Kurdistan

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Messagede ivo » 03 Fév 2013, 08:54

L'espoir des Kurdes de Syrie : créer leur propre Etat.
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Profitant de l'insurrection contre le régime de Damas, les Kurdes de Syrie qui représentent une minorité de la population, espèrent créer leur propre État dans le nord-est du pays : ils ont conquis plusieurs villes et installé leurs maisons du peuple.

Les kurdes, un peuple éparpillé sur quatre pays : la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. La Syrie où Ils ne sont qu'une minorité, près de deux millions d'habitants.

Guillaume Perrier et le photographe Olivier Touron sont allés à leur rencontre en Syrie : ils sont rentrés clandestinement dans cette zone fermée où subsistent des poches du régime de Damas. Leur reportage publié dans le magazine Géo raconte comment, petit à petit, ces Kurdes construisent un embryon d'Etat.

Mais la bataille de l'indépendance n'est pas gagnée pour les Kurdes qui se retrouvent avec d'un côté le gouvernement de Damas, de l'autre les rebelles de l'Armée syrienne libre, et aussi des opposants au régime, comme les djihadistes du front Al-Nosra.

Les espoirs d'aboutir sont minces, les Kurdes ne sont pas tous du même bord politique : si en Syrie ils ont l'appui du PKK, au Kurdistan occidental, différentes factions s'affrontent.

Une situation en tous cas qui inquiète, de l'autre côté de la frontière, la Turquie : elle craint de voir le Kurdistan syrien servir de base arrière au PKK, la guérilla kurde en guerre contre le régime d'Ankarra, depuis 1984.

Image
D'un seul regard, ce rebelle armé contemple l'Irak (à droite au fond) et la Turquie (à gauche) © Géo - Olivier Touron
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
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Re: Kurdistan

Messagede altersocial » 04 Fév 2013, 11:53

Violences au Kurdistan

:arrow: VIDEO

Des violences ont éclaté lors d’affrontements entre la police anti-émeutes et un groupe de manifestants qui étaient venus apporter leur soutien à la communauté kurde en Syrie à l’appel de l’organisation Paix et Démocratie. Ces derniers scandaient des slogans interdits à la gloire du chef du PKK Abdullah Ocalan.
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 14 Sep 2013, 12:02

Articles et traductions sur le site de l'OCL

Kurdistan - « Nous libérer comme femmes pour libérer la société »

par Leandro Albani

Ni victimes ni en seconde ligne, mais guérilleras et en libération permanente. Ainsi sont les femmes qui composent la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Cela peut se vérifier après avoir visité plusieurs camps que l’insurrection possède dans les montagnes de Kandil, dans le nord de l’Irak. Une des premières surprises est d’observer que la quantité de femmes commandantes dépasse presque en nombre les commandants hommes. Ce n’est pas là quelque chose de fantaisiste. Dans le PKK, et les organisations qui dépendent du parti, tous les postes de direction sont partagés à travers des coprésidences.

Répartir les responsabilités et les travaux dans les camps ne semble pas quelque chose d’imposé ou de rigide, simplement pour la cuisine ou au moment de la vaisselle, les hommes et les femmes se réunissent et le font. Ce qui ne diffère pas quand vient le moment de rejoindre le front et de se battre, comme cela se passe actuellement dans le nord de la Syrie, région assiégée par des mercenaires et des membres du Front Al Nosra, la branche locale d’Al-Qaïda

Rengin Botan, tout juste âgée de 37 ans, fait partie du Conseil du Commandement Général des Forces de Défense du Peuple (HPG), l’organisation qui regroupe les guérilleros et guérilleras. Avant de rencontrer Rengin, la commandante Beritan nous a dit que cette femme maigre, toujours souriante et d’où se dégage une fragilité sensible, est l’une des commandantes les plus respectées de l’insurrection. Mehmet Ali Dogan, un anthropologue qui m’accompagnait dit la même chose. « Quand elle donne un ordre, les hommes et les femmes obéissent aussitôt. Elle est toujours en première ligne, pas à l’arrière », fait-il remarquer.

Histoire et tradition

« La société kurde n’est pas développée, il y a beaucoup de traditions archaïques, la structure féodale est dominante et ne permet pas aux femmes de se libérer. Dans ces traditions, la femme de la maison est la fierté de la famille, mais cette fierté passe entre ses jambes. L’homme, qui est aussi une victime du système colonial, au lieu d’adopter une position de rébellion contre le système, tue sa femme pour décharger sa colère », résume la commandante Rengin sans mâcher ses mots.

