Espagne sous le franquisme 1936-1975

Re: Espagne sous le franquisme 1936-1975

Messagede bipbip » 02 Nov 2018, 14:57

Projection du film Autonomia Obrera

Millau vendredi 2 novembre 2018
à 19h30, Bibliothèque des Petites Perspectives Illustrées, 1 rue Pasteur

Ils étaient ouvriers, dockers, dynamiteurs à Barcelone, Vitoria, Bilbao. Tous faisaient partie de ce mouvement diffus, sans porte-parole ni dirigeants autre que les assemblées d'usine ou de quartier. Tous rejetaient le patronat, les syndicats, le capitalisme. Certains étaient armés, d'autres pas mais tous défendaient l'autonomie ouvrière. En 1976, l'Espagne était en flamme et « Il fallait (les) écraser (...) car c'étaient des minis soviets » (Manuel Fraga, ministre de l'Intérieur) La démocratie s'en est donc chargée.
Mais l'histoire cavale encore...

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Re: Espagne sous le franquisme 1936-1975

Messagede bipbip » 11 Nov 2018, 16:07

Autonomia obrera VOSTFR

Un documentaire consacré aux luttes ouvrières menées en marge des syndicats et des partis politiques dans l’Espagne des années 1970.

Ils étaient ouvriers, dockers, dynamiteurs à Barcelone, Vitoria, Bilbao. Tous faisaient partie de ce mouvement diffus, sans porte-parole ni dirigeants autre que les assemblées d’usine ou de quartier. Tous rejetaient le patronat, les syndicats, le capitalisme. Certains étaient armés, d’autres pas mais tous défendaient l’autonomie ouvrière. En 1976, l’Espagne était en flamme et « Il fallait (les) écraser (...) car c’étaient des minis soviets » (Manuel Fraga, ministre de l’Intérieur) La démocratie s’en est donc chargée. Mais l’histoire cavale encore...

En 1975, à la mort de Franco, l’Espagne entame progressivement un processus de "transition démocratique" après quarante ans de dictature. Les transformations institutionnelles (restauration de la monarchie, adoption d’une nouvelle constitution) et la libéralisation de la vie politique (légalisation des partis et syndicats) s’accompagnent alors de l’intégration d’une partie de la contestation sociale.

Alors que dans cette période de modernisation nécessaire au capitalisme s’élèvent des mouvements ouvriers autonomes, les deux principaux syndicats en voie de légalisation, Comisiones Obreras et UGT, s’installent dans leur rôle de co-gestionnaires de l’exploitation salariale.

Autonomia Obrera n’est pas un documentaire historique, mais anime une mémoire politique, à travers des luttes dans l’Espagne des années 70, qui dénonce l’escroquerie des compromis entre exploités et exploiteurs. Et pose les enjeux de l’autonomie des luttes.

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