Histoire de la CNT Espagne

Histoire de la CNT Espagne

Messagede zlukan » 30 Oct 2010, 22:04

100 ans de la CNT espagnole (communiqué de la RKAS)

Communiqué de la Confédération révolutionnaire des anarchistes-syndicalistes de Makhno (RKAS de Makhno)

Travailleurs de tous les pays ! Ouvriers et paysans ! Etudiants et Employés ! Camarades !

Le 1er novembre est une journée importante dans l'histoire du mouvement anarchiste : c’est le 100ème anniversaire de la constitution de l'organisation anarcho-syndicaliste espagnole Confédération nationale du Travail (CNT).

Au cours de ce siècle, la Confédération a inscrit de nombreuses et brillantes pages dans l'histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire, parmi lesquelles la plus frappante est une énorme contribution à la révolution sociale espagnole et des années de lutte héroïque contre la dictature de Franco. Nous, les anarchistes de l'ex-URSS, sommes particulièrement heureux de féliciter les camarades espagnols, car nous nous souvenons des liens étroits entre les anarchistes de nos pays et de l’Espagne. Nous rendons hommage aux anarchistes russes et ukrainiens Nestor Makhno, Maria Nikiforova, Victor Serge, Mikhaïl Vorobyov, dont la lutte a été étroitement associée à l’Espagne ainsi qu’à leurs amis et compagnons espagnols Buenaventura Durruti, Francisco Ascaso, Juan Garcia Oliver.

La Confédération révolutionnaire des anarchistes-syndicalistes de Makhno félicite ses camarades espagnols en cette date historique et souhaite du succès et de nouvelles réalisations sur le chemin du communisme libertaire !

Vive l'amitié entre les anarchistes de l'Espagne, de la Russie, de l'Ukraine et du monde entier !

Parce que nous détenons la vérité la force est avec nous ! Ensemble - nous allons gagner !

RKAS de Makhno (Géorgie, Allemagne, Israël, Lettonie, Russie, Ukraine)


A ce communiqué se joint un Groupe de personnes de la Fédération des anarchistes de la Bulgarie. Plus de cinquante anarchistes bulgares ont pris part à la révolution et la guerre civile 1936-1939, en combattant dans les unités de la milice anarchiste FAI-CNT, et plus de la moitié d'entre eux sont morts dans la lutte pour la révolution sociale.

Le 1er novembre 2010
zlukan
 
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Re: 100 ans de la CNT espagnole (communiqué de la RKAS)

Messagede chaperon rouge » 30 Oct 2010, 23:17

Salut Zlukan, tu l'as traduit du russe?
GUERRE À LA GUERRE, À BAS TOUTES LES ARMÉES
chaperon rouge
 
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Re: 100 ans de la CNT espagnole (communiqué de la RKAS)

Messagede zlukan » 04 Nov 2010, 22:10

Oui :slt:
zlukan
 
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1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede Pïérô » 27 Jan 2011, 14:20

Article dans Alternative Libertaire de novembre 2010, http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle3815 :

1910 : La CNT, naissance d’une légende

Il y a cent ans, à l’issue du second congrès de la fédération régionale catalane Solidaridad Obrera, naissait la Confédération nationale du travail qui, malgré de longues périodes de mise hors la loi, allait marquer d’une forte empreinte l’histoire sociale espagnole, principalement au cours de la Seconde République, de 1931 à 1939.

L’histoire n’a pas retenu grand-chose du premier congrès de la CNT qui, à dire vrai, laissa peu de traces dans la mémoire des militants qui devaient faire la confédération des décennies suivantes. Il y a loin, en effet, de cette dernière, avec son drapeau rojinegro et son hymne adapté de La Varsovienne, à la petite confédération qui naît dans la plus grande discrétion entre le 30 octobre et le 1er novembre 1910, si loin même que, à l’issue du congrès, la nouvelle organisation était encore à la recherche de son nom définitif.

Solidaridad Obrera, l’ancêtre de la CNT

La fondation de l’organisation locale puis régionale qui précède la CNT ne fut pas le fruit d’un élan irrésistible du mouvement ouvrier catalan. Bien au contraire, celui-ci n’a cessé de battre en retraite depuis la grève générale de 1902, dans un contexte économique marqué par un fort chômage dans des secteurs industriels importants. Ce n’est donc pas tant la puissance des sociétés ouvrières de résistance que leur propre faiblesse qui explique le désir de quelques-unes d’entre elles de se regrouper en vue de créer une fédération qui aiderait à la relance d’un mouvement ouvrier assoupi depuis 1902. L’initiative est issue, semble-t-il, du syndicat Dependencia Mercantil, animé par le socialiste Antonio Badía. C’est dans les locaux de ce syndicat qu’a lieu, en juin 1907, la première réunion de la commission d’organisation de Solidaridad Obrera (SO), dont le nom a été choisi en référence – et en opposition – à Solidarité catalane, la coalition des partis nationalistes de la région.