Dans les conversations, les combattants et les combattantes de la guérilla s’accordent à dire que les femmes du Moyen-Orient subissent davantage la répression patriarcale imposée par le système, à laquelle il faut ajouter l’influence de l’Islam le plus réactionnaire qui complète le capitalisme. C’est pourquoi, dans l’insurrection, les classifications comme épouse, mère ou sœur ne sont pas utilisées. Ils préfèrent le simple « camarade ». De cette manière, ils cherchent à effacer les conditions imposées par la « modernité capitaliste », telle que la définit la guérilla.

Harun, un commandant du PKK, le synthétise ainsi : « Au Moyen- Orient, il y a un proverbe qui dit que la femme possède son nom, mais n’existe pas. Dans les sociétés originaires, d’où nous provenons, il n’y avait pas l’État-nation et les femmes participaient naturellement à la société. Les femmes qui participent à notre lutte insurrectionnelle montrent qu’elles existent et, comme être humain, sans parler d’égalité, qu’elles sont un acteur actif, comme tout le monde. »

Contre le sexisme

Dans son livre « Confédéralisme démocratique », le principal dirigeant PKK, Abdullah Öcalan, signale que l’un des piliers de l’Etat-nation est le « sexisme ». Dans ce texte, il analyse que les femmes sont exploitées et utilisées comme une réserve de main-d’œuvre bon marché. De leur côté, aussi bien Öcalan que les combattants et combattantes de la guérilla consultés, insistent sur le fait que la libération des femmes ne peut pas obtenue après la victoire de la révolution. Dans le PKK, ils savent que cette libération sera obtenue dans le feu de la lutte quotidienne, avec des fusils à la main, la formation idéologique et la certitude en une société plus juste.

« Chaque femme a ses raisons de participer à la lutte, mais quand nous nous réunissons, nous devenons une seule femme, glisse la commandante Rengin. Nous pouvons voir la libération d’une société selon le degré de libération des femmes. Cette philosophie est notre principe : nous devons nous libérer comme femmes pour libérer la société ».

En route pour la libération

« Toute participation des femmes à la guérilla est une expression qui démontre que nous existons et que nous cherchons à nous libérer. Une femme combattante de la guérilla se retrouve dans la montagne parce qu’elle se sent totalement libre et vit une rupture avec son histoire », explique Rengin Botan.

Au cours des deux dernières décennies, au sein du PKK, la question des femmes a pris un élan qui est encore en plein développement. Beaucoup de combattants indiquent que la position d’Öcalan d’encourager la participation des femmes a été déséquilibrante pour commencer à extirper le machisme des rangs des révolutionnaires.

Critique du sexisme

Le commandant Harun explique que toujours « nous faisons une critique radicale du machisme. Où que soit l’homme, dans une entreprise ou une famille, il a le pouvoir et la domination totale. La lutte du PKK est de transformer l’homme sexiste en un homme normal. Les femmes ne peuvent pas avoir de place dans la société sans la transformation de l’homme sexiste. »

Quand l’insurrection a été créée, se souvient la commandante Rengin, « l’attitude des camarades masculins était que les femmes ne pouvaient se battre que dans les espaces démocratiques et juridiques, ou faire la cuisine, mais ne pouvaient pas entrer dans la guérilla. Malgré cet obstacle, nous sommes entrées dans la guérilla et nous participons aux fronts de combats. A cette époque, ce n’était pas facile, nous devions prouver que nous pouvions résister physiquement, commander un groupe et mener des actions. Quand ils ont vu que, nous les femmes, nous pouvions tout faire, ils ont commencé à l’accepter. Nous avons beaucoup de commandantes héroïnes qui se sont sacrifiées pour une majorité de leurs camarades masculins. Maintenant, le PKK accepte, grâce à notre pratique, qu’une femme fait moins d’erreurs qu’un homme dans les zones de guerre. L’homme, parce qu’il vient d’une histoire machiste se sent parfois plus fort et plus sûr, mais la femme est plus attentive et analyse les choses point par point. »

Espaces de femmes

Dans le PKK, les structures organisationnelles ont des espaces particuliers pour les femmes. Sur les 15 académies de formations, 4 sont réservées exclusivement aux femmes, où elles discutent et analysent leurs problématiques. Il y a aussi des camps et des unités de guérilla composés de femmes.

