Le Cri du Peuple
1er numéro du Cri du Peuple (.pdf)
Le vendredi 18 mars 2011 (jour de ce 140ème anniversaire), à 17 h, les populations de l’Ile de France sont invitées, par l’association des « Amis de la Commune de Paris 1871 », à célébrer l’évènement sur la place de l’Hôtel de Ville de la capitale. A cette occasion, sera réitérée la demande de réhabilitation des membres de la Commune envoyés à la mort ou au bagne, par une justice militaire expéditive Un spectacle sous formes de tableaux scéniques rappellera l’histoire de la Commune de 1871, son œuvre et sa modernité.
Tableaux scéniques présentés :
. La tentative de confiscation, par les versaillais, des canons achetés par souscription par les Parisiens pour défendre leur ville ;
. La proclamation de la Commune le 28 mars sur la place de l’Hôtel de Ville ;
. La prise de parole de quelques élus rappelant l’œuvre de la Commune et sa modernité ;
. La demande de réhabilitation des membres de la Commune envoyés à la mort ou au bagne par une justice militaire expéditive.
Une dizaine de personnages de la Commune interviendront à tour de rôle pour rappeler les mesures prises par la Commune en faveur du peuple : séparation de l’Eglise et de l’Etat, moratoire sur les loyers, égalité des salaires entre hommes et femmes, etc.…
Animations musicales : chansons, chorale, fanfare, slam, rock, musique classique, accordéon, poésie.
Des stands permettront d'accueillir, informer les spectateurs, répondre à leurs interrogations sur la Commune. L'un d'eux sera consacré aux enseignants et aux scolaires.
Pièce de théâtre - "A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi" (Carole TREBOR et Richard FERIOT)
. Sarah Sebbag - Textes et poésies
. Chorale Populaires de Paris
. Groupe Nag Airs - Chansons populaires
. Bernie - Groupe de rock
. Slam Production
. Riton la Manivelle - Chansons populaires
. Szgaboomistes - Groupe de rock manouche
[fête de la commune] rebaptême de la rue thiers
26 mars 1871. La Commune de Paris est officiellement proclamée et des élections ont lieu pour désigner les membres du Conseil de la Commune. L’élan d’espoir du peuple parisien prend forme, et l’utopie semble se réaliser : séparation de l’Église et de l’État, suppression de l’armée permanente au profit de l’armée du peuple, école laïque gratuite et obligatoire, coopérative ouvrière, droit de vote des étrangers, droits des femmes, élus révocables, réquisition des logements inoccupés… Évidemment, la réaction du gouvernement de Thiers, exilée à Versailles, ne se fait guère attendre, et dès le 1e avril, le président réactionnaire annonce sa volonté de réunir une grande armée pour réprimer la Révolution du peuple de Paris. Au début de la semaine sanglante, le 21 mai, les soldats versaillais sont plus de 130 000.
Pour célébrer cette date du 26 mars 1871, nous avons décidé de nous réunir symboliquement, rue Thiers, à Lille, et de rebaptiser cette rue en souvenir des combattant-es de la Commune de Paris. Parce que nous ne voulons pas oublier les victimes de la répression militaire du gouvernement de Thiers (les chiffres varient entre 10 000 et 30 000 morts). Parce que nous n’acceptons pas que les assassins aient des noms de rue, des basiliques, des statues. Parce que nous voulons nous revendiquer de cet héritage communard, de ces femmes et de ces hommes qui se sont courageusement battus sur les barricades. Parce que la mémoire de la Commune de Paris doit rester vivante en chacun-e de nous.
Nous vous invitons donc à commémorer, ce 26 mars 2011, pour le 140e anniversaire de la Commune de Paris, le souvenir de ces combattant-es révolutionnaires, de celles et ceux qui ont été assassinés, fusillés, déportés ; et de donner à ces communard-es le nom de la rue outrageusement appelée Thiers.
Pour cela, rendez-vous samedi 26 mars 2011, à 15h, au croisement de la rue Thiers et de la rue Nationale.
