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Messagede altersocial » 01 Juin 2013, 09:16

Droits des femmes contre conservatisme catholique/gouvernemental :

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Re: El Salvador

Messagede Pïérô » 26 Avr 2015, 09:51

Des centaines de milliers de personnes rallient le combat pour mettre fin à la brutale interdiction de l’avortement au Salvador

[22/04/2015]

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour demander au Salvador d’abandonner l’interdiction honteuse et discriminatoire de l’avortement, qui a contribué à la mort évitable de femmes et de jeunes filles, et mené à la condamnation de dizaines de personnes à des peines pouvant aller jusqu’à 40 ans de prison pour des complications liées à la grossesse, a déclaré Amnesty International.

Mercredi 22 avril, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, remettra une pétition ayant recueilli plus de 300 000 signatures au président Salvador Sánchez Cerén, lui demandant d’abroger l’interdiction concernant l’avortement dans le pays.

« Depuis près de 20 ans au Salvador, des femmes font les frais de cette loi très sévère et dépassée, et 300 000 voix émanant de la communauté internationale se joignent désormais à leur combat pour faire cesser cette injustice. Il est désormais impossible d’ignorer ce chœur assourdissant de voix faisant état de leur inquiétude. Le président Cerén doit prendre leur appel en considération », a déclaré Erika Guevara-Rosas.

« Cette interdiction cruelle et discriminatoire n’a pas sa place dans le monde moderne, où les femmes et les jeunes filles devraient avoir le contrôle de leurs décisions en matière de reproduction et de santé. Elle signifie que des femmes sont envoyées en prison pour des dizaines d’années parce qu’elles ont connu des complications obstétriques, et que d’autres sont mortes des suites d’avortements dangereux et clandestins. »

Des membres et des militants d’Amnesty International du monde entier se joignent à des groupes locaux de défense des droits des femmes pour demander aux autorités salvadoriennes de garantir l'accès à des services d'avortement sûrs et légaux au moins pour les femmes et les jeunes filles dont la grossesse met en danger la vie ou la santé, lorsque la grossesse est le résultat d’un viol ou quand le fœtus présente de graves malformations.

Aux termes de cette législation restrictive, les femmes et les jeunes filles déclarées coupables d'avoir avorté risquent entre deux et huit ans d'emprisonnement. L’interdiction de l’avortement s’étend même aux mineures ayant été violées. Elle force toutes les femmes à mener leur grossesse à terme, même si cela peut avoir des conséquences dévastatrices, tant sur le plan physique que psychologique. Les professionnels de santé sont eux aussi passibles de peines de prison s’il s’avère qu’ils aident des patientes à avorter.

Cette interdiction a fait naître une peur des poursuites si généralisée que les médecins appellent désormais la police si des femmes ou des jeunes filles semblent avoir fait une fausse couche. Certaines sont alors déclarées coupables d’homicide avec circonstances aggravantes et condamnées à des peines pouvant aller jusqu’à 40 ans de réclusion pour rien de plus qu’une grossesse ayant pris fin avant terme.

Amnesty International se mobilise en faveur de 17 femmes, connues comme « Les 17 » qui ont toutes été emprisonnées pour des infractions en relation avec une grossesse. Une de ces femmes, Carmen Guadalupe Vásquez Aldana, s’est vu accorder une grâce présidentielle en janvier après que les autorités ont reconnu que des « erreurs judiciaires » avaient été commises lors de la procédure initiale. Elle a été libérée le 22 janvier 2015 après avoir passé sept ans en prison. Une autre femme a été libérée l’an dernier après avoir purgé sa peine, mais les 15 autres sont toujours derrière les barreaux.

Amnesty International demande la libération immédiate de toutes les femmes et jeunes filles ayant été emprisonnées pour avoir subi un avortement ou poursuivies pour des complications liées à une grossesse.

« De l’Argentine à la Suisse, des personnes du monde entier ont le regard tourné vers le Salvador dans l’espoir que la justice triomphe. Nous n’oublierons pas les dizaines de femmes languissant en prison ni les victimes de viol forcées à mener leur grossesse à terme », a déclaré Erika Guevara-Rosas.