En juillet, les représentants de 36 sociétés ouvrières signent un manifeste appelant les travailleurs de Barcelone à cesser leurs « luttes homicides » alors que les associations ouvrières sont abandonnées et que « le capital détruit toutes ces conquêtes sociales qu’un jour la classe ouvrière de Barcelone avait su obtenir ».

SO annonce qu’elle laissera les sociétés adhérentes libres d’adopter les « moyens de lutte et de défense » qu’elles jugeront appropriées aux circonstances et que, pour sa part, elle « ne suivra aucune tendance politique de parti », ne se souciant d’autre chose que de la défense des intérêts des ouvriers et de leur émancipation économique. Le 3 août, une assemblée regroupant les délégués d’une trentaine de syndicats fonde SO et élit son conseil directif. Le 19 octobre 1907 paraît le premier numéro de l’organe hebdomadaire de la nouvelle fédération, Solidaridad Obrera, qui vit grâce à l’appui financier du pédagogue Francisco Ferrer y Guardia et au concours des propagandistes espagnols du syndicalisme révolutionnaire, José Prat et le vétéran Anselmo Lorenzo, ex-membre de l’Internationale.

Vers une confédération nationale

L’année suivante, au 1er congrès de SO, organisé à Barcelone du 6 au 9 septembre 1908, les délégués ouvriers décident de la transformation de leur fédération municipale en une fédération régionale et, en réponse aux demandes issues de certaines fédérations ouvrières non catalanes, ils donnent l’autorisation à leurs porte-parole d’entrer en relations avec « les autres fédérations de résistance d’Espagne » pour œuvrer à la création d’une nouvelle organisation nationale, qui viendrait faire concurrence à la seule confédération ouvrière existant dans le pays, l’UGT (Union générale des travailleurs), d’obédience socialiste. Le congrès se clôt par un événement quasi unique dans les annales du mouvement ouvrier catalan : suivant la suggestion de l’un des meneurs de SO, le libertaire Tomás Herreros, on donne la parole à un représentant de chacune des tendances de la fédération, Jaime Anglés s’exprimant pour les républicains radicaux, José Rodríguez pour les anarchistes et Antonio Fabra Ribas au nom des socialistes.

Le congrès fondateur de la nouvelle confédération ouvrière aurait dû se tenir en septembre 1909, mais les événements de l’été en décidèrent autrement. Le 26 juillet de cette année, commençait une grève générale à la suite de la décision du gouvernement Maura d’envoyer les réservistes combattre au Maroc espagnol. Le mouvement allait déboucher bien vite sur une insurrection armée, qui se prolongea du lundi 26 au samedi 31 juillet, la fameuse « Semaine tragique », pour laquelle Francisco Ferrer fut jugé et condamné à mort en tant qu’« auteur et chef de la rébellion ».

Malgré la répression qui s’abat sur le mouvement ouvrier et la fonte de ses effectifs militants, les dirigeants de SO relèvent le gant et, sous l’impulsion du groupe des ouvriers typographes de Barcelone, convoquent un congrès chargé de créer la seconde confédération ouvrière espagnole. Le congrès se tiendra dans les locaux du Palacio de Bellas Artes, une salle construite à l’occasion de l’Exposition universelle de 1888.

Les délégués du congrès de constitution

Si on en croit la liste donnée à la fin du compte rendu paru dans les colonnes de SO [1], il y aurait eu 126 délégués mandatés au congrès par 106 sociétés ouvrières et sept fédérations locales, un certain nombre d’entre elles étant représentées par deux, voire trois, délégués. Les sociétés représentées dans cette liste – catalanes en majorité – sont numérotées de 1 à 96, un chiffre qui représente le total (légèrement sous-estimé) des mandataires admis à participer aux différents votes, étant entendu que seul un délégué de chacune de ces sociétés pourra l’être. Trop démunis pour envoyer des mandataires à Barcelone, la grande majorité des syndicats étrangers à la région, les andalous au premier chef, ont donné pouvoir à des syndicalistes du lieu pour les représenter. Dans d’autres cas, on a recouru à la multi-représentation : c’est ainsi que le seul Pedro Sierra est venu à la cité comtale avec le pouvoir de près d’une vingtaine de syndicats des Asturies.