Conférence-débat avec projection
"La Commune, première tentative de gouvernement libertaire".
Troisième rencontre/débat du cycle : La Commune de Paris.
Les cours de la Dionyversité, l'université populaire de Saint-Denis.
Du 18 mars au 27 mai 1871, des bourgeois, des ouvriers et des artisans élus du peuple vont tenter, sous les canons ennemis et contre le gouvernement de Thiers, de poursuivre le combat contre l'occupant prussien tout en mettant en place le premier gouvernement populaire et libertaire.
Les lois sociales réglementant le travail de nuit, l'égalité salariale des femmes, la liberté absolue de conscience par la 2e Séparation de l'Eglise et de l'Etat, les structures de décisions collectives fonctionnent pendant toute la durée de La Commune de Paris.
Seuls, la Semaine sanglante et le massacre de 30.000 parisiens auront raison de l'idéal libertaire des "communalistes".
Karl Marx tirera les enseignements du gouvernement populaire avorté ; la IIIe République héritera de l'œuvre entamée.
Présentation de Jean-François Decraene, Historien en histoire sociale, disciple d'André Salmon, de Daniel Guérin et de Michel Ragon. Guide-conférencier et rédacteur de chroniques historiques. (http://www.histoirepopulaire.com)
à 19h, Bourse du Travail de Saint-Denis, 9-11, rue Genin, Métro ligne 13, Porte-de-Paris, ou RER D. Entrée libre.
Lecture : "paroles de Louise Michel"
20h30-22h00, Le Moulin à café, 9 place de la Garenne, Paris, Métro Pernety
Louise Michel a écrit « On voulait tout à la fois arts, sciences, littérature, découvertes, la vie flamboyait. On avait hâte de s'échapper du vieux monde ».
Ce fut cela la Commune, une formidable soif de liberté, d'ouverture, de connaissances, l'élan vital d'un peuple opprimé.
C'est dans cet esprit que les Communards établirent un programme ambitieux et généreux défini le 26 mars 1871 par le « manifeste du Comité des vingt arrondissements de Paris », programme à vocation révolutionnaire, décentralisatrice, anti-étatique, s'opposant au gouvernement de M. Thiers installé à Versailles.
À la proclamation de la Commune, les Versaillais répondirent par les armes. C'est alors que Paris entama l'une des pages les plus douloureuses de son histoire.
Tout a été dit sur cette guerre civile qui fit des milliers de morts : ses combats de rues acharnés, ses exécutions sommaires, ses innombrables fusillés anonymes. En l'espace de quelques semaines, notre capitale fut défigurée, monuments détruits, Tuileries, Hôtel de Ville et autres sièges du pouvoir livrés aux flammes.
Du 21 au 28 mai, ce qui fut dénommé « la semaine sanglante », reste à jamais le symbole de la résistance populaire à un pouvoir oppresseur.
La Commune de Paris avait vécu, mais l'idéal social et humaniste qu'elle portait en elle a survécu au temps. Pour les révolutionnaires du monde entier, elle fait encore référence.
« Parmi les plus implacables lutteurs qui combattirent l'invasion et défendirent la République comme l'aurore de la liberté, les femmes sont en nombre », écrivit également Louise Michel. Il convient d'insister sur le rôle des femmes dans cette insurrection. Outre leur participation aux secours, au ravitaillement, à l'instruction, elles montèrent les barricades et combattirent en soldats.
La plus charismatique d'entre elles fut LOUISE MICHEL. Cette lecture a été conçue à partir de quelques extraits de ses Mémoires, accompagnés de poèmes et de chansons.
Textes : Portrait de Louise Michel par son éditeur, Paul-Victor Stock ; Qui était Louise Michel ? (Paul-Victor Stock) ; Proclamation de la Commune (L. Michel) ; Paris respire (L. Michel) ; Les femmes de 70 (L. Michel) ; Versailles attaque (L. Michel) ; La fin (L. Michel)
Spectacle coopératif et populaire
"Morte ou vive ?... Vive la commune !"