En 1993, a été formée la première armée de guérilla de femmes, qui a reçu le soutien total d’Öcalan. « Nous avons créé cette formation parce que nous voulions quitter complètement la direction des hommes, explique Rengin Botan. Les femmes ont des arguments et des raisons particulières auxquelles les hommes ne peuvent pas donner de réponses. La naissance de cette unité a permis une vie sociale plus équilibrée et exemplaire, et pour nous, ce fut une révolution. »

« Nous sommes une organisation où les femmes ont leurs propres structures, dit Harun. Cela permet aux femmes d’exister et de participer. Lorsque nous avons créé le parti, peut-être que ces définitions idéologiques n’existaient pas, mais la façon de lutter nous a permis d’en arriver à prendre ces décisions. Beaucoup de femmes, qui sont des leaders, ont marqué le parti. Dans la guérilla, il y a une formation politique et militaire et des groupes de guérilla pour les hommes et les femmes. Quand les Occidentaux entendent cela, ils pensent que c’est un peu archaïque, mais ça ne l’est pas au sens traditionnel du terme, mais parce que les femmes et les hommes ont besoin de discuter de leurs particularités et d’avoir leurs espaces. Hommes et femmes, nous sommes ensemble dans tous les domaines de la lutte. Nous avons un parti de femmes, des colonnes de femmes, et d’autres formes d’organisation. Les femmes sont organisées au niveau régional, national et confédéral. Lors des dernières élections de l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), les femmes ont obtenu 63% des voix. »

« En général, nous sommes ensemble et quand une région a besoin d’une unité, nous décidons combien d’hommes et de femmes y vont. Il y a aussi des brigades de femmes qui combattent en Turquie. Cela se décide en fonction des besoins de la région. Dans chaque commission, nous sommes ensemble, mais dans les unités de guérilla nous pouvons être séparés. Il y a des camps pour les femmes et pour les hommes, mais quand nous allons au front, nous nous mélangeons », conclut Rengin Botan.

Le 3 septembre 2013

Source : Resumen Latinoamericano

Traduction : XYZ/OCLibertaire

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?breve515


Point de vue
Quel avenir pour les Kurdes de Syrie ?
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1402
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 22 Sep 2013, 01:53

La phase finale : Rojava
par Amed Dicle
vendredi 20 septembre 2013, par XYZ
Pour l’auteur de cet article, la Syrie est l’étape finale pour les Kurdes. Si les Kurdes gagnent en Syrie, ils gagneront dans la région au sens large. Cela aura très probablement un effet positif sur les conditions de la plupart des Kurdes en Turquie, en Irak et en Iran. Les enjeux et les forces contraires sont énormes.
Soit la situation des Kurdes dans une nouvelle Syrie sera reconnue et les Kurdes deviendront la force sociale la plus active au Moyen-Orient, soit ils seront rejetés, accentuant alors la confusion et le chaos régnant dans la région.

... http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1411


Le Confédéralisme démocratique, la proposition politique de libération de la gauche kurde :
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1410
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 09 Nov 2013, 01:13

La "révolution silencieuse" des Kurdes de Syrie
et ses derniers développements
sur site OCL : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1431
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 14 Nov 2013, 01:27

Entretien avec Eyrol sur la situation du Kurdistan.

Le peuple Kurde reste aujourd’hui l’un des plus grands groupes ethnolinguistique à ne pas disposer d’une nation et d’un Etat. Dispersé sur quatre pays son aire de peuplement s’étend depuis le sud-est de la Turquie, dans le nord-est de l’Irak, dans le nord-ouest de l’Iran et sur deux petites régions au nord-est et au nord-ouest de la Syrie. Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de « Kurdistan » : l’Iran avec sa province du « Kordestan » et l’Irak avec sa région autonome du Kurdistan. L’histoire du peuple kurde est indissociable de l’histoire de sa lutte pour son existence et sa reconnaissance. Le nationalisme kurde existe et reste vivace et, malgré les guerres et les conflits qui ont traversé son histoire, le mouvement de libération nationale kurde a toujours été dynamique et créateur, entretenant une réflexion permanente sur ses objectifs et ses moyens. Quelle que soit l’appréciation qui peut en être faite ou le degré d’intérêt que la question kurde provoque, une chose est sûre : les propositions portées par la gauche kurde dans le contexte actuel des différents conflits du Moyen-Orient (le conflit syrien, le conflit turco-kurde, la situation irakienne…) apparaissent comme un ensemble d’éléments en rupture salutaire avec l’ordre et les désordres établis, les conceptions traditionnelles de la politique, de la démocratie, de la nation, le caractère prétendument inéluctable de l’horizon capitaliste, les États en place, leurs régimes, leurs frontières immuables, tous produits de l’histoire, et singulièrement de l’histoire coloniale, et qui n’ont pas vocation à demeurer figés et congelés dans une histoire qui est, par définition, tout sauf immobile.

