Tanzanie

Tanzanie

Messagede altersocial » 01 Fév 2013, 20:58

Emeutes en Tanzanie contre les pipelines chinois : 7 morts.

L'impérialisme chinois avance ses cartes.

Les populations locales reprochent aux autorités de ne pas utiliser le gaz pour les intérêts locaux.

La semaine dernière la population s'est révolté, à l'issue d'une manifestation pacifique, contre les policiers et les autorités locales en s'en prenant aux foyers de leurs représentants.

Après plusieurs jours de troubles l' "ordre" a été restauré.

Pipeline Riots Leave 7 Dead in Tanzania

By NICHOLAS BARIYO

KAMPALA, Uganda—Days of riots over the construction of a 310-mile Chinese-funded natural-gas pipeline in Tanzania have left seven people dead, but the development will continue, officials said Monday.

The riots mark an escalation of local tensions as the East African nation attempts to start exploiting recently discovered offshore natural-gas reserves.

The pipeline is planned to run from the impoverished southern region of Mtwara to the port city of Dar es Salaam, where the fuel is to be used to boost power plants and help end years of chronic power shortages, the government says.

Mtwara residents want the government to use the fuel to stimulate their local economy first, and were angered by the government's decision to proceed with construction despite local resistance.

Peaceful demonstrations in Mtwara last week degenerated into chaos after protesters began targeting the residences of policemen and local government officials. By Sunday, at least seven people had been killed, including one policeman, and dozens had been arrested, a police spokesman said. Activists said the death toll could be higher.

Yona Maro, a rights activist in Dar es Salaam, said residents believe the pipeline will deprive them of any benefits that could come from finding the natural resource.

"There are high levels of poverty and unemployment in Mtwara, people see this pipeline as an entity that will disadvantage them," Mr. Maro said.

Tanzania's government is implementing the pipeline as a "high-priority project" , Deputy Information Minister Amos Makala said. "Some selfish politicians are inciting the population against the government, this is unacceptable" he said.

After days of rioting, police had managed to restore order in Mtwara on Sunday, Mr. Makala said. He said pipeline construction work would continue.

The $1.2 billion project is being funded by China Export-Import Bank. Construction started in November and the project is expected to be commissioned early 2014.

Canada-based Wentworth Resources, WRL.OS +6.52% which operates the Mnazi gas fields in Mtwara, said in November that it was completing an agreement to supply 80 million cubic feet of natural gas to the pipeline. Company officials couldn't return calls or emails seeking comment about the riots.

Tanzania has enjoyed relative stability and peace for years, but the recent discovery of huge gas reserves has heightened tensions among local residents.

Mainland Tanzania is also embroiled in a spat with the semiautonomous archipelago of Zanzibar over sharing future oil and gas revenue. The feud continues to hamper the commencement of exploration activities by Royal Dutch Shell RDSB.LN +0.44% PLC, which holds a license near the archipelago.

The U.S. Geological Survey estimates that East Africa's coastal region holds up to 441 trillion cubic feet of natural gas.
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Tanzanie

Messagede Pïérô » 22 Avr 2015, 03:57

Appel Urgent Tanzanie : des milliers de paysannes et paysans chassé-e-s par un projet du G8

Accaparements de terres Appel Urgent Souveraineté alimentaire Tanzanie

L’entreprise suédoise EcoEnergy projette d’accaparer 20 000 hectares de terres pour produire du sucre dans le district de Bagamoyo en Tanzanie, provoquant le déplacement des populations vivant sur et de ces terres.

« Comment pourrais-je exprimer ce que signifie ma terre pour moi ? Elle est mon enfant, mon parent et mon moyen de subsistance ». Huba S. Uzageni agricultrice à Bagamoyo

Les faits

Pendant les premières phases du projet, près de 1 300 familles d’agriculteurs-rices perdront tout ou partie de leurs terres et de leurs habitations.