Pour inaugurer sa fête annuelle de la Trôle en partenariat avec les artisans du quartier sous les hospices des 140 ans de la Commune de Paris, la Commune Libre d'Aligre vous invite à assister, participer, vivre l'histoire de la Commune à travers le spectacle "Morte ou vive , vive la Commune !"
Spectacle gratuit et en plein air à 20 h Place d'Aligre, durée 1h15, suivi d'un pot communard, habillez vous chaudement, nous fournissons des chaises mais pas des couvertures
Annulation en cas de pluie
"Morte ou vive ?... Vive la commune !"
Spectacle épique, populaire et coopératif en 5 tableaux pour 50 personnages
Dossier de présentation
En forme de conférence-animation interactive de rue ou de salle.
Comment elle s'est préparée, comment elle a surgi, comment elle a vécu … et comment elle a fini contre le mur.
Une histoire à écouter, à déclamer, à jouer ensemble, pour revivre la mémoire du temps où, en hommes et femmes debout, nous avions pris le pouvoir sur nos propres destins.
épique
Notre histoire commence le 4 septembre 1870 : Napoléon III est fait prisonnier par les Prussiens, c'est la chute du Second Empire.
Elle se termine le 28 mai 1871, devant le Mur des Fédérés du cimetière du Père Lachaise à Paris, où les derniers Communards sont fusillés. En 7 tableaux, durant 1h30, nous racontons 9 mois d'histoire de France.
Un récit original au cours duquel s'égrènent discours, situations et narration des récitants.
populaire
Morte ou vive… ? Vive la Commune ! est un spectacle populaire, qui s'adresse à un public large. Les jeunes et les moins jeunes participent ensemble, se regardent, s'écoutent.
Nous proposons qu'un pot communard soit offert en fin de représentation pour prolonger la rencontre.
coopératif
Deux comédiens narrateurs
Les deux comédiens narrateurs, Auguste et Eugène, racontent sous forme de récits et de passages dialogués la chronologie des événements, organisent les reconstitutions de situations, les lectures et les improvisations.
Des spectateurs-acteurs
Les spectateurs-acteurs jouent et lisent à haute voix, tiennent les rôles des principaux protagonistes de la Commune, soutenus par les indications des comédiens-narrateurs. A chacun est remis une feuille où figurent les répliques et les consignes de lecture. Quelques minutes de préparation collective sont aménagées pour tous avant le début du spectacle.
Un percussionniste
Emile, le percussionniste donne le rythme, le tempo du spectacle, et son atmosphère sonore.
Célébration du
141e anniversaire du début de la Commune de Paris
Les nombreuses initiatives développées pour le 140e anniversaire de la révolution du printemps 1871 ont montré l'actualité, la modernité de l'œuvre et des idéaux de la Commune de Paris. La chape de plomb qui pèse sur cet événement a commencé à être levée.
En 2012, les Amis de la Commune de Paris agiront pour que soient enfin mises pleinement en œuvre les mesures démocratiques et sociales de la Commune de 1871 :
• Une démocratie qui permette au peuple d'être entendu et d'exprimer sa pleine souveraineté ;
• La reconnaissance de la citoyenneté pour les étrangers ;
• L'égalité des salaires des femmes et des hommes ;
• La réquisition des logements vacants pour les sans domiciles et les mal logés ;
• La remise en marche des entreprises abandonnées pour causes de délocalisations ;
• Une démocratie sociale sous le contrôle des salariés ;
• La justice accessible à tous ;
• Une école redevenue laïque et gratuite.
Dans ce but, les Amis de la Commune de Paris organisent un
Parcours communard, dimanche 18 mars 2012 à 15h, à la sortie du Métro Belleville, Paris 19e
qui partira du métro Belleville, remontera la rue du même nom et aboutira au métro Jourdain où se trouvait la mairie du XXe arrondissement au moment de la Commune de 1871.
Au cours de ce parcours seront rappelées les revendications du peuple parisien exprimées dans la Garde nationale, les clubs, les associations ouvrières, l'Internationale, l'Union des femmes, la Fédération des Artistes, et adoptées par les élus de la Commune assujettis à un mandat impératif, et révocables.
