huhu^^ tu sais semm c est pas parce que c est revolutionnaire un jour que ça l est encore le lendemain ... et c est pas parce que c est recent que c est revolutionnaire ...
au niveau de la reappropiation de nos symboles , avant les anars avaient le drapeau rouge et maintenant ils ont le noir ... et puis desole de te decevoir mais c est pas pour rien si la cgt a trahi des sa naissance la classe ouvriere en ralliant l union sacrée , cest peut etre que justement ,y avait un probleme a la base , car dans les statuts de l epoque la cgt revendiquait la greve general insurrrectionnel en cas de guerre franco prussienne , ceux qu ils ont abandonné le jour de l enterrement de jaures ... alors la charte d amiens (elle etait appliqué sous vichy non ??)
la charte d amiens ,wé t inquiete je la connais et le bouquin que tu cites je l ai vendu sur des tables de presse , et c est pas parce que c est estampillé increvables anarchistes qu ils ont raison ...
bon sinon je mets un truc sur la FORA qui n est ni syndicat ni orga ...(parcequ il y a pas que malatesta )...tire de wiki
Dès ses débuts, la FORA ne s'est jamais définie comme une organisation syndicale, mais comme une organisation ouvrière anarchiste. Les organisations qu'elle regroupait portaient très rarement le nom de syndicat : elles s'appellent par exemple "Société de résistance des domestiques", "Union des ouvriers boulangers"...
Leur principale activité était la lutte des travailleurs, la résistance quotidienne à l'exploitation, mais elles diffusaient aussi l'idéal anarchiste parmi les ouvriers.
Controverse avec Malatesta
La FORA se sépare de toute une tradition du mouvement libertaire qui, à la suite de Malatesta, veut absolument différencier les organisations syndicales, des groupes spécifiques anarchistes.
En 1907, au congrès anarchiste d'Amsterdam, Malatesta déclare par exemple : <<Je ne demande pas des syndicats anarchistes qui légitimeraient tout aussitôt des syndicats social-démocratiques, républicains, royalistes ou autres et seraient, tout au plus, bons à diviser plus que jamais la classe ouvrière contre elle-même. Je ne veux pas même de syndicats dits rouges, parce que je ne veux pas de syndicats dits jaunes. Je veux au contraire des syndicats largement ouverts à tous les travailleurs sans distinction d'opinion, des syndicats absolument neutres>> (Congrès anarchiste tenu à Amsterdam, août 1907, Paris, La Publication sociale, 1908, p. 79.)
A cela les militants de la FORA répliquent : <<En réalité, il n'existe dans aucun pays de tels syndicats, ouverts à tous les ouvriers de toutes les tendances; même s'ils se proclament politiquement neutres, ils n'en sont pas moins inféodés à un parti ou à un système d'idées ou de tactiques prédominantes (...) et l'on ne permet pas non plus aux anarchistes de faire de la propagande pour leurs idées dans le mouvement syndical lié à d'autres tendances, qu'elles soient réformistes ou révolutionnaires>>(Emilio López Arango, Diego Abad de Santillán, El anarquismo en el movimiento obrero, Ediciones Cosmos, Barcelone, 1925, p. 164.)
Par ailleurs, les militants de la FORA ne sont pas favorables aux groupes anarchistes à caractère philosophique qui se limitent à faire de la propagande. Ils n'en conçoivent l'existence que lorsque, pour une raison ou pour une autre, il s'avère impossible de militer dans le mouvement social. Leur position repose sur un constat : là où l'anarchisme a été essentiellement porté par des philosophes, fussent-ils de la taille d'un Kropotkine, ou par d'ardents propagandistes comme Emma Goldman ou Johann Most, c'est-à-dire en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, il ne s'est pas beaucoup développé. Par contre, l'Espagne et l'Argentine, qui comptent bien peu de théoriciens anarchistes, connaissent un mouvement puissant.
La FORA en conclut que l'anarchisme se propage mal du haut vers le bas, des intellectuels vers le peuple et qu'il est préférable de le diffuser directement au sein du prolétariat, parce qu'il correspond à ses aspirations latentes. <<Pour nous, l'anarchisme n'est pas une découverte de laboratoire, ni le fruit de penseurs géniaux, mais un mouvement spontané des opprimés et exploités qui sont arrivés à la compréhension (...) de la nocivité du privilège et de l'inutilité de l'Etat, et qui veulent lutter pour un ordre social qui assure à l'homme son libre développement. La philosophie coopère à la concrétisation et à la définition de ces aspirations latentes chez les masses rebelles, mais elle n'a pas le droit de s'approprier les conceptions de l'anarchisme...>> (4 Ibid. p. 106.