Des centaines d’autres déplacements sont à prévoir. EcoEnergy et le gouvernement tanzanien prétendent que ce projet apportera de nombreux avantages aux communautés locales, mais sans l’obtention de leur consentement libre, préalable et éclairé, l’entreprise se rend coupable d’accaparement des terres.

Soutenons, les habitant-e-s de Bagamoyo en demandant au gouvernement tanzanien de stopper cet accaparement de terres et de s’assurer qu’EcoEnergy mène de véritables consultations auprès des populations locales avant de poursuivre son projet.

Signez cet Appel Urgent !

Un projet phare du G8 en Afrique

Le projet d’EcoEnergy est un projet phare de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Initiative du G8 en matière d’investissement dans l’agriculture africaine de plus en plus controversée, la Nouvelle Alliance est un ensemble d’accords qui donne aux grandes entreprises un rôle clé dans le développement en Afrique. Elle demande aux Etats africains d’encourager le secteur agroindustriel en lui facilitant l’accès aux semences, à la terre, à l’eau, à la main d’œuvre et aux marchés, trop souvent au détriment des communautés locales[1].

Un manque de consultation

“Nous n’avons jamais eu la moindre influence sur les décisions concernant nos terres et notre avenir. Il n’y a eu aucune forme de transparence. Nous ne savons pas si ni où nous serons réinstallés, ni le montant des compensations », témoigne Anza Ramadhani, agricultrice à Bagamoyo.

Bien qu’EcoEnergy ait mené un processus de consultation auprès des communautés locales, des informations cruciales liées aux effets du projet sur leur mode de subsistance et leur droit à l’alimentation et à la terre ne leur ont pas été données. La réinstallation n’a pas été présentée aux personnes affectées par le projet comme un choix possible et si l’entreprise a promis une compensation financière ou des terres de remplacement, celles-ci se révèlent être de très mauvaise qualité.

Sans l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé des communautés locales, EcoEnergy se rend coupable de l’accaparement des terres de ces communautés, ou en prend le risque.

Un programme d’agriculture contractuelle risqué

EcoEnergy propose d’établir un programme d’agriculture contractuelle[2] dans lequel 1 500 petit-e-s exploitant-e-s créeraient leur propre entreprise de sous-traitance agricole en utilisant les terres de leur village pour fournir l’entreprise en sucre à un prix convenu.

Cependant, une grande partie des exploitant-e-s de la zone ignorent les modalités de ce programme qui présente des risques puisqu’il leur faudra souscrire des prêts colossaux qu’ils mettront plus de 7 ans à rembourser. Ils auront, dès lors ou pendant cette longue période, pour seuls revenus ce que généreront leurs travaux dans l’exploitation, c’est-à-dire un salaire probablement très faible puisque le salaire minimum agricole tanzanien est de 41 euros par mois.

Ce programme implique donc un changement radical des moyens de subsistance et des conditions de sécurité alimentaire dans la région.

Des bénéfices financiers peu évidents

EcoEnergy soutient que ce projet injectera 45 à 50 millions de dollars US par an dans l’économie locale. ActionAid estime que ce montant s’élève à seulement 8,55 à 11,5 millions de dollars US par an.

Les détails des impôts payés et des exemptions de taxes de l’entreprise ne sont pas accessibles au public. La documentation disponible au sujet du projet ne mentionne pas non plus de garanties contractuelles et légales, ni d’obligations de l’entreprise envers les communautés locales.

« […] Ils nous ont dit que le projet d’exploitation sucrière nous profiterait de multiples manières; en créant des emplois, et en améliorant les moyens de subsistance des communautés. Mais à part comptabiliser le nombre de personnes et de propriétés, nous photographier et nous faire des promesses orales sur des compensations et des relogements indéterminés, rien ne s’est passé », explique Vincent Nawahi.