S’agissant de l’orientation des syndicats représentés au congrès, il faut noter l’absence d’un certain nombre de sociétés ouvrières modérées, celles de Mataró, de Reus ou de Tarragone, qui avaient assisté aux congrès antérieurs de SO. La plupart des syndicats catalans sont de Barcelone, de Tarrasa et Sabadell, des villes où prédomine l’influence anarchiste. Inutile de dire que le congrès n’a pas attiré un seul syndicat du Pays basque ou de Madrid, tous acquis au socialisme. En outre, aucun des leaders socialistes actifs dans l’étape précédente de SO n’assiste au congrès, mais quelques-unes des sociétés représentées sont proches de l’UGT et quatre d’entre elles sont même affiliées à la confédération socialiste.

Quant aux républicains partisans du démagogue radical Alejandro Lerroux, ils semblent avoir renoncé à exercer la moindre influence au sein de la fédération catalane, malgré les fanfaronnades de ses porte-parole, dont l’un n’avait pas hésité à déclarer que « SO serait lerrouxiste ou cesserait d’exister ». Le congrès commence le dimanche 30 octobre au matin et c’est le président en fonction de SO, José Negre, qui ouvre la séance. Comme il est d’usage, une commission est nommée pour procéder à la vérification des mandats des délégués présents, puis l’assemblée désigne les membres des cinq commissions chargées de se prononcer sur les thèmes soumis à l’attention des congressistes, à raison de trois thèmes par commission.

Débats et résolutions du congrès

Il revient à la première d’aborder le sujet qui est au centre même de l’événement, la transformation de SO en une « Confédération générale du travail ». L’un des quelques socialistes présents au congrès, Juan Durán, en fait partie et il y défendra le point de vue des adversaires de la constitution d’une nouvelle confédération. Les autres commissions sont chargées de réfléchir, entre autres choses, à la création d’un quotidien syndicaliste, à la fondation d’écoles liées aux syndicats ouvriers, à l’abolition du salaire à la tâche et du travail des moins de 14 ans, à la lutte pour l’instauration des huit heures et d’un salaire minimum, à l’attitude des sociétés fédérées quand l’une d’entre elles est victime de la répression étatique, mais aussi à des sujets plus théoriques comme la nature du syndicalisme (moyen ou fin de l’émancipation ouvrière ?), la conception syndicaliste de la grève générale (Peut-elle être pacifique ou doit-elle être essentiellement révolutionnaire ?) ou encore « la seule et véritable interprétation » de la devise de l’Internationale (« l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »).

On ne peut pas dire que les organisateurs du congrès se soient souciés de ménager le moindre suspense dans le déroulement des débats. Contrairement à leurs homologues français de la CGT qui, au congrès d’Amiens, avaient laissé le principal sujet de discorde entre les délégués pour la fin des débats, eux optent pour traiter en premier de ce qui leur paraît être – ce qui est, de fait – l’objet primordial de leur assemblée : la transformation de SO en une confédération nationale, au risque de donner l’impression que le congrès est fini dès sa première séance.

Une nouvelle confédération ouvrière

En effet, aussitôt lus quatre messages adressés aux participants par Anselmo Lorenzo, l’anarchiste néo-malthusien Vicente García, les syndicalistes révolutionnaires de l’Ateneo Sindicalista et un groupe espérantiste, on fait connaître la résolution élaborée par la majorité de la commission chargée de se prononcer sur la nécessité de transformer SO en une confédération nationale. Pour preuve de leur bonne volonté à l’égard de la centrale socialiste, les rapporteurs notent dans leur motion que la nouvelle organisation ne vise pas à aller sur ses plates-bandes, mais qu’il s’agit de regrouper « temporairement toutes ces sociétés non affiliées à l’UGT, à condition que, une fois constituée la CG du travail espagnole, on essaie de parvenir à un accord entre les deux fédérations afin d’unir toute la classe ouvrière en une seule organisation ». La résolution souscrite par cinq membres de la commission est cependant accompagnée d’une motion minoritaire signée par Juan Durán, flanqué pour l’occasion d’un autre militant du PSOE. Ceux-ci demandent que SO reste une fédération régionale et qu’elle se mette immédiatement en relations avec l’UGT en vue de travailler à l’unité ouvrière.

José Negre prend la parole pour préciser que l’initiative de faire de SO une confédération nationale n’est pas issue de la fédération catalane mais de très nombreuses sociétés ouvrières d’autres régions, « avides de se solidariser avec les sociétés qui aujourd’hui ne sont pas intégrées à l’UGT et qui, en revanche, voient avec sympathie les moyens de l’action directe ». Il croit utile de préciser que la nouvelle confédération « n’affronterait jamais l’UGT mais qu’elle l’appuierait dans toutes ses luttes ». Il reprend la parole un peu plus tard, après quelques échanges assez vifs, pour insister sur la ligne strictement syndicaliste de SO et rappeler que, contrairement à ce qu’on a pu en dire, elle n’est pas « composée uniquement et exclusivement d’anarchistes » et qu’on y observe « la plus stricte neutralité », la fédération étant intégrée par des ouvriers de toutes les opinions.

