Petites histoires de grêves et manifestations du passé

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 21 Déc 2015, 18:58

Ils ont eu le courage de dire « non » : Les mutins de la mer Noire (1919)

En juin 1918, alors que l’issue de la Grande Guerre est encore incertaine, les forces de l’Entente décident d’intervenir en Russie afin d’apporter leur soutien au mouvement contre révolutionnaire et d’ainsi mettre à bas le jeune régime bolchevique. Des troupes sont notamment envoyées en Méditerranée orientale ainsi qu’en mer Noire. C’est là, que quelques mois plus tard, une mutinerie va toucher plusieurs navires de la flotte française. Pour les marins, les motifs de révolte sont alors multiples : soutien à la révolution russe, incapacité à comprendre le sens de leur présence dans une guerre civile qui ne les concerne pas, dureté de la vie quotidienne, lassitude ou encore volonté de rentrer en France, sont leurs principales motivations. La force des mutins d’avril 1919 est justement d’avoir su faire converger leurs volontés personnelles afin d’unir leurs forces et d’agir collectivement. Si l’impact de ce mouvement est à relativiser, il n’en reste pas moins l’un de ces moments de notre histoire, où des individus unis ce sont courageusement mobilisés pour défendre leurs volontés et sont ainsi parvenus à faire trembler le pouvoir en place.

... https://matthieulepine.wordpress.com/20 ... oire-1919/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 19 Jan 2016, 00:24

Mercredi 20 janvier 2016, Paris

Le Temps des révoltes

Présentation-débat en présence d’Anne Steiner,

à 19h45, à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire 75011 Paris


Image

Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, les conflits sociaux se multiplient dans toute la France, et dans la plupart des secteurs d'activité. Derrière les revendications concernant le temps de travail, le salaire, l'abrogation des nouveaux règlements, la reconnaissance des sections syndicales, c'est toujours d'une lutte pour la reconnaissance du travail et des savoir-faire dont il est question. Un combat pour la dignité que les vignerons du Midi ou de la Champagne mènent aussi en luttant contre les procédés frauduleux qui dévalorisent leur production et les plongent dans la misère. À l'âpreté de ces combats, souvent comparés aux jacqueries d'antan, répond la brutalité de la répression. La troupe charge, mutile et tue, et les peines de prison pleuvent sur les manifestants et les syndicalistes. Ces années de guerre sociale correspondent à l'âge d'or de la carte postale, dont la production explose entre 1900 et 1914. À une époque où les photographies de presse sont rares et de qualité médiocre, c'est sur ce support, média à part entière, qu'ont été fixés les moments forts de ces révoltes urbaines ou rurales : cortèges, barricades, charges de dragons, machines sabotées, demeures patronales incendiées, mais aussi soupes communistes, fêtes et meetings. Mettant en regard récits et images, ce livre nous plonge au cœur de ces événements et nous fait découvrir le métier et la vie des femmes et des hommes qui en furent les valeureux protagonistes.
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 01 Fév 2016, 12:23

Vendredi 5 février 2016 à Nantes

Univ Pop : Le Temps des révoltes

à 20h, B17, 17 rue Paul Bellamy 44000 Nantes, dans la deuxième cour à gauche au-dessus du garage associatif "l'Atelier"

Image

Le Temps des révoltes

Suite à une discussion autour des liens entre surréalisme et anarchie, le cycle Art & anarchie se poursuit le vendredi 5 février à partir de 20h, à B17 (http://bellamy17.free.fr/adresse.html), par une discussion avec Anne Steiner autour de son nouvel ouvrage, Le temps des révoltes, une histoire en cartes postales des luttes sociales à la « Belle Époque ». La discussion sera introduite et animée par Xavier Nerrière.

Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, les conflits sociaux se multiplient dans toute la France, et dans la plupart des secteurs d’activité, des vignerons du Midi ou de la Champagne aux mineurs de Franche-Comté en passant par les dockers de Nantes. À l’âpreté de ces combats, souvent comparés aux jacqueries d’antan, répond la brutalité de la répression. La troupe charge, mutile et tue, et les peines de prison pleuvent sur les manifestants et les syndicalistes. Ces années de guerre sociale correspondent à l’âge d’or de la carte postale, dont la production explose entre 1900 et 1914. À une époque où les photographies de presse sont rares et de qualité médiocre, c’est sur ce support, média à part entière, qu’ont été fixés les moments forts de ces révoltes urbaines ou rurales.

Cette séance est organisée en partenariat avec le Centre d’Histoire du Travail de Nantes

https://nantes.indymedia.org/events/33194
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 21 Fév 2016, 13:19

1906 : La catastrophe de Courrières embrase le bassin minier

Le samedi 10 mars 1906 une explosion dévaste la fosses n° 3 à Méricourt (Pas de Calais), appartenant à la compagnie des mines de Courrières. Par extension, les fosses n° 2 à Billy Montigny, et n° 4 à Salaumines sont touchées aussi. Cette catastrophe a causé la mort de 1099 personnes, ce qui en a fait la plus meurtrière de l’histoire des mines jusqu’à celle de Benxihu (Chine) en 1942. Rapidement, la gestion de la mine et celle de l’accident par la compagnie et les autorités publiques sont mises en cause et illustrent le mépris des capitalistes pour la vie des mineurs. La colère populaire va s’étendre à tout le bassin minier et au-delà.

... http://www.alternativelibertaire.org/?1 ... Courrieres
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 23 Fév 2016, 02:45

Quand les femmes se révoltaient à Lyon : la grève des ovalistes

Quand on parle de l’histoire de Lyon, difficile d’échapper aux travailleurs de la soie -les canuts- et à leurs révoltes de 1831 et 1834. Pourtant, au XIXème, les conditions de salaire et de vie des femmes étaient bien plus terribles que celles des hommes.

Quelques années après les canuts, des ouvrières, les ovalistes, envahissent les rues de Lyon…

... http://www.rue89lyon.fr/2016/02/20/ovalistes/
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 25 Fév 2016, 22:33

" Vive la sociale"

Souvenirs du mouvement de 1995

Il y a vingt ans, en décembre 1995, un important mouvement de grèves et de manifestations contre le "plan Juppé" (réforme de la Sécurité sociale et des régimes publics de retraite, entre autres) a secoué le pays pendant trois semaines. C’est à cette occasion qu’est né à Paris le collectif interprofessionnel du 18e, qui a donné naissance à l’émission « Vive la sociale » sur FPP. Pour fêter nos vingt ans, nous avons donc invité plusieurs membres de cet ancien collectif, avec lesquels nous faisons revivre nos souvenirs de ce grand moment de lutte collective que certains considèrent comme le "premier mouvement social contre la mondialisation", mais que les grands médias ont préféré oublier.

Après un rapide historique des prémices, puis du déroulé des grèves et des manifestations, chacun évoque les moments forts de la mobilisation tels qu'il les a vécus dans son secteur, ainsi que les initiatives de contacts interprofessionnels et d'ouverture à la population du quartier qui ont été une des forces de ce mouvement porté par l'idée que c'est "tous ensemble" qu'on peut gagner.

Emission à écouter : http://www.vivelasociale.org/les-emissi ... nt-de-1995
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 03 Mar 2016, 10:11

La grève des boutonniers de l’Oise

« La grève a duré trois bons mois, pendant lesquels la plus parfaite harmonie n’a cessé de régner parmi les ouvriers. Et ce furent des spectacles impressionnants que ces longues théories d’hommes et de femmes, bravant toutes les intempéries pour aller là où une leçon s’imposait, afin de faire comprendre aux patrons les plus féroces qu’il y a des limites à tout. Souvent on se plaint de l’influence déprimante des femmes. Chez nous, elles se sont toujours montrées les plus énergiques et les plus ardentes. On peut même dire qu’elles furent une des causes importantes de la victoire. »

Jean-Baptiste Platel, secrétaire du syndicat des boutonniers
La Vie ouvrière, n°7, 5 janvier 1910


Image

http://rebellyon.info/La-greve-des-bout ... -de-l-Oise
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 10 Mar 2016, 09:11

Lyon, Jeudi 10 Mars 2016

Rencontre débat avec Raphaële Perret, auteur du livre « Les ouvriers ne seront plus des orangs-outans... » Paroles ouvrières des canuts le Jeudi 10 mars à 19H au local de l’UD CNT 69 au 44, rue Burdeau, 69001 Lyon

Un prince a dit : « Les intérêts des uns doivent être les intérêts des autres. » Les ouvriers sont toujours les uns, quand seront-ils donc les autres ?...

