuHistory (durée 28 min) , MalEducados! el problema de la educación en Chile durée 28 min. Au travers d’entretiens, fait auprès d’étudiants, écrivains, militants et professeurs, Diego Marin Verdugo reconstruit la lutte étudiante qui secoua le Chili pendant un mois. Une lutte multiforme et originale, qui conjuga critique des logiques néolibérales de réforme universitaire aux impacts de ces mêmes logiques dans touts les domaines sociaux et économiques du pays :
http://www.youtube.com/watch?v=M1VOaK3Yq80¡Pagan por trabajar! – Esto NO tiene nombre TVN | 17-10-2011 durée 53 min :
http://www.youtube.com/watch?v=JfhJUfgl ... re=related Reportage sur La Crise en Grèce :
http://www.youtube.com/watch?v=q1Ccx5lU ... re=related ( durée 20 min) : Plongez au cœur de la Grèce actuelle et découvrez le portrait édifiant d’une jeunesse parfois désœuvrée mais toujours combattive.
Documentaire – Grèce – le temps des sacrifices :
http://www.youtube.com/watch?v=mdpIovSE ... elated(durée 54 min) : Un petit doc dressant les contours de la situation en grèce
Documentaire – Grèce – le temps des sacrifices (Le PIB américain a grimpé, mais pas les salaires réels. En fait, les gens ont stagné, financièrement parlant — s’ils ont eu de la chance. Bon nombre de familles se sont faites prendre au piège de la bulle du crédit/de l’immobilier. Lorsqu’elle a éclaté, les gens ont été soufflés par l’explosion… perdant en fait de la richesse.
hache entre les dents - zec.blogs.letelegramme.;
Oui, à Athènes c’est bien l’avenir de la démocratie en Europe et de l’Europe elle-même qui est en jeu. Par une étonnante ironie de l’histoire, les Grecs appauvris et stigmatisés se retrouvent en première ligne de notre combat pour l’avenir commun.
Écoutons-les, soutenons-les, défendons-les !
http://zec.blogs.letelegramme.com/archi ... dents.html Le poison grec, On lâche rien !, Printemps érable, libre le Québec vibre !, Reporterre.net – Voici pourquoi la jeunesse aux Etats-Unis ne se révolte pas , Face aux délitements des pays Européen : Une lettre des indignés grec,
Sur le contrat de travail, l’une des réformes les plus marquantes porte sur les conditions du départ en retraite. C’est cette réforme, commencée en 1993, qui provoque le mouvement de lutte de l’automne 2010. Depuis la fin mars, les syndicats avaient déjà organisé 7 journées d’action et de manifestations contre cette réforme. En octobre démarre une série de manifestations et de grèves reconductibles (en vrac : SNCF, routiers, raffineries de pétrole, éboueurs et agents municipaux, cantines scolaires, crèches et autobus à Marseille, lycées et universités…) qui vont durer jusque vers la fin novembre.
La contestation de la réforme se solde par un échec total et son application suivra inexorablement son cours. Pour la première fois, alors que de précédents projets de réforme du contrat de travail (comme par exemple : le « Plan Juppé » en 1995 ou le Contrat Première Embauche en 2006), avaient été amendés ou annulés sous la pression des luttes, l’Etat français n’a fait aucune concession, montrant ainsi que toute revendication était irrecevable.
Raté dans ses objectifs « politiques » visés par les syndicats (lesquels ont tout de même bien réussi à épuiser les luttes avec 14 journées d’action et de manifestations en 8 mois !), ce mouvement a globalement mis en évidence la faiblesse du niveau des luttes en regard de la violence d’une attaque aiguisée par la crise et d’un rapport de force nettement en faveur du capital.
Cependant, ce mouvement a aussi vu se développer des pratiques de luttes au-delà du refus de la réforme du système des retraites, sur la base de l’achat global de la force de travail qui comprend tous les coûts nécessaires non seulement à payer les travailleurs mais aussi à ce qui leur permet de rester productifs, de survivre et de faire survivre leur foyer. Il a de ce fait impliqué le prolétariat au sens large, au-delà de la seule classe ouvrière et des catégories d’âge et d’activités directement concernées par cette réforme.