Une fois conclus les débats, où la position des deux délégués socialistes bénéficie de peu de soutiens, le congrès décide de la création de la nouvelle confédération ouvrière, 84 des délégués votant pour, 14 contre et trois d’entre eux s’abstenant, une décision que laissait présager l’orientation de la plupart des syndicats représentés et la simple présence de plus de trente sociétés ouvrières non catalanes, venues tout exprès au congrès.

Vers la CNT

À ce moment-là, le congrès a tiré le plus gros de ses cartouches et il est clair que, au soir du 30 octobre, l’essentiel a été dit. Il n’en continuera pas moins jusqu’au surlendemain mais, si on en croit le compte rendu paru dans SO, aucun des thèmes suivants ne suscitera de très vifs débats, à l’exception peut-être de celui qui s’ouvre autour du long (et passablement verbeux) rapport de la quatrième commission. Ce texte s’occupait du sens qu’il conviendrait de donner à la vieille devise de l’Internationale, mais c’est sur le thème adjacent de la fonction des classes intellectuelles et de leur rapport à la classe ouvrière qu’ont porté les observations de certains délégués. La résolution sur la nature du syndicalisme semble aussi avoir provoqué des discussions animées mais elle n’en est pas moins adoptée telle quelle par le congrès. En revanche, le long texte consacré à la notion de la grève générale, dû à Joaquín Bueso, est acclamé par l’ensemble des délégués présents, à l’instar des autres résolutions proposées par les commissions.

Puis, après l’évocation d’un certain nombre de questions non prévues à l’ordre du jour, dont la grève des ouvriers de Sabadell, le secrétaire de SO – qui sera aussi, à partir du 19 novembre, le secrétaire de la nouvelle confédération – résume les travaux du congrès et le clôt de quelques mots d’encouragements adressés en particulier aux « compagnons des régions » pour qu’ils amènent à leurs localités respectives leurs « désirs d’émancipation ».

Au soir du 1er novembre 1910, les délégués présents au Palacio de Bellas Artes peuvent se séparer avec le sentiment du devoir accompli. Toutefois, en fondant une organisation qui va disputer la représentation du prolétariat militant espagnol à l’UGT, ils ont rompu la fragile unité de 1907, les socialistes catalans quittant rapidement une confédération dont ils n’avaient pas voulu la naissance. Il faudra quelque temps encore pour que celle-ci adopte, à partir de 1911, le nom sous lequel elle passera à l’histoire, quelques années de plus pour qu’elle devienne, malgré plusieurs périodes de clandestinité, un véritable syndicat de masses, supérieur en nombre à son rival socialiste, puis pour qu’elle s’assigne, en 1919, le « communisme anarchique » comme but final de son combat. Et il faudra attendre l’avènement de la République pour qu’elle adopte, en 1931, le drapeau rouge et noir et deux ans de plus pour que Valeriano Orobón Fernández écrive, sous le titre A las barricadas, le chant qui deviendra l’hymne légendaire de la CNT.

Miguel Chueca


• Miguel Chueca est enseignant à l’université Paris-X Nanterre, il a publié le recueil de textes Déposséder les possédants. La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906) (Agone, 2008) ; et s’est chargé des volumes Le syndicalisme révolutionnaire, la charte d’Amiens et l’autonomie ouvrière (CNT-RP, 2009) et L’Action directe et autres écrits syndicalistes d’Émile Pouget (Agone, 2010).

[1] Solidaridad Obrera, 4 novembre 1910. Comme il n’existe pas d’actes de ce congrès, seul le compte rendu publié a permis d’en connaître le contenu. On pourra en lire une traduction française dans un volume que publieront les éditions CNT-RP avant la fin de l’année 2010.



un livre vient de sortir aux éditions CNT-RP

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Il y a cent ans, l’immense majorité des délégués ouvriers présents au 2nd congrès (30 octobre-1er novembre 1910) de la confédération catalane Solidaridad Obrera décidaient, dès la deuxième session de leur assemblée, de transformer l’organisation régionale catalane en une confédération nationale, regroupant toutes les sociétés ouvrières espagnoles restées à l’écart de l’Union générale des travailleurs, d’obédience socialiste. Constituée en juin 1907 dans le but de rassembler tous les travailleurs de Barcelone sur des bases purement économiques, Solidaridad Obrera avait indiqué le chemin à suivre pour permettre au mouvement ouvrier barcelonais de sortir peu à peu du marasme causé par le fort chômage existant dans la ville et l’échec de la grève générale de 1902. En septembre 1908, au cours du 1 er congrès de l’organisation ouvrière, celle-ci s’était transformée en une confédération régionale, au sein de laquelle coexistaient encore républicains fédéraux, socialistes et anarchistes. Prévu pour l’été 1909, le congrès suivant devait envisager la transformation de SO en une confédération nationale mais les événements de la fin juillet 1909 – la « Semaine tragique », le nom donné aux sept jours pendant lesquels la capitale catalane, la légendaire « Rose de feu », s’embrasa une fois de plus – en décideraient autrement.

