"Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede fu hsang » 16 Fév 2009, 10:06

héhé comme si les orgas politique faisaient de la politique ,
je pense qu il est question de vie de la cite et pas de politique politicienne ;(que meme les orgas revolutionnaires pratiques)..tout erst pôlitique ...
la cnt est ASSR point barre...apres la confusion et la separation sont pratiqués par toutes les orgas
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Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede bajotierra » 16 Fév 2009, 10:17

ASSR ?

......Le syndicalisme révolutionnaire se référe a la charte d 'amiens et donc affiche une neutralité quelquefois bienveillante vis avis des partis politiques , l'anarchsosyndicalisme se référe effectivement a la charte de paris et considére que les partis politiques sont des ennemis des travailleurs .
fu hsang tu m'expliques que la confusion et la séparation sont pratiqués partout , oui d'accord , mais est ce une raison pour que cela continue ?
bajotierra
 

Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede fu hsang » 16 Fév 2009, 12:00

bajotierra a écrit:ASSR ?

......Le syndicalisme révolutionnaire se référe a la charte d 'amiens et donc affiche une neutralité quelquefois bienveillante vis avis des partis politiques , l'anarchsosyndicalisme se référe effectivement a la charte de paris et considére que les partis politiques sont des ennemis des travailleurs .
fu hsang tu m'expliques que la confusion et la séparation sont pratiqués partout , oui d'accord , mais est ce une raison pour que cela continue ?


non c est sur il faut cesser la separation et la confusion ...je ne crois pas que le syndicalisme revolutionnaire fasse reference a la charte d amiens (car toutes les confederations y font reference de la cfdt a fo,meme la cgc et autres ) mais plus a la charte de lyon adopte en 1926 par la CGT SR
la cnt n est pas une confederation anarchiste (surtout vignolles) apres que quelques syndicat signent des tracts avec des orgas specifiques ;cela est due a l autonomie des sections syndicales (et generalement ces tracts sont signe avec le nom de la section et son departement )...je connaissais des sud qui se revendiquaient de Blanqui ,c est pas pour autant que les sud sont insurecctionnalistes
quand aux tracts confederaux que la cnt dite vignolle aient pu signer avec des orgas specifiques , cela est due a quelques membres du BC et du CCN qui ont une rayonnance assez importante et a certaine tactique politicienne et le dire c est denoncer cet etat de fait
les deux tendances AS et SR ont toujours ete presentes meme dans la cnt espagnole sans que cela entretienne la confusion apres que nin et ces potes aient ete exclus (des qu il s agit de rosser des trots ... )
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Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede Spartakus » 16 Fév 2009, 14:07

Pour répondre de manière plus concrète, sur Montpellier, la CNT Educ intervient à la fois dans le champ syndical (participation aux assemblées générales des enseignants et parents d'élèves, le syndicat se "fond alors dans le mouvement") tout en défendant une position autogestionnaire forte (contrairement à Sud Lycéens, Etudiants et Education dans la région, et c'est malheureux), mais organise aussi des débats avec d'autres orgas libertaires (avec CGA et AL), comme par exemple lors de la journée antimilitariste du 11 Novembre dernier, voir des cortèges rouges et noirs (29 Janvier dernier) pour tenter de faire entendre un autre son de cloche, de dépasser les simples revendications et de favoriser des mots d'ordre révolutionnaires, libertaires et autogestionnaires...
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Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede sèmm » 20 Fév 2009, 07:01

fu hsang a écrit:non c est sur il faut cesser la separation et la confusion ...je ne crois pas que le syndicalisme revolutionnaire fasse reference a la charte d amiens (car toutes les confederations y font reference de la cfdt a fo,meme la cgc et autres ) mais plus a la charte de lyon adopte en 1926 par la CGT SR


Je crois décelé le dogmatisme de l'ait. Je me trompe ? :)
SR ou AS c'est un faux débat. Des étiquettes pour se rassurer. Moi, je suis plus "révolutionnaire" parceque
je me revendique de tel texte et pas de tel autre ! C'est quoi ces conneries ? Je croyais que les anarchistes
s'attachaient avant tout aux pratiques moins qu'aux étiquettes !

Autrement la charte d'Amiens à quand même été écrite par des syndicalistes anarchistes... Pouget notamment.
sèmm
 

Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede fu hsang » 20 Fév 2009, 09:05

huhu^^
pas du tout de l ait ,j etais a vignolles avant donc ....tout fauX :D
les anarchistes ont ecrits plein de trucs , apres c est sur que c est la pratique qui compte ,
c est justement ce qui manque en ce moment ,apres SR ou AS ,faut debat ...mais dire que la charte d amiens est revolutionnaire ... la c est du dogmatisme anarchisme ..parce que dans la pratique la plupart des syndicats se referant ,bin tu les regardes et ont voit tres bien de quel cote ils sont donc en fait elle vaur rien cette charte et c est pour la completer que la cgt sr en 26 puis la cnt en 46 ,car toute chose doit etre amelioree ,car elle n est jamais complete et doit sans cesse s ameliorer ,revolutionnaire un jour ,reactionnaire le suivant bref rien n est jamais definitif
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Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede sèmm » 22 Fév 2009, 19:44

fu hsang a écrit:mais dire que la charte d amiens est revolutionnaire ... la c est du dogmatisme anarchisme