L’Écho de la fabrique – 22 janvier 1832

En 1831, trois semaines à peine avant l’insurrection des canuts à Lyon, L’Écho de la fabrique, le premier journal ouvrier pérenne en France, est créé. Il donne la parole aux tisseurs de soie, les canuts, en cette période de revendications et de réflexions profondes sur leur métier et leur situation de prolétaires.

Chaque semaine, de petites phrases satiriques épinglent les puissants : ce sont les « coups de navette ». Écrites de manière à contourner la censure, riches, pleines de créativité et d’humour, elles expriment l’esprit de révolte des canuts et la conscience aiguë des enjeux de leur temps.

Les ouvriers ne seront plus des orangs-outans..., livre impertinent, drôle, et à petit prix, reprend plus de 200 de ces coups de navette, accompagnés d’un appareil critique dont le ton, assurément, aurait plu aux canuts de L’Écho.

Ludovic Frobert, directeur de recherche au CNRS, coauteur de Quand les socialistes inventaient l’avenir 1825-1860 (La Découverte), a salué l’ouvrage et le travail de contextualisation.

http://rebellyon.info/Les-ouvriers-ne-s ... angs-15907
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 06 Avr 2016, 23:07

Saint-Denis, jeudi 7 avril 2016

Projection débat « Les Penn Sardines »
En 1924 une immense grève éclate à Douarnenez...


Film de Marc Rivière

Projection suivie d'une rencontre avec Théo Bernard, historien, spécialiste des luttes sociales en Bretagne.

Les Bretons de Saint-Denis et les Amis du Monde Diplomatique sont accueillis par la compagnie Jolie Môme le jeudi 7 avril 2016 à 19h00, La Belle étoile / Jolie Môme, 14 allée Saint-Just, La Plaine Saint-Denis (93) .

Entrée libre et gratuite

Les conditions de vie des sardinières, ouvrières travaillant dans les usines de conserverie, étaient déplorables, elles travaillaient jour et nuit, quand le poisson arrivait, pour des salaires de misères. Le 20 novembre 1924, les sardinières de la fabrique Carnaud vont décider de se mettre en grève. Une grève formidable qui, dans son domaine n'avait pas de précédent, va alors éclater. Les sardinières, appelées "Penn Sardines" (têtes de sardines), ouvrières des usines de conserverie, vont se soulever violemment contre leur patrons pour obtenir une augmentation de salaire. Trois jours plus tard, un comité de grève est mis en place. Le lendemain, se sont les 2000 sardinières qui arrêtent le travail et marchent dans les rues de Douanenez. Une pancarte est dans toutes les mains:"Pemp real a vo" ("ce sera 1,25 franc) alors que le tarif de rigueur est de 80 centimes.

Le 5 décembre, l'Humanité titre:"Le sang ouvrier a coulé à Douarnenez". Le journaliste raconte comment une "charge sauvage commandée par le chef de la brigade de Douarnenez piétina vieillards et enfants". La tension monte, les patrons ne veulent toujours pas négocier, des casseurs de grève s'immiscent dans le mouvement. Dans le même temps, des représentants syndicaux et politiques de France entière se joignent aux grévistes.

Les "penn sardines" ne lâchèrent rien, malgré les nombreuses intimidations des patrons et finalement, le 8 janvier, après plus de 50 jours de bataille acharnée, les patrons céderont. Les sardinières obtiendront 1 franc horaire, avec heures supplémentaires et reconnaissance du droit syndical. L'une d'entre elles sera même élue au conseil municipal de Douarnenez, mais les femmes n'ayant pas le droit de vote, la liste sera invalidée.