Reporté à la fin du mois d’octobre de l’année 1910, le congrès organisé au Palacio de Bellas Artes allait entériner la naissance d’une nouvelle confédération ouvrière, fondée sur le principe de l’action directe, et très proche dans son inspiration de la CGT française de l’époque, encore dominée alors par le courant syndicaliste révolutionnaire. Le présent volume est la traduction du compte rendu paru le 4 novembre 1910 dans les colonnes de « Solidaridad Obrera », l’organe hebdomadaire de la confédération SO depuis 1907.

À défaut des actes de ce congrès, ce compte rendu – inédit à ce jour en langue française – est le seul document que nous ayons sur la naissance de la Confederación Nacional del Trabajo, le syndicat qui sera appelé à marquer de sa forte empreinte l’histoire sociale espagnole des décennies suivantes.

Les Éditions CNT-RP se devaient de le publier, à l’occasion du centenaire de la fondation d’une organisation qui reste aujourd’hui encore, par le courage et l’intransigeance de ses militants, un exemple à suivre pour les travailleurs du monde entier.

1910 - NAISSANCE DE LA CNT, Congrès de constitution, Barcelone, Palais des Beaux-Arts, 30octobre – 1er novembre 1910, éditions CNT-RP Prix 15 euros frais de port 2,30 euros

À commander à CNT Service Librairie, 33, rue des Vignoles 75020 Paris Chèques à l’ordre de CNT-SL
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Le Monde Libertaire HS n°41: 101 ans de CNT

Messagede barcelone 36 » 15 Avr 2011, 14:25

Le Monde Libertaire Hors-Série n°41 du 15 Avril au 3 Juin 2011

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101 ans de CNT

D’ hier et de demain un combat pour la liberté

Numéro spécial 74 pages en couleurs à cinq euros

IL Y A UN PEU PLUS DE CENT ANS, les travailleurs espagnols décidèrent de se doter d’un outil leur permettant de lutter contre l’exploitation capitaliste et d’atteindre une société sans classes, c’est-à-dire sans salariat ni patronat, sans exploités ni exploiteurs, avec comme objectif l’instauration du communisme libertaire. Cet outil, ce fut la CNT (Confédération nationale du travail), qui alliait l’idéal anarchiste à la pratique syndicaliste.

Le mouvement ouvrier espagnol avait commencé à s’organiser sous l’impulsion des partisans de Bakounine au sein de la Première Internationale. Rejetant les partis politiques en tant que formations interclassistes, les libertaires espagnols créèrent, animèrent et développèrent une organisation de classe et de masse, donnant tout son sens à la formule de Karl Marx : « L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes. » L’anarcho-syndicalisme allait ainsi prendre un essor foudroyant dans la Péninsule ibérique.

C’est ce siècle de luttes et d’expériences révolutionnaires que revisitent les auteurs des textes qui suivent, compilés en 2010 dans Solidaridad Obrera, l’organe de la CNT de Catalogne. Qu’ils en soient ici remerciés. Je tiens à remercier également celles qui m’ont grandement aidé dans ce travail de traduction, à savoir : Jacqueline Samitier, Azucena Rubio et Claire Lartiguet-Pino. Bonne lecture !

Ramon Pino Groupe Pierre-Besnard de la Fédération anarchiste

Sommaire du Monde Libertaire Hors-Série n°41 du 15 Avril au 3 Juin 2011

Introduction, par Solidaridad Obrera, page 4

L’anarcho-syndicalisme espagnol (1870-1936)

Les débuts de l’anarcho-syndicalisme espagnol, par G. Goutte, page 6

Les origines de la CNT, par J. Zambrana, page 9

L’essor syndicaliste, par M. Cardaba, page 11

La CNT pendant la Seconde République, par A. M. Omedes, page 13

Des comités de défense aux milices populaires, par A. Guillamón, page 15

Femmes libres et Mujeres Libres, par A. Rodrigo, page 20

La Guerre civile et la Révolution (1936-1939)

Les collectivisations libertaires pendant la Guerre civile, par A. C. Duran, page 22