Egregore sur radio primitive, à écouter sur Sons en luttes : http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article676
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Re: Kurdistan

Messagede digger » 29 Jan 2014, 08:35

Genève 2 sans les Kurdes, c'est un remake du traité de Lausanne de 1923

Image

Le traité de Lausanne de 1923 avait ignoré les Kurdes et avait notamment biffé d'un trait de plume des dispositions du traité de Sèvres de 1920, qui prévoyait un Kurdistan réunissant les Kurdes d'Irak, de Turquie, de Syrie. Il faut dire que les Kurdes avaient été exclus de la conférence et que c'était Mustafa Kemal, le futur Atatürk (« père des Turcs »), qui était chargé de les représenter. De ce mépris affiché, tant par les puissances européennes que par la Turquie, est née une immense frustration engendrant de nombreuses révoltes qui ne cesseront pas, il faut bien se le dire, avant la reconnaissance des droits auxquels tout peuple aspire. Et voici que l'histoire se répète avec la conférence Genève 2 sur la Syrie, où les Kurdes de Syrie ne sont pas invités.

Les Kurdes de Syrie

Les Kurdes sont 3 millions en Syrie dont 600 000 dans deux quartiers kurdes d'Alep et 400 000 autour de Damas. Cette minorité dont on ne parle jamais, c'est 15 % des 22 millions de Syriens. Entre le régime de Bachar al-Assad qui les a durement réprimés durant des années, sans susciter la moindre réaction de la part de quiconque et le Conseil national syrien (CNS) qui ne veut pas reconnaître l'identité kurde, ils construisent leur avenir en renforçant leur défense à partir des villes qu'ils contrôlent. La région kurde de Syrie est pour l'instant quasi autonome, sous l'impulsion des partis politiques kurdes syriens, principalement du Parti de l'Union démocratique (PYD). La sécurité est assurée par des unités de défense populaire (HPG) et des comités locaux de citoyens ont été formés pour régler les questions de la vie quotidienne (éducation, santé, commerce, rapport avec l'administration...). Leur position est claire : « nous ne sommes pas en accord avec la ligne tracée par les Américains, le Qatar et la Turquie pour soutenir les islamistes. Mais nous ne soutenons pas plus le plan de l'Iran, de la Chine et de la Russie pour protéger le régime d'Assad ». Le Kurdistan syrien (appelé Rojava ou Kurdistan occidental) vient d'adopter une constitution qui le divise en trois cantons : Kobani, Afrin et Djezira (créé autour des villes de Qamishli, Rass al-Ain, Dêrîk et Hassaka). Elle garantit les droits humains, les libertés, l'égalité hommes/femmes et reconnaît trois langues officielles : le kurde, l'arabe et le syriaque. Des élections devront avoir lieu d'ici quatre mois pour élire les parlements des cantons.
A noter également que les Kurdes combattent courageusement et efficacement pour défendre leur territoire. Les HPG doivent faire front aux djihadistes de l'Etat islamique en Irak et du Levant (EIIL), aux troupes du Front al-Nosra, aux mercenaires venus de l'étranger et autres djihadistes soutenus et financés par des pays étrangers qui participent à la conférence de Genève.