Théo Bernard: auteur d'une thèse "La grève des "sardinières et des manoeuvres des usines métallurgiques et des fabriques de conserve de Douarnenez 1924-1925". Prix Jean Maitron 2015


Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 09 Avr 2016, 16:42

Lyon, 9 avril 1834, début de la 2e révolte des canuts... et de la semaine sanglante

Le 9 avril 1834, à Lyon, débute la seconde insurrection des Canuts. Après l’échec des grèves de février puis le vote de la loi contre les associations ouvrières, le jugement des "meneurs" de février, en fait des mutuellistes, ce 9 avril, met le feu aux poudres.

« Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant »

L’armée occupe la ville et les ponts, mais déjà les premières fusillades éclatent avec la troupe, qui tire sur la foule désarmée. Aussitôt, les rues se couvrent de barricades. Les ouvriers organisés prennent d’assaut la caserne du Bon-Pasteur, et se barricadent dans les quartiers en en faisant de véritables camps retranchés, comme à la Croix Rousse. C’est le début de la « Sanglante semaine ».

De nouvelles fusillades ont lieu avec la troupe. Les insurgés s’emparent du télégramme, du quartier de la Guillotière, puis de Villeurbanne où les casernes sont prises. Le drapeau noir flotte sur Fourvière, St Nizier et l’Antiquaille.

... https://rebellyon.info/Lyon-9-avril-1834-debut-de-la-2e
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 19 Avr 2016, 08:10

Répression policière à La Belle Époque

Les Amis d’Orwell ont reçu vendredi 8 avril Anne Steiner, sociologue et auteure de plusieurs ouvrages sur les grèves et émeutes au début du xxe siècle.


830 grèves en 1905, 1306 grèves en 1906… dans la décennie qui précède la 1re Guerre Mondiale, le peuple des villes et des campagnes se soulève pour améliorer ses conditions de travail et de vie. Anne Steiner, sociologue à Paris X Nanterre, a écrit deux ouvrages sur les luttes sociales à cette période : Le Goût de l’émeute (éditions L’Echappée, 2012) et Le Temps des révoltes (L’Echappée, 2015). Le premier livre retrace les manifestations et violences de rue à Paris et en banlieue, le second nous immerge, à partir des cartes postales, dans un milieu rural insoumis.

Durant La Belle Époque (1879-1914), la République s’installe au pouvoir et la gauche arrive au gouvernement. Clemenceau est nommé ministre de l’Intérieur en 1906, puis devient président du Conseil. Le monde du travail change, se modernise : artisans et ouvriers voient leur métier évoluer vers plus de spécialisation, rendant leur activité moins intéressante. Les usines se développent et les conditions de travail se dégradent. La CGT, composée de nombreux anarchistes, rêve de grève générale. Les grèves se multiplient et la solidarité des classes populaires permet aux travailleurs de tenir grâce aux soupes populaires.

Les grévistes doivent affronter les "jaunes", envoyés sur les postes de travail par les patrons. Les manifestations sont interdites à cette époque et elles se transforment souvent en émeutes, violemment réprimées par la police et l’armée. Le peuple se sert parfois de révolvers dont la possession est autorisée. Il n’hésite pas à tirer sur la police ou les patrons, à monter des barricades. Les pétards font peur aux chevaux des hussards et autres dragons. L’armée et la police chargent, utilisent des sabres au clair qui occasionnent de nombreuses blessures et mutilations chez les manifestants. On compte les morts, les arrestations.

