Bilan de la troisième rencontre du Réseau syndical international
à télécharger : https://www.solidaires.org/Solidaires-i ... vrier-2018
Le 8 mars nous allons arrêter le monde !
Nous appelons à participer tous les travailleurs et les travailleuses par un travail préalable de discussions, débats, assemblées, etc, dans les lieux de travail, dans les quartiers, dans les universités, dans les écoles, dans les mouvements sociaux, etc.
Le 8 mars est une JOURNÉE DE LUTTES POUR LES DROITS DES FEMMES et non pas comme « le jour de la femme ».
Nous dénonçons LE MACHISME, LE RACISME, LA VIOLENCE DE GENRE ET LA DISCRIMINATION EN MATIERE D´EMPLOI ET SOCIAL pour raison d´orientation sexuelle : LGTBIQ+.
Pour nous il est clair que la lutte des femmes ne peut se limiter au 8 mars, mais q´elle doit être une lutte continue pendant tout l´année.
Nous devons atteindre l´unification des luttes des femmes avec le reste de la classe ouvrière pour vaincre le patriarcat et le capitalisme.
LE 8 MARS NOUS ALLONS ARRÊTER LE MONDE !Retour ligne automatique
C´EST NATUREL D´ÊTRE DIVERSE !Retour ligne automatique
NOUS NOUS VOULONS LIBRES !
Le 8 et le 15 juillet, les livreurs parisiens du CLAP (Collectif des livreurs autonomes de Paris), avec SUD, CNT-SO et CGT, ainsi que d’autres collectifs de Nantes et Bordeaux appelaient à une « déconnexion massive », les dates choisies étant les derniers « temps forts » de la coupe du monde de football. De leur côté, les livreurs de Londres, Turin et Bruxelles organisaient eux aussi un mouvement de grève.
A Barcelone, en parallèle à une enquête des services de l’inspection du travail, les « Riders » de la plateforme Glovo organisent une manifestation le 19 juillet, l’initiative est organisée avec le syndicat IAC. Au printemps, à Madrid la CGT avait dénoncé Deliveroo à l’inspection du travail réussissant que l’entreprise soit sanctionné à cause des « faux autonomes » qui utilisait comme travailleurs sans engagement à son service.
Par leurs mobilisations et leurs luttes, les coursières et les coursiers ont imposé aux directions des multinationales de la « Foodtech », ainsi qu’aux gouvernements à au moins entrer en discussion à propos de leurs droits, comme on peut le voir par exemple en Grande Bretagne, Italie, Allemagne et France.
Les 25 et 26 octobre prochain se tiendra à Bruxelles une assemblée européenne des coursières et coursiers, afin de permettre aux collectifs, syndicats et groupes de soutien d’échanger sur les pratiques et les différents situations qui prévalent dans les pays d’Europe.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes se tiennent à la disposition des travailleuses et des travailleurs des plateformes pour soutenir leurs actions et à organiser la nécessaire solidarité transnationale.
Mercredi 22 août, la confédération uruguayenne PIT-CNT (Plenario intersindical de trabajadores - Convención nacional de trabajadores), soutenue par le CLATE (Confederación Latinoamericana y del Caribe de Trabajadores Estatales) appelle à une journée de grève générale.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent les travailleurs et travailleuses d’Uruguay. Leurs revendications sont les nôtres :
arrêt des coupes budgétaires et plus de moyens pour les services publics ;
arrêt de la privatisation des services publics et de la sous-traitance des activités ;
développement des services publics de transport, santé, éducation, logement, etc.
la crise ne doit pas être payée par les travailleurs et travailleuses ;
augmentation des salaires de celles et ceux qui produisent les richesses collectives.
Avec les syndicalistes d’Uruguay, d’Argentine et de bien d’autres pays, nous nous retrouverons aussi fin novembre à Buenos-Aires pour dire « non au G20 et aux institutions internationales au service du capitalisme » !
Tout notre soutien à la grève du 22 août !
La législation canadienne est très restrictive envers le droit de grève des travailleuses et travailleurs. Comme dans d’autres pays, la grève n’est autorisée que durant les quelques mois qui précèdent la négociation des conventions collectives ; encore faut-il que ce soit à l’appel du syndicat majoritaire ! De plus, si la grève se prolonge et que le patronat refuse de négocier, l’État a recours au vote d’une loi, dite « loi spéciale », interdisant la grève et ordonnant aux travailleurs et travailleuses de reprendre le travail. Autant dire que le patronat s’empresse la plupart du temps de ne pas négocier. Et l’État ne manque pas de lui venir en aide : les « lois spéciales » se succèdent, interdisant les grèves.
C’est ce qui vient de se passer, vis-à-vis du mouvement des postiers et postières, organisée par le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (CUPW-STTP), membre du Réseau syndical international de solidarité et de luttes. Amélioration des conditions de travail et paiement des très nombreuses heures supplémentaires sont les revendications prioritaires. Depuis 5 semaines, le CUPW-STTP avait mis en oeuvre une grève tournante, avec des périodes différentes selon les provinces. Mais l’État a publié sa "loi spéciale" !
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment que la grève est un droit pour tous les travailleurs et les travailleuses ; le mouvement syndical international dans son ensemble doit s’opposer à toutes restriction du droit de grève.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent le CUWP-STTP dans son combat pour le droit de grève, pour un service public postal, et pour l’amélioration des conditions de travail des postiers et postières.
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