Crois ce que tu veux... Un article intéressant de Miguel Chueca :
http://www.increvablesanarchistes.org/a ... amiens.htm

Et l'argument de dire que la charte d'Amiens n'est pas révolutionnaire parceque les syndicats réformistes
s'y référent, c'est pas super recherché. Parceque des réformistes se référent à quelquechose, cela fait que
cette chose est pourrie. Demain, FO ou CGT se revendiquent "révolutionnaires" ou autres et on devra considérer
qu'ils ont souiller une chose sacrée qu'on devrait maintenant rejeté ? Non...
sèmm
 

Re: "Et pourtant ils existent" histoire du syndicalisme

Messagede fu hsang » 22 Fév 2009, 20:04

huhu^^ tu sais semm c est pas parce que c est revolutionnaire un jour que ça l est encore le lendemain ... et c est pas parce que c est recent que c est revolutionnaire ...
au niveau de la reappropiation de nos symboles , avant les anars avaient le drapeau rouge et maintenant ils ont le noir ... et puis desole de te decevoir mais c est pas pour rien si la cgt a trahi des sa naissance la classe ouvriere en ralliant l union sacrée , cest peut etre que justement ,y avait un probleme a la base , car dans les statuts de l epoque la cgt revendiquait la greve general insurrrectionnel en cas de guerre franco prussienne , ceux qu ils ont abandonné le jour de l enterrement de jaures ... alors la charte d amiens (elle etait appliqué sous vichy non ??)
la charte d amiens ,wé t inquiete je la connais et le bouquin que tu cites je l ai vendu sur des tables de presse , et c est pas parce que c est estampillé increvables anarchistes qu ils ont raison ...
bon sinon je mets un truc sur la FORA qui n est ni syndicat ni orga ...(parcequ il y a pas que malatesta )...tire de wiki

Dès ses débuts, la FORA ne s'est jamais définie comme une organisation syndicale, mais comme une organisation ouvrière anarchiste. Les organisations qu'elle regroupait portaient très rarement le nom de syndicat : elles s'appellent par exemple "Société de résistance des domestiques", "Union des ouvriers boulangers"...

Leur principale activité était la lutte des travailleurs, la résistance quotidienne à l'exploitation, mais elles diffusaient aussi l'idéal anarchiste parmi les ouvriers.

Controverse avec Malatesta

La FORA se sépare de toute une tradition du mouvement libertaire qui, à la suite de Malatesta, veut absolument différencier les organisations syndicales, des groupes spécifiques anarchistes.

En 1907, au congrès anarchiste d'Amsterdam, Malatesta déclare par exemple : <<Je ne demande pas des syndicats anarchistes qui légitimeraient tout aussitôt des syndicats social-démocratiques, républicains, royalistes ou autres et seraient, tout au plus, bons à diviser plus que jamais la classe ouvrière contre elle-même. Je ne veux pas même de syndicats dits rouges, parce que je ne veux pas de syndicats dits jaunes. Je veux au contraire des syndicats largement ouverts à tous les travailleurs sans distinction d'opinion, des syndicats absolument neutres>> (Congrès anarchiste tenu à Amsterdam, août 1907, Paris, La Publication sociale, 1908, p. 79.)

A cela les militants de la FORA répliquent : <<En réalité, il n'existe dans aucun pays de tels syndicats, ouverts à tous les ouvriers de toutes les tendances; même s'ils se proclament politiquement neutres, ils n'en sont pas moins inféodés à un parti ou à un système d'idées ou de tactiques prédominantes (...) et l'on ne permet pas non plus aux anarchistes de faire de la propagande pour leurs idées dans le mouvement syndical lié à d'autres tendances, qu'elles soient réformistes ou révolutionnaires>>(Emilio López Arango, Diego Abad de Santillán, El anarquismo en el movimiento obrero, Ediciones Cosmos, Barcelone, 1925, p. 164.)

Par ailleurs, les militants de la FORA ne sont pas favorables aux groupes anarchistes à caractère philosophique qui se limitent à faire de la propagande. Ils n'en conçoivent l'existence que lorsque, pour une raison ou pour une autre, il s'avère impossible de militer dans le mouvement social. Leur position repose sur un constat : là où l'anarchisme a été essentiellement porté par des philosophes, fussent-ils de la taille d'un Kropotkine, ou par d'ardents propagandistes comme Emma Goldman ou Johann Most, c'est-à-dire en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, il ne s'est pas beaucoup développé. Par contre, l'Espagne et l'Argentine, qui comptent bien peu de théoriciens anarchistes, connaissent un mouvement puissant.

La FORA en conclut que l'anarchisme se propage mal du haut vers le bas, des intellectuels vers le peuple et qu'il est préférable de le diffuser directement au sein du prolétariat, parce qu'il correspond à ses aspirations latentes. <<Pour nous, l'anarchisme n'est pas une découverte de laboratoire, ni le fruit de penseurs géniaux, mais un mouvement spontané des opprimés et exploités qui sont arrivés à la compréhension (...) de la nocivité du privilège et de l'inutilité de l'Etat, et qui veulent lutter pour un ordre social qui assure à l'homme son libre développement. La philosophie coopère à la concrétisation et à la définition de ces aspirations latentes chez les masses rebelles, mais elle n'a pas le droit de s'approprier les conceptions de l'anarchisme...>> (4 Ibid. p. 106.
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