Tu as peut-être raison.
Personnellement je trouve le style situationniste et en particulier celui de Debord déprimant.

Ce mec était un bourge intello alcoolique et dépressif.
Quand tu tombe sur des phrases genre "Si je n'avais qu'une seule qualité à revendiquer, c'est celle de ne pas avoir varié, après un si mauvais départ"
au milieux d'un truc de critique sociale tu te dis que ce mec devait vraiment pas se sentir bien dans sa vie.
Ses textes sont bourrés de référence à lui et sa vie de merde.
Au moins c'est honnête. Mais bon, il était contradictoire ladessus.
Comme disait je sais plus qui " je ne doute pas que sa vie fut assez médiocre puis qu'il passait son temps à dire qu'elle était exceptionnelle". un truc comme ça. ;)
Et j'ai une vision de la perspective politique à apporter qui dépasse une critique qui reste exclusivement dans le négatif.
Ben ça le négatif pour la peine c'est assez propre à Debord. Si tu lis un peu vaneigem dont parlait Vilaine Bureaucrate, tu te rends compte que globalement c'est déjà assez compréhensible
et moins dépressif. Il a été reproché à Vaneigem d'être "trop proche" et "pas assez critique" des libertaires et anarchistes de la part de l'IS.
Je crois que c'est pour sa positivité que certains situ ont été attiré par les méthodes anarchistes.
La nécessité de construire en bref. Et pas seulement faire de jolies ruines.
En ce sens je ne trouve pas les œuvres situationnistes intéressantes pour organiser largement.
Oui et d'une certaine manière ils ne l'ont jamais vraiment envisagé et se sont contenté de considérer leurs écrits comme un travail critique pour produire des outils,
et pas forcement "l'idée" qui allait fédérer et renverser le vieux monde.
ça reste pour moi un verbiage d'intellectuels destiné exclusivement aux intellectuels de salons.
Lis autre chose que Debord si tu as l'occasion.
Lis un peu Vaneigem ( les premiers bouquins ) ou "enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations" ou même les situs d'autres pays, les anglais notamment, qui ont énormément influencés les punks, les anarcho-punks et les milieux "radicaux" on va dire en grand-bretagne.
Tu verra que c'est pas le cas.
Il y a des choses très accessibles. Tout le monde n'écrit pas comme le vieux Debord (heureusement... ouf ouf ouf).
"We can protest untill death, they won't listen, don't sit back and think It will happen. They won't give up what they've robbed, stand up and resist." Conflict