La collaboration gouvernementale de la CNT, par B. Muniesa, page 25

La contre-révolution soviétique en 1937, par B. Muniesa, page 26

Les années Franco et post-Franco (1939-1975)

Défense intérieure, par O. Alberola, page 28

Les guérillas urbaines (1945-1963), par F. Aisa, page 30

Le mouvement libertaire sous le franquisme, par P. Madrid, page 31

L’escroquerie de la Transition, par J. L. G. Rua, page 32

La CNT post-Franco, par J. Casas, page 34

Culture anarchiste

L’action culturelle de l’anarchisme ibérique, par F. Aisa, page 36

Les athénées libertaires, par P. Millán, page 38

Francisco Ferrer et l’École moderne, par G. Goutte, page 39

La presse anarchiste avant 1939, par P. Madrid, page 43

La presse anarchiste dans la clandestinité (1939-1975), par C. Sanz, page 46

La presse anarchiste pendant la Transition, par C. Sanz, page 49

La presse libertaire pendant le XXIe siècle, par C. Sanz, page 51

Le graphisme révolutionnaire, par M. Sarró et « Mutis », page 55

Le néomalthusianisme en Espagne, par E. Masjuan, page 61

Le naturisme intégral, par J. M. Roselló, page 62

Le théâtre anarchiste, par J. T. M. Grimalt, page 63

Le cinéma anarchiste de 1896 à 1939, par J. M. C. Vila, page 64

L’anarchisme dans le cinéma espagnol contemporain, par J. M. C. Vila, page 66

Annexes

Entretien avec Conxa Pérez et Enric Casañas, page 68

Entretien avec Chris Ealham, page 71

Bibliographie francophone, par le Comité de rédaction du Monde libertaire, page 74

Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l’ Internationale des fédérations anarchistes

Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d’actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros cinquante

http://www.federation-anarchiste.org

Trouvez le point de vente du Monde libertaire le plus proche de chez vous :

http://www.trouverlapresse.fr

Retrouvez le site web du Monde Libertaire à l’ adresse suivante :

http://www.monde-libertaire.fr
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede SchwàrzLucks » 15 Avr 2011, 16:30

Mon Dieu je vais me jeter dessus ! Je raffole de ce genre de dossier comme celui sur le Mexique d'AL en décembre dernier !
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede barcelone 36 » 15 Avr 2011, 17:32

ok mais laisse ton dieu hors de ça stp! :lol:
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CCEC. N° Sur le centenaire de la CNT.

Messagede L . Chopo » 04 Nov 2012, 19:33

Centenaire de la CNT. Cahiers de civilisation espagnole contemporaine

Les Cahiers de civilisation espagnole contemporaine (de 1808 au temps présent). Histoire politique, économique, sociale et culturelle, se proposent de construire un réseau entre chercheurs de toutes disciplines travaillant sur les sociétés et les cultures de l’Espagne contemporaine. Les Cahiers entendent contribuer à la formulation de problématiques qui puissent mettre en perspective les travaux spécialisés sur les structures, les conjonctures, les mentalités, les représentations, les pratiques sociales et culturelles propres à l’Espagne et aux Espagnols des XIXe et XXe siècles.

Le numéro spécial d’octobre 2012 est consacré au centenaire de la CNT.
À propos du centenaire de la CNT.


Texte de présentation de Gérard Brey,
Professeur émérite, Université de Franche-Comté

Le centenaire de la création de la Confédération Nationale du Travail en 1910 avait incité le collectif de rédaction des Cahiers à consacrer un dossier à l’anarchisme espagnol. Les délais de rédaction, de fabrication et de publication ont fait que ce dossier sorte seulement deux ans après cette éphéméride.

La première constatation qui s’impose est que le courant anarchiste continue de susciter un nombre impressionnant de publications en ce début de xxie siècle. Joël Delhom s’est livré à un recensement portant essentiellement sur les livres, brochures, thèses et mémoires universitaires en castillan, catalan, galicien et français, à l’exclusion des rééditions de livres déjà publiés entre 1970 y 1999, mais en retenant les premières traductions en castillan ou en français et les éditions augmentées ; son travail, qui exclut les articles de revues, fait état de trois cent trois publications en douze années, soit en moyenne environ vingt-cinq par an. Si la période antérieure à 1930 continue d’intéresser (avec environ un dixième des publications, trente-cinq) ce sont bien les années trente qui en ont suscité le plus (près d’un cinquième, cinquante-neuf), mais la lutte antifranquiste et l’exil ou les questions relatives à la culture anarchiste au sens très large en ont suscité presque autant (quarante-neuf et cinquante-trois respectivement), tandis que déclin quasi total du mouvement après 1975 se traduit logiquement par un nombre très faible de publications (six).

