Mais si la dictature se définit plus largement comme l'autorité de personnes sur d'autres, alors oui, il est hélas posible qu'une organisation de type horizontal soit dictatoriale.
Impossible car dans ce cas il y a une hiérarchie entre les personnes. Il y en a qui décide et les autres obéissent. Dans un système horizontal, personne n'a plus de droits que les autres, donc aucun d'obéit aux autres pris individuellement. Seule la majorité peut décider mais comme elle change à chaque vote (on est pas dans un parti politique ou à l'assemblée nationale), au final tu n'obéis pas à un groupe ou chef supérieur.
Bon, ensuite sur le fait que la majorité puisse imposer sa décision aux autres, c'est faisable mais seulement dans certains cas. Ex : dans une économie autogérée, il faut bien que les assemblées de branche décidant de la quantité de biens à produire puisse imposer ses déicisions aux assemblées d'entreprise. Sinon, on a une pénurie.
À l'inverse, en ce qui concerne la liberté personnelle, il faut réduire au strict minimum les règles : pas d'atteintes aux libertés des autres, et des règles régissant la vie collective. Ex : heures où l'on ne doit plus faire de bruit, les gens qui travaillent le lendemain ont le droit de dormir et ceux qui font la fête ont le droit de faire du bruit, mais il faut trouver un compromis entres ces deux intérêts tout à fait légitime mais antagoniste.
@ Conan
Je suis d'accord avec toi, je trouve que le plateformisme est un bon compromis entre efficacité et liberté, et actuellement, il faut être plus efficace.
Je pense qu'au fur et à mesure de l'avancée dans la période transitoire, le plateformisme sera dépassé et remplacé par tous les grands principes que tu adores. Mais, ce sera les gens qui décideront au fur et à mesure, et s'ils veulent rester au stade du plateformisme, ce sera bien quand même.