La conférence Genève 2

La conférence Genève 2 a commencé à Montreux en Suisse. Les représentants d'une quarantaine de pays sont là, ainsi que les représentants du gouvernement syrien et des représentants du Conseil national syrien (CNS) qui apparaît d'ailleurs, une fois de plus, divisé. Mais pas de délégation kurde. Pour Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français, « l'ordre du jour c'est de bâtir un gouvernement de transition en Syrie, doté de tous les pouvoirs exécutifs » mais les protagonistes s'opposent sur l'interprétation des principes actés en juin 2012 lors de la conférence de Genève 1. Les Occidentaux veulent un gouvernement de transition sans Bachar el-Assad, une condition que réfutent les Russes et les Syriens pro-Assad. Et sans les Kurdes ? Cette méfiance du camp occidental, il faut sans doute la chercher dans les relents de la Guerre froide qui semble renaître autour de la table de ce Genève 2. Si le PYD était un parti social-libéral, ou même social-démocrate, il aurait été sans doute admis à la table des négociations, mais l'organisation basée sur un principe d'une autonomie démocratique qu'il met en place fait peur, malgré (ou à cause de ?) la réussite de cette politique face au chaos qui règne dans les autres régions de Syrie. « La France va mettre tout son poids pour mettre en œuvre une solution politique » dit encore Laurent Fabius. Oui, mais laquelle ? C'est ce qui inquiète le puissant président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, pourtant peu suspect de complaisance idéologique avec Salih Muslim, président du PYD, auquel il apporte un soutien indirect :

«des organisations et groupuscules terroristes liés à Al-Qaïda sont très actifs en Syrie et constituent une menace directe pour le Kurdistan. En aucun cas il ne faut donner la chance de donner le pouvoir en Syrie à ces organisations terroristes. Pour l'heure, il n'est pas évident de dire que les forces démocratiques, l'Armée libre de Syrie, seront l'alternative du pouvoir en place à Damas, car ce sont les organisations terroristes qui tiennent le haut du pavé».

André Métayer
Amitiés kurdes de Bretagne
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 02 Aoû 2014, 09:40

Kurdes, entre assauts islamistes et avancées politiques

Depuis le début du mois de juillet, les djihadistes de l’État Islamique ont lancé une grande offensive contre la ville d’Ayn al-Arab (Kobanê en kurde), assiégeant plusieurs villages de ce canton du Kurdistan syrien, à la frontière avec la Turquie. Les combats font rage et ont provoqués des dizaines de tués dans chaque camp. Les Kurdes se mobilisent pour résister à cette vague d’assauts extrêmement violents lancés par les djihadistes galvanisés et mieux armés depuis leurs récentes victoires en Irak.
Plusieurs centaines de combattants kurdes ont récemment franchi la frontière turque pour aider à la défense Kobanê et à repousser les assaillants. Dans la nuit du 21 juillet, des soldats turcs ont ouvert le feu sur des combattants des YPG, les milices d’auto-défense kurdes qui ont répliqué, montrant une fois de plus de quel côté se situe la Turquie.
Un article récent fait le point de la situation et des bouleversements régionaux en cours.

... http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1562
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 13 Aoû 2014, 02:14

Les combattants venus d’Irak, Syrie et de Turquie s’unissent
Une évolution géopolitique se dessine dans la région

Point sur les combats entre les forces kurdes et l’EI (« Etat islamique »)
http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/s ... article822

Les combattants kurdes: la défaite de l’EI est inévitable
http://www.actukurde.fr/actualites/672/ ... VllmC.dpuf

Reportage : sur le front syrien, les combattantes kurdes affrontent l'EIIL
http://observers.france24.com/fr/conten ... -islamique


Les combattants kurdes appellent la communauté internationale à envoyer des médicaments, de nourriture et de l'eau dans les montagnes de Sinjar. Ils affirment que des vivres largués par des hélicoptères ne sont pas suffisants. Le commandement composé de combattants de PKK, de combattants kurdes syriens et de jeunes yézidis affirme que les jihadistes subissent de lourdes pertes face aux forces kurdes, mais pour sauver et protéger des milliers de personnes bloquées dans la ville de Sinjar, des frappes aériennes peuvent être nécessaires. Le commandement souligne que les montagnes de Sinjar sont désormais sécurisées et que les jihadistes ne pourront plus atteindre ces montagnes où sont cachés des milliers de civils.
http://fr-fr.facebook.com/pages/Associa ... 2358906648
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Re: Kurdistan

Messagede leo » 15 Aoû 2014, 11:32

Kurdistan / Irak

Le nouvelle guerre d’Irak : Kurdes contre djihadistes

Le rôle décisif des forces de la gauche révolutionnaire kurde


jeudi 14 août 2014, par WXYZ


Largement passé sous silence par la presque totalité de la presse, le fait politico-militaire le plus important de ces derniers jours a été l’intervention décisive des combattants, hommes et femmes, des différents mouvements kurdes de Syrie et de Turquie, c’est-à-dire de la gauche révolutionnaire kurde, sur le territoire irakien et à l’intérieur même du Kurdistan autonome pour briser l’offensive djihadiste.

la suite :
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1565
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 05 Sep 2014, 09:35

Pourquoi un confédéralisme démocratique ?

Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est classé sur la liste noire des Etats-Unis et bien nombre de pays membres de l'OTAN. En effet, en Turquie une guerre presque invisible se poursuit depuis ces 30 dernières années avec les Kurdes faisant plus de 17.500 assassinats politiques simplement classés en "cas non-résolu".

Fondé en novembre 1978, le PKK est considéré comme force de défense en aucun cas le PKK attaque. Le PKK lutte également contre le trafic de drogue et le pillage de sites archéologique du Kurdistan

Cependant, il est intéressant de s'intéresser à la ligne politique du PKK, formulée comme le "confédéralisme démocratique" qui se propose comme une alternative à ce trio: le capitalisme, l'Etat-nation, l'industrialisme, qui sont remplacés par une « nation démocratique, une économie communautaire, et une industrie écologique ».

Il est claire que le capitalisme, l'Etat-nation et l'industrialisme actuel conduisent l'humanité à la catastrophe, tant sur le plan économique que social ou environnemental.

Donc, le leader kurde Abdullah Ocalan propose trois projets pour affronter la modernité capitaliste: d'abord une république démocratique, ensuite une autonomie démocratique, enfin un confédéralisme démocratique et écologique. Ce dernier projet, soit le confédéralisme démocratique exige une "société démocratique, écologique et l’égalité des sexes". Si on résume encore, ce confédéralisme est "la démocratie radicale sans l'Etat."

Voici quelques rares extraits du livre "Le Confédéralisme-Démocratique" d'Abdullah Ocalan, le leader des Kurdes, emprisonné sur l'Ile d'Imrali depuis 1999 en Turquie à perpétuité pour avoir défendu les droits du peuple Kurde. Son avion s'était fait arrêté au Kenya alors qu'il était en route pour rejoindre Nelson Mandela et y trouver son soutien.

"A l'époque de la formation du PKK, dans les années 1970, le climat politique et idéologique internationale était caractérisé par le monde bipolaire de la Guerre Froide et le conflit entre socialisme et capitalisme. (...)"

"Le PKK n'a jamais considéré la question Kurde comme un simple problème d’ethnicité ou de nationalité. Nous concevions notre mouvement comme un projet visant à libérer et à démocratiser la société.

"Le droit à l'autodétermination des peuples comprend le droit à un Etat propre. La fondation d'un Etat ne permet cependant pas d'augmenter la liberté d'un peuple, et le système des nations Unies, fondé sur les Etats Nations, a démontré son inefficacité. Les Etats-Nations se sont ainsi mis à représenter de sérieux obstacles faces aux évolutions sociales. Le confédéralisme-démocratique est le paradigme inverse, celui des peuples opprimés. Le confédéralisme-démocratique est un paradigme social et non étatique. Il n'est pas contrôlé par un Etat (centrale), il représente les aspects organisationnels et culturels d'une nation démocratique. Le con fédéralisme démocratique est fondé sur la participation de la population, et ce sont les communautés concernées qui y maîtrisent le processus décisionnel. Les niveaux les plus élevées ne sont présents qu'afin d'assurer la coordination et la mise en oeuvre de la volonté des communautés qui envoient leur déléguées aux assemblées générales. Pour assurer un gain de temps, ils font office à la fois de porte-parole et d'institution exécutive."

"Les limites entre ce que les tribus considéraient comme leur territoire n'étaient pas encore fixe, le commerce, la culture ou la langue n'étaient donc pas restreints par celles-ci. Longtemps, les frontières territoriales demeurèrent fluctuantes. A peu près partout dans le monde, les structures féodales prédominaient et de temps en temps apparaissaient de monarchies dynastiques ou de grands empires multiethniques, aux frontières changeantes et comprenant différentes langues et communautés religieuses tels que l'Empire romain, l'empire Austro-Hongrois, l'empire Ottoman ou encore l'empire Britannique."

"Nous reconnûmes également un lien de causalité entre la question Kurde et la domination mondiale imposée par le système capitaliste moderne. Sans remettre en question ce lien, toute solution aurait été impossible. Nous aurions continué à être indépendants, sous de nouvelles formes."