Les communautés du district de Bagamoyo ont publiquement demandé au gouvernement tanzanien de suspendre le projet et de mener un nouveau processus de consultations qui respecte le principe de consentement libre, préalable et éclairé. Les gouvernements et les bailleurs publics doivent par ailleurs assurer la transparence, le dialogue et le suivi de ce processus. Enfin, les gouvernements, notamment la France, soutenant la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition du G8 doivent mettre fin à leur engagement dans cette initiative et la remplacer par des initiatives visant à soutenir véritablement les petit-e-s producteurs-rices et à faire progresser l’agriculture durable.

http://www.peuples-solidaires.org/2015/ ... n-projet-d
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Tanzanie

Messagede Lila » 24 Sep 2017, 20:21

La Tanzanie arrête 20 personnes, dont 12 femmes, pour homosexualité à Zanzibar

Vingt personnes accusées d'homosexualité, dont douze femmes, ont été arrêtées dans un hôtel à Zanzibar, a annoncé samedi 16 septembre 2017 la police de cet archipel semi-autonome. Les hommes risquent jusqu’à 30 ans de prison, les femmes sept ans et une forte amende. L'homosexualité est sévèrement réprimée en Tanzanie.

«Ces personnes sont impliquées dans des activités homosexuelles. Nous les avons arrêtées et nous sommes en train de les interroger. La police ne peut pas fermer les yeux sur cette pratique. Ils seront présentés au tribunal», a déclaré, sur la télévision gouvernementale tanzanienne TBC1, le commandant régional de la police, Hassan Ali Nasri.

Le responsable n'a pas précisé la date de ces arrestations, mais il a indiqué que douze femmes et huit hommes étaient concernés. Selon TBC1, les interpellations ont eu lieu dans un hôtel où les personnes arrêtées suivaient une formation de l'ONG internationale Bridge Initiative Organization, officiellement enregistrée par le gouvernement de Zanzibar pour dispenser des programmes d'éducation à la lutte contre le sida.

Vingt personnes accusées d'homosexualité, dont douze femmes, ont été arrêtées dans un hôtel à Zanzibar, a annoncé samedi 16 septembre 2017 la police de cet archipel semi-autonome. Les hommes risquent jusqu’à 30 ans de prison, les femmes sept ans et une forte amende. L'homosexualité est sévèrement réprimée en Tanzanie.

«Ces personnes sont impliquées dans des activités homosexuelles. Nous les avons arrêtées et nous sommes en train de les interroger. La police ne peut pas fermer les yeux sur cette pratique. Ils seront présentés au tribunal», a déclaré, sur la télévision gouvernementale tanzanienne TBC1, le commandant régional de la police, Hassan Ali Nasri.

Le responsable n'a pas précisé la date de ces arrestations, mais il a indiqué que douze femmes et huit hommes étaient concernés. Selon TBC1, les interpellations ont eu lieu dans un hôtel où les personnes arrêtées suivaient une formation de l'ONG internationale Bridge Initiative Organization, officiellement enregistrée par le gouvernement de Zanzibar pour dispenser des programmes d'éducation à la lutte contre le sida.

En février 2017, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, accusés de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis.

Rhétorique anti-gay
L'homosexualité masculine est punissable en Tanzanie de très lourdes peines de prison, mais c'est seulement récemment que les autorités ont adopté une rhétorique anti-gay.
«Avez-vous jamais vu une chèvre ou un porc se livrer à ce jeu?» Dans un discours très controversé prononcé en juin dernier, le président tanzanien John Magufuli s'en était déjà pris aux organisations défendant les droits des homosexuels et plaidant pour le droit des mères adolescentes à poursuivre leur scolarité après des maternités. «Ceux qui nous enseignent des choses pareilles ne nous aiment pas, mes frères. Ils nous ont apporté la drogue, les pratiques homosexuelles que même les vaches réprouvent», avait affirmé le chef de l'Etat.

la suite : http://geopolis.francetvinfo.fr/la-tanz ... bar-158045
Avatar de l’utilisateur-trice
Lila
 
Messages: 2322
Enregistré le: 07 Mar 2014, 12:13


Retourner vers International

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 50 invités