Cependant, c’est malgré tout la biographie et l’autobiographie qui l’emportent avec soixante-dix publications. Et c’est précisément aux individus que s’intéressent ici Jacques Maurice et Bernard Sicot dans leurs contributions. Le premier revient sur les personnalités de quelques figures militantes de la province de Cadix qu’il a fréquentées au cours de ses nombreuses recherches sur l’anarchisme de cette région, de l’activiste révolutionnaire Fermín Salvochea aux syndicalistes Vicente Ballester et Sebastián Oliva. Le second tente de reconstituer le profil du militant aragonais d’humble extraction Antonio Atarés, qui, alors qu’il se trouve interné dans les camps du Vernet d’Ariège puis de Djelfa (Algérie), entretient de façon surprenante en 1941 et 1942, une correspondance avec l’agrégée de philosophie Simone Weil. De correspondance il est aussi question dans la contribution où l’auteur de ces lignes évoque les archives (trop mal connues) léguées à sa mort en 1980 à l’Institut Français d’Histoire Sociale (Paris) par Renée Lamberet. Cette historienne militante rêvait d’écrire à la fois une histoire de l’anarchisme espagnol, une histoire des collectivisations et un dictionnaire biographique du mouvement anarchiste, et avait pour cela entrepris de recueillir les souvenirs, sinon les mémoires, de militants exilés après 1939. Ceux du célèbre Pedro Vallina, mais aussi des modestes Ramón Franquet et Manuel Pitarch Llorca dont les lettres révèlent aussi les éléments de leur culture scolaire et militante. On vérifie, à la lecture du texte de R. Franquet sur Salvochea à partir de « cosas oídas y leídas », (IFHS 14AS683, lettre de juillet 1958), comment s’était répandu jusqu’en Catalogne le culte hagiographique envers le « saint laïc » de Cadix.

Le rôle de l’individu dans l’action collective fait l’objet de la contribution dans laquelle Joël Delhom, qui, à la lumières des mémoires inédites d’un militant sanctionné par le mouvement pour son action (Manuel Sirvent Romero), revient sur le rôle des anarchistes dans les conspirations contre la Dictature et la Monarchie dans les années vingt et sur les débats que cette collaboration avec les forces républicaines suscita immédiatement après l’avènement du nouveau régime. J. Delhom y évoque la responsabilité collective et l’ambiguïté de l’attitude de la CNT et de la FAI en raison des tensions internes qui traversaient alors ces deux organisations. Tensions qui aboutirent à la division organisationnelle du mouvement libertaire peu après avril 1931 et à la mainmise de la FAI, ce qui eut pour effet, entre autres, de lancer certains dans de hasardeuses tentatives insurrectionnelles contre le régime républicain, comme celle de janvier 1933, qui a fait l’objet d’un ouvrage collectif dont Josep Fontana nous fait l’honneur de rendre compte ici.

En s’appuyant sur les articles publiés à la veille de la Guerre civile dans deux journaux anarchistes galiciens (Solidaridad et Brazo y Cérebro), Oscar Freán analyse un aspect peu évoqué de l’idéologie libertaire, le discours sur la guerre, dans un contexte de radicalisation de la lutte de classes, d’expansionnisme impérialiste, d’ascension des régimes totalitaires et de réarmement militaire. Josefina Alcolea Escribano, de son côté, rend compte de sa recherche en cours en questionnant le sens des diverses images données du Marocain (on devrait plutôt dire du Rifain) par la revue Fragua Social de Valence pendant la guerre civile.

A partir des toute dernières années du xixe siècle, les anarchistes avaient compris que le contenu, sinon la forme, de la culture ouvrière devait être révolutionnée si l’on voulait préparer les travailleurs à transformer radicalement la société, si bien que leur activité ne se résumait pas à l’organisation de syndicats, de grèves ou de tentatives insurrectionnelles, mais privilégiait tout ce qui relevait de la culture, de la simple instruction élémentaire (écoles rationalistes) jusqu’à l’expression artistique (écrite ou plastique), sans parler des comportements individuels ; aujourd’hui que l’anarcho-syndicalisme n’existe plus qu’à l’état résiduel et que les militants libertaires s’emploient essentiellement à préserver la mémoire et/ou à revendiquer la vérité sur les victimes du franquisme (sans renoncer à la critique du monde actuel), aujourd’hui que « l’indignation » collective, spontanée plus que structurée en mouvement permanent, prend parfois une connotation « libertaire », quelques artistes s’efforcent de perpétuer une forme d’art de rue indépendant et contestataire. Anne Puech entreprend ici de voir quel lien peut exister entre la conception sociale que se faisaient de l’art les anarchistes et celle des artistes de ce street art contemporain en Espagne et quelles sont les similitudes entre la démarche de ces artistes actuels et l’aspiration antérieure à un changement social d’inspiration libertaire.