La difficulté croissante de l’activité de grève – et encore plus celle d’une grève avec occupation- ( en cause, notamment: la perte de revenu insupportable pour beaucoup dans le contexte présent, la peur fréquente de perdre son emploi et de mettre en danger son entreprise dont celui-ci dépend, les restrictions du droit de grève dans certains secteurs, les statuts atomisés des travailleurs au sein d’une même entreprise…) et l’impossibilité de faire grèvepour une fraction non négligeable du prolétariat (chômeurs, intérimaires, précaires, assistés sociaux, travailleurs au noir, sans papiers…) ont favorisé le développement :
- des pratiques de blocage hors des lieux de travail proprement dits : on «bloque» les raffineries et les incinérateurs à leurs entrées (sans hélas les arrêter totalement ce qui impliquerait ensuite une longue remise en route que les syndicats ont veillé à éviter ! !) ; des travailleurs municipaux d’autres secteurs d’activité se retrouvent pour bloquer un incinérateur dont le personnel n’est pas lui-même déclaré gréviste ; les « bloqueurs » appellent des groupes ou des individus extérieurs à venir les rejoindre etc.. ce qui, potentiellement, permet de dissocier ou d’associer librement grève et blocage et ouvre les lieux de travail et les collectifs de lutte à tous, sachant que les syndicats même « inviteurs » ont bien veillé au grain tout de même ![3].
- des « AG Interprofessionnelles », instances anti et/ou para-syndicales qui intègrent travailleurs syndiqués ou non, chômeurs, précaires, retraités, étudiants, titulaires des minima sociaux etc …et tentent des coordinations directes globales et non plus sur la base d’une profession, d’un métier, d’un secteur, d’une entreprise. Malheureusement, ces AG ont souvent été investies par des groupes d’extrême gauche, leur donnant un sens organisationnel et avant-gardiste.
Viennent se rajouter aux deux phénomènes précédents :
- le fait que ce mouvement est entré en synergie avec une série de conflits antérieurs et/ou parallèles portant sur des revendications salariales et de conditions de travail notamment dans les raffineries de pétrole et différentes entreprises publiques ou para-publiques (les hôpitaux parisiens, le musée du Louvre, les archives nationales, les éboueurs, les travailleurs du port de Marseille…).
- la forte mobilisation des lycéens, pourtant pas encore intégrés au monde du travail mais réagissant en futurs exploités, au besoin avec violence (cf. les saccages au centre-ville de Lyon et au tribunal de commerce de Nanterre)
Dans ce contexte, on comprend bien pourquoi a surgi le slogan Bloquons l’économie. Même si ce slogan n’est pas plus « révolutionnaire » (il ne s’agit pas de « détruire l’économie ») qu’il ne s’est révélé efficace (le moins qu’on puisse dire c’est que l’économie française n’a été que très modérément « bloquée » !!!), il présente l’intérêt de sortir de la sphère des revendications partielles pour s’en prendre directement à l’économie.
Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d’éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux… Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s’accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n’a plus l’usage. Pour ces derniers, la seule chance à s’employer est le secteur de l’économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l’économie globale.
Cette situation implique un contrôle social accru de l’Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d’obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d’électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants… deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l’accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente.
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[1] Parce qu’il avait été soutenu par Henry Ford, patron des automobiles du même nom
[2] L’origine des pratiques d’action directe remonte au syndicalisme révolutionnaire de la fin du XIXème siècle, mis en forme par la « Charte d’Amiens » de 1906 assignant au syndicalisme un double objectif : la défense des revendications immédiates et quotidiennes et la lutte pour une transformation d’ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de l’Etat. Cette charte reste aujourd’hui encore la référence d’une partie du mouvement syndical même si c’est souvent sous une forme bien édulcorée
[3] Un exemple : à la raffinerie de pétrole de Grandpuits, quand les syndicats ont vu arriver un nombre important de gens venus participer au blocage de la raffinerie, ils les ont envoyés manifester dans la villed’à côté !
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Pourquoi parler de crise ? - Posted on 22 avril 2012 by risc