Pour "résumé", le PKK prône un pouvoir horizontale accessible aux plus près des habitants qu'ils soient arabes, turcs, iraniens, assyriens ou chaldéens et non un pouvoir verticale et centrale inaccessible aux petits peuples et aux habitants même dans leur localité. Il s'agit d'une représentation extrême des minorités et d'une décentralisation extrême jusqu'à effacer le rôle important du Président et cela éviterait bien des problèmes tels que le lobbying ou la corruption.

Malheureusement, les pays occidentaux ne proposent que le modèle de l'Etat Nation comme alternative étatique au peuple Kurde dont le credo serait comme en Turquie à l'époque Kemaliste "uniformiser pour mieux régner ». Il est hors de question de créer un pan-Kurde comme alternative à la détresse et l'oppression du peuple Kurde en mettant à mal un autre peuple.

Pour illustrer cette idée, en Rojava (Kurdistan de Syrie) qui est autonome depuis 2012, trois cantons ont été créés (canton de Kobane, Jezire et Efrin) et un système de co-maire a été mis en place dans ses cantons prônant la place de la femme. Tous les peuples autochtones sont représentés : Arabes, Assyriens, Chrétiens, Chaldéens, Alaouites et Kurdes.

Au Kurdistan, en Turquie et en Syrie, une véritable révolution sociale est en marche depuis de nombreuses années, bien qu’aucun média ne semble vouloir s’intéresser à ce phénomène.

Il est évident que si les Kurdes avaient "joué" la carte du nationalisme la région serait le théâtre de violents affrontements entre ethnies et d'une guerre civile.

Par conséquent, la folie des grandeurs est le fruit de l'imagination des capitalistes et impérialistes et nous pouvons l'observer à travers divers exemples (le Grand Lyon, le Grand Paris, le Grand New -York, la Grande Arménie, le Grand Israël, le Grand Kurdistan ...) allant à l'encontre de l'idéologie de base du PKK.

Enfin, il est regrettable qu'aucun géopoliticien qui se dit spécialiste du Moyen-Orient n'ait pu ramener cet aspect primordial sur l'échiquier du Middle-Est.

Par Eden Dersim

http://www.actukurde.fr/actualites/682/ ... tique.html



Le nouveau PKK a déclenché une révolution sociale au Kurdistan

Les positions et références politiques du parti de libération nationale kurde PKK, en guerre ouverte avec la Turquie, ont commencé à changer à la fin des années 1990, lorsque son leader Abdullah Öcalan, emprisonné à vie, dans le contexte post-soviétique de l’écroulement du « socialisme réellement existant », découvrit les réflexions théoriques de l’écologie sociale développées par le militant et intellectuel anarchiste-communiste étatsunien Murray Bookchin.

Le PKK a fait siennes et adapté les idées de l’influent et controversé théoricien anarchiste, ainsi que celles d’autres intellectuels et mouvements (comme les zapatistes) et les a intégré à sa propre proposition, le confédéralisme démocratique. Ce dernier a commencé à être mis en application dans les structures organisationnelles du mouvement de libération kurde et dans les territoires dans lesquels il a une présence, en fondant la Confédération des peuples du Kurdistan (KCK) et en impulsant une nouvelle dynamique : un mouvement de transformation sociale de type assembléiste et fédéraliste, prenant en charge la « question nationale » et essayant d’y apporter une réponse politique tournant le dos au schéma de l’État-nation et à ses impasses.

... http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1574
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 15 Sep 2014, 00:33

Vidéo : aux côtés des combattants kurdes, en première ligne contre l’EI
http://www.france24.com/fr/20140906-rep ... peshmerga/


Un centre commun d'opérations entre Kurdes et opposition syrienne

Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.

Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.

Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.

... http://www.actukurde.fr/actualites/685/ ... 22r5D.dpuf
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Re: Kurdistan

Messagede Blackwater » 18 Sep 2014, 21:01

Révolution au Rojava

Publié le 17 septembre 2014
Le rêve de la fondation d’un Kurdistan libre et indépendant, pour lequel les kurdes dans différents pays luttent, n’a jamais été aussi proche de la réalité que maintenant.

http://rebellyon.info/Revolution-au-Rojava.html
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Re: Kurdistan

Messagede bipbip » 22 Sep 2014, 10:54

Offensive djihadiste contre la gauche kurde

Depuis le 15 septembre, l’État islamique (Daech) a lancé une offensive majeure contre le Kurdistan syrien, c’est-à-dire contre la gauche kurde liée au PKK. La ville de Kobanê est assiégée. L’État turc se frotte les mains. Pour les gouvernements, qu’il s’agisse de Damas, de Washington, de Bagdad, de Téhéran ou d’Ankara, il sera toujours temps d’"éradiquer" Daech après qu’ils auront fait le sale boulot de démolir la gauche kurde.