Ecouter l’émission : http://amaanda.free.fr/2016Orwell/Orwell20160408.mp3

Les Amis d’Orwell, un vendredi sur deux de 21 h à 22 h 30 sur Radio libertaire (89.4)

http://souriez.info/Repression-policiere-a-La-Belle
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 29 Avr 2016, 11:24

Liévin, samedi 30 avril 2016

Inauguration de la stèle en hommage aux « 42 mineurs envoyés à la mort » à Liévin (Pas-de-Calais)

à 10h 30 Place Saint-Amé (ex-Fosse 3) Liévin

Image

« Le 27 décembre 1974, un coup de grisou faisait 42 victimes à la fosse 3 de Liévin. Aussitôt à l’initiative de militants engagés sur le front de classe, une Commission d’enquête populaire se mettait en place afin de faire, en lien avec la population minière, toute la lumière sur ce drame. Le 22 mars 1975, elle rendait l’ État-patron et les cadres des Houillères à son service, responsables. Leur faute ? Avoir privilégié le rendement à la sécurité. Elle mettait de fait la fatalité, trop souvent évoquée en pareilles circonstances, hors de cause ! Le 27 décembre 1975, la Commission populaire d’enquête érigeait sur le site de la fosse 3 un mémorial en hommage aux « 42 mineurs envoyés à la mort ». Quarante ans plus tard, ce mémorial hautement symbolique vient d’être restauré. »

Comité d’Initiative en vue de l’érection d’un mémorial en hommage aux victimes du capitalisme, LAG, 23, avenue Jean Jaurès, 62800 Liévin

http://memorial.bassinminier62.org
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede Pïérô » 09 Mai 2016, 20:30

Petite histoire partisane des grèves à Tours au XIXe siècle. 1ère partie : 1845 - 1884, le temps des corporations
Les ouvriers tourangeaux n’ont pas attendu que les syndicats soient légalisés pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dès 1845, de nombreuses corporations (charpentiers, maçons, tanneurs ou cochers) auront recours à la grève pour se faire entendre.
... http://larotative.info/petite-histoire- ... -1501.html


Petite histoire partisane des grèves à Tours au XIXe siècle Partie II : de 1884 à 1900, l’arrivée de la Bourse du Travail
Où en étions-nous ? Ah oui ! 1884 ! La loi qui autorise les syndicats en France. A Tours, les années qui suivent sont des années de rodages. Entre sociétés corporatives d’appuis mutuels et chambres syndicales, ça s’organise petit à petit. On commence doucettement à causer de « l’émancipation du prolétariat », du contrôle de la production, de la formation professionnelle et de bureaux de placement syndicaux. La plupart des copains se choisissent un débit de boisson comme siège social, et le tour est joué. Faut dire qu’on a pas vraiment confiance dans les pouvoirs publics. Allez savoir pourquoi. En 1891, c’est 20% des ouvriers de Tours qui semblent syndiqués, ce qui est plutôt pas mal.
... http://larotative.info/petite-histoire- ... -1526.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 13 Mai 2016, 12:41

Été 1955 : une émeute ouvrière à Saint-Nazaire

Louis Oury est un des écrivains prolétariens majeurs de ces cinquante dernières années. Les Prolos est son premier ouvrage, publié pour la première fois en 1973 et réédité aujourd’hui aux Editions Agone. Jeune chaudronnier embauché aux chantiers navals de Saint-Nazaire, son témoignage décrit de l’intérieur l’univers ouvrier de la grande industrie. Le monde des Prolos est celui de la guerre froide, celui d’affrontements sociaux qu’on peine aujourd’hui à se représenter. Dans l’extrait suivant, il relate la violence des affrontements avec les CRS lors de la grande grève de 1955.

... http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5773
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Petites histoires des grandes grêves du passé

Messagede bipbip » 16 Juin 2016, 14:28

La Ricamarie, 16 juin 1869 : fusillade contre des mineurs en grêve

La Ricamarie fut un haut lieu de la lutte des mineurs français pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, avec notamment le motivé Michel Rondet, inspirant Émile Zola pour son roman Germinal. C’est ainsi que le 16 juin 1869 l’armée de Napoléon III, appelée en renfort pour mater la grève des mineurs déclenchée à Firminy le 11 juin, ouvre le feu sur la foule des mineurs de la Ricamarie et des manifestants solidaires rassemblés au ravin du Brûlé : la fusillade fait 14 morts dont une fillette de 16 mois et de nombreux blessés.

... http://www.forez-info.com/encyclopedie/ ... brule.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

PrécédenteSuivante

Retourner vers Histoire

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 3 invités