Complètent ce dossier les comptes rendus de deux ouvrages de synthèse : l’un (du regretté Josep Termes i Ardèvol) va de la naissance à la décadence de l’anarchisme espagnol organisé ; l’autre (collectif) aborde sous des angles divers les « cent ans d’anarchismes espagnols » postérieurs à la création de la CNT. D’autres ouvrages de ce genre auraient mérités d’être recensés ici ; il ne sera pas trop tard d’en parler dans une livraison ultérieure des Cahiers si tel ou telle qui les a lus désire le faire.

À voir en ligne sur : http://ccec.revues.org/3905
L. Chopo
Pour la Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité Ouvrière (CNT-SO)
http://www.cnt-so.org


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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede Pïérô » 05 Nov 2015, 03:41

La démocratie dans la CNT espagnole, 1923-1936

PDF : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pd ... agnole.pdf
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede Pti'Mat » 08 Nov 2015, 20:42

A lire aussi:

Les Comités Syndicaliste-Révolutionnaires espagnols
Histoire de la tendance révolutionnaire de la CNT (1919-1925)


http://syndicaliste.phpnet.org/spip.php?article458
"Il n'y a pas un domaine de l'activité humaine où la classe ouvrière ne se suffise pas"
Le pouvoir au syndicat, le contrôle aux travailleurs-euses !

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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede ARTHUR » 09 Nov 2015, 09:14

"Histoire de la tendance révolutionnaire de la CNT (1919-1925)"

Ecrire que le CSR espagnol, était la tendance révolutionnaire de la CNT espagnole, rappelle le désagréable souvenir de la propagande stalinienne. Une façon de gommer l'histoire au profit d'une pensée unique et totalitaire.
Rappeler que la CNT espagnole, était d'abord une organisation syndicale rassemblant des travailleurs aux opinions variées est absolument nécessaire pour appréhender le passé tout autant que le présent. Vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes relève d'un manichéisme groupusculaire inquiétant.
La maturité politique ce n'est pas bruler ce que l'on a beaucoup aimé (ou fantasmé).

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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede Pti'Mat » 12 Nov 2015, 06:38

:lol: :violon:
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede ARTHUR » 12 Nov 2015, 08:27

On ne peut engager un débat avec ceux qui le refusent, les militants du CSR, inscrits sur ce forum, semblent avoir fait le choix de cette posture.
Y ajouter une ironie pernicieuse, est une forme d'irrespect qui ne devrait pas exister entre militants, explorant certes des stratégies différentes, mais oeuvrant normalement dans un même sens.

Poster une information, puis refuser d'en discuter est une manière qui sied vraiment mal à un mouvement syndical qui se revendique de la démocratie directe.

Cordiales Salutations Syndicalistes
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede Pti'Mat » 12 Nov 2015, 14:19

Non mais me dis pas que je t'ai vexé à partir d'un support aussi dérisoire qu'un débat virtuel sur un forum où y a 10 personnes et où on va être que deux à en débattre... :(

Premièrement une information n'oblige pas à en débattre pour celui qui la met. Il me semble que ce sujet précis on en a débattu y a bien 4-5 ans sur le cccf et chacun (comme d'hab) on avait campé sur nos positions et où tu m'avais confié que tu n'avais pas assez de connaissances historiques sur le sujet pour t'avancer suite à quelques arguments de ma part. D'où le fait que oui j'ai posté un truc un peu ironique car c'est un débat que je n'ai pas spécialement envie de refaire car pas le temps et pas la motiv'.

deuxièmement, si tu as un commentaire, des remarques ou des interrogations concernant cette brochure (ou d'autres), je t'invite à les envoyer au secrétariat CSR lequel te répondra sur le terrain que tu auras choisi (débat écrit public ou privé). Tu connais déjà ce procédé et question démocratie directe on est un peu plus dans la norme.

Je vois que tu as enlevé la partie où tu faisais un parallèle entre le choix de notre titre et le stalinisme/totalitarisme... sage décision.

Fraternellement
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Re: 1910 Espagne, naissance de la CNT

Messagede bipbip » 02 Déc 2015, 17:33

Anarchosyndicalisme espagnol 1868 - 1936
PDF : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pd ... 8-1936.pdf

Anarchosynidcalisme espagnol 1936 - 1939
PDF : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pd ... 6_1939.pdf

Anarchosyndicalisme espagnol 1939 - 1945
PDF : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pd ... 9-1945.pdf
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