Des musiciens, chanteurs, artistes agrémenteront cette après-midi à la fois festive et revendicative qui rappellera comment les Communards combattaient la misère et les injustices, imaginaient et mettaient en place une société de justice sociale, de progrès démocratique, culturel et humaniste.
Les Amis de la Commune de Paris - 1871
46, rue des Cinq-Diamants 75013 Paris
01 45 81 60 54
http://www.commune1871.org
amis@commune1871.org
« La Commune n'est pas morte »
Rencontre avec Éric Fournier autour de son livre " La Commune n'est pas morte" (Libertalia, 2013), proposée par la RdL
à 19h, Bar-restaurant "Le lieu dit", 6 rue Sorbier, Paris 20e
« Aujourd'hui analysée par les historiens comme un singulier crépuscule des révolutions du xixe siècle, la Commune de Paris fut longtemps considérée comme l'aurore des révolutions du xxe siècle, comme une lutte à poursuivre.
Cet essai se penche sur les usages politiques des mémoires de cet événement tragique dont la complexité favorise une grande plasticité mémorielle. […] De 1871 à 1971, la Commune est mobilisée, intégrée avec force aux luttes politiques et sociales ; et elle mobilise à son tour, contribuant parfois aux victoires des forces de gauche en France, lors du Front populaire notamment. La Commune est alors politiquement vivante.
Après le chant du cygne du centenaire (1971), vient le temps de l'apaisement et du déclin. Mais si la Commune peine à mobiliser aujourd'hui, son mythe apparaît indéracinable et ressurgit ponctuellement dans le champ politique. » (Présentation de l'éditeur.)
Éric Fournier, agrégé et docteur en histoire, enseigne en lycée depuis une quinzaine d'années. Il est l'auteur de Paris en ruines. Du Paris haussmannien au Paris communard (Imago, 2007) ; La Cité du sang. Les bouchers de La Villette contre Dreyfus (Libertalia, 2008) ; La Belle Juive. D'Ivanhoé à la Shoah (Champ Vallon, 2011)
Manifestation commémorative du début de la Commune de Paris en 1871
Pour la réhabilitation de la commune et des communards
Lundi 18 mars 2013 de 18 heures à 20 heures
Manifestation de l'Assemblée nationale au Sénat
Le 18 mars prochain, nous célébrerons le début de la Commune de 1871 par une manifestation à Paris de l'Assemblée nationale au Sénat.
Nous avons choisi ce parcours entre les deux assemblées du Parlement, dont la fonction est de voter les lois de la République, pour demander aux élus de la nation de répondre, dans les domaines qui les concernent, aux exigences formulées dans la pétition initiée pour la réhabilitation de la Commune et des communards.
Plus de 10 000 citoyennes et citoyens ont signé ce texte qui demande notamment de :
• donner à la Commune de Paris, dans les programmes scolaires, une place à la mesure de son importance ;
• inscrire la Commune dans les commémorations nationales ;
• graver les noms des Communards sur les murs des ministères, mairies et administrations où ils ont exercé des responsabilités importantes.
La pétition demande que soient mises en œuvre les mesures démocratiques et sociales de la Commune d'une brûlante actualité aujourd'hui encore.
Pour soumettre ces demandes au plus haut niveau de l'Etat, nous avons été reçus à la présidence de la République, à la présidence du Sénat, au ministère de l'Education nationale.
Nous avons été écoutés. Nous voulons être entendus.
Au moment où ces lignes sont écrites, nous n'avons pas reçu de réponse à notre demande adressée au président de l'Assemblée nationale.
Le 18 mars, nous crierons haut et fort nos exigences de réhabilitation de la Commune et des communards, à proximité de l'Assemblée nationale et du Sénat, pour que les élus de la nation les entendent.
Exigeons la rehabilitation de la commune et des communards !
Vive la commune !
Départ de la manifestation, lundi 18 mars à 18 heures
Boulevard Saint Germain (face au n°233)
Paris VIIe (Métro Assemblée nationale)
http://www.commune1871.org
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