De plus les syndicats restent quand même les garants d'un ordre social, du capitalisme, en se posant juste en contre pouvoir.
Cette attitude visant à défendre ses intérêts dans la société actuelle mais sans vouloir la changer et la détruire, on la retrouve chez les directions syndicales évidemment mais aussi chez nombre de simples adhérents.
On va me dire "il faut bien distinguer la base de la direction" etc, oui ok. Mais concrètement la base aussi, souvent suit les directives, n'est pas pour lutter autrement ( par l'autogestion etc) et tient un discours très normalisé bien souvent, peu révolutionnaire et encore moins libertaire.
Je ne fais pas l'éloge d'une insurrection spontanée sans syndicats ni orgas ( bien que je crois bcp à la spontanéité quand même) car elle peut s'avérer parfois utopiste ou romantique, mais dans l'autre sens j'émets de sérieux doutes également.
Juste je rebondis sur ta phrase l'autre facteur: "mais là ce qui se joue, c'est la fin du syndicalisme contre outil de contestation sociale."
Mais si tel était le cas, ne serait ce pas l'occasion aussi de renouveller nos approches et nos perspectives révolutionnaires, d'inventer de nouvelles formes d'organisations etc? Ce n'est surement pas un outil indépassable, bien que je le répête il a encore ( pour certains d'entre eux, et rares..) une utilité.
"Si la mutation de la CGT va à son terme, c'est une catastrophe à la fois pour le syndicalisme de lutte, mais aussi pour tout courant révolutionnaire dans la mesure où cela imprimera des comportements sur les salariés qui rendront les choses bien plus difficile"
Je n'en suis pas sur non plus de ça. Bref dsl, j'me rends compte que j'suis peu clair.