Le communiqué de la Fédération des Associations Kurdes de France (FEYKA) :


HALTE AUX OFFENSIVES BARBARES DE DAECH À KOBANÊ !

Sanctions contre les États qui soutiennent les djihadistes !

Appel à manifester samedi 20 septembre, 16 heures, devant la Fontaine des Innocents (Place Joachim-de-Bellay, Paris 1er)

Depuis le 15 septembre, l’organisation terroriste qui se fait appeler l’État islamique (EI) mène de vastes offensives contre Kobanê (Ain-al-Arab), l’un des trois cantons autonomes kurdes du Rojava (Kurdistan de Syrie). Elle attaque brutalement avec une artillerie lourde ramenée d’Irak ainsi qu’avec le soutien de la Turquie voisine qui lui fait parvenir des armes et des véhicules militaires et lui ouvre sa frontière pour lui permettre d’évacuer ses blessés et les faire soigner, alors que cette frontière est fermée aux réfugiés kurdes qui fuient les attaques des djihadistes.

Malgré la mobilisation et la résistance acharnée des YPG (Unités de Protection du Peuple du Rojava) et des YPJ (Unités de femmes combattantes) qui ne manquent pas d’expérience dans le combat contre les djihadistes mais dont les moyens militaires sont limités, les djihadistes se sont emparé d’une vingtaine de villages autour de Kobanê, provoquant l’exode de milliers de personnes, et menaçant dangereusement la ville qui est quasiment encerclée. Des morts de civils sont d’ors et déjà à déplorer, mais on ne connaît pas encore leur nombre.

Face à l’hypocrisie de la communauté internationale qui prétend vouloir former une coalition pour contrer l’EI mais reste indifférente à la menace que fait peser cette organisation sur les Kurdes de Syrie, les représentants des cantons autonomes du Rojava ont lancé hier un cri d’alerte, appelant à briser le silence entourant les offensives de l’EI dans la région, afin d’éviter de nouveaux massacres et une tragédie humanitaire semblable à celle du Sinjar, au Kurdistan d’Irak. Ils ont en outre appelé la communauté internationale à agir par tous les moyens pour faire cesser le soutien de la Turquie aux djihadistes.

En dépit de leurs moyens militaires limités, les Kurdes sont unis et mobilisés pour combattre l’EI sur tous les fronts. Les autorités du Rojava et l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK) ont lancé un appel à la mobilisation générale pour résister contre le fléau djihadiste. De son côté, le principal parti kurde de Turquie, le DBP (Parti Démocratique des Régions), organise une résistance civile, appelant à occuper la frontière entre la Turquie et Kobanê afin de permettre aux réfugiés d’entrer en Turquie et d’empêcher la livraison d’armes et de munitions à l’EI.

La Fédération des Associations Kurdes de France appelle à manifester samedi 20 septembre pour demander à la communauté internationale de :
- adopter immédiatement des sanctions contre les Etats qui soutiennent l’EI, en particulier la Turquie ;
- prendre des mesures urgentes pour protéger la population de Kobanê et notamment faire en sorte que les réfugiés puissent passer la frontière turque et qu’ils bénéficient d’une aide humanitaire appropriée ;
- soutenir les forces kurdes qui sont le principal rempart contre l’EI en Syrie et en Irak.

FEYKA, Paris, le 19 septembre 2014

http://alternativelibertaire.org/?Solid ... e-kurde-en
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Re: Kurdistan

Messagede leo » 24 Sep 2014, 21:42

Rojava (Kurdistan syrien)
La bataillle de Kobanê : entre offensive djihadiste, complicité turque et résistance kurde

mercredi 24 septembre 2014

L’offensive de l’État islamique (EI) lancée sur Kobanê, l’un des trois cantons Kurdes de Syrie, le 15 septembre, se poursuit et marque un épisode crucial à la fois de la guerre en Syrie et de la révolution lancée par les mouvements de la gauche kurde.
L’enjeu de cette bataille détermine le sort du Kurdistan tout entier et de l’ensemble du Moyen-Orient.


à lire ici : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1581
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