Toujours la même question à se poser : "comment tu organises la lutte contre les atteintes aux libertés ?"
Car il s'agit bien de cela, un viol, un meurtre, une agression, c'est une atteinte à la liberté personnelle de la victime. En faite, en refusant toute restriction de la liberté individuelle, on autorise les abus.
Et il semble qu'en autorisant ses abus, on confronte deux libertés : celle d'un coupable contre celle de la victime. En refusant de punir les personnes qui abusent de leur liberté en opprimant quelqu'un, tu ne fais que défendre le coupable face à la victime.
Ta mentalité me fait penser à celle des années 50. Lorsqu'un mari surprenait sa femme avec son amant, il pouvait les tuer tous les deux, le juge considérant qu'à cause de la douleur ressentie en apprenant qu'il était cocu, il n'était plus responsable de ses actes. Il n'y avait donc pas lieu de le punir.
Je me demande comment tu réagirais si un conducteur bourré et drogué écrasait ta mère en voiture et la tuait, puis se barrait. Je suppose qu'une fois retrouvée tu embrasserais le chauffard et lui paierait un coup au bar.
Les gens sont malheureusement des humains avec des sentiments pas toujours angéliques. Quand quelqu'un porte atteinte à leurs intérêts, ils ressentent une grande injustice. Et ça donne envie de se venger. Pour éviter la forcément partial vengeance privée, les communautés humaines ont inventé des règles et des sanctions en cas d'irrespect de la règle. Tout le monde sait que la prison n'est pas actuellement humaine, mais nous sortir de manière aussi absolu et péremptoire : "L'anarchisme refuse toute privation de liberté", c'est un argument d'autorité sans aucune valeur, un peu comme invoquer pleins de livres sans citer un seul passage, ça ne prouve rien et ce n'est pas constructif.
PS :
J'aime beaucoup le côté vieille barbe, le doctrinaire qui connaît tout de l'anarchisme. En tout cas, la modestie fait pas partie de ton anarchisme.