« Nous ne pouvons oublier les femmes et jeunes filles se trouvant en danger de mort soit parce que leur grossesse pourrait les tuer, soit parce qu’elles sont forcées à subir un avortement clandestin dans des conditions peu sûres. Nous pouvons seulement espérer que cette pétition rappellera au président Sánchez Cerén et aux autorités du pays qu’ils ne doivent pas non plus oublier ces femmes et ces jeunes filles. Nous ne les oublierons pas. »

Pour en savoir plus :

Cinq autres pays d'Amérique latine interdisent l'avortement : le Chili, Haïti, le Honduras, le Nicaragua et le Suriname. Parmi eux, le Chili prend actuellement des mesures pour modifier sa législation. En janvier, la présidente Michelle Bachelet a soumis au Congrès un projet de loi qui autoriserait l'avortement lorsque la vie de la femme enceinte est en danger, si le fœtus ne peut pas survivre ou en cas de grossesse résultant d'un viol. S'il était adopté, ce texte annulerait l'interdiction totale de l'avortement dans ce pays, en vigueur depuis 1989. En décembre, la République dominicaine a, quant à elle, dépénalisé l'avortement en cas de viol, d'inceste, de malformation fœtale ou de danger pour la vie de la femme enceinte.

En mars 2014, Amnesty International a lancé une campagne mondiale afin de protéger le droit des personnes de prendre des décisions sur leur santé, leur corps, leur sexualité et la procréation sans avoir à craindre la discrimination, le contrôle de l'État ni la coercition. La campagne Mon corps, mes droits exhorte les gouvernements à dépénaliser l'avortement.

Rapport : On the brink of death: Violence against women and the abortion ban in Salvador https://www.amnesty.org/fr/documents/amr29/003/2014/en/

http://www.amnesty.fr/CP-Des-centaines- ... tion-14944
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Re: El Salvador

Messagede Pïérô » 15 Juin 2015, 11:01

Reportage de L'effet papillon : L'IVG, acte criminel au Salvador (vidéo).

SALVADOR, LA PERPETUITE POUR UNE IVG de Claire Théry et Guillaume Viart. Au Salvador, l’avortement est assimilé à un crime. Peu importe que le fœtus soit le fruit d’un viol, d’un inceste ou un danger vital pour la mère. Très lourdement réprimée, même une fausse couche peut être passible de prison. Une mère encoure jusqu’à quarante ans d’emprisonnement si elle n’arrive pas à prouver qu’elle a perdu naturellement son enfant. Les femmes condamnées sont légions. Une trentaine d’entre elles croupissent actuellement derrière les barreaux pour avoir perdu leur bébé. Pour en finir avec cette justice aveugle et sourde, des associations remuent ciel et terre pour que les femmes puissent disposer de leur corps et dire non. PAPILLON a réussi à rencontrer certaines d’entre-elles en détention, ainsi que des militantes qui luttent pour le droit à l’avortement…

http://www.leblogtvnews.com/2015/06/rep ... vador.html
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 28 Juin 2015, 22:39

L’IVG, acte criminel au Salvador (film doc.)

Ce film est édifiant.

Au Salvador, une véritable guerre patriarcale a lieu contre les femmes, celles qui avortent et celles qui, faisant des fausses couches, sont supposées avoir avorté. Des médecins les dénoncent à la police, à l’hôpital… Celles qui ont peur d’aller à l’hôpital, meurent de leur grossesse… etc.

Un film documentaire important.

La barbarie en image :

https://sanscompromisfeministeprogressi ... -film-doc/

Au Salvador, l’avortement est assimilé à un crime. Peu importe que le fœtus soit le fruit d’un viol, d’un inceste ou un danger vital pour la mère. Très lourdement réprimée, même une fausse couche peut être passible de prison : une femme encoure jusqu’à quarante ans d’emprisonnement si elle n’arrive pas à prouver qu’elle a perdu naturellement son enfant. Les femmes condamnées sont légions. Une trentaine d’entre elles croupissent actuellement derrière les barreaux pour avoir perdu leur bébé. Pour en finir avec cette justice aveugle et sourde, des associations remuent ciel et terre pour que les femmes puissent disposer de leur corps et dire non (leblogtvnews.com, 13/06)
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 05 Déc 2015, 19:05

Salvador. L'interdiction totale de l'avortement est synonyme de traumatisme et de pauvreté pour les enfants et les familles

Au Salvador, la loi interdisant l'avortement en toutes circonstances a des effets dévastateurs sur la vie de nombreux enfants dont les mères, après une fausse couche ou une urgence obstétrique, sont accusées d'avoir avorté illégalement et emprisonnées, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport lundi 30 novembre 2015.

à lire : http://www.amnesty.fr/Presse/Communique ... nfan-17002
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Re: El Salvador

Messagede bipbip » 25 Fév 2016, 16:08

Salvador : Affrontements entre policiers et travailleurs licenciés

Lundi, les deux voies de l’autoroute à Comalapa ont été bloqués par les travailleurs de la zone franche d’Olocuilta. Les travailleurs manifestaient parce que les propriétaires d’une des entreprises de la zone franche, la maquila "industrias Magdalena", ont disparu dans payer les salaires. Au moins 700 personnes ont perdu salaire et emploi. Les forces antiémeutes salvadoriennes (Unidad del Mantenimiento del Orden, UMO) sont intervenues pour lever les barrages.

http://www.secoursrouge.org/Salvador-Af ... -licencies
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 06 Nov 2016, 19:32

Lettre du Salvador : “Je suis en prison pour une fausse couche”

Depuis 1998, l’avortement est interdit au Salvador, en toutes circonstances. Dans la prison d’Ilopango, au moins 21 femmes sont emprisonnées pour des avortements qu’elles disent ne jamais avoir eus. Teodora Vásquez connaît l’incarcération. Elle est devenue le visage de la lutte de ces femmes, après avoir témoigné pour la campagne d’Amnesty international. Elle témoigne de son incroyable histoire.

à lire : http://www.femmesicietailleursmag.com/s ... u-Salvador
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 12 Juil 2017, 18:26

Salvador

Au Salvador, trente ans de prison pour une fille violée qui a fait une fausse couche

La jeune femme est accusée d'homicide, dans un pays où les lois anti-avortement sont appliquées de telle manière que plusieurs femmes ont déjà fait de la prison pour fausse couche.

En 2016, plusieurs mois après avoir été violée par un membre de gang, Evelyn Beatriz Hernandez Cruz, alors âgée de 18 ans, a fait une fausse couche chez elle dans une région rurale du Salvador. Après avoir ressenti de fortes douleurs au ventre, elle est allée aux toilettes et a perdu son futur enfant à 32 semaines de grossesse.

Sa mère l'a amenée à l'hôpital pour hémorragie vaginale et c'est alors que les autorités ont commencé une enquête qui a mené à son arrestation. La jeune fille a passé une semaine menottée à l'hôpital. Hernandez a tout d'abord été accusée d'avoir provoqué un avortement, puis l'accusation a été requalifiée en homicide. Le 5 juillet, elle a été condamnée à trente ans de prison.

Selon son avocat, qui va faire appel, «le verdict du juge ne reflète pas les preuves presentées au tribunal. Il s'agit d'une décision fondée sur la morale, pas sur le droit ou la justice».

Climat de suspicion

Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, qui a été votée en 1997 suite à une campagne de groupes anti-IVG liés à l'Église catholique. L'avortement est interdit et criminalisé en toutes circonstances: même en cas de viol, de risque pour la santé de la femme ou encore lorsque le foetus ne pourrait pas survivre.

Selon Amnesty International, la loi actuelle «crée une atmosphère de suspicion à l'encontre des femmes qui font des fausses couches ou ont des urgences obstétriques».

la suite : http://www.slate.fr/story/148176/salvad ... sse-couche
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Re: El Salvador

Messagede bipbip » 21 Déc 2017, 16:56

Trente ans de prison pour une fausse couche

La justice salvadorienne a confirmé la peine prononcée contre une femme, accusée d’« homicide aggravé ». Depuis 1997, l’avortement est totalement interdit.

Trente ans de prison. La peine prononcée en 2008 contre Teodora Vasquez, âgée aujourd’hui de 34 ans, a été confirmée hier par un tribunal du Salvador. Son crime ? Avoir été victime d’une fausse couche. Un meurtre, selon la justice de ce petit pays d’Amérique centrale de six millions d’habitants qui, depuis vingt ans, considère la perte d’un bébé comme un « homicide aggravé ». Un délit puni de trente à cinquante ans de réclusion, alors que l’avortement est, lui, passible de deux à huit ans de prison.

Teodora Vasquez était enceinte de neuf mois lorsque les faits se sont produits, il y a dix ans. Réfugiée dans les toilettes du collège où elle travaillait, elle a tenté en vain de contacter les urgences. Affaiblie par une grave hémorragie, elle s’est s’évanouie. Son bébé n’a pas survécu. Découvrant ce petit cadavre, un employé alerte alors la police. Teodora est arrêtée. Elle est condamnée en première instance à trente ans de prison. Le parquet a estimé qu’elle avait « caché » sa grossesse et qu’« elle ne voulait pas d’un bébé ».

La société civile mobilisée pour la dépénalisation

Depuis la modification de l’article 133 du Code pénal, en 1997, l’avortement est totalement interdit au Salvador, alors que, auparavant, il était autorisé sous certaines conditions. De plus, une réforme de la Constitution en 1999 assure que l’État « reconnaît comme personne humaine tout être humain depuis l’instant de sa conception ». « Peu importe que la vie de la femme soit en danger, que le fœtus ne soit pas viable, qu’une gamine de 11 ans victime d’un viol soit enceinte », écrit l’organisation Amnesty International, qui soutient Teodora Vasquez, dans sa revue du mois de novembre. « Peu importe aussi qu’une jeune femme débarque, juste après une fausse couche, à l’hôpital public aux urgences en saignant abondamment. Dans le doute, le personnel médical appellera la police, de peur d’être ensuite accusé de complicité d’avortement, à moins que ce ne soit la famille, les voisins… » poursuit l’ONG.

L’histoire de Teodora Vasquez est loin d’être un cas isolé. En juillet dernier, c’est une adolescente tombée enceinte après un viol et ayant ensuite perdu le bébé (victime d’une pneumonie) qui a elle aussi écopé de trente ans de prison. Elle avait accouché dans la salle de bains de son modeste logement. La justice a considéré qu’elle avait fait un déni de grossesse. Au total, au moins 26 femmes auraient été arrêtées après une fausse couche, selon l’AFP.

... https://humanite.fr/salvador-trente-ans ... che-647396
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 18 Fév 2018, 19:53

Avortement au Salvador : une libération relance le débat sur l’interdiction totale

La Salvadorienne Teodora Vasquez a été libérée jeudi après avoir passé 11 ans en prison pour une fausse couche, considérée par la justice comme un homicide.

La libération de la Salvadorienne Teodora Vasquez, condamnée à 30 ans de prison en 2008 pour une fausse couche qualifiée « d’homicide aggravé » par la justice, a relancé le débat sur les législations anti-avortement draconiennes en Amérique latine. Teodora Vasquez a passé dix ans et sept mois derrière les barreaux. Elle a quitté la prison pour femmes d’Ilopango, à 11 kilomètres à l’est de San Salvador, jeudi 15 février après que le Tribunal suprême eut décidé de commuer sa peine « pour des raisons de justice, d’équité et de caractère juridique ».

En décembre dernier, un tribunal de San Salvador avait confirmé sa condamnation. La Cour suprême n’a pas reconnu son innocence mais a jugé « que les preuves scientifiques ne permettaient pas de déterminer qu’il y ait eu une action volontaire conduisant à la mort de la créature en gestation ».

Accusée d’avoir tué

Teodora Vasquez était cuisinière au lycée canadien de San Salvador. Le 13 juillet 2007, enceinte de neuf mois, elle a ressenti de vives douleurs à son travail et a tenté d’appeler à plusieurs reprises le 911, le service des urgences, sans obtenir de réponse. Elle s’est rendue aux toilettes où elle s’est évanouie. Lorsque la police, alertée par un employé du lycée, est arrivée, elle gisait inconsciente au milieu d’une mare de sang avec son bébé mort-né.

Elle fut immédiatement arrêtée et accusée d’avoir tué le nouveau-né sur la base de rapports d’autopsie contestés par ses avocats et plusieurs organisations de la société civile. Teodora, qui avait un fils de 4 ans au moment de son arrestation, n’a pu le voir que sept fois durant les dix années de son incarcération.

« La libération de Teodora est un pas important, mais il est insuffisant car il ne reconnaît pas son innocence », a souligné Morena Herrera, animatrice du regroupement citoyen pour la dépénalisation de l’avortement. Selon cette féministe, ancienne guérillera lors de la guerre civile des années 1980, « il est temps d’en finir avec cette situation de criminalisation des femmes ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... UHyV2ZV.99



Teodora Vasquez est enfin libre !

Au Salvador, la justice considère l'avortement ou la perte d'un bébé comme un homicide aggravé, ce qui peut entraîner jusqu'à 50 ans de réclusion.

Teodora Vasquez, une Salvadorienne de 34 ans, été libérée ce 15 février après avoir passé presque 11 ans en prison pour avoir fait une fausse couche. Selon la loi, elle a commis un homicide. Le Salvador dispose en effet de la législation anti-avortement la plus stricte au monde.

« La terrible histoire de Teodora est un triste exemple de tout ce qui ne va pas dans le système judiciaire salvadorien, où les droits humains semblent être un concept étranger », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International. « Au lieu de punir Teodora Vázquez parce que c'est une femme, les autorités du Salvador doivent revoir de toute urgence leur loi scandaleuse interdisant l'avortement et prendre des mesures immédiates pour l'abroger. » Le Planning partage cette prise de position et réaffirme avec force qu’il luttera tant qu’il le faudra pour que chaque personne puisse disposer librement de son corps.

Selon Amnesty International, au moins 28 femmes sont toujours incarcérées pour "avoir perdu leur "bébé."


https://www.planning-familial.org/actua ... re-0030063
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 25 Fév 2018, 18:15

Une Salvadorienne emprisonnée appelle à changer la loi anti-IVG

La Salvadorienne Teodora Vasquez, qui vient de passer 11 ans derrière les barreaux pour une fausse couche, appelle son pays à changer la législation anti-avortement, parmi les plus strictes du monde, pour qu'aucune femmes n'ait "plus jamais" à vivre ça.

"Il faut changer la loi pour cela n'arrive plus jamais. Je ne veux plus que d'autres femmes soient enfermées, on ne le mérite pas", a déclaré Mme Vasquez dans un entretien à l'AFP.

à lire : https://www.courrierinternational.com/d ... 112502.xml
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Re: El Salvador

Messagede Lila » 08 Juil 2018, 19:55

Salvador: libération anticipée d'une femme condamnée pour avortement

Le Salvador, l'un des pays au monde où la législation anti-avortement est l'une des plus strictes, a libéré lundi une femme condamnée pour avortement à 25 ans de prison et qui en avait purgé 18, a indiqué la direction des établissements pénitentiaires.

Mariana Lopez, 40 ans, est la quatrième Salvadorienne condamnée pour avortement à être libérée depuis le début de l'année. Elle a été informée de sa libération par le vice-ministre de la Justice et de la Sécurité, Raul Lopez, qui s'est rendu au centre pénitentiaire d'Izalco, à 60 km à l'ouest de San Salvador, a indiqué à l'AFP, le bureau des communications des centres pénitentiaires. Marina Lopez avait été condamnée en 2000 pour homicide après avoir fait une fausse couche.

Sa remise en liberté "est une grande victoire pour les femmes injustement condamnées par un système machiste, patriarcal et et misogyne", a déclaré à l'AFP l'avocate Ana Martínez, de l'Association des citoyens pour la dépénalisation de l'avortement thérapeutique, éthique et eugénique (ACDATEE). La semaine dernière, un tribunal salvadorien a également ordonné la libération d'Elsi Rosales, détenue depuis août. Elle était jugée pour avortement après la mort d'un nouveau-né en dehors de l'hôpital. Au cours des derniers mois, deux autres Salvadoriennes, condamnées pour avortement, ont été libérées.

27 femmes emprisonnées pour avoir subi un avortement

la suite : https://www.rtbf.be/info/societe/detail